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VIII- Féérie nitescente

Je me penche pour admirer à travers cet espace délicat, où les filaments nitescents du soleil s'offrent à mes yeux. Leur éclat doré sublime avec langueur les courbes des collines verdoyantes et caressent l'horizon de traits audacieux. Certains sommets se couvrent d'une poudre de feuillages, comme chapeautés d'une constellation de ramages. Où les arbres se sont amoncelés, la campagne brille à en étinceler. Çà et là, des nébuleuses ocrées colorent les prairies. Les amas de roches et de bûches scintillent parmi les fleurs d'argent et semblent répondre au jour dans une douce féérie. Le panache des rayons embrase l'astre et son océan angélique.

Ensuite le paysage change, les flammes se mélangent. Je plonge peu à peu dans un torrent de nuages, où chaque vague renvoie son image. L'incendie somptueux s'éteint et cède à un superbe abîme végétal. Chacun des reflets se révèle carnaval, tornade de couleurs, trombe de douceur. Les plus hautes cimes des conifères éméchés s'abreuvent de morceaux d'élysée et boivent les confins de l'univers. La forêt respire, expire, s'éprend à vivre, le bois est ivre ! Alors que je me précipite en son sein, j'entends comme les pulsations d'un cœur, des flots de vie et de chœurs. Et je baigne dans un ouragan aux rafales rythmées par le souffle si tendre des âmes de la nature. Au bord de la noyade, j'accoste les rives de ce lac empli d'existence et de verdure.

J'émerge, puis écume cette nouvelle peinture. Quelques charmilles embrassent encore l'ambre des pâtures. Les champs ont goûté le nectar de l'aurore et sont à présent submergés de lumière. Comme si l'eau et le feu s'étaient mariés dans un tourbillon de lueur, avant de s'éteindre le long d'un tapis de bruyères. Le maquis parsème ces flaques illuminées, sommeils éveillés de gouttes de brasier.

La brise forcit, les éléments vont à nouveau s'ébattre, je détourne une dernière fois le regard. Je contemple la pluie brûler ardemment l'ombrée d'oliviers hagards. Les branches luxuriantes se fendent sous le poids de leur plumage aux teintes d'amande, qui s'éplore, s'éploie, se déploie et se déracine de la lande. La tempête redouble d'intensité tandis que le rameau, lui, s'envole vers l'éternité. L'oiseau s'évanouit loin des effusions champêtres et vient murmurer au creux de la voûte d'azur. Aussitôt, les mots bleus délivrent la mer coiffée de diamants de ses songes les plus purs.

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