5fillesunroman

Désolée, j'ai pas réussi à faire les 2000 mots, je n'en ai écrit que 1748

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- Magie ✅
- Univers ✅
- Fantastique ✅
- Monstres ✅
- Caverne ✅
- Marionnette ✅
- Cristaux ✅
- Dragons ✅
- Enchantée ✅
- Palais ✅
- Symphonie ✅
- Guet-Apens ✅
- Anthropomorphe ✅
- Poudre de perlinpinpin ✅
- Septentrional ✅

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Les gardes me traînèrent tel une marionnette à travers le palais septentrional. Certes, je n'étais guère enchantée, mais je ne pouvais qu'admirer ce lieu fantastique.

Nous parvînmes devant une imposante porte où un garde s'arrêta et prononça :

- Poudre de Perlinpinpin pinpin coin coin.

Je dus réprimer un éclat de rire face à ce mot de passe si extravagant !

- Entrez, s'exclama une voix extrêmement aiguë.

La porte s'ouvrit et nous pénétrâmes dans la pièce, où des dragons montaient la garde à l'entrée de cette magnifique salle.

- Je suis enchantée de te revoir, Rose, me dit la grande dame qui devait sûrement être la reine.

Elle était d'une beauté époustouflante, sa robe étincelait telle une constellation d'étoiles, et ses yeux, d'un bleu profond, semblaient refléter l'azur infini du ciel nocturne.

- Je suis la reine Elowen, déclara-t-elle. Si je t'ai fait venir ici, c'est pour te couronner. Je me fais âgée, et il est temps que je songe à ma descendance. Évidemment, je n'ai pensé qu'à toi, ma chère et unique fille.

Je fus stupéfaite, incapable de croire que cette femme majestueuse prétendait être ma mère.

- Mais je ne vous connais même pas, balbutiai-je. Comment voulez-vous que je sois votre fille ?

La reine sourit, ses lèvres ourlées d'un mystérieux sourire.

- Tu ne te rappelles donc pas de cette nuit d'orage ? Au moment où tous ces monstres se sont attaqués à nous ? Tu n'avais que cinq ans...

Mon esprit vacilla, et les souvenirs refoulés surgirent brusquement. Je me figeais, j'avais essayé tant de fois d'effacer ce souvenir, en vain, il revenait toujours, peuplant ainsi mes rêves, ou plutôt mes cauchemars qui m'emmenait à chaque fois dans cet univers horrifique

~Flashback~

Le ciel s'étalait dans toute sa splendeur, une véritable symphonie de couleurs. Pourtant, c'était bien plus qu'un simple spectacle visuel ; il offrait l'atmosphère idéale pour cette promenade en famille.

Ewolen avait fait la promesse à sa fille de visiter une caverne remplie de cristaux. On lui avait toujours vanté sa beauté, et à mesure qu'elles s'en approchaient, l'excitation grandissait...

La lueur crépusculaire baignait la clairière enchantée, où les fées avaient jadis dansé, et où les arbres centenaires se dressaient comme des gardiens silencieux. La reine tenait Rose, sa jeune fille, par la main, la protégeant des ronces qui jonchaient le chemin.

Soudain, un bruissement dans les buissons attira l'attention d'Ewolen. Des créatures étranges émergèrent, l'un avait des formes à mi-chemin entre l'humain et l'animal. Il s'agissait d'un anthropomorphe, rusé et furtif, accompagné de plusieurs espèces d'animaux. Ils avaient tendu un guet-apens.

- Reine Ewolen, dit un renard à la fourrure argentée, probablement leur chef, nous exigeons que vous quittiez cette forêt. Votre règne touche bientôt à sa fin, et nous exterminerons toute la race féerique.

Elle serra les poings, plaçant Rose derrière elle pour la protéger.

- Vous n'y parviendrez pas, déclara-t-elle d'une voix ferme. Nous sommes puissants, et notre magie nous confère un avantage considérable !

Le renard anthropomorphe inclina la tête, ses yeux brillant d'une lueur malicieuse.

- Puissants, peut-être, ricana-t-il, mais la magie des fées s'amenuise. Votre règne a duré des siècles, mais tout a une fin.

La reine resserra sa prise sur la main de Rose.

- Nous ne nous rendrons pas sans combat, répliqua-t-elle. La forêt est notre foyer, et nous la défendrons jusqu'à notre dernier souffle.

Le renard haussa un sourcil.

- Peut-être. Mais le temps joue contre vous, Ewolen. Choisissez : la reddition ou la destruction.

La reine regarda Rose, déterminée à protéger son peuple. Elle savait que la bataille à venir serait la plus difficile de toutes, mais elle ne reculerait pas. Pas tant qu'il restait un souffle de magie dans la forêt.

La tension dans la clairière était palpable, comme si chaque arbre et chaque brin d'herbe retenaient leur souffle. Ewolen fixa le renard anthropomorphe, ses yeux reflétant à la fois la détermination et la tristesse.

- Vous ne comprenez pas,dit-elle d'une voix basse mais ferme. Cette forêt est bien plus qu'un simple territoire pour nous. Elle est notre histoire, notre lien avec les anciens, nos souvenirs tissés dans chaque feuille et chaque rayon de soleil.

Le renard haussa un sourcil, mais son sourire narquois ne faiblit pas.

- Des souvenirs ne vous protégeront pas des flèches et des griffes, Reine Ewolen.

La concernée serra les dents. Elle avait appris la magie des fées depuis sa plus tendre enfance, et elle savait que la force de son peuple résidait dans leur connexion à la nature. Mais elle sentait aussi le poids du temps, la magie qui s'amenuisait, comme le renard l'avait souligné.

- Nous ne nous rendrons pas, déclara-t-elle. Pas sans combat.

Le renard se tourna vers ses compagnons, un loup à la fourrure argentée et un hibou aux yeux perçants ainsi que d'autres animaux féroces.

- Alors que la bataille commence, ordonna-t-il.

Les arbres frémirent, leurs branches se courbant comme des arcs tendus. Les fées apparurent, leurs ailes scintillantes, prêtes à défendre leur foyer. Rose, les yeux grands ouverts, tenait toujours la main d'Ewolen.

La reine ferma les yeux un instant, puis leva sa baguette, qui était camouflé sous sa veste.

- Que la magie de la forêt nous guide, murmura-t-elle.

Et ainsi commença la bataille, une danse de lumière et d'ombres, de sorts et de griffes.

Les fées tournoyaient dans les airs, lançant des éclairs et des boules de feu vers les ennemis. Les arbres, leurs racines soudainement animées, se dressaient pour protéger leur reine et sa fille.

Rose, les yeux écarquillés, observait le chaos qui se déroulait autour d'elle. Elle avait toujours rêvé d'aventures, mais celle-ci était bien plus intense que ce qu'elle avait imaginé. Elle se sentait à la fois terrifiée et excitée.

Soudain, un hurlement retentit. Un loup, aux yeux féroces, bondit vers elle. Ewolen, alerte, leva sa baguette pour le repousser, mais elle ne put réagir assez vite. Il frappa violemment Rose, l'envoyant valser contre un arbre.

La jeune fille perdit connaissance, son monde se transformant en ténèbres. Le choc avait été brutal, et elle se demanda si elle reverrait un jour la clairière enchantée, les fées dansant sous la lueur crépusculaire.

Le renard, voyant la reine déstabilisée puisque sa fille avait été blessée, s'approcha de Rose.

- La princesse est hors de combat, dit-il d'un ton triomphant. Maintenant, Reine, vous n'avez plus qu'à vous rendre.

Ewolen serra les poings. Elle savait que la situation était critique. La magie des fées s'amenuisait, et les forces adverses semblaient innombrables. Mais elle ne pouvait abandonner. Pas maintenant.

- Vous sous-estimez la magie de cette forêt, répliqua-t-elle. Elle est plus ancienne que nous tous, et elle se battra à nos côtés.

Le renard ricana.

- La magie est une illusion, Reine. Elle ne peut pas rivaliser avec la force brute.

Ewolen ferma les yeux un instant, se connectant à la terre sous ses pieds. Elle sentit la sève des arbres, la vie qui palpitait dans chaque feuille.

- Peut-être,murmura-t-elle. Mais nous ne nous rendrons pas. Pas tant qu'il restera un souffle de magie dans la forêt.

Et ainsi, la bataille continua, une symphonie de sorts, de griffes, de courage et de désespoir. Ewolen se battit pour sa fille, pour son peuple, pour la clairière enchantée qui avait été leur foyer pendant des siècles. Et dans l'obscurité grandissante, elle espéra que la magie ancestrale les soutiendrait jusqu'à la fin.

~Fin du flashback~

- Pour quelle raison me suis-je retrouvée dans cet orphelinat ?

- J'ai choisi de te laisser dans cet établissement. Ils te cherchaient activement, et ta vie était en danger. J'ai dû expliquer à tout le monde que tu étais décédée, répondit ma soi-disant mère.

~2 heures plus tard~

Allongée sur un lit, dans une chambre que ma mère prétendait être la mienne provisoirement, je réfléchissais intensément. Elle était convaincue que j'avais accepté d'être couronnée... Mais, par tous les diables, je n'avais pas l'intention de me plier à ses espoirs !

Un soupir m'échappa. Pourquoi tous ces malheurs s'abattaient-ils sur moi ? Et surtout, pourquoi ma mère ne m'avait-elle pas contactée plus tôt ? Et si elle m'avait menti ? Aurait-elle une autre raison de me faire couronner ?