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20. Contrôle



Un silence religieux régnait dans le salon. Jungkook n'entendait que mieux les battements furieux de son cœur. Ses jambes le suppliaient de fuir, et le froid avait pris racine dans son corps. L'angoisse, vicieuse, le tiraillait avec un sadisme non feint.

Il eut du mal à garder un visage neutre en prenant place près de ses parents. Leurs invités s'étaient éclipsés lorsqu'ils avaient appris qui étaient les visiteurs impromptus, les laissant gérer le conflit. Les plats siégeaient encore sur l'immense table, et seraient sûrement jetés lorsque la tempête serait passée.

Il risqua un regard vers ceux qui étaient venus troubler la fête. Son courage s'effrita un peu plus en reconnaissant ces têtes familières. Pourquoi ses parents avaient-ils voulu qu'il les rejoigne ? Pour leur montrer que leur héritier était bien portant, contrairement au leur ?

Cherchaient-ils la guerre ?

Le père de Taehyung se tenait droit, les bras croisés, un léger sourire flottant au coin de ses lèvres. Sa prestance était encore plus écrasante que la dernière fois qu'ils s'étaient rencontrés. Il haussa à peine un sourcil en le voyant, prouvant qu'il ignorait jusqu'ici qui était le garçon qui avait mis hors jeu ses hommes de main.

À ses côtés se trouvait Yoongi, le regard sombre. Ses blessures paraissaient totalement guéries, et il avait retrouvé son aura intimidante. Il semblait prêt à massacrer n'importe qui si son boss le lui demandait. Dans ses mains, il tenait une tablette, qui souleva de nombreuses questions dans la tête de Jungkook.

Pas de traces de Taehyung.

Pourquoi étaient-ils venus, alors ? Pour voir Jungkook ?

- Maintenant que mon fils est là, soupira le chef des Jeon, vous allez vous décider à parler, Kim Munsik ? Votre curiosité est-elle satisfaite ?

L'ambiance était électrique. Chacun semblait prêt à se sauter à la gorge. Cela rendait la pièce terriblement étouffante, et Jungkook douta pouvoir rester ici longtemps sans perdre la face. Ces gens lui faisaient peur ; la haine qu'ils vouaient à sa famille les rendait imprévisibles et dangereux.

Le sourire du dit Munsik s'agrandit. Il semblait étrangement sûr de lui alors qu'il se trouvait en territoire ennemi, en nombre clairement inférieur. Il semblait convaincu qu'on ne lui ferait rien ; peut-être avait-il déjà menacé ses hôtes improvisés.

Même si le territoire du clan Kim était moins étendu que celui des Jeon, ils n'en étaient pas moins puissants. Derrière ce qui ressemblait à un manque d'ambition se cachait un réseau implanté dans toute la Corée du Sud, comme une immense toile d'araignée.

Tout résidait dans la stratégie.

- Jungkook, c'est ça ? L'interpela le leader des Kim.

L'intéressé se pinça les lèvres en inclinant légèrement la tête. Son esprit était en panique, et il ne savait plus quoi penser. Il manquait cruellement d'air. Il se sentait réellement comme une proie, faisant face au pire de ses prédateurs.

L'homme en face de lui était un monstre.

- Ce serait dommage qu'un garçon aussi charmant connaisse un destin regrettable, n'est-ce pas ? Remarqua Munsik, un sourire effroyable sur les lèvres.

Jungkook tressaillit, horrifié. Cet homme savait très bien qui avait tué son fils, et il narguait ouvertement son père. Était-ce une menace ? Ou avait-il autre chose derrière la tête ?

Cela fit mouche chez le chef des Jeon. Les dents serrées, il siffla :

- Qu'est-ce que vous voulez dire par là ?
- Oh, du calme voyons ! Rit Munsik d'un ton qui semblait léger, comme s'il plaisantait avec un ami de longue date. Qui serait assez tordu pour s'en prendre au fils de quelqu'un d'autre ?

Le silence accueillit sa remarque. Tout le monde avait été glacé par cette dernière tirade. Yoongi toisait le père de Namjoon, qui se tenait dans un coin de la pièce, d'un regard de travers. Il semblait lui dire : « Tu sais qu'on parle de toi n'est-ce pas ? »

Jungkook se sentait faiblir. Il n'était pas prêt pour affronter ça. Le destin tragique des enfants Kim lui pesait toujours. Il était le seul de sa famille à connaître la vérité. Tous les autres pensaient que l'héritier avait bel été mis hors jeu, pour toujours.

Après avoir dégluti et essuyé discrètement la sueur sur son front, la mère de Jungkook s'avança, l'air sévère. Elle ne pouvait pas se faire marcher sur les pieds dans son propre territoire, après tout. Question de fierté.

- Arrêtez votre petit manège, et venez-en aux faits ! S'agaça-t-elle.

Kim Munsik semblait ravi de la voir perdre patience. Ses yeux se plissèrent un peu, et ses lèvres ne retombèrent pas un seul instant. Il avait l'air de se délecter de chaque instant, comme un chat qui jouait avec sa proie avant de l'achever.

Un véritable psychopathe.

Les deux familles adoraient le contrôle. Or, à cet instant, il avait déjà plusieurs coups d'avance. Il gagnait haut la main ce bras de fer subtil, avec un calme déconcertant. Il avait encore une carte décisive en main, pas d'autre explications possibles.

- Je suis venu pour plusieurs raisons, expliqua-t-il, les perçant du regard.

Il s'avança vers eux avec assurance, comblant le peu d'espace qui les séparaient. Tous les hommes de main des Jeon présents dans la pièce se tendirent, prêts à fondre sur lui si nécessaire. Jungkook eut envie de se reculer, n'aimant pas cette soudaine proximité. Quant à Yoongi, il ne bougea pas d'un poil, se contentant d'observer, pour l'instant.

- La première, continua Munsik, rencontrer Jeon Jungkook.

Il s'arrêta à quelques centimètres d'eux, l'air totalement détendu. Il semblait avoir un contrôle parfait de ses émotions, imperturbable. Sa mine narquoise était toute aussi horripilante qu'effrayante. Il nourrissait une aura particulière, que très peu de personnes sur Terre possédaient.

Inconsciemment, le fils des Jeon se fit plus petit. Il n'avait jamais eu peur de Taehyung, qui s'était pourtant montré violent avec lui plus d'une fois. Mais son père était toute autre chose. Avec de simples mots, il arrivait à le faire plier sans aucune difficulté.

- La seconde, déclara Munsik en dirigeant ses yeux vers le père de Namjoon, vous conseiller de trouver des hommes de main et des indics plus fiables.

Après la peur, il semait le doute. Il avait happé son auditoire avec succès, maîtrisant habilement leur esprit. Il savait associer des gestes subtils à ses paroles, qui en disaient bien plus que ce qu'il laissait entendre oralement.

Les sourcils froncés, le père de Jungkook se tourna vers celui de Namjoon. Sans même que Munsik n'ait eu besoin de le mentionner, il avait directement dirigé ses suspicions vers lui. Et vu le visage livide de l'homme, il dut comprendre que quelque chose clochait.

Que Munsik en savait bien plus que lui.

- Comment ça ...? Souffla le patriarche Jeon en reportant son attention méfiante sur lui.
- Patience, répondit son homologue de la famille Kim. Je vais y venir en parlant de ma troisième raison.

Jungkook frissonna, les yeux écarquillés, en comprenant ce qui se passait. Munsik n'était pas simplement venu les menacer. Il était ici pour ébranler tout leur équilibre, en emmenant avec lui un élément qui pourrait tout détruire.

L'adolescent voulait tout arrêter, mais il n'avait aucun pouvoir. S'il les interrompait maintenant, tout le monde saurait qui était celui qui l'avait embarqué pour un certain "voyage", et il redoutait la réaction de ses parents. La haine entre les deux familles était bien trop grande.

Au moment où son père allait encore s'impatienter, la porte du salon s'ouvrit à la volée. Une femme, un peu paniquée, apparut, s'inclinant de manière un peu trop raide.

- Monsieur, Madame ... Balbutia-t-elle. Il y a quelqu'un qui demande à entrer pour vous voir ...
- Et voilà ma troisième raison ! S'enthousiasma Munsik en tapant des mains. Quel timing parfait ! Laissez-le entrer, voyons !

L'employée hésita, jetant un coup d'œil déstabilisé à son patron. La curiosité de ce dernier était piquée, et il approuva d'un geste de tête.

Ce fut alors que Taehyung entra en scène. Jungkook eut l'impression de ne pas le reconnaître. Le costume qu'il portait semblait fait pour lui, épousant parfaitement les formes de son corps. Il dégageait quelque chose de différent, quelque chose qui le rendait similaire à son père. Une assurance sans limites et une classe à en couper le souffle.

Il marchait droit, la tête haute. Ses cheveux, teints en brun, étaient soigneusement ramenés en arrière, libérant son beau visage. Ses yeux perçants, impénétrables, auraient donné des frissons à n'importe qui. Son expression, indéchiffrable, semblait presque défiante.

Jungkook savait qu'il y avait énormément de colère derrière ce masque. Après tout, son aîné entrait dans la pièce où toutes les personnes qui avaient participé à l'assassinat de Taemin se trouvaient.

À part Munsik et Yoongi, personne n'en menait large. Le père de Namjoon semblait au bord de l'évanouissement, incapable de le lâcher des yeux. Quant à Monsieur et Madame Jeon, même s'ils essayaient de garder la face, ils étaient tout aussi horrifiés de se trouver face à ce garçon.

Le cœur de Jungkook allait exploser. Il n'était pas encore prêt à le revoir. Surtout pas ici, chez lui. Au fond, il avait espéré qu'il ne retournerait jamais aux côtés de sa famille.

C'était un véritable cauchemar.

Taehyung marcha sans hésitation jusqu'à son père, sans baisser une seule fois les yeux. Il sembla cependant éviter de croiser le regard de Jungkook - peut-être pour ne pas se trahir - et jaugea calmement les dirigeants du clan Jeon. Il était évident qu'il les narguait, l'air de dire : « Bah alors ? On croyait que j'étais mort ? ».

Munsik jubilait, et ne s'en cachait même pas. La situation lui plaisait énormément : c'était son œuvre d'art. Il avait emporté la partie avec brio.

- Je pense que vous avez déjà entendu parler de mon fils, Taehyung, les défia-t-il en mettant sa main sur l'épaule du nouveau venu.

Son regard passa du père de Namjoon à celui de Jungkook, narquois.

- Kim Taehyung est ... mort ... Souffla Monsieur Jeon, peinant à croire ce qu'il avait sous les yeux. J'ai entendu dire que vous l'aviez enterré ...
- Oh, le coupa Munsik en se grattant la joue, prenant un air penaud, c'est pour ça que je vous ai dit de trouver des gens plus fiables pour vous accompagner.

Jungkook serrait les dents. Les choses ne s'annonçaient pas bien ... Cet homme était en train de semer la panique chez eux. Et connaissant son père, il savait très bien qui allait subir les conséquences après ça. D'abord, le père de Namjoon, qui n'avait pas accompli sa mission, même s'il était persuadé de l'avoir fait. Puis les informateurs, qui avaient manqué quelques "détails".

Il n'osait même pas imaginer combien son paternel bouillonnait de l'intérieur. Le fait que Taehyung soit encore en vie signifiait que les Kim remportaient la partie haut la main. En plus de ça, Munsik était sûrement venu avec de revendications qui allaient dans son sens.

Comme si on pouvait pardonner l'assassinat d'un enfant avec ça.

- Mon fils est en parfaite santé, remarqua-t-il avec un grand sourire. Cependant, il semblerait que quelqu'un voulait sa mort pour que je cède Daegu sous la menace. Quel dommage que ses hommes soient si incompétents ...

Son ton, sous des couverts innocents, était plein de reproches. Il attaquait, bien qu'indirectement, et n'importe qui aurait pu comprendre, même sans connaître toute l'histoire. On aurait presque dit qu'il avait l'habitude de se retrouver dans ce genre de situation.

Chacune de ses piques avait eu son efficacité. Sa main était toujours sur l'épaule de Taehyung. Soit il essayait d'empêcher son fils de sauter à la gorge des meurtriers de Taemin, soit il voulait retenir sa propre colère. Difficile de savoir.

- Quel est l'intérêt de nous dire ça ? Demanda Madame Jeon, feignant l'ignorance.
- Allons, Heeyoung-ssi ... soupira Munsik avec un sourire qui contredisait son regard. Ne m'obligez pas à dire à voix haute ce que nous savons déjà tous.

Les yeux de Taehyung s'assombrissaient un peu plus chaque seconde. Même si son expression ne changeait pas, Jungkook pouvait sentir sa rage grimper. Avec tout le temps qu'ils avaient passé ensemble, il avait appris à lire en lui. Ou du moins, à capter facilement sa colère.

Le cadet des Kim perdait patience. Il avait sans doute d'horribles envies de meurtre, quadruplées par la présence de ceux à qui elles étaient adressées. Pourrait-il se retenir encore longtemps ?

Heeyoung, la mère de Jungkook, recula d'un pas, incertaine.

- Seriez-vous en train de nous accuser de la tentative de meurtre de votre fils ...? Siffla-t-elle.

Ce n'était pas la stratégie à adopter, ici. Si Munsik était ici, c'était qu'il avait des preuves. Il était bien trop méticuleux pour ne pas être venu préparé à toutes les éventualités. Et plus les Jeon le prenaient pour un imbécile, plus l'agacement le prenait.

D'ailleurs, suite à cette remarque, il poussa un long soupir. Son sourire commençait à décliner, donnant à son visage une dimension absolument effrayante. Il faisait miroir à son fils, fatigué de tous ces mensonges.

Il fit signe de main à Yoongi, qui s'avança, le regard enflammé. Il vint se placer aux côtés de Taehyung, lui jetant un coup d'œil rapide pour s'assurer qu'il n'allait pas craquer. Il alluma ensuite la tablette qu'il tenait dans les mains, prêt à lancer la bombe suivante.

Il orienta l'écran vers eux, avec toute la froideur dont il était capable. Jungkook eut sérieusement l'impression qu'il allait s'évanouir, tout son sang s'échappant de son cerveau. Ne faisait-il pas terriblement glacial, ici ?

Yoongi faisait défiler des images de caméra de surveillance, où l'on pouvait clairement voir le père de Namjoon dans la maison des Kim. Elles auraient dû être désactivées, ce jour-là, et pourtant, tout était bien trop réel.

- Vous voyez, commenta Munsik en pointant du doigt le sujet de ces photos, il me semble que c'est lui qu'on voit là. Continue, Yoongi.

Le père de Namjoon ne faisait plus un seul mouvement. Il était si pâle qu'il aurait pu devenir transparent. Une telle erreur de sa part allait lui coûter très cher. D'ailleurs, les parents Jeon étaient furieux, mais ne pouvaient rien dire.

Comment on le lui avait demandé, Yoongi fit défiler l'écran pour faire apparaître un document.

- Voici le rapport balistique, commenta-t-il avec un sérieux exemplaire, comme s'il participait à une enquête. L'arme utilisée est la même que celles que la famille Jeon a acheté quelques semaines avant que ces images soient filmées, pour leurs gardes du corps.
- Ça ne veut rien dire, grogna Monsieur Jeon, même s'il savait que c'était perdu d'avance.
- Avouez tout de même que ça fait déjà pas mal d'éléments à charge, rétorqua Yoongi avec un léger sourire. Et je n'ai pas encore fini, vous savez.

Il changea encore une fois d'image, et cette fois, on pouvait voir des relevés téléphoniques.

- Monsieur Kim Jungseok a appelé ces numéros le jour du "meurtre", reprit-il. Un de nos employés a découvert que tous ceux appelés lors de son séjour à Daegu étaient de faux numéros. Devinez ce qu'on a trouvé en remontant à leur source ?

Comment les Kim avaient-ils mis la main sur de telles informations ? Ils avaient obtenu des choses que même la police n'aurait pas pu avoir ! Était-ce pour cette raison qu'ils n'avaient pas riposté avant ? Parce qu'ils attendaient d'avoir un dossier parfait ?

Jungkook prit peur. Enfin, bien plus que c'était le cas jusqu'alors. Il n'arrivait plus à respirer, et tremblait de tout son long. Pourquoi avait-il fallu que sa famille se mette ces gens à dos ? Et pourquoi l'avaient-ils embarqué dans ce foutoir ? Il n'avait jamais rien demandé !

S'ils pouvaient trouver tout ça, alors jusqu'où pouvaient-ils aller ?

- C'était le portable de Jeon Jiseok qui émettait ces appels, conclut Yoongi. Est-ce que je dois continuer en vous faisant écouter les enregistrements ?

Échec et math.

Le père de Jungkook baissa la tête, bouillonnant.

- Non, siffla-t-il entre ses dents. Ce ne sera pas nécessaire.

Le sourire de Munsik était de retour. Il semblait vraiment satisfait ; il avait remporté la partie jusqu'au bout. Il avait presque l'air d'être le diable en personne, et pourtant, sa façon de régler le conflit était bien moins détestable que celle des Jeon.

C'était un véritable homme de contrôle et de pouvoir. C'était étonnant qu'il n'essaie pas plus d'agrandir son territoire. Il semblait vraiment capable de tenir la Corée du bout de ses doigts. C'était le genre de personne devant qui n'importe qui s'inclinerait, quelle que soit sa position.

Les Jeon, en voulant le détruire, s'étaient empêtrés dans son immense toile d'araignée. Leur ambition les avait peut-être menés à leur perte. S'il le désirait, Munsik pourrait très bien confier ces informations à des enquêteurs de la criminelle. Ce qui signerait leur fin. Ils perdraient tout le soutien des politiciens, qui ne voudraient jamais être associés à eux après ça.

Ou alors, ils diffuseraient ces informations dans les médias.

- Vous n'êtes pas venus juste pour nous montrer ça, n'est-ce pas ? Marmonna Jiseok à contrecœur.
- En effet, confirma Munsik en se tournant vers son fils.

Taehyung leva la tête en prenant une grande inspiration. En soutenant le regard du père de Jungkook, il lâcha :

- J'ai pensé à vous détruire, pour que ça ne se reproduise plus. Seulement, je refuse de m'abaisser à votre niveau en faisant des victimes innocentes. Je vais donc gentiment vous demander de garder vos distances en ce qui concerne Daegu. Nous tenons aussi à vous reprendre quelques zones de la province, en guise de votre bonne foi. Pas qu'on en ait vraiment besoin, mais pourquoi pas étendre un peu notre territoire.

Et avec un sourire encore plus glacial que celui de son paternel, il ajouta :

- Il serait regrettable que nous soyons obligés de prendre des mesures radicales.

Ce discours arracha des frissons à Jungkook, qui avait l'impression de pas reconnaître la personne devant lui. Ils s'étaient côtoyés constamment pendant ces dernières semaines, et pourtant, c'était encore une nouvelle facette de lui qu'il découvrait.

Et il n'était pas sûr d'aimer ça.


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Voilà voilà ! Je m'excuse si ce chapitre peut paraître un peu irréel, j'ai l'impression de ne pas l'avoir très bien géré ... Sachant que je ne m'y connais pas très bien niveau chantage, tout comme en recherche d'indice (à part ce qu'on voit dans les séries policières et les thrillers xD) ... J'ai haï mon imagination d'avoir ABSOLUMENT voulu intégrer cette scène en sachant que j'allais me retrouver dépassée. Enfin bon, j'espère que ça vous a plu malgré tout x)


Je vous dis à la semaine prochaine ~

(PS : n'hésitez pas à commenter, je mords pas promis !)

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