Avant la fin (@Alyzier)
L'ombre des étoiles se reflète sur ce monde
Où le temps fuit comme le vol d'un oiseau
Dans le bruit sourd de la nuit qui gronde
Entends-tu les océans se déchirer en sanglots ?
Ne pleure pas.
Souris.
L'aurore poindra dans quelques heures
Tout s'évaporera dans les premières lueurs de l'aube
Devant ce théâtre singulier, je n'ai plus peur
Je sais qu'un sourire éclaire même les catacombes
Le cœur que j'abrite résonne de son chant joyeux
Chaque seconde m'affole un peu plus encore
Les flots des mers rendent mes yeux plus bleus
Je suis vivante, dans un monde trop mort
Au pied de ma falaise, l'eau éclabousse les colibris
Qui se détachent de l'obscurité de leur vol furtif
Un sourire étire mes lèvres, les oiseaux rient
Les alizés balancent mon corps de leur souffle vif
Sourire.
Quelques rayons se détachent de l'immensité sombre
La lumière se reflète sur les vagues, dans mon regard
La clarté commence à chasser toutes les ombres
Et les oiseaux me l'ont soufflé, je pars
Un pas.
Deux pas.
Le vide.
J'ai sauté de mon perchoir pour plonger dans les eaux
Le soleil et les dernières étoiles m'observent, je tombe
Sur mes bras naissent des plumes qui recouvrent ma peau
De mes ailes je m'échappe vers l'envol des colombes
L'envol des colombes.
Être libre
Pour vivre.
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