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8_ Un soutient incommensurable

Impossible de garder son calme plus longtemps. Il bouillonnait dans le fond, il sentait ce sentiment de colère l'envahir en imaginant bien des scénarios désagréables.

Fallait qu'elle mette des mots sur ses peurs, qu'elle vide son sac une bonne fois pour toute. Elle avait besoin d'aide, de soutient. Law n'était pas le plus acclimaté et doué à ce genre de moment mais il avait la volonté. Bien que ça le surprenne, il désirait sincèrement lui venir en aide. La voir dans cet état lui déplaisait fortement.

- ...

La voilà entrain de se pincer la lèvre inférieur. Ses jolis yeux s'embuaient de larmes.

- J-je pensais pas... Il n'était pas dans son état c'est, j-je suis sûre qu'il ne voulait pas. se mit-elle à sangloter en couvrant son visage de ses mains.

Une paume tatouée se logea entre ses omoplates, d'une telle douceur qu'elle n'en fut que plus bouleversée.

- Qu'il ne voulait pas quoi...? continua-t-il en se penchant un peu en avant pour essayer de capter une parcelle de son visage.

Bepo s'était réveillé, il levait sa petite tête en direction de la noiraude et miaulait tout bas, empathique.

- Je voulais pas... Mais il m'a quand même... elle hoqueta.

Law se tendait petit à petit, ses craintes se confirmaient :

- Il allait te violer ? finit-il par prononcer de son tact habituel.

Cette fois elle planta un regard totalement déchiré et incertain dans le sien, le figeant sur place.

- I-il n'allait pas le faire j'en suis sûre ! le défendit-elle.

Et lui restait interdit. Calme, trop calme. La fixant d'un œil indescriptible.

Pourquoi.

Pourquoi se voilait-elle encore la face ? L'aimait-elle à ce point ? Vraiment le chirurgien ne comprenait pas.
Elle le défendait ! Après tout ce qu'il avait fait ! Il lui avait posé un lapin en pleine soirée ! L'avait presque violé et n'était même pas sortit pour essayer de la rattraper, il l'avait laissée seule, livrée à elle même en pyjama dehors par un temps aussi pourri que celui là !

Et encore il ne savait pas tout !

Ça le dépassait.

Était-elle idiote ? Naïve ? Juste entichée à un point qu'il ne saisissait pas ? Ou trop conciliante ? Trop gentille ?

Une jeune femme si douce et si joviale... Pourquoi avait-il fallu que ça lui tombe dessus !?

Ça le mettait hors de lui.

Mais pour l'heure l'engueuler n'était probablement pas la meilleure des solutions. D'autant qu'il ne connaissait peut-être pas tous les détails.

Il l'attira entre ses bras après quelques secondes de réticences et d'hésitation à la voir pleurer de tout son soûl.

Elle finirait bien par ouvrir les yeux tôt ou tard. Du moins il osait le croire. Surtout, il espérait que ça arrive avant qu'elle n'en fasse davantage les frais.

Elle finit par se laisser aller au creux de ses bras, pleurant à chaudes larmes sur son épaule.

Si la serviette humide ne s'était pas fait la malle en glissant le long de son dos, Law aurait peut-être été en mesure de prendre sur lui et retrouver son calme... Or lorsqu'il aperçu les marques rougeâtres et violacées dans son cou, son sang ne fit qu'un tour.

Sans même la prévenir ou lui demander son accord, il déplaça d'un geste habile les mèches sombres qui obstruaient sa vue afin de s'assurer de leur origine.

Une veine se mit à pulser sur sa tempe, de fureur et de dégoût, son regard devint noir.

- Il t'a étranglé !? claqua-t-il avec aberration.

- N-non c'est pas...

La pauvre jeune femme semblait totalement déboussolée, paniquée et incapable d'achever sa phrase tant ses sanglots étouffaient ses mots.

Serrant sa mâchoire en soupirant d'énervement, il finit par glisser une main sur sa joue afin de relever son visage pour ancrer son regard sérieux dans le sien :

- Écoute moi.

Du pouce il balaya quelques larmes au passage, attirant son attention tandis qu'elle se mordait la lèvre pour calmer vainement ses pleurs.

- Écoute moi... Ici tu es en sécurité d'accord. Il ne t'arrivera rien je t'en donne ma parole.

Les yeux de la demoiselle brillaient tristement, captivée par l'intensité des siens, elle renifla sans piper mot, attentive.

- Ce soir tu pourras dormir ici et reprendre des forces en toute quiétude tu m'entends ?

Cette fois ci elle hocha la tête furtivement.

Le contact chaud de sa main sur sa joue la réconfortait, leur proximité la rassurait, son aura pourtant pas des plus attrayantes au premier abord, l'apaisait.

Elle se calmait lentement, l'écoutait.

- Demain je t'accompagnerai chez toi.

La sentant de nouveau en panique, le regard fuyant, il glissa rapidement son autre paume sur son autre joue, prenant en coupe son visage et captant une seconde fois son attention :

- Je t'accompagnerai chez toi pour que tu récupères tes affaires et après on partira tu entends ? Je ne te laisserais pas faire face à ce connard seule Noélie.

Pour la première fois depuis le début de cette conversation, elle ne défendit pas le brun.

- Ça va aller. souffla-t-il en remplaçant l'une de ses mèches derrière son oreille délicatement. Fais moi confiance.

De nouveau elle opina timidement, reniflant une fois de plus.

- Ça va aller. répéta-t-il en lui caressant les joues des pouces pour la rassurer.

Sa respiration se calma.

Law avait cette force, il dégageait tant de confiance... Qu'à cet instant elle aurait probablement été capable de le suivre n'importe où.

Le fait qu'elle soit perdue jouerait sûrement sur sa décision mais elle ne pouvait nier que ce jeune homme lui inspirait confiance.

- Tu ne me laisseras vraiment pas... Tomber ? voulut-elle malgré tout s'assurer tout en attrapant sans force l'un de ses poignets.

- C'est une promesse.

Elle acquiesça. Ferma ses yeux et se laissa aller, front contre la clavicule du noiraud.

Law la laissa faire. Une main derrière sa tête, l'autre dans son dos, il baissa son regard vers le chaton qui, assis derrière elle semblait déprimer.

- Merci... murmura-t-elle d'une voix faible et fatiguée.

Ce à quoi il ne répondit mot.

Ce n'est qu'après une bonne poignée de minutes qu'il la transporta jusqu'à sa chambre à l'étage, pour la déposer sur son lit.

Somnolente, elle semblait enfin totalement calmée.

Bepo se logea près de son visage sous les ordres de son maître qui préférait qu'une présence neutre reste à ses côtés histoire de la rassurer si elle se réveillait.

Il la couvrit, posant ses pupilles métalliques sur son visage, puis son cou marqué. Ses sourcils se froncèrent machinalement, la colère refoulée refit surface.

Il quitta la pièce en se demandant comment elle avait pu tomber amoureuse d'un type pareil.

Puis, la lessive étant finit, il se fit couler un café et s'occupa d'étendre leurs vêtements dans la salle de bain.

Suite à quoi il descendit dans sa cuisine après s'être munit de divers plantes et produits médicaux afin de fabriquer une pommade qui l'aiderait à se rétablir.

Pas moins de cinq minutes après s'être lancé, on sonna à sa porte.

Intrigué, il jeta un bref coup d'œil à l'heure digitale intégrée à son frigidaire et fronça ses sourcils.

Deux heures treize du matin.

Personne de censé et respectueux ne se permettrait de venir sonner chez quelqu'un à une heure pareille.

Law se leva de sa chaise.

Il avait bien une petite idée bien désagréable de qui cela pouvait être.

C'est brutalement cette fois que l'inconnu frappa contre la porte, irritant quelque peu le chirurgien déjà sur les nerfs.

Lorsqu'il ouvrit pour en plus confirmer son idée, il ne s'en renfrogna que davantage. Ses poings le démangeaient, son estomac brûlait de colère et son regard s'assombrit.

C'est d'une voix étonnamment calme pourtant qu'il brisa le silence le premier :

- Je peux t'aider peut-être ?

Luke le dévisagea, visiblement surpris de tomber sur lui, il se reprit vite, affichant une expression agacée :

- Ouais. Je suis à la recherche de Noélie. Elle serait pas venue par hasard ?

Trafalgar dévisagea son interlocuteur, laissant planer le silence plusieurs longues secondes durant lesquels le brun ne se gênait pas pour secouer son parapluie sur le côté.

Law n'était pas impulsif. Il réfléchissait avant d'agir, songeait aux conséquences et répercussions que cela pouvait avoir pour lui et son entourage. C'est l'unique raison pour laquelle il ne refaisait pas le portrait de cet intru.

Car hormis évacuer sa frustration et sa rage, ce geste ne serait d'aucune utilité, au contraire, il risquerait d'envenimer les choses, autant avec lui, qu'avec celle qui dormait à l'étage.

Elle avait bien assez endurée à ses yeux, loin de lui l'envie de lui ajouter une charge mentale. Et puis, c'était à elle de régler ses propres conflits. Ce n'était pas ses affaires.

- Pourquoi ? Elle n'est pas avec toi ? questionna-t-il sans répondre à sa question.

Luke pesta, visiblement nerveux, trahis par le tic de son index entrain de taper frénétiquement sur le manche du parapluie.

- Elle est sortie faire un tour c'est tout. Tu l'as vu ou pas !? s'impatienta-t-il en s'avançant sans gêne pour regarder à l'intérieur de la maison.

La langue du tatoué claqua contre son palet tandis qu'il s'interposait. Un peu plus et il s'invitait.

- Non. Vire de là. J'sais pas si t'es au courant mais c'est malpoli de se présenter chez quelqu'un en pleine nuit en tambourinant à sa porte sans même s'excuser.

Le brun recula d'un pas, plantant son regard méprisant dans le sien sans pour autant s'excuser.

Le noiraud leva un sourcil, croisant ses bras :

- J'attends.

- Tch. J'te dis que Noélie à disparue et c'est tout ce que tu trouves à dire !?

- C'est ta copine. cingla-t-il en le foudroyant du regard. Pas la mienne. Tu te démerdes. "Va te mouiller la gueule jusqu'aux aurores en la cherchant tas de merde. Peut-être que ça te décrasseras un peu." songea-t-il sans le quitter des yeux.

Il rit jaune :

- Mais quel connard. Tu peux te les fourrer là où je pense tes excuses ! il tourna les talons en déployant son parapluie. Putain, qu'elle aille se faire foutre elle aussi, elle me les brise.

La mâchoire du chirurgien se crispa brusquement. Il brûlait d'envie d'enfoncer son poing dans sa sale face. Il ne put que remercier son self contrôle de lui en empêcher. Pour autant il ne put s'empêcher de lancer d'une voix sarcastique :

- Je pige mieux pourquoi elle est allée prendre l'air, avec un abrutit pareil.

L'autre tiqua, se retournant pour rétorquer :

- Qu'est-ce que tu-

- Même pas foutu de refermer sa braguette. siffla Law en affichant son air le plus dédaigneux et narquois qui soit.

Le brun baissa son regard en direction de son entre jambe pour constater qu'en effet, sa braguette était ouverte et laissait entrevoir un caleçon rosé.

Il rougit de honte avant d'entendre la porte claquer, ne lui laissant nullement le temps de répondre.

- Va te faire foutre Trafalgar ! entendit l'intéressé de l'autre côté en verrouillant sa porte.

- Mais quel tas de merde. pesta-t-il énervé au possible. "Il empestait l'alcool." constata-t-il après coup en levant son attention en direction des escaliers.

- ...

Elle avait tout entendu n'est-ce pas ?

Il était persuadé d'avoir sentit sa présence plus tôt.

Il soupira profondément en se massant les tempes en engageant le pas vers l'étage.

Loin d'être idiot, il n'eut pas besoin d'être devin pour savoir qu'effectivement, allongée dos à l'entrée de la chambre, elle ne dormait pas.

Toutefois il ne pipa mot, restant debout dans l'encadrement de la porte à la fixer d'un oeil désolé.

- Tu dois te demander comment j'ai pu finir avec un type comme lui... souffla-t-elle d'une voix lassée, fade.

Soufflant du nez, il finit par s'approcher pour venir s'assoir dans son dos, sur le bord du lit.

- Il n'était pas comme ça avant. Enfin je crois... avoua-t-elle le regard livide.

Malgré le vide dans sa poitrine, la jeune femme se voyait incapable de verser la moindre larme. En fait, elle n'était même plus triste. La fatigue et la lassitude primaient sur tout le reste.

Si, elle se sentait pitoyable également. Mais dans le fond elle s'en foutait. Ça n'avait plus la moindre importance à ses yeux là tout de suite.

- Tu devrais te reposer. suggéra-t-il en caressant le petit Bepo profondément endormi au pied du lit.

- Je vais le quitter.

Cette fois le chirurgien stoppa tous mouvements puis dévia son regard dans sa direction, sans bruit.

- J'aurais dû t'écouter ce jour là... admit-elle en fermant ses yeux.

- ...

- Comment tu fais..?

- De quoi tu parles ?

- Pour être aussi perspicace. Tu ne l'avais encore jamais vu mais tu savais, tu savais qu'il finirait par me blesser d'une quelconque façon.

- Ce qui est logique pour moi ne l'est pas pour tout le monde. Tout est une question de point de vue.

Il l'entendit souffler du nez.

- C'est vrai... "J'aurais quand même dû arrêter de me voiler la face depuis bien longtemps..."

Muré dans son silence, Law l'observa un instant avant de se relever, jugeant qu'elle avait probablement besoin de se retrouver seule, au calme.

- Tu vas vraiment m'accompagner hein ? voulut-elle s'assurer en le sentant s'éloigner.

Un subtil sourire étira les lippes du garçon :

- Je te l'ai dis. Je n'ai qu'une parole. Repose toi.

Rassurée, elle esquissa un petit sourire puis entendit la porte se refermer en douceur.

L'instant d'après Law composait un numéro sur son portable. Malgré l'heure tardive, il savait pertinemment que son patron était encore entrain de veiller et d'expérimenter de nouveaux médicaments.

Effectivement, on décrocha au bout de la deuxième sonnerie seulement.

- Law ? Qu'est-ce qu'il te prend de m'appeler à une heure pareille ? Un problème ?

- J'ai besoin de prendre ma journée demain.

- Pardon ? T'es malade ? Il t'est arrivé un truc !?

- Non ça va. J'ai juste besoin de ma journée demain.

- Pas sans bonne raison ! T'étais censé m'assister pour la greffe de rein de la gamine demain, t'as oublié ? C'était pas toi le plus impatient de nous deux à la base ? Tu m'as cassé les pieds pour que j'accepte de te prendre en salle et maintenant tu te désistes ?

- Y'en aura d'autre c'est bon... J'aurais d'autres occasions d'apprendre de ces opérations.

- Tout de même. l'homme soupira au bout du fil. Enfin bon je suppose que tu as une bonne raison. C'est bon je te l'accorde ta journée, tu la mérites, après tout c'est pas tous les jours que tu me demandes un service.

- Merci Marco.

- Aller, je te laisse j'ai du travail te couche pas trop tard.

Law roula des yeux :

- Dit-il...

Un rire amusé raisonna à l'autre bout avant que la communication ne soit coupée.

Après quoi le noiraud retourna en cuisine achever la pommade qu'il avait commencé à préparer avant d'être dérangé.

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