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4_ Deal

Quelques minutes à marcher derrière elle plus tard...

Noélie lui jeta une brève œillade par dessus l'épaule :

- Tu me suis où ça se passe comment ? T'es flippant tu sais ça ?

Mains dans la poche ventrale de son sweat, il leva un sourcil :

- Je vais dans la même direction. Parano va.

Elle tiqua, se retournant pour le pointer d'un doigt accusateur :

- J'te signal que t'es entré chez moi par effraction ! J'ai de quoi me poser des questions !

Le tatoué la fixa quelques secondes avant de rétorquer :

- Je suis entré par le portail. J'ai rien abîmé, et c'était pour récupérer mon chat. Le problème, c'est toi qui en fait des caisses.

- Moi !? Honteux ça ! Retourne pas les choses à ton avantage Monsieur je ne daigne même pas me présenter ! T'es entré sans être invité point final, le coupable ici c'est toi !

Il roula des yeux sans rien ajouter, trouvant futile et inutile de chercher à s'expliquer avec cette entêtée.

- Je comprends que Bepo ait fuit. ajouta-t-elle en lui tournant le dos de plus belle.

Cette fois une veine fit son apparition sur la tempe du noiraud :

- Bepo s'est juste perdu te bile pas ! Il est de nature curieuse et s'est aventuré trop loin c'est tout !

- À d'autres ! Il te fuit c'est une évidence.

- Ferme la si c'est pour déblatérer des âneries !

- Dois-je te rappeler qu'il est revenu une deuxième fois ??

Elle l'entendit grogner derrière et ne put s'empêcher d'esquisser un petit sourire satisfait et moqueur.

- Ça c'est à cause des sardines ! répliqua t-il du tac au tac.

- ...

Cette fois la demoiselle explosa de rire, visiblement peu préparée à cet argument de taille, prononcé avec tant de convictions.

- Te fous pas de ma gueule ! rougit il en captant s'être exprimé un peu vite. Il en raffole c'est un fait.

- Va pas me faire croire qu'il est venu juste pour des sardines. pouffa-t-elle en calant son rythme à celui de son interlocuteur machinalement, marchant à présent à ses côtés.

Nullement déstabilisé, n'y prêtant pas grande attention, il enchaîna :

- Évidemment que si qu'est-ce que tu crois ? Que c'est pour tes beaux yeux ? il rit jaune. Ça tu rêves !

- J'suis sûre qu'il m'aime bien !

- Prend pas tes rêves pour la réalité. pesta-t-il sans la regarder.

- Je le sais, il m'aime bien c'est tout ! Et toi t'es juste jaloux avoue le !

- Qu- pardon !? il fit les gros yeux avant de froncer ses sourcils d'agacement, plantant son regard irrité sur elle, signe qu'elle venait à tous les coups de toucher une corde sensible. Tu te fourres le doigt dans l'œil ma pauvre ! C'est moi qu'il préfère.

La jeune femme contint un nouveau rire.

- Finalement t'as des doutes, t'es clairement entrain d'essayer de te convaincre toi même... taquina-t-elle avec malice.

Crispant sa mâchoire avant de la fusiller du regard, il rétorqua :

- Va t'occuper de tes affaires de couples avant de m'emmerder avec mon chat.

Elle grimaça, détournant le regard :

- Ça c'est méchant.

- ...

Il souffla du nez sans rien ajouter, déviant son regard droit devant tandis qu'un lourd silence gênant prenait place.

Le noiraud finit par le briser lorsqu'il arriva en vu de son domicile.

- Je pige pas pourquoi tu t'obstines à rester avec un gars qui te plante en pleine nuit c'est tout.

La jeune femme le fixa plusieurs secondes avant d'avouer en baissant son attention vers ses basquettes :

- Ça fait des années qu'on est ensemble, je peux pas juste arrêter parce qu'il a commis une erreur. Puis il a pas que des défauts comme t'as l'air de le penser.

Dubitatif, pensant surtout qu'elle se voilait la face et n'avait pas le cran de mettre un terme à leur relation, pas le courage. Il l'observa plusieurs secondes sans pour autant argumenter davantage. Après tout, ce n'était clairement pas ses affaires et il en avait rien à foutre de sa vie sentimentale. Elle faisait bien ce qu'elle voulait.

Il ne la connaissait même pas en plus. Et même si, c'est vrai, elle avait un tant soit peu attisé sa curiosité un moment, il se fichait bien d'en apprendre plus sur cette petite peureuse ayant amadouée son chat avec des sardines.

Il s'arrêta devant le portail de sa maison sans prévenir.

Surprise, elle s'arrêta à son tour, déviant son attention sur lui :

- Quoi ? T'habites ici ? Mais on est voisin !

L'air détaché il répondit :

- Mmh. Et ?

- Bah t'aurais quand même pu me prévenir la première fois !

- Pour quoi faire ? lança-t-il d'un ton insolent qui hérissa les poils de son interlocutrice.

- Tellement désagréable... elle roula des yeux. On aurait pu faire connaissance comme des gens civilisés.

- Non merci. il ouvrit son portillon et rentra chez lui sans rien ajouter, sortant son trousseau de clefs.

- Hé ! Tu veux toujours pas me donner ton nom ??

Un subtil sourire narquois prit place sur les lèvres de l'intéressé :

- Bepo ne s'est pas encore enfuit pour venir chez toi que je sache ?

- ...

- C'était le deal. rappela-t-il, mesquin.

Croisant ses bras sur sa poitrine, agacée elle souffla bruyamment sans pour autant que cela n'attire l'attention du tatoué.

Toutefois, son regard fouineur vint se poser sur la boîte aux lettres.

- Inutile, j'ai pas mit le nom. sourit-il par dessus son épaule, amusé avant de s'engouffrer dans sa maison.

- Bonne soirée à toi aussi le grincheux. grogna-t-elle sans s'attendre à ce qu'il entende, tournant les talons pour gagner sa maison à quelques minutes à peine.

Lorsqu'elle rentra, la bulle de légèreté dans laquelle elle s'était plongée éclata. Elle sentit le contre coup du lapin posé étreindre sa poitrine blessée.

Repensant aux paroles du garçon, elle fut incapable de trouver le sommeil jusqu'à tard.

Quitter Luke ? Elle n'y avait jamais pensée.

Ça lui semblait impensable jusqu'à ce soir.

Mais l'idée de quitter celui avec qui elle avait passée plusieurs années de beaux souvenirs la dérangeait. Non, elle en était incapable. Elle l'aimait toujours, vivre sans lui... Non non, elle ne pouvait pas, c'était inconcevable. C'était son premier amour et son repère, comment faire un trait là dessus ?

Pourtant elle se surprit à imaginer à quoi ressemblerait sa vie sans lui.

Moins de critiques, plus de liberté, moins de jugement, plus de temps à manger quand elle le désirait, plus de câlin par contre, plus d'amour du tout en soi... Cela dit elle pourrait adopter un animal.

Bon stop. Ça n'arriverait pas, Luke avait ses défauts mais elle les avait acceptée, tout comme lui avait accepté les siens.

C'était comme ça et ça ne changerait pas.

Elle finit par s'endormir, lassée d'attendre le retour de son amant.

~

Lorsqu'elle se réveilla seule le lendemain, elle ne put s'empêcher de sentir un poids sur la poitrine.

Il n'était pas rentré hier ?

Machinalement elle checka ses messages pour remarquer qu'il lui avait envoyé un message vers une heure du matin pour s'excuser de ne pas pouvoir rentrer, qu'il dormirait chez un pote, qu'elle ne l'attende pas.

- Tss. Comme si j'allais t'attendre. Je sais déjà que si je n'ai pas de nouvelles avant minuit c'est mort. bougonna-t-elle en se frottant les yeux avant de jeter son appareil sur le lit et ouvrir la fenêtre en grand pour aérer.

La demoiselle bossa toute la journée sans prendre le temps de manger, elle était inspirée, son poignet bougeait tout seul et malgré la fatigue, elle ne vit pas le temps passer.

Ce n'est qu'aux alentours de vingt heure qu'elle se décida de se lever pour faire une pause, prendre un peu l'air dans le jardiné de devant.

Mains dans les poches de son sweat, capuche sur la tête elle soupira profondément, levant sa tête vers le ciel légèrement couvert.

- Non ! Reviens ici ! Sale petit- Arrête toi ! Je t'interdit d'aller là bas bordel ! pestait une voix masculine en approche, attirant l'attention de Noélie.

Ce n'est que lorsqu'une boule de poils blanche se faufila rapidement entre les barreaux du portillon que la noiraude compris.

- Fais chier... râlait le tatoué en apercevant la jeune femme dehors.

S'il espérait récupérer Bepo avant qu'elle ne le voit c'était foutu. Le sourire victorieux qui étira les lippes de la jeune femme ne fit que le renfrogner davantage.

Deux jours. Deux putains de jours ! Cet abrutit de chat était pas foutu de rester tranquille au moins ces deux jours non, il avait fallut qu'il se sauve alors que le tatoué manquait furtivement d'attention, ne serait-ce qu'un instant, quelques petites secondes à peine ! Et voilà. Il s'était faufilé dehors alors même que son maitre rentrait de sa marche et ouvrait le portail...

Il l'avait coursé en vain jusqu'ici, sachant pertinemment où il comptait se rendre.

Noélie s'accroupissait joyeusement pour venir caresser le petit animal tandis que le tatoué gagnait le portillon à peine essoufflé mais bel et bien sur les nerfs, grognon.

- Bepo tu es vraiment le plus adorable des chats ! rit-elle en le prenant dans ses bras.

- Tch. Sale traître. marmonna le jeune homme en fixant le félin entrain de se frotter à la demoiselle avant de grimper pour se glisser sur son épaule, caché à moitié dans la capuche.

Chatouilleuse, elle rit de plus belle tout en se redressant, les yeux pétillants de malice.

- Alors voisin ? À qui ai-je l'honneur ? sourit-elle amusée.

Le noiraud la fixa intensément, un mélange de frustration et d'amusement étreignant son être.

Il n'aimait pas perdre.

Mais il n'avait qu'une parole.

Et puis, cette gamine...

- Law. Trafalgar Law.

- Ravie de faire ta connaissance Law ! s'exclama-t-elle sincèrement heureuse de connaître l'identité de cet homme pour le moins mystérieux. Noélie, enchantée ! ajouta-t-elle en lui tendant la main gracieusement.

De nouveau, il laissa planer le silence, zieutant sa main, puis la frimousse de Bepo posté à côté de son visage. Il soupira, fatigué, puis finit par lui serrer la main.

- Je sais déjà comment tu t'appelles gamine. lança-t-il nonchalamment en glissant ses mains dans les poches de son pantalon. C'était inscrit sur ton parapluie. l'éclaira-t-il avant qu'elle ne le demande. "D'ailleurs faudrait peut-être que je pense à lui rendre."

- Hé c'est pas juste ça ! Pourquoi tu voulais pas te présenter alors que tu connaissais mon nom, c'est pas équitable ! râla-t-elle poings sur les hanches.

Il roula des yeux, désintéressé.

- C'était amusant de te voir bouder de ne pas obtenir ce que tu voulais. Gamine.

Outrée.

Elle était tout bonnement outrée par un tel comportement.

- Tu sais que t'es super énervant ?

Law esquissa un sourire narquois en réponse.

- Aller rend moi mon chat. il tendit sa main par dessus le portillon, plantant ses pupilles métalliques sur elle, pressé.

- Non.

- Non ? il arqua un sourcil impatient.

- Non. répéta-t-elle en claquant légèrement sa main avant de lui tourner le dos. Après tout, je lui ai promis des sardines. souleva-t-elle malicieusement.

- ...

Un brin agacé, trahi par ses sourcils froncés, le tatoué la regarda ouvrir sa porte sans se retourner puis claqua sa langue contre son palet :

- C'est pas ton chat t'es au courant !? T'es pas censé lui donner des trucs sans mon accord !

- Dans ce cas t'as qu'à te ramener, pasque je vais quand même lui en donner, c'est son avis qui importe, pas le tien !

Le noiraud grogna de mécontentement, hésitant à la suivre.

- T'es gonflée ! cracha-t-il en s'aventurant dans le jardinet malgré tout.

- Reste pas trop près derrière si tu veux pas que je me dégonfle !

- Que- mais je rêve ! T'es une grosse dégueulasse en plus ! s'indigna-t-il pas prêt à entendre ce genre de chose de la bouche d'une jeune femme telle qu'elle.

Malgré sa stupéfaction, il fut incapable de contenir ce sentiment d'amusement de s'emparer de lui.

Cette fille était quand-même quelque chose...

Il n'en montra cependant rien et se contenta de la suivre et fermer derrière lui.

Arrivé à l'intérieur, il ne sembla pas décidé à s'aventurer plus loin, chose que la noiraude, Bepo dans les bras, ne manqua pas de remarquer.

- T'as mon accord cette fois tu sais, alors t'as le droit de rentrer. se moqua-t-elle en lui jetant un œil après s'être déchaussée.

- Je compte pas m'éterniser. Il mange et on se casse.

- Très classe. rit-elle. T'es super mal élevé en fait.

Il lui offrit un superbe un doigt d'honneur en guise de réponse.

C'est vrai, avec elle il en oubliait ses bonnes manières c'est fou, elle le foutait constamment en rogne, c'était plus fort que lui ! Il ne se comportait pas comme ça d'habitude...

"J'en connais un que se retournerait dans sa tombe..." songeait-il légèrement coupable.

La jeune femme venait de poser le petit Bepo sur le carrelage, le voilà entrain de la suivre comme un petit chien sous l'œil effaré du tatoué qui s'était appuyé pas loin de l'entrée, l'épaule contre un mur, bras croisés. Il suivait du regard ce qu'il se passait devant lui, un tantinet agacé que son compagnon se comporte de cette façon avec quelqu'un d'autre que lui.

La demoiselle avait retirée sa capuche, laissant à la vue ses mèches sombres ainsi que les deux blanches qui encadraient ses joues.

Le visage doux, les traits légèrement tirés par la fatigue, elle s'abaissait aux pieds du plan de travail et posait une petite assiette de sardines devant le morfale plus qu'impatient qui miaulait et sautait presque pour lui arracher des mains.

Le noiraud fronça ses sourcils et le héla sévèrement :

- Bepo.

Le petit se raidit, calmé aussitôt, déviant ses petits yeux implorant en direction de son maître.

Le concerné attendit quelques secondes que son hôte ne pose l'assiette avant de l'autoriser à manger d'un signe de tête plus posé.

- Faut pas que ça devienne une habitude, c'est la dernière fois. rouspéta-t-il en détournant le regard, boudeur.

D'abord surprise que le chaton écoute son maître à un si jeune âge, elle finit par lui caresser la tête et le dos du bout des doigts avant d'arborer un sourire en coin :

- Ne l'écoute pas p'tit chou, tu seras toujours le bienvenu ici.

- Arrête de me contredire ! s'énerva-t-il en la fixant de plus belle.

- Quoi ? Tu n'as qu'à pas être égoïste et le laisser venir si l'envie lui chante.

- C'est pas à toi d'en décider.

- Ni à toi, tortionnaire. rétorqua-t-elle en lui tirant la langue.

Il leva un sourcil.

- Tortionnaire carrément. Je m'occupe bien de lui arrête d'en douter. lança-t-il légèrement vexé.

Elle rit finalement en se relevant :

- Si ce n'était pas le cas tu ne te serais pas introduit chez moi en pleine nuit diluviennes. sourit-elle chaleureusement, démontrant qu'elle ne pensait pas une seule seconde que le petit Bepo se voyait maltraité.

- ...

Le sourire qu'elle lui offrit venait du cœur, il était si doux et bienveillant qu'il su calmer l'agacement du garçon. À vrai dire, il ne disait plus rien et la fixait d'un œil bien étrange.

- Tu veux boire quelque chose ? brisant le silence, elle le sortit de ses pensées. J'ai des jus de fruits, du lait à la fraise et des bières.

- Du lait à la fraise ? répéta-t-il dubitatif.

- Ouaip ! Mon péché mignon, t'en veux ?

Soufflant du nez un brin amusé, il déclina :

- Non merci, c'est pour les gamines ça.

- Ah ! Toujours le mot pour m'énerver ! T'es pas possible ! Tu sais quoi ? Si t'as soif tu te sers ! râla-t-elle en claquant le verre vide qu'elle comptait remplir pour lui, sur l'îlot central.

Law fut incapable de se retenir de pouffer, il tourna sa tête sur le côté et cacha son sourire du dos de sa main.

- J'en ai marre qu'on se moque de mes goûts sans arrêt. grogna-t-elle amèrement en s'accroupissait de nouveau près de Bepo.

Cette fois le tatoué cru déceler une pointe de tristesse dans ses pupilles bleues. Devinant avoir touché une corde sensible, il arrêta là les taquineries.

- J'en veux bien.

- Quoi ? ronchonna-t-elle sans même un regard.

- Du lait à la fraise.

- Quoi sérieux ? répéta-t-elle surprise en déviant son attention sur lui.

- Puisque j'te le dis...

Le visage de la jeune femme s'illumina, elle bondit presque pour sortir deux briques du frigo, heureuse de pouvoir les partager avec quelqu'un.

Pendant ce temps le tatoué l'observait en silence, sans bouger.

Elle trottina joyeusement dans sa direction après avoir piquée les pailles dans les trous :

- Tiens !

"Gamine..."

Il décroisa ses bras pour récupérer la boisson et la remercier d'un furtif signe de tête tandis qu'elle buvait déjà de sa boisson, sourire aux lèvres.

- Bon dis moi, tu fais quoi dans la vie ? l'interrogea-t-elle en posant son bras sur le meuble à côté.

- En quoi ça t'intéresse ?

- Je m'informe c'est tout... soupira-t-elle. Enfin si tu veux pas me dire c'est pas grave.

- Je suis médecin. En formation. ajouta-t-il contre toute attente.

Profondément étonnée qu'il daigne lui répondre, elle s'osa à lui poser deux trois autres questions, engageant avec lui une conversation qu'il se surprit à apprécier.

Law n'était pourtant pas du genre à s'étaler sur sa vie privée. Mais cette fois, c'était spontané, fluide, les mots sortaient tous seuls...

De fil en aiguille, elle l'incita à venir s'installer sur le canapé du salon. Bien que réprobateur au départ, il finit par se laisser guider tandis que Bepo les rejoignait, se couchant entre eux gaiement.

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