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12_ Visites

Le lendemain matin, Noélie descendit aux alentours de neuf heure et quart.

Elle surprit d'ailleurs malencontreusement le tatoué en caleçon, assis sur le bord du canapé déplié, Bepo allongé sur le dos calé sur ses genoux. Le voilà entrain de jouer comme un gosse avec lui, lui gratouillant le bidon rapidement avant d'écarter ses doigts en l'air pendant que le chaton l'imitait joyeusement.

Rictus amusé, le jeune homme prenait son pied et cette fois, la demoiselle ne se gêna pas pour filmer la scène.

Un souvenir qu'elle n'était pas prête d'oublier.

Une fois fait, elle rangeant son appareil dans la poche arrière de son legging noir et croisa ses bras tout en appuyant son épaule sur le bord du mur de la cage d'escalier.

Elle fut incapable de contenir un petit pouffement amusé qui fit sursauter le chirurgien.

Prit en flagrant délit il se racla la gorge, les joues rosées :

- La moindre remarque et tu te casses toute seule. menaça-t-il très sérieux.

La noiraude leva ses mains en l'air innocemment, jouant le jeu :

- J'ai rien vu.

- Mmh. grogna-t-il de mauvaise humeur.

De dos, il commença à replier ses draps.

La demoiselle profita de la vue, découvrant un tatouage qu'elle n'avait encore jamais vu.

- T'es vraiment tatoué de partout, ça à dû faire mal ça non ? questionna-t-elle en arrivant à son niveau.

Il lui jeta un bref coup d'œil par dessus son épaule :

- Ça va.

- Ça t'ennuie si je touche ?

- Pour quoi faire ? grommela-t-il en fronçant ses sourcils, achevant de plier sa couette.

- Ben pour voir si au touché on sens les démarcations.

- L'encre est sous la peau, tu sentiras rien. indiqua-t-il plus calmement.

- ...

- ... il soupira profondément. Vas-y si ça te fait plaisir, mais je t'aurais prévenu, t'as rien à en tirer.

Sourire satisfait aux lèvres, elle s'osa poser le bout de ses deux doigts sur sa peau marquée.

Sans bouger il la laissa faire, l'observant d'un œil par dessus l'épaule. Son touché était frais, presque électrisant.

Lorsqu'il la sentit retracer timidement l'un des traits les plus épais près de sa colonne vertébrale, il fut incapable de contenir un long frisson de parcourir son échine, faisant hérisser les poils fins de ses bras.

- T'as les mains froides. pesta-t-il dans le but de justifier sa réaction naturelle.

- T'as la peau tout douce c'est fou... remarqua-t-elle comme fascinée en ignorant sa plainte.

- ... il la fixa en silence.

- Pardon ! Je m'égare, t'avais raison, on sent rien du tout ! acquiesça-t-elle en reculant. En tous cas ils sont super bien fait. sourit-elle chaleureusement.

- ...

Pourquoi elle lui faisait autant d'effets... Dire qu'elle n'en avait même pas conscience. Ça le foutait en rogne.

Il replia le canapé sans rien ajouter, restant de dos avant de se rhabiller pendant qu'elle gagnait la cuisine et nourrissait Bepo.

- Tu grandis vite toi dis donc ! constata-t-elle en caressant sa douce fourrure blanche.

~

Le duo ne tarda pas à se présenter au rendez-vous.

La visite se déroula plutôt bien, l'agent immo était plutôt agréable et très respectueux.

Law ne paraissait pas très emballé par les lieux. Mais que pouvait-il dire ? Ses goûts n'étaient nullement identiques à ceux de la jeune femme. À vrai dire, il ne savait pas vraiment ce qu'il foutait là.

D'autant qu'une part de lui espérait qu'elle ne le prenne pas.

- Alors jeune homme ? Qu'en pensez vous ? C'est spacieux, la vue donne sur la place principale et vous aurez un accès sur la plupart des commerces. Il y aura certes quelques travaux pour remettre au goût du jour mais ça devrait aller.

- Ce n'est pas pour moi. Voyez ça avec elle. soupira-t-il en déviant son attention vers la salle de bain.

- C'est effectivement spacieux. se joint la noiraude en revenant de la chambre principale. Vous pouvez nous laisser un instant ? sourit-elle gentiment en fixant le tatoué.

- Bien sûr, prenez votre temps.

L'homme s'éclipsa dans le salon, en profitant pour passer un coup de fil professionnel.

- Tu en penses quoi ? questionna Noélie.

- Toi t'en penses quoi. C'est toi qui achète j'te signal. rappela-t-il.

- J'ai besoin d'un point de vue objectif Law...

Il soupira :

- Tu veux vraiment savoir ?

La voyant acquiescer il enchaîna :

- Ça ne te convient pas du tout. trancha-t-il. C'est trop grand pour une peureuse comme toi, niveau entretien je n'en parle pas, la salle de bain à des cloisons à refaire, l'étanchéité à été mal faite c'est moisi de partout. Cet appart est un nid à problèmes, trop de travaux pour le prix d'achat, tu pourras jamais gérer ça seule à moins de faire un prêt à vie. Et c'est même pas dit que la banque accepte. Il te faut un truc plus cosy.

La noiraude cligna des yeux prenant en compte ses arguments avant de sourire avec satisfaction.

- J'ai bien fait de t'amener avec moi. admit-elle en lui tapotant affectueusement l'épaule.

- ...

- Monsieur ! C'est décidé, celui-ci ne me convient pas du tout.

- Pas de souci, je comprends tout à fait.

- On peut passer voir l'autre ?

- Bien entendu. Je referme les volets, j'éteins les lumières et je vous rejoins.

- Merci ! s'exclama-t-elle visiblement toute excitée en crochetant le bras du noiraud pour quitter le domicile.

- Les onigiris ont plutôt intérêt à en valoir la peine... râla-t-il en suivant le mouvement bien malgré lui.

La matinée défila plutôt vite tout compte fait.

Des quatre appartements visités, seul un attira l'attention de la jeune femme, un peu plus cher mais totalement dans son style, elle promit de réfléchir et donner sa réponse au plus vite sous les conseils du tatoué. "Te précipite pas." l'avait-il freinée en l'entendant déjà parler de signer le contrat.

L'agent avait appuyé les propos du noiraud, elle avait décidé de patienter encore un peu.

Les voilà à présent sur le chemin du retour, marchant sous ce ciel couvert et ce temps frais d'automne.

- Merci encore.

- Humpf.

- Sans toi j'aurais été capable d'acheter le premier sans plus de réflexion. avoua-t-elle un chouia embarrassée.

Elle l'entendit soupirer d'exaspération.

- Ça te dit un sandwich ? Je te le paye si tu veux ! Comme ça on pourra pique niquer dehors dans le parc ça pourrait être sympa. proposa-t-elle tout sourire.

- ... il la dévisagea d'un air grognon.

Elle tiqua :

- Ah merde t'aimes pas le pain c'est vrai... On peut se prendre des nouilles instantanées à la supérette sinon, T'en dis quoi ?

Cette fois Law se mit à la fixer d'un oeil hésitant puis déplaça son regard devant lui :

- Viens.

Curieuse, elle lui emboîta volontier le pas.

Gagnant finalement le parc, ils arrivèrent devant une camionnette, un petit food truck.

- Ils font des nouilles instantanées ici, des plats asiatiques.

- Sérieux ? Je savais pas qu'il y en avait un si près de chez moi, si j'avais su...

- T'as qu'à sortir plus souvent. se moqua-t-il.

- Ah ! Recommence pas avec ça ! râla-t-elle tandis que le petit homme dans la camionette les saluait.

- Que puis je pour vous ?

Pour reprendre contenance elle se racla la gorge, légèrement honteuse de s'être donnée en spectacle sous l'œil amusé du noiraud.

- Des nouilles façon chef pour moi s'il vous plaît.

- Et des sushis pour moi, les mêmes que d'habitude.

- Sur place ou à emporter ?

Les deux jeunes gens se jetèrent un oeil inquisiteur, c'est Law qui décida :

- À emporter.

- Très bien, je vous emballe ça.

Leurs plats ne tardèrent pas arriver et Law régla l'addition avant même qu'elle n'ait eu le temps de réaliser.

- Merci jeune homme, et voici les boissons que vous m'avez demandé.

La noiraude le fixait avec les yeux ronds, mettant du temps à réaliser. Elle ne réagit seulement lorsqu'ils s'éloignèrent, Law portant le sac en craft.

- Hé attend une petite minute...

Sans s'arrêter il dirigea son regard dans sa direction.

- C'était à moi te de payer le repas ! s'indigna-t-elle.

- T'es trop lente. énonça-t-il d'un air détaché.

- Eh ! J'te permet pas !

- Ça va, profite au lieu de râler, c'est moi qui t'invite aujourd'hui.

- Mais je vais me sentir encore plus redevable maintenant... bougonna-t-elle.

- Ça c'est pas mon problème. sourit-il, moqueur.

- T'exagères !

Après un court silence, elle soupira :

- Merci Law...

Dégageant les feuilles orangées et jaunes qui se trouvaient sur une table de pique-nique, il posa le sac.

- N'en fais pas des caisses, c'est juste un repas.

- C'est pas donné à tout le monde de manger un repas gratuit dans un parc avec quelqu'un qu'on apprécie. rétorqua-t-elle en balayant de la main les feuilles présente sur l'assise, face au tatoué.

Il souffla du nez sans rien ajouter.

Bien qu'il n'en montre rien, le tatoué était satisfait d'entendre qu'elle l'appréciait. Ce n'était peut-être pas grand chose en apparence, mais c'était suffisant pour faire battre son cœur légèrement plus vite.

Chose qui le fit froncer ses sourcils.

Était-il vraiment entiché d'elle de cette façon ? Commençait-il vraiment à développer des sentiments envers elle ? N'était-ce pas juste une attirance sexuelle ??

Non ce n'était pas possible, il refusait de-

- J'y crois pas...

Il sursauta à peine en l'entendant parler juste à côté.

La vache il ne l'avait même pas vu arriver. Qu'est-ce qu'elle foutait là d'abord !??

Entrain de zieuter dans le sac, elle avait probablement dû remarquer maintenant...

- Tu m'as pris du lait à la fraise...

- ...

- Tu t'en es souvenu. releva-t-elle émue en leva sa tête dans sa direction.

- Faut bien admettre que ce n'est pas très commun. justifia-t-il d'un air faussement désintéressé en plantant son regard dans le sien.

Il se raidit cependant lorsqu'il remarqua l'intensité et le bouleversement dans ses yeux.

- Qu'est-ce qu'il te prend ? s'enquit il de demander avec perplexité.

La noiraude semblait sur le point de pleurer, il n'avait pas vraiment prévu ça. Pour le coup, prit de court, il ne su comment réagir.

Avait-il gaffé ?

Il ne comprenait pas.

Elle renifla avant de rire légèrement, détournant le regard :

- M'offrir ça, c'est encore mieux que te m'offrir des fleurs, je prend limite ça comme une déclaration d'amour.

Les yeux ronds, Law resta pantois :

- C'est pas-

- Je sais. sourit-elle en essuyant une petite larme. Ça me touche quand même beaucoup.

Sans un mot il soutint son regard bleu empli de reconnaissance, légèrement déstabilisé.

Noélie avait envie de l'enlacer. Fondre dans ses bras et refermer les siens autour de sa taille avec force et affection.

Son manque d'affection commençait à se faire sentir, à lui peser. La noiraude était du genre à avoir besoin de contact, chose qu'elle refoulait depuis des années.

Luke la trouvait trop collante. Forcément, à ne côtoyer personne d'autre que lui physiquement, elle compensait naturellement en partageant de nombreuses étreintes avec lui.

Depuis qu'il s'était plaint, elle avait fait des efforts, comprenant après tout que cela pouvait s'avérer agaçant. Maintenant elle se contrôlait, et généralement elle demandait avant de se permettre une accolade.

Or depuis sa rupture, seul Bepo lui permettait d'exprimer son affection et également d'en recevoir.

Mais cette petite dose n'était pas suffisante.

Elle craignait qu'à tout moment, guidée par une pulsion, elle ne se mette à enlacer la seule personne avec qui elle passait du temps, qu'il trouve ça déplacé, et lourd lui aussi.

Elle avait besoin de contact mais se refusait d'en demander ou d'en offrir.

La jeune femme finit par souffler du nez avec un sourire, baissant les yeux :

- Je t'aurais bien enlacé en retour mais pour "si peu" ça risquait d'être mal interprété. rit-elle embarrassée avant de se tourner vers la table.

Interloqué par ses paroles, il fronça ses sourcils :

- Tu te préoccupes beaucoup du regard des autres.

- Pas tant non, c'est du tient que je me préoccupe. avoua-t-elle par dessus son épaule, un petit sourire attristé aux lèvres.

- ...

Elle sortit du sac les différents plats pour les disposer à leur place.

- Fais le. ordonna-t-il brusquement.

- Quoi ? prononça-t-elle sans comprendre en se tournant de nouveau pour l'observer.

- Enlace moi.

Son cœur râta un battement tandis que ses yeux s'arrondirent de stupéfaction. Avait-elle bien entendu ?

Law ne cillait pas. Le regard intensément ancré dans le sien il gronda :

- Je veux que tu arrêtes de réfléchir avec moi. Agit à ta façon, s'il doit y avoir un malentendu alors on l'éclairera, c'est tout. Je t'interdis de t'imaginer à ma place. C'est pas le cas. On pensera jamais pareil. Tu peux pas savoir à quoi je pense Noélie. Tu peux pas t'empêcher d'avancer à cause de simples suppositions de merde t'entends ? Alors enlace moi et voit ensuite la manière dont je réagis.

La noiraude intégra ses paroles difficilement.

Il avait raison.

Se retenir, faire des suppositions sans arrêt...

Tout ça, ça la freinait dans tout.

La demoiselle réalisait ne plus être réellement elle même, enchaînée depuis des années.

Cette fois elle stoppa toutes réflexions. Le regard de Law avait beau sembler sévère en apparence, il cachait en réalité une profonde bienveillance.

Avec lui, elle se sentait tellement plus libre, tellement plus vraie.

Non sans se pincer l'intérieur de la lèvre, elle glissa timidement contre son torse, entourant sa taille de ses bras d'une douceur sans borne.

Quelques secondes passèrent avant qu'il ne soupir et se détende avant de refermer ses bras autour d'elle tout en glissant une main derrière sa tête.

- Arrête de te compliquer la vie. souffla-t-il en posant ses prunelles grises sur le haut de son crâne.

Sans bruit elle opina, collant son front à son épaule tout doucement en refermant ses yeux.

"Je crois que je suis entrain de tomber amoureuse..." songea-t-elle en inspirant son parfum sereinement.

Ils finirent par se séparer pour profiter de leurs repas sans revenir sur leur échange précédent.

L'ambiance était détendue, ils discutaient de tout et de rien, notamment des projets de la jeune femme. Ils affabulaient ensuite sur l'univers dans lequel elle avait projetée Law et Bepo, construisant cet univers en partant dans plusieurs délires comme quoi Law naviguerait dans un sous marin, que son équipage serait dans l'ensemble un équipage de médecin... Entre autres choses.

Puis ils remballaient leurs déchets, les jetaient dans une poubelle mise à disposition et rentraient.

Leur complicité se développait. Ils s'appréciaient et se rapprochaient un peu plus à chaque nouvelle conversation ou mini dispute.

C'était agréable.

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