En guise d'épilogue
DES MOIS passèrent. C'est avec plaisir que Sherlock Holmes et moi-même avions retrouvé la douceur de Baker Street et les premières chaleurs printanières. Mme Hudson, inquiète de notre état, nous soigna avec attention et Holmes réussit même à prendre quelques livres. Un exploit ! Quant à moi, il est de notoriété publique que la cuisine roborative de Mme Hudson n'améliora jamais mon tour de taille, comme le faisait si souvent remarquer avec tact mon ami.
Bref, la vie reprit son cours et d'autres enquêtes se déroulèrent.
Un jour, Holmes fut appelé à témoigner lors du procès de Mary-Ann. Il ne m'en parla qu'à demi mot, ce ne fut pas un moment très agréable. Une autre fois, il reçut un message de la prison où était enfermée la servante Mary-Ann annonçant qu'elle avait été pendue le matin même.
Holmes ne fut aucun commentaire, la mort d'un être humain ne l'avait jamais réjoui, même lorsqu'il s'agissait d'un être vil et machiavélique comme cette femme.
Un autre jour enfin, une lettre arriva de Norwich, écrite par Mme Nordon, qui avait repris son nom de jeune fille après son divorce, son dernier nom fut toujours Mlle Metsey.
Elle nous racontait que la vie aussi avait continué à Norwich, qu'elle-même était restée habitée à Cruceycroft sur la demande de Mlle Adèle Landsbury. Aux dernières nouvelles, Adèle faisait des progrès fulgurants en équitation...
Et ce fut la véritable fin de l'affaire Adèle Landsbury.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro