Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

22. Can I believe you - Fleet Foxes

Un poids s'était envolé des épaules de Drago.

Il avait redouté de longues années le moment où il devrait parler à Scorpius de son passé. Car il avait toujours su qu'il ne pourrait pas empêcher le sujet d'être abordé à un moment ou un autre. Scorpius était loin d'être stupide et avait assimilé depuis longtemps que la lignée dont il descendait n'était pas anodine. Mais c'était après son entrée à Poudlard que Drago avait vu son appréhension s'accroître. Un jour, Scorpius rentrerait pour les vacances et l'interrogerait. Inévitablement, ses condisciples compteraient parmi eux les enfants de ses propres camarades de classe. Il serait confronté aux fils et aux filles des héros de la guerre. Comme Drago et Astoria, les autres parents n'auraient pas raconté à leur progéniture tous les détails de cette guerre, mais à force de discuter les uns avec les autres, d'entrecouper les informations qu'ils avaient chacun récoltés, la vérité aurait explosé au visage de Scorpius. Sur les mangemorts qu'avaient compté sa famille, sur les horreurs qu'ils avaient commises.

Et c'était plus ou moins ce qui était arrivé. Scorpius avait compris que sa famille avait trempé dans la magie noire, qu'elle s'y était même vautrée, en ignorant toutefois jusqu'à quel point.

Avant chaque nouvelle rentrée, Drago s'était efforcé de prendre son courage à deux mains pour avoir cette fameuse discussion, conscient que chaque année de plus qu'il passait à Poudlard pouvait être celle des révélations. Mais le courage était une bête qui ne se laissait pas facilement dompter. Elle ruait, se cabrait, assaillie et piquée par la lâcheté. Drago ne parvenait à maîtriser ni l'un, ni l'autre. Il était torturé par la peur et cette peur avait de nombreuses facettes. Il y avait celle qu'il avait expérimenté en entendant la bouche de Scorpius répéter les ignominies de Lucius. Ayant lui-même été envoûté par le charisme, la force de conviction de Lucius, il avait été terrifié que son fils ne suive le même chemin.

Puis il y avait celle de voir le dégoût dans les yeux de Scorpius en apprenant qui était réellement son père. Cela, il savait qu'il ne pourrait pas le supporter. Il avait conservé certains préceptes de son éducation et certaines traces de sa rancune, le faisant de temps à autre tiquer face à des moldus et des nés-moldus ou ressentir une bouffée de ressentiment à l'évocation des noms Potter, Granger et Weasley. Mais il luttait ardemment pour être un homme meilleur. Un époux et un père digne d'Astoria et de Scorpius. Dès que ses yeux se posaient sur la Marque des Ténèbres ancré sur son bras, un frisson lui parcourait l'échine et lui rappelait la lutte permanente qu'il devait mener. Il ne pourrait gagner cette lutte s'il venait à voir de la répulsion dans le regard de son fils.


Mais une fois de plus, Scorpius avait prouvé combien il était merveilleux. Il l'avait écouté attentivement. Drago avait lu l'effroi se peindre sur son visage, mais pas la moindre once de jugement et de condamnation. Il lui avait même insufflé la force de poursuivre son récit. Chaque mot prononcé l'avait libéré d'une parcelle de souffrance, de haine, de culpabilité, et quand Scorpius était venu se blottir dans ses bras, Drago était vidé de toute énergie mais incroyablement soulagé.

Ils avaient encore passé toute la journée du lendemain à discuter comme ils prenaient rarement le temps de le faire. Astoria s'était jointe à eux et quand l'heure du départ avait sonné, quand il avait fallu reconduire Scorpius à la gare King's Cross le dimanche, les trois Malefoy étaient plus unis que jamais.



L'histoire de son père, comme il l'avait prédit, ne lui avait pas plu. Drago avait été un enfant prétentieux, arrogant et odieux. Puis devenu jeune homme, au même âge que lui, son père avait été marqué par Voldemort et s'était vu confié une mission au-dessus de ses capacités, au-dessus de son entendement d'adolescent. Scorpius ne pouvait pas le condamner. Comment aurait-il pu le faire alors que Drago n'avait été que le fruit de l'éducation de Lucius et Narcissa ? Modelé par une enfance gâté, convaincu d'être un petit roi, bercé par des principes de discrimination. Il avait bien entendu sa part de responsabilité, il l'avait lui-même admis bien volontiers. Mais quand Drago eut terminé, la gorge sèche et la langue gonflée d'avoir trop parlé, tout ce que Scorpius avait pu penser, c'était que son père était incroyable. Que c'était un homme qui avait fait tous les mauvais choix possibles, mais qui avait su tirer des leçons de ses erreurs et qui se battait pour être quelqu'un de bien. Drago Malefoy était devenu un exemple à suivre, une promesse de rédemption. Père et fils ne partageaient pas toutes les mêmes convictions, mais ils étaient chacun prêts à apprendre de l'autre.

Ce fut ainsi que Scorpius repris le chemin des salles de classe et traversa le mois d'avril. Serein et confiant.


Autour de lui, ses camarades s'agitaient. Les examens se profilaient mais c'était chez les septièmes années que la tension faisait le plus de ravage. Elle mitonnait dans l'ombre depuis septembre, produisait quelques petites bulles d'angoisse de temps à autres à la mention du mot ASPIC, laissait échapper un filet de fumée opaque à la pensée de l'avenir loin des bancs de l'école, mais à présent, elle montait à ébullition l'étudiant le plus flegmatique. Si on regardait bien, on pouvait même apercevoir James à la bibliothèque.

Il salua le Poufsouffle et le Serdaigle en s'installant. Plusieurs longues minutes s'écoulèrent sans que Rose ne fasse son apparition. Il aidait Hugo quand elle déboula soudainement.

    - T'étais passée où ?

Elle ne prit pas la peine de répondre à son frère et tourna un regard étincelant de détermination vers Scorpius.

    - Je peux te parler une minute ? lui demanda-t-elle sans préambule.

***

Les pupitres avaient été repoussés contre les murs pour dégager un grand espace. Les élèves étaient disséminés par équipe de deux pendant que le professeur Skriving allait d'un groupe à un autre. Depuis le cours théorique sur la magie runique, le sorcier aux allures de viking divisaient les heures avec ses sixièmes années entre pratique de cette branche et traduction. Au début, les étudiants avaient été choqués de découvrir que leur baguette ne leur serait d'aucune utilité. Rose, à l'instar de ses camarades, avait ressenti un certain malaise à l'idée de la laisser de côté. Skriving leur avait expliqué que c'était précisément à cause de cette absence de baguette que nombre de communautés magiques, à commencer par les Britanniques, considéraient les sorciers celtes comme des barbares. Leur magie était mal-vu car estimé trop brute, trop sauvage, en l'absence de l'élégance qu'apportait une baguette.

Cependant, les adolescents avaient rapidement surmonté cette première gêne en comprenant que la magie runique leur imposait d'apprendre à maîtriser leurs dons par eux-mêmes. Elle leur enseignait un certain affranchissement pour ne plus se reposer entièrement sur leur baguette comme ils le feraient avec une béquille. C'était un nouveau défi qui les obligeait à prendre le temps de mieux se connaître pour pouvoir juguler leurs pouvoirs. Sans toutefois oublier leurs compagnons, ils se plaisaient à présent à développer leurs connaissances et leurs capacités.

Mais la magie runique n'était pas un art facile. Rose concentrait toute son attention sur l'exercice. Chaque adversaire devait installer des runes de bases pour ériger un bouclier avant de pouvoir s'en prendre à l'autre. Les duels consistaient alors à percer la protection de son adversaire, mais pour pouvoir lancer un sort, il fallait tout à la fois dessiner, penser et dire la rune. Cela demandait une rigueur telle qu'elle devait chasser la moindre pensée parasite de son esprit. Parfois, elle avait l'impression de danser, car pour les incantions les plus puissantes et complexes, il fallait tracer dans l'air deux ou trois runes simultanément.

Ce fut à cause de cela, cette sensation de danse faisant écho à celle qu'elle avait partagé avec Scorpius au bal, qu'Enora parvint à franchir ses défenses la première. La Serdaigle brandit un poing victorieux.

    - Si proche ! maugréa Rose.

Sa partenaire eut un éclat de rire qui la fit sourire. Les affrontements auxquels ils se livraient n'était jamais alourdis par la hargne de vaincre et Skriving se félicitait que ses « initiés » soient aussi solidaires les uns des autres. Ils se lançaient des défis mais ne manquaient pas de s'entraider. Peut-être était-ce pour préserver cette franche camaraderie qu'ils gardaient farouchement le secret de ses cours.

    - Vous vous êtes laissé distraire, miss Weasley, remarqua le professeur non sans indulgence.

    - Une fraction de seconde, avoua-t-elle.


Elle rejoignit Hugo à la bibliothèque, la tête emplit du souvenir du jeune Malefoy. Elle se laissa aller à repenser à l'aisance avec laquelle il l'avait fait virevolter dans la Grande Salle avant de l'attirer à nouveau contre sa poitrine pour reprendre ses pas de danse.

    - Tu tombes bien, tu vas pouvoir m'aider avec ce devoir de Métamorphose, l'apostropha Hugo en dissipant ce doux souvenir.

Rose eut une légère grimace en se laissant tomber sur la chaise en face de lui.

    - C'est pas à moi qu'il faut demander ça, c'est à Scorpius. Il a eu un Optimal à ses BUSES. Il doit venir de toute façon.

Aussitôt, un petit sourire entendu étira les lèvres de son petit frère. Il était encore très fier d'avoir provoqué un tête-à-tête entre elle et Scorpius au Terrier. Rose leva les yeux au ciel, mais l'effet fut gâché par son propre sourire.

    - Au fait... Marius va venir aussi.

    - Marius... Chambers ? s'étonna Rose. Le capitaine de Serdaigle ?

Hugo hocha la tête, soudainement très absorbé par son Manuel du cours moyen de Métamorphose.

    - Je savais pas que vous étiez amis.

Le garçon haussa vaguement les épaules et gratta quelques mots sur son parchemin en évitant soigneusement le regard de sa sœur. Rose eut un déclic.

    - Noooooon !

Au risque de se briser la nuque, Hugo releva brusquement la tête et lui fit de gros yeux. Sans en tenir compte, Rose éclata de rire en battant des mains comme une enfant.

    - C'est lui !?

    - Oui, maintenant ferme-la, Rosie ! chuchota-t-il furieusement.

Trop heureuse de découvrir enfin l'identité du garçon dont il était amoureux, elle continua d'afficher un large sourire surexcité. Elle consentit tout de même à baisser d'un ton.

    - Pourquoi tu me l'as pas dit plus tôt ! Merlin ! s'exclama-t-elle, prise d'une inspiration, je pourrais lui faire le coup du « si tu fais du mal à mon petit frère, je te casse la gueule » !?

Il utilisa la pointe de sa plume pour lui piquer le dos de la main.

    - Tu feras rien du tout, il sait même pas ce que je ressens !

Hugo avait tenté d'employer un ton menaçant, mais la réaction de sa sœur l'amusait. Mieux, elle faisait baisser d'un cran la tension qui lui nouait l'estomac. Il n'en eut pas moins envie de l'étrangler quand elle fit exagérément jouer ses sourcils.

    - Merlin, t'es vraiment pas sortable...


Rose eut en réalité un comportement tout à faire exemplaire lorsque Marius arriva. Elle le salua sans montrer aucun signe d'hystérie, lui demanda comment se passait ses révisions pour les BUSES et le chambra gentiment sur le match qui opposerait leurs deux équipes à la fin du mois. Dix minutes plus tard, désireuse de leur ménager un peu d'intimité, elle proposa à Hugo d'aller lui chercher un grimoire pour l'aider dans son devoir. Mais une fois debout, incapable de se contenir plus longtemps, elle profita que Marius lui tourne le dos pour recommencer à bouger ostensiblement les sourcils à l'intention de son cadet. Ce dernier piqua un fard qui arracha un éclat de rire à Rose.

Une fois disparue parmi les livres, elle se contenta de faire courir ses doigts sur les reliures sans savoir quel manuel prendre. En Métamorphose, elle se débrouillait, mais elle était loin d'être une virtuose comme pouvait l'être Scorpius. À dire vrai, elle avait pendant longtemps tendu discrètement l'oreille quand il aidait Albus, trop fière pour solliciter elle-même ses explications. Encore maintenant elle s'arrangeait pour lui demander son aide de façon largement détournée. Rose esquissa un léger et tendre sourire en songeant à la patience dont le Serpentard faisait preuve pour lui faire comprendre les rudiments de cette matière.

    - C'est l'idée de transformer quelqu'un en porc qui te fait sourire comme ça ?

Elle tourna la tête pour découvrir Adrien. Il désigna d'un signe de tête le livre qu'elle avait pris au hasard et elle baissa les yeux pour en découvrir la couverture. Celle-ci s'animait au gré de la transformation d'un homme en un cochon replet. Rose eut un petit rire.

    - Non, en fait je cherchais... je sais pas ce que je cherchais. Et toi ?

    - Euh Hugo m'a dit que tu étais là.

Adrien se rapprocha un peu plus d'elle, bredouillant ce sourire qui creusait ses fossettes. Une petite alarme teinta dans l'esprit de la Gryffondor. Cela faisait quelques semaines qu'elle commençait à soupçonner le jeune homme de vouloir se rapprocher d'elle. Elle était jusqu'ici parvenue à se dérober, manœuvrant habilement pour échapper aux tête-à-tête qu'il provoquait ou veillant à ne pas lui laisser à croire qu'elle était sous son charme. Ce fut ainsi que sous prétexte de reposer le livre qu'elle tenait, elle rétablit une distance correcte entre eux. Mais loin de se laisser démonter, le préfet-en-chef prit sa main dans la sienne.

Oh, nom d'un farfadet.

    - Écoute, Rose, ça fait un moment que je voulais te dire que... tu me plais.

Ah OK, direct.

    - Oh, fut tout ce qu'elle trouva à répondre.

C'était précisément ce qu'elle avait redouté. Elle ne voulait pas de cet embarras dans lequel il la plaçait. Ne pouvait-il tout simplement pas comprendre qu'elle n'appréciait que son amitié ? Peut-être interpréta-t-il sa surprise pour de la timidité, peut-être se sentit-il encouragé, car il fit un nouveau pas vers elle et amorça un geste pour se pencher. Rose eut un tressaillement, comme une onde de choc la tirant de son hébétude. Elle dégagea sa main pour la poser sur la poitrine du jeune homme, stoppant net son mouvement.

    - Je suis désolée, Adrien. Je t'aime bien, mais juste... pas comme ça. Si je t'ai donné de faux espoirs, je suis désolée, mais ce n'était pas mon intention...

Elle était sincère. Elle regrettait de lui faire de la peine. Pour elle, il avait toujours été clair qu'il n'était rien de plus qu'un bon copain. Mais à trop vouloir éviter de le blesser, à ne pas lui dire clairement que son attirance n'était pas réciproque, elle l'avait encouragé malgré elle.

L'expression du Poufsouffle s'était légèrement décomposée dès l'instant où elle l'avait empêché de l'embrasser. Elle ouvrit la bouche mais il leva la main en secouant doucement la tête.

    - Tu n'as pas à t'excuser, Rose. C'est moi qui ai continué de m'entêter alors, qu'au fond, je voyais bien que tu n'étais pas intéressée.

Il haussa les épaules et pas une once de rancœur ne transperçait le sourire qu'il afficha.

    - Je voulais quand même tenter ma chance.

    - Désolée, dit-elle malgré tout.

    - T'en fais pas, répondit-il en balayant d'un revers de main son excuse, bon hum... je vais te laisser. À plus, Rose.

Elle lui adressa un dernier sourire contrit tandis qu'il quittait la section.


Rose ne retourna pas immédiatement auprès d'Hugo et Marius. Plongée dans ses pensées, elle s'adossa aux étagères. Elle baissa les yeux sur ses doigts et se remémora le contact de ceux d'Adrien contre eux. Certes, elle n'avait pas eu de sursaut de dégoût, cela n'avait pas été déplaisant, mais surtout, cela ne lui avait fait aucun effet. Tandis qu'avec Scorpius... toutes les fois où ils s'étaient touchés, elle avait vu ses sensations s'embraser. Elle songea aux instants où leurs peaux s'étaient effleurées, de l'atelier du Terrier au hangar à bateaux. À cette myriade de picotements qui l'avaient parcouru, à cette délicieuse brûlure qui faisait accélérer les battements de son cœur. Elle avait injustement fait attendre les deux jeunes hommes, à la différence qu'elle nourrissait de solides sentiments pour Scorpius. Elle se mordilla la lèvre, encore une fois écartelée entre la crainte de la vulnérabilité qu'accompagnait ces sentiments et le désir d'y céder.

Son corps eut alors une longueur d'avance sur elle. Son pouls s'emballa et son sang martela ses tempes. Rose quitta à son tour le couvert des étagères pour rejoindre Hugo et Marius. Elle retourna d'un pas décidé à leur table, se voyant déjà fourrer pêle-mêle ses affaires dans sa besace pour arpenter le château à la recherche de Scorpius. Mais ce dernier, déjà assis auprès de son cadet et du Serdaigle, ruina tout son scénario.

    - T'étais passée où ? l'interrogea Hugo, étonné.

Ignorant la question de son petit frère et son cœur qui était carrément remonté dans sa gorge en voyant Scorpius, elle plongea son regard dans ses yeux gris.

    - Je peux te parler une minute ?


Tandis que Scorpius suivait Rose à l'extérieur, il nota qu'elle ne cessait de plier et déplier ses doigts. Ses mèches rousses se balançaient au rythme de ses pas rapides et, devina-t-il, nerveux. Il se fit la réflexion qu'elle avait l'air de se retenir de prendre ses jambes à son cou. Ce ne fut qu'une fois à bonne distance de la bibliothèque qu'elle s'arrêta pour lui faire face. Il contempla ses traits. Une certaine tension s'y lisait, mais ses lèvres pincées et la lueur flamboyante dans ses yeux bleus témoignaient de sa résolution. La curiosité de Scorpius n'en fut que plus grande.

    - J'étais avec Adrien. Il a essayé de m'embrasser, lâcha-t-elle.

Sa félicité tomba en chute libre. Il contracta brièvement la mâchoire, assailli par la colère.

    - T'as le don de me mettre de bonne humeur, grommela-t-il en se pinçant l'arête du nez.

    - Si tu me laissais finir aussi, rétorqua-t-elle en levant les yeux au ciel.

Pendant un court instant, l'agacement effaça l'anxiété de la Gryffondor et il retrouva la Rose piquante qui l'asticotait sans cesse. Un coin de la bouche de Scorpius se releva malgré lui en un sourire goguenard.

    - Ce que je veux dire... reprit-elle, à nouveau fébrile, c'est que je n'aurai pas dû laisser traîner les choses quand j'ai compris qu'il voulait aller plus loin. J'ai été injuste en ne lui disant pas tout de suite que je n'étais pas intéressée. Et ça n'a pas plus de sens que je continue à faire traîner les choses avec toi alors que ça fait des semaines que j'ai envie de... tu peux arrêter de sourire comme un abruti ?

Il leva les mains en signe d'innocence.

    - Pardon, continue. Ça fait des semaines que tu as envie de... ?

Lorsqu'elle le fusilla du regard, Scorpius sourit de plus belle. Comment aurait-il pu s'en empêcher ? Le bonheur lui gonflait la poitrine, car il avait compris qu'elle était parvenue à éclaircir ses sentiments. Qu'elle était prête à les accepter.

    - Tu sais très bien où je veux en venir.

    - Mais c'est tellement plus drôle de te voir patauger.

    - Oh la ferme, Malefoy.

Là-dessus, Rose arrêta de se débattre avec les mots pour faire disparaître l'horripilant rictus de Scorpius en attirant son visage au sien d'une main dans sa nuque.


________


Alors, verdict? :)

En ce qui concerne le cours d'Étude des runes, je me suis inspirée de plusieurs articles sur la magie runique pour en faire ces duels. J'espère que c'était assez limpide, c'était pas si simple à retranscrire. N'hésitez pas à me dire si ce n'était pas le cas !

À part ça, je commence sérieusement à paniquer pour mon dernier chapitre toujours au point mort. Il me reste plus tant de temps que ça et je croise les doigts pour réussir à le pondre en temps et en heure...

Enfin bref, vous avez passé de bonnes vacances? Pour ceux qui sont concernés, prêts pour la rentrée qui se profile? Des bisous ♥

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro