Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

17. Perth - Bon Iver

Il n'arrivait pas à sortir Rose de sa tête. Peu importait que ce soit lui qui ait instauré une nouvelle distance entre eux, Scorpius était tout bonnement incapable de cesser de penser à elle. Merlin seul savait pourtant ce qu'elle pouvait l'exaspérer...

À plusieurs reprises, il se demanda s'il avait eu raison de s'éloigner un peu. Surtout lorsqu'il voyait le préfet-en-chef lui tourner autour. Toutefois, il savait qu'il n'était pas encore prêt, qu'il avait besoin de prendre un peu de recul sous peine de s'oublier complètement. Et puis, il continuait à veiller sur elle de loin, ce n'était pas comme s'il l'ignorait purement et simplement. Cela lui avait permis de remarquer que Hugo et elle paraissaient plus proches que jamais, ce qui semblait leur profiter à tous les deux. Seul Albus avait l'air dérouté.

    - Tu crois que Rose m'en veut parce que je sors avec Kathryn ?

Ils venaient de terminer leur entraînement hebdomadaire et remontaient en direction du château. La pluie qui avait perduré pendant toute une semaine s'était calmée, ne laissant plus que quelques nuages dans le ciel. Ces derniers s'y attardaient paresseusement, vidés de toute leur énergie à arroser la terre. L'Écosse ressortait purifiée de ce déluge. Les nuances prédominantes de vert et de bleu resplendissaient sous la lumière encore timide du soleil et ce cadre idyllique était encore plus éclatant en fin de journée, quand s'ajoutaient les couleurs chatoyantes du crépuscule. Poudlard était un écrin de beauté.

    - Qu'est-ce qui te fait dire ça ? s'étonna Scorpius, haussant légèrement les sourcils.

    - Je ne la vois quasiment plus ces derniers temps...

    - Elle est souvent avec Hugo. Et toi avec Kathryn.

    - Ouais... on t'abandonne un peu, résuma Albus avec une expression empreinte de gêne.

Il était vrai que Scorpius passait plus de temps seul cette année que toutes les précédentes. Mais cela ne l'ennuyait pas.

    - J'ai grandi dans un manoir pour moi tout seul, s'esclaffa-t-il, je sais m'autogérer. Je t'en veux pas de passer du temps avec ta copine. Je te lâcherai sans scrupule quand j'en aurai une.

Albus le poussa d'une bourrade et ils éclatèrent de rire.

    - D'ailleurs... comment ça se passe avec Rose ? interrogea le jeune Potter d'un ton qui se voulait dégagé.

    - Ah, Rose... soupira Scorpius.

Il se passa une main dans les cheveux, les yeux fixés sur la pelouse.

    - Honnêtement, je ne sais pas ce que je suis censé faire... Quand je lui ai dit de prendre tout le temps qu'il lui fallait pour réfléchir, je savais qu'elle pouvait autant me dire « ok, on essaye » que « non, je ne veux pas aller plus loin ». Mais je ne me suis pas rendu compte qu'au fond de moi, je pensais déjà avoir une chance. J'avais l'impression que notre relation évoluait réellement. Et que... peut-être... elle ressentait la même chose que moi, mais qu'elle avait besoin de plus de temps pour l'accepter.

Scorpius se débattait avec les mots. Il avait toutes les peines du monde à analyser et exprimer clairement le fatras qu'était devenu son esprit.

    - En fait, je me suis aperçu que j'avais beau me répéter qu'elle pouvait toujours m'envoyer promener, que c'était sa décision et son droit, j'arrivais pas à ne pas espérer. Et à penser comme ça, ça me fait de plus en plus de mal, parce que malgré tout, plus ça va et plus je doute que ce soit réciproque. Je me suis déjà trop accroché, tu vois ?

Sans l'avoir vraiment décidé, ils s'étaient tous les deux arrêtés. Quelques mètres les séparaient encore de l'entrée du château. Scorpius se frotta la nuque, soudainement embarrassé d'avoir confié tout cela. Albus n'arrangeait rien en le dévisageant, l'air décontenancé.

    - Merlin, Scorp... Tu l'aimes vraiment ?

Albus était vraiment soufflé. Il n'avait jamais douté que sa cousine puisse plaire à son meilleur ami, il avait bien compris qu'il avait des sentiments pour elle. Mais en l'entendant parler de cette façon, il avait pleinement réalisé que cela dépassait ce qu'il avait pu imaginer. Scorpius n'était pas seulement attiré par Rose, il était amoureux. Fou amoureux.

    - C'est une question piège... ? hésita Scorpius, leur confrontation en janvier étant encore bien enraciné dans sa tête.

    - Mais non ! rit Albus.

    - Alors... oui. Je l'aime vraiment.

Scorpius, en dépit de tous les doutes qu'il venait d'énoncer, esquissa un large sourire. C'était la première fois qu'il le disait à voix haute, car même en son for intérieur, il avait à peine osé y songer. Albus éclata de rire et lui fit une accolade.

    - Par le caleçon de Merlin, j'ai tellement hâte de voir un repas Weasley-Potter-Malefoy, pouffa-t-il.

    - T'as rien écouté de ce que je t'ai dit, en fait ?

Mais un sourire en coin persistait sur les lèvres du blond.

    - Non, je sais, je sais. Vous en n'êtes pas là. Mais ce serait épique.

Malgré qu'ils soient aussi conscients l'un que l'autre qu'une telle réunion serait bien moins drôle dans la réalité, ils se prirent à s'en amuser avant de se remettre en marche.

    - Revenons-en à nos boursoufs, reprit Albus avec plus de sérieux. Je sais que Rose est pas facile à cerner... Mais je sais surtout que sous son air un peu exubérant, extrême, elle est terrifiée. C'est une passionnée. Elle fait pas dans la demi-mesure : elle aime ou elle déteste. Et elle a quand même passé six ans à se persuader qu'elle te détestait, alors quand soudainement elle a compris qu'elle s'était délibérément voilée la face, que finalement tu es important pour elle, ben... elle a paniqué. Et puis, la connaissant, sa fierté a en pris un sacré coup, alors j'imagine qu'elle a besoin de temps pour digérer... tout ça. ...enfin, c'est ce que je pense, si ça se trouve, je suis complètement à côté de la plaque.

Ce qu'Albus ne disait pas, désireux de ne pas parler à la place de Rose ou de s'immiscer trop dans leur histoire, c'était qu'il avait également observé le comportement de la jeune fille en présence de Scorpius. Quand elle était près du jeune Malefoy, elle posait parfois sur lui des yeux songeurs, ou sa bouche dessinait un petit sourire tendre qu'elle n'arborait normalement que pour sa famille. Elle rougissait facilement et se dérobait sous le regard de Scorpius, comme si elle craignait qu'il ne détecte tout ce qu'il remuait en elle d'un simple coup d'œil. Pour toutes ces raisons, Albus était persuadé qu'elle ressentait la même chose que Scorpius. Bien sûr, il pouvait se tromper, mais après tout, il était celui qui la connaissait le mieux.

Le cœur de Scorpius s'était emballé en écoutant la description qu'en faisait son cousin. Parce que, d'après ce que disait Albus, si Rose ne le détestait pas, alors elle...

    - Et puis, rajoutons à ça les problèmes entre ses parents...

Scorpius opina du chef.

    - Mais après, je comprends que ce soit pas simple pour toi non plus...

Ils avaient à présent ralliés les cachots, se tenant devant le mur dissimulant leur salle commune. Discuter avec Albus avait fait du bien à Scorpius. Il appréciait plus qu'il n'aurait su le dire que son meilleur ami ait pu surmonter son premier réflexe d'emportement. Cette pensée lui fit naître un sourire.

    - Dis donc, je vais finir par croire que tu me donnes ta bénédiction, persifla Scorpius.

    - Mieux vaut toi que ce bellâtre à lunettes, grimaça Albus.

Le jeune Malefoy rit jaune. Il n'était donc pas paranoïaque, le septième année de Poufsouffle essayait bel et bien de conquérir Rose.

***

Rose et Hugo avaient énormément parlé depuis qu'ils s'étaient retrouvés à la volière. La Gryffondor avait eu le temps de réfléchir à ce que son frère lui avait dit. Elle s'était bien aperçue qu'elle avait délaissé Hugo, mais elle n'aurait jamais pensé qu'il puisse en vouloir à Albus. Ce dernier et elle avaient pratiquement été élevé ensemble. Ils avaient le même âge et quand Hugo était né, du haut de leurs trois ans, les deux cousins étaient déjà liés. Quand James embêtait son cadet, c'était Rose qui prenait sa défense. La petite rousse avait fait mordre la poussière à leur aîné à de nombreuses reprises. Les fils Potter n'avaient jamais été complices et cela s'était encore accru à la naissance de Lily. La benjamine était en adoration totale devant James tandis qu'Albus et Rose étaient tournés l'un vers l'autre, se protégeant mutuellement. Au fil des années, Hugo n'était jamais parvenu à se faire sa place dans ce schéma déjà profondément ancré. Il n'avait pu qu'aller des uns aux autres, aimés de tous mais inconsciemment mis de côté malgré tout.

Il n'était cependant pas trop tard pour changer les choses. Bien sûr, Albus et Rose auraient toujours une relation privilégiée, mais rien n'empêchait les deux Weasley de nouer de nouveaux liens.

À commencer par la confidence de Hugo.

    - Pourquoi tu avais peur que ça me dérange ? lui avait demandé Rose lorsqu'ils étaient encore à la volière.

Ils y étaient restés pendant plus de deux heures. Après avoir lancé un sortilège de récurage pour débarrasser plumes et fientes, ils avaient pu s'asseoir à même le sol dans le large encadrement de l'entrée, l'un en face de l'autre. D'ici, ils avaient pu observer la pluie tout en étant protégés par la pierre.

    - T'en connais beaucoup des sorciers ouvertement homosexuels ? rétorqua-t-il, un rien désabusé.

Rose avait dû lui concéder ce point. Ils connaissaient les deux communautés, sorcière et moldue, et la jeune fille s'étonnait toujours de voir à quel point leurs deux mondes pouvaient tout à la fois être semblable et différent. Elle l'avait encore constaté quelques mois plus tôt, lorsque Scorpius avait été choqué d'apprendre que les femmes moldues devaient perpétuellement veiller à conserver leurs droits durement acquis tout en devant continuer à se battre bec et ongle pour atteindre l'égalité des sexes.

Chez les sorciers, cette bataille avait peut-être moins lieu d'être, mais ce n'était pas pour autant que l'intolérance n'existait pas. Il n'y avait qu'à voir le racisme à l'encontre des nés-moldus, des loups-garous, des hybrides... Tout ce mépris, toute cette haine de l'autre avait permis à Voldemort de monter en puissance, et cela à deux reprises. Les ravages de la guerre avaient poussé la communauté magique à se remettre en question puis à évoluer, mais depuis plus de vingt ans qu'elle était terminée, il restait encore du travail.

Dans ces conditions, et même si l'orientation sexuelle n'avait pas l'air de faire autant débat chez les sorciers que chez les moldus, la réticence de Hugo à affirmer son identité au vu et au su de tous était malheureusement compréhensible. Il était déjà difficile pour n'importe quel jeune de traverser l'adolescence, alors Hugo, du haut de ses treize ans, ne se sentait pas encore prêt à vérifier si les sorciers étaient homophobes ou non.

Finalement, l'intolérance et la discrimination étaient des fléaux purement humains, dont la présence ou l'absence de magie était indifférente.

    - Tu en as parlé à qui ?

Le cadet, assis en tailleur, avait distraitement joué avec les plis de son pantalon.

    - Aux gars. Un peu. C'est tout.

Par « les gars », il fallait comprendre Oliver Cadwallader et les jumeaux Lorcan et Lysander Dragonneau. Tous en même année à Poufsouffle, ils étaient rapidement devenus un quatuor inséparable. Rose s'arrangeait généralement pour fuir chez son cousin dès qu'ils venaient tous à la maison pendant les vacances.

    - Je suis vraiment contente que tu m'en aies parlé...

Ils avaient échangé un sourire. La jeune fille, adossée contre la pierre et les genoux remontés contre sa poitrine, avait resserré autour d'elle les pans de sa cape momentanément transformé en couverture. Pendant plusieurs minutes, elle avait contenu sa curiosité, mais n'y tenant plus, elle avait caché son sourire mutin derrière son vêtement et demandé dans un murmure espiègle :

    - Hugo... ? C'est de qui que tu es amoureux ?

Son frère avait laissé échapper un rire.

    - Je me demandais combien de temps tu arriverais à tenir avant de poser la question.

Et depuis, elle essayait de lui tirer les vers du nez.



Deux semaines avant les vacances de Pâques, une nouvelle visite était prévue à Pré-au-Lard et Rose était surexcitée. Hermione, bien que ses enfants comptent rentrer à la maison pour les vacances, avait décidé de profiter de la sortie pour venir les voir. La jeune fille n'avait pas vu sa mère depuis le 1er septembre et il lui tardait de la retrouver. Le manque ne se faisait que trop ressentir. Elle avait besoin de lui parler, de se blottir contre elle.

Alors qu'elle quittait la Grande Salle d'un pas sautillant après le déjeuner, Hugo se précipita sur elle.

    - Rose ! Je vais pas pouvoir venir à Pré-au-Lard.

    - Quoi !? s'indigna aussitôt la jeune fille.

    - Désolé !

    - Mais maman...

    - Je sais, je suis désolé...

    - J'espère que tu as une bonne raison, Hugo Granger-Weasley !

Par commodité, ils n'utilisaient que peu leur nom complet. Mais à défaut de deuxième prénom, il suffisait de rajouter Granger pour avoir tout de suite l'air beaucoup plus menaçant. Hugo se dandina justement, passant d'un pied sur l'autre, mal à l'aise. Sa grande sœur ne mit pas longtemps à avoir un déclic. Elle perdit son air revêche et arbora un large et malicieux sourire.

    - Oouuhh... y aurait-il un lien avec...

    - Je t'interdis de terminer cette phrase, la prévint Hugo, ...mais oui.

Rose laissa échapper un petit gloussement qui fit dresser un sourcil moqueur à son frère. C'était suffisamment rare pour que ce soit une preuve de sa bonne humeur.

    - Dis rien à maman. Invente une excuse, je ne veux pas lui faire de peine.

    - Je dirai que t'es en retenue.

    - T'as raison, elle va adorer, ironisa Hugo.

Elle balaya son sarcasme d'un geste de la main.

    - Ouais, ben t'es mignon mais il y a pas huit mille excuses plausibles. Oh c'est bon, t'inquiètes, je trouverai bien, ajouta Rose en le voyant lever les yeux au ciel.

Ils échangèrent un regard et toute trace de chamaillerie s'évanouit. Rose sentit son cœur se réchauffer en voyant les prunelles de son cadet étinceler. Émue, elle l'attira contre elle pour le serrer dans ses bras. Cela faisait bien trop longtemps qu'elle ne l'avait pas vu aussi optimiste.

    - Bonne après-midi, p'tit frère.

Hugo lui sourit puis commença à s'éloigner pour rejoindre le mystérieux garçon qui faisait battre son cœur.

    - Et tu m'en dois une ! le héla Rose.

Il lui fit un geste obscène qui la fit éclater de rire.

    - Ça a l'air d'aller mieux entre vous.

Rose reconnut la voix d'Adrien. Elle tourna la tête et vit qu'il s'approchait tranquillement d'elle.

    - Oui, beaucoup mieux.

    - J'en serai presque déçu, j'espérais te revoir débarquer à notre salle commune avec tes chaussettes à salamandres, la taquina-t-il.

La Gryffondor ne sut trop quoi répondre et décida qu'il valait mieux se contenter de lui offrir un sourire affable.

    - Je me demandais... ça te dirait qu'on aille à Pré-au-Lard ensemble ?

    - Oh hum désolée, mais je vais passer l'après-midi avec ma mère. D'ailleurs, il faut que je file, elle va m'attendre. À plus ! dit-elle avec un signe de la main.

Il n'y avait pas qu'à Scorpius que Rose donnait du fil à retordre. Adrien avait le sentiment que le courant passait plutôt bien entre eux, mais il ignorait si elle esquivait discrètement ses manœuvres pour se rapprocher d'elle ou si elle ne remarquait tout simplement pas qu'elle lui plaisait. Toujours est-il qu'elle lui sourit une dernière fois avant de quitter le hall en direction du parc, ses boucles rousses rebondissant joyeusement dans son dos.


Dix minutes plus tard, Rose se tenait à l'entrée du village, près des Trois Balais. Elle trépignait d'impatience et ne cessait de consulter sa montre. Autour d'elle, les élèves avaient déjà pris d'assaut la petite bourgade sorcière. Le soleil brillait haut dans le ciel et avec la petite brise qui soufflait, l'air était bon. Le printemps n'était plus si loin, comme en témoignait les pépiements des oiseaux et les arbres se rengorgeant doucement de vitalité.

Rose glissait un nouveau coup d'œil à l'heure quand elle perçut le bruit caractéristique d'un transplanage. Sa mère l'avait prévenu dans sa lettre qu'elle apparaîtrait dans le petit cul-de-sac d'habitations non loin de l'artère principale, limitant ainsi le risque d'atterrir sur des épaules inconnues comme son oncle Charlie le jour de son permis. Elle poussa un petit cri de ravissement en se ruant dans cette direction. Une belle femme brune avançait déjà vers elle et l'aînée Weasley en aurait pleuré de soulagement. Redevenue petite fille, elle courut vers la sorcière et Hermione l'accueillit dans ses bras grands ouverts.

    - Ma puce... murmura sa mère à son oreille, la voix chargée d'émotions.


________

Bon, soyons honnête, je suis légèrement mitigée sur ce chapitre. En rentrant du boulot hier, j'ai essayé de fignoler les détails qui me gênaient encore mais j'ai eu l'impression d'avoir de la guimauve à la place du cerveau. J'espère tout de même que vous avez pu l'apprécier!

Pour les lecteurs de L'Héritage d'Ilvermorny, vous avez pu remarquer que je n'ai pas mis en place la même vision des choses que celle d'annabethfan en ce qui concerne l'homosexualité vue par les sorciers. Pas la même époque, pas le même pays, mais c'est vrai aussi que je n'ai pas eu le même chemin de pensée, ni autant approfondi qu'elle. Clairement, je n'ai pas son talent ! Là encore, j'espère toutefois que mon raisonnement se tient et que cela vous aura plu.


La semaine prochaine, retrouvailles avec Hermione ! Autant j'ai adoré écrire ce prochain chapitre, autant j'ai un peu peur de ne pas avoir bien rendu son caractère. Pour être franche, je me suis un peu inspirée de ma propre mère ahah ma foi, on verra bien ! ;)

Bonne journée ♥

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro