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13. On a roll - Balthazar

Pour beaucoup d'élèves à Poudlard, l'étude des runes était une matière nébuleuse, plus encore que la divination qui n'était pourtant pas le sujet le plus limpide qui soit. Personne ne savait trop ce qu'il s'y passait et l'image des initiés se résumaient à des étudiants cernés de livres, penchés sur leurs traductions de textes antiques et poussiéreux et, plus que tout, entourés de mystère. Ceux qui suivaient ce cours n'aidaient en rien et prenaient même un malin plaisir à entretenir cette aura un rien ésotérique auprès de leurs camarades.

Leur professeur s'amusait que ses élèves restent volontairement vagues. Lui-même se prêtait à l'exercice...

Lorsqu'il était arrivé en Angleterre une décennie plus tôt, Gunder Skriving avait eu cœur à s'intégrer à son pays d'adoption. Il n'avait cependant pas tardé à comprendre que la communauté sorcière britannique se méfiait des natifs des terres celtiques. Lorsqu'il obtint le poste de professeur à la prestigieuse école de sorcellerie, il remarqua tout aussi rapidement que son allure de viking impressionnait grandement ses élèves. Au premier cours qu'il donna, pas un seul bruit ne vint perturber la classe, les adolescents osant à peine esquisser un geste. Mais, au fur et à mesure, ces derniers s'aperçurent quel homme chaleureux il était et les langues se délièrent pour participer plus activement.

Pour autant, Skriving n'était pas plus populaire à l'échelle du château. Ce ne fut qu'au terme de sa première année d'enseignement qu'il comprit que ses « initiés » avaient tissés toute une légende autour de lui, comme s'ils cherchaient à garder jalousement le secret de ses cours. Il alla voir la directrice McGonagall et ils discutèrent longuement, Skriving s'interrogeant s'il devait briser le mythe, bien qu'il en apprécie la dynamique. Minerva lui avait confié que chaque professeur avait champ libre et qu'elle-même, du temps où elle enseignait la Métamorphose, encourageait son image de sphinx inflexible.

Alors, il joua le jeu. Il rasa les cheveux qu'il avait laissé pousser pour dissimuler les tatouages sur son crâne, cessa de tailler sa barbe blonde, souligna habilement ses yeux de khôl, mis en évidence son bracelet de métal aux extrémités à têtes de dragons celtes. En résumé, il peaufina, exacerba même, son physique de viking. Et à la rentrée suivante, l'enthousiasme de ses élèves fut tel qu'il ne se sentit jamais aussi bien depuis qu'il avait quitté son pays.


Rose ne faisait pas exception à la règle. Elle adorait autant le cours que le professeur. Pour en avoir discuté avec sa mère, elle savait que l'étude des runes dispensé par Gunder Skriving n'avait rien à voir avec celle qu'Hermione avait connu auprès de Bathsheda Babbling. Peut-être n'aurait-elle pas autant été passionné avec cette dernière, mais depuis trois ans, elle buvait littéralement les paroles du sorcier.

    - Pour ce semestre, laissons un peu de côté la traduction. Nous allons nous intéresser à la magie runique.

Les adolescents échangèrent des regards ravis, qui n'échappèrent pas au professeur. Il sourit, de ce sourire qui avait fait naître un béguin à Rose durant sa troisième année, et leva une main pour tempérer leur engouement.

    - Je sais, je sais, les BUSES vous ont traumatisés avec les traductions, mais ne vous emballez pas trop, on devra malheureusement continuer à en faire...

Il y eut quelques rires, puis Skriving reprit.

    - Ici, en Angleterre, vous n'entendrez quasiment jamais parler de magie runique. Si nous étions à Durmstrang, elle serait devenue un cours obligatoire dès vos treize ans. Treize ans, car dans les rites anciens celtiques, les garçons passaient à l'âge adulte plus ou moins à cet âge. Les filles étaient adultes après leurs premières règles. Dans les pays nordiques, donc, la magie runique est aussi importante que la Métamorphose ou les Sortilèges. Je n'attendrais pas de vous que vous maîtrisiez cette branche pendant les un an et demi qu'il nous reste, mais j'aimerais au moins vous en apprendre les rudiments et vous faire découvrir un autre type de magie. Bon, testons d'abord votre mémoire : rappelez-moi ce que je vous ai appris en troisième année sur l'origine des runes.

L'aînée Weasley leva la main et il lui fit signe de prendre la parole.

    - Dans la mythologie nordique, le dieu Odin est resté suspendu par les pieds, blessé par sa propre lance, pendant neuf jours et neuf nuits à l'Arbre-Monde Yggdrasil, pour être jugé digne de recevoir les runes.

La jeune fille dut faire un effort pour ne pas en dire plus, luttant pour refouler la frénésie passionnée qui avait si bien caractérisé sa mère en son temps. À treize ans, elle avait fait une fixation sur les mythes et légendes celtes, sur la culture viking dans sa globalité, au point de lire, regarder, écouter tout ce qui avait trait de près ou de loin. Ron en gardait par ailleurs un mauvais souvenir : alors qu'il venait chercher sa fille chez ses beaux-parents, il était entré dans la chambre où elle visionnait la série télévisée Vikings pile au moment d'une scène de sexe. Rose ricanait encore en se remémorant son couinement étranglé...

    - Bien, miss Weasley, dix points pour Gryffondor. Pour notre communauté, bien sûr, Odin n'était rien de plus qu'un sorcier que les moldus ont divinisé. Maintenant, est-ce qu'Odin les a fortement... encouragé à le faire ou est-ce qu'ils l'ont fait tout seuls ? Les liens entre les mythes moldus et notre sorcellerie sont absolument passionnants, mais je crains que nous ne devions continuer... Toujours est-il que c'était un sorcier très puissant, puisqu'il a créé les runes, tout aussi puissant qu'ont pu l'être les frères Peverell à l'origine du conte des trois frères.

Il les captiva ainsi durant toute l'heure et quand la cloche annonça la fin du cours, le groupe d'une dizaine de sixièmes années sortit galvanisé. Ils n'avaient pas ouvert une seule fois leur Syllabaire Lunerousse, ce qui n'était plus arrivé depuis le début de l'option, et leur professeur avait paru aussi enchanté qu'eux d'aborder les runes sous un jour nouveau. De leur utilisation dans la divination aux moldus qui en avaient fait un élément majeur de leur littérature dite de « fantasy », Skriving leur avait offert une introduction captivante à la magie runique.

Ils n'avaient plus qu'une hâte : passer à la pratique.



    - Tu sais que tu as le même sourire satisfait que quand tu sors de chez Honeydukes ?

Rose sursauta et découvrit Scorpius, nonchalamment assis sur le rebord en pierre d'une des fenêtres, une pomme à la main.

    - Je n'ai pas de sourire satisfait quand je sors d'Honeydukes, affirma-t-elle en venant à sa rencontre.

    - Si, si, je t'assure, et c'est drôle à chaque fois.

Il arborait un sourire en coin qui lui tordit le ventre et elle s'efforça de ne rien laisser transparaître de son trouble. Un peu plus d'un mois s'était écoulé depuis leur baiser au hangar à bateaux. À plusieurs reprises depuis, elle avait senti des instants de flottement entre eux, comme cette fois où il avait caressé du pouce la peau tendre de son poignet. L'écho de leur baiser vibrait alors entre eux pour électriser son corps. Le fil de ses pensées s'entortillait et s'éparpillait alternativement, incroyablement consciente de la présence du Serpentard tout près d'elle.

Mais Scorpius ne l'avait plus embrassé. Elle ignorait si elle en était plus soulagée ou déçue. Un mélange détonnant des deux. Soulagée, car le seul souvenir de leurs lèvres réunies suffisait à la déstabiliser et elle craignait d'être engloutie par ce vertigineux abîme de délice. Et déçue... pour les mêmes raisons. Rose oscillait entre ces émotions, perdue dans une myriade d'autres sentiments mêlant la honte d'avoir éprouvé autant de rancœur contre lui pendant si longtemps et le désir de céder à cette nouvelle attirance.

Quand il croqua dans sa pomme, Rose songea qu'elle aimerait bien être à la place du fruit. Merlin, mais d'où sortait cette idée ? Affolée, elle se racla bruyamment la gorge et commença à marcher pour dissimuler son malaise.

    - Qu'est-ce qui t'amène ? dit-elle pour détourner son attention tandis qu'il lui emboîtait le pas.

    - C'était ton dernier cours de la journée, non ? Al passe du temps avec Kathryn et je me disais qu'on pourrait faire la même chose.

Ce fut au tour de Scorpius de se sentir embarrassé. Il doutait qu'Albus se contente de regarder sa belle dans le blanc des yeux.

    - Enfin, je veux dire, on peut aller réviser ou euh...

    - Ou s'entraîner aux sortilèges informulés ? suggéra Rose, moqueuse.

    - Voilà.

Elle nota du coin de l'œil qu'il se passait la main dans les cheveux. La jeune fille trouvait ce réflexe de plus en plus adorable.


Dix minutes plus tard, ils avaient dégoté une salle de classe vide pour se livrer à leurs exercices. Ils commencèrent par lancer des sortilèges d'attraction sur leurs livres, mais quand Rose visa malencontreusement une chaise qui manqua assommer Scorpius, ils décidèrent de se tourner l'un vers l'autre pour se désarmer à tour de rôle.

Scorpius aurait tout donné pour savoir ce qu'il se passait dans la tête de Rose. Parfois, elle lui donnait le sentiment d'être dans l'attente, pour ensuite se dérober. Il avait envie d'en discuter avec elle, songeant que le fait de parler l'aiderait peut-être à éclaircir ses pensées, mais il redoutait qu'elle le trouve impatient.

    - Tu sais que t'es censée me désarmer ?

Au lieu de voir sa baguette en bois d'ébène lui sauter des mains, le fils Malefoy avait senti le nœud de sa cravate se resserrer autour de sa gorge quand elle avait fait un mouvement.

    - J'y arrive pas et ça m'agace. En plus, ta cravate mal faite me perturbe depuis six ans, rétorqua-t-elle.

Il repensa à l'allusion qu'elle avait déjà faite sur le quai de Pré-au-Lard le 1er septembre.

    - Mais elle est très bien ma cravate !

    - Non, c'est une catastrophe et j'ai toujours eu envie de t'étrangler avec.

La baguette de la jeune fille voltigea sans prévenir et Scorpius la rattrapa d'une main habile, souriant avec malice.

    - Tu te laisses distraire trop facilement, Weasley.

Elle ouvrit la bouche, prête à l'incendier, mais ne trouva rien à répliquer.

    - C'était plus facile de te détester, bougonna-t-elle à la place.

Le cœur de Scorpius loupa un battement. Brusquement, il eut la sensation que l'air se solidifiait dans ses poumons. Elle faisait une petite moue boudeuse, sans se rendre compte que le jeune homme avait perdu son expression railleuse. Ce ne fut que lorsqu'elle tendit la main pour récupérer sa baguette qu'elle croisa son regard.

    - Je veux dire, non, enfin oui, c'était plus simple de te détester dans le sens où c'était plus... absolu. Maintenant, dès qu'on est tous les deux, une fois sur deux, je... bafouilla-t-elle.

Elle porta la main à sa tempe, ferma les paupières et exhala un long soupir.

    - ...tu ne sais pas quoi faire ? tenta-t-il.

Rose rouvrit les yeux. Elle le dévisagea quelques longues secondes avant d'acquiescer. Scorpius se rapprocha pour s'asseoir sur la table près d'elle.

    - Tu aurais préféré qu'on fasse comme s'il ne s'était rien passé ?

Les mots lui brûlèrent la gorge, mais il n'en tint pas compte.

    - Si c'est plus simple pour toi, on peut...

    - Non, le coupa-t-elle.

Sa poitrine se réchauffa brièvement devant ce refus net, soulagé qu'elle rejette la simple idée de nier ce baiser.

Il tourna la tête vers elle et la découvrit la nuque inclinée, les yeux baissés sur le bracelet qu'elle triturait et ses boucles rousses dissimulant à moitié son profil. Durant toutes ces années, il l'avait rarement vu perdre son assurance. Et même s'il aurait tout donné pour lui arracher cet air perdu, la remplacer par sa joie farouche de vivre, il ne pouvait s'empêcher d'être touché par cette légère vulnérabilité. Elle fendillait le masque invincible et indifférent qu'elle avait longtemps porté avec lui, presque comme un témoin d'une sincérité nouvelle sur laquelle basé leur relation.

    - Qu'est-ce que tu attends de moi ?

L'intonation de Scorpius n'était guère plus qu'un chuchotement. Il ne souhaitait pas l'oppresser et peut-être devait-il ajuster son comportement pour lui simplifier les choses.

    - Je ne sais pas...

Il s'aperçut que ses yeux brillaient, voilés par un fin rideau de larmes. En la voyant ainsi bouleversée, Scorpius ne put s'en empêcher : il glissa doucement sa main dans ses cheveux, derrière son oreille, et elle releva la tête.

Merlin, il aurait pu se noyer dans ses iris.

    - Scorpius...

Elle prononçait si peu souvent son prénom qu'un frisson dévala sa colonne vertébrale. Il mourrait d'envie de poser une nouvelle fois sa bouche contre la sienne et son instinct lui soufflait qu'elle aussi.

    - J'ai vraiment envie de t'embrasser, lui confia-t-il d'une voix un peu plus rauque qu'à l'accoutumé, mais quelque chose me dit que ça ne ferait que t'embrouiller un peu plus...

Une partie de lui -la plus égoïste- hurla de rage, mais il savait qu'il avait raison. Sans compter qu'il aurait, en plus, eu l'impression d'exploiter sa détresse. Elle hocha la tête et à contrecœur, il retira ses doigts de sa chevelure. Rose prit place à côté de lui sur la table puis posa la tête sur son épaule.

***

Les Poufsouffle leur donnaient du fil à retordre. Les joueurs les assaillaient avec le même acharnement que les abeilles dont ils partageaient les couleurs. Mais Rose ressentit une bouffée de fierté en voyant ses coéquipiers se démener pour leur tenir tête. Thelma et Gemma maniaient leur batte avec une précision d'aigle, Daveen faisait face aux assauts des poursuiveurs adverses la tête froide et elle-même avait l'impression de ne partager qu'un seul cerveau avec James et Jared. Elle vit même Nolan duper l'attrapeur des Poufsouffle à quelques reprises. Le match durait depuis déjà plus d'une heure et demie et la fatigue se combinait au froid de ce début février pour engluer ses sens.

    - 240 à 180 en faveur de Poufsouffle ! s'époumona Sarah dans les tribunes.

L'arbitre siffla un temps mort à la demande de la capitaine de Poufsouffle. Quand elle atterrit auprès des autres Gryffondor, Rose comprit qu'ils étaient autant soulagés qu'elle de pouvoir souffler cinq minutes. Elle essuya d'un revers de l'avant-bras la sueur qui souillait son front et but goulument.

    - J'ai l'impression d'avoir passé mon bras dans un broyeur, gémit Thelma en massant son biceps.

    - Je sais pas ce que ce qu'est un broyeur, mais j'approuve, renchérit Gemma.

    - Écoutez, vous savez aussi bien que moi que je suis nulle pour faire des discours... Mais je veux vous dire que vous êtes sensationnels. Tous. Tout ce que je vois depuis une heure et demie, c'est une équipe forte de sa solidarité, forte de ses entraînements qui n'ont fait qu'aiguiser les talents de chacun. Une équipe qui donne tout. On est tous épuisés, mais on est capable de dépasser ça et de finir ce match en beauté.

Ses coéquipiers la dévisageaient et elle pensa que ses efforts pour motiver les troupes étaient vraiment pathétiques.

    - Rien d'insurmontable ? essaya-t-elle malgré tout.

    - Rien d'insurmontable, reprirent-ils d'une même voix et cela suffit à rendre de l'énergie à Rose.


Nolan faillit s'étouffer quand le reste de son équipe se rua sur lui. Il venait de mettre un terme à ce match exténuant en faisant gagner Gryffondor de justesse. Quand l'attrapeur rouge et or s'empara du Vif d'or, chaque équipe avait marqué plusieurs nouveaux buts, mais Poufsouffle avait encore creusé l'écart et menait de quatre-vingt-dix points.

Les trois filles l'embrassèrent à tour de rôle sur la joue et en voyant le quatrième année s'empourprer, Jared et James le coincèrent entre eux pour déposer également sur ses pommettes de bruyants baisers. Quand ils regagnèrent leurs vestiaires, ils furent particulièrement bruyants. Leurs rires ricochaient sur le carrelage et Rose regarda son équipe chahuter comme des enfants avec un sourire aux lèvres. La semaine avait à nouveau été lourde en émotions et ce match était tombée à pic pour la laver de toute tension, la purifier. C'était cette vertu du Quidditch qu'elle avait perdu de vue en novembre, quand ils avaient affronté les Serpentard. Elle avait été tellement aveuglée par son amertume contre Scorpius que son seul objectif avait été de l'écraser, oubliant ce qu'elle aimait tant dans ce sport, sacrifiant ses bienfaits. Maintenant libérée de toute cette colère, elle pouvait non seulement donner le meilleur d'elle-même, mais également prendre un plaisir inégalable à jouer avec ses camarades.

James s'attarda dans les vestiaires, laissant les autres le dépasser, et frappa à la porte de son bureau.

    - Eh ? dit-il en passant la tête dans l'embrasure.

Son cousin entra.

    - Je voulais te dire... toi aussi tu as été sensationnelle. ...tu es une super capitaine, Rosie.

Ses compliments la touchèrent en plein cœur. Surtout venant de sa part, lui qui était si désinvolte et qu'elle avait toujours pensé qu'il ferait un meilleur capitaine.

    - Merci, James. Tu n'imagines pas comme ça me fait plaisir... même si le « Rosie » était superflu, plaisanta-t-elle.

    - On a quasiment été élevé ensemble, Rosie. Je fais ce que je veux.

Elle s'esclaffa de bon cœur et après un clin d'œil, il s'en alla également.


Albus et Scorpius l'attendaient à la sortie. Elle adressa avec un léger sourire à ce dernier. Après ce second baiser avorté dans la salle de classe, ils étaient restés de longues minutes en silence. Rose avait laissé sa tête posée sur l'épaule du jeune homme et une certaine sérénité avait fini par l'envahir. L'extrême délicatesse dont Scorpius faisait preuve l'avait apaisé, rassuré. Elle lui était reconnaissante de ne pas la presser, de lui laisser tout le temps de faire le tri dans ses sentiments. Non pas qu'elle soit étonnée de sa réaction. Après tout, il avait déjà déployé des trésors de patience avec elle et cela à de nombreuses reprises.

    - Sacré match ! l'apostropha le jeune Potter.

    - M'en parle pas ! J'espère que vous êtes là pour me porter jusqu'à ma salle commune.

    - On avait plutôt l'intention de te regarder te traîner comme une larve.

Rose riposta en donnant une chiquenaude à l'un des lobes d'oreille de Scorpius et il lui pinça les côtes en retour. En riant, ils prirent le chemin du château.

Au bout de quelques mètres, Rose se hissa sur la pointe des pieds pour passer les bras sur les épaules de ses compères.

    - Mes deux Serpentard préférés... soupira-t-elle.

Les garçons sourirent, attendris.

    - ...on va pas te porter pour autant, finit par lâcher Albus, déclenchant à nouveau leurs rires.


________

Hello tout le monde! J'espère que vous allez bien :)

Pour ce qui est de ce chapitre-ci, l'idée de la magie runique est bien entendu un ajout. Comme on sait très peu de choses sur l'Étude des runes, je me suis permise d'apporter cette idée. Elle me tient beaucoup à coeur, j'adore la mythologie nordique et j'espère vraiment que ça vous plaira également! Je me suis appuyée sur plusieurs articles, mais on y reviendra un peu plus tard dans l'histoire. Si l'idée vous plaît et que vous souhaitez la reprendre, ne le faites pas en catimini et parlez-m'en s'il vous plaît!

Bon dimanche ♥

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