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1. Fuite



              

Deux sœurs jouaient dans le salon de leur maison. Leur mère était dans la cuisine, préparant le dîner tandis que leur père était assis dans son fauteuil, le journal du jour à la main. Une famille normale en somme. Les deux petites filles jouaient avec des poupées de porcelaine. Soudain, la plus petite des sœurs se leva et toucha l'épaule de son aînée. Cette dernière releva la tête, ses cheveux blonds tombant vers l'arrière. Ses yeux marrons étaient interrogateurs et sa petite sœur s'exclama :

-Tunie, c'est toi le chat !

D'un bond, Pétunia se leva se mit à courir derrière sa sœur. Le jeu dura quelques minutes, avant que la plus petite s'approche de son père pour lui demander :

-Papa, tu veux bien jouer avec nous ? Dis oui !

-Ma chérie, je suis en train de lire, demande à ta mère.

-Mais maman fais la cuisine, s'il te plait papa, demanda à son tour Pétunia.

-Non, je suis en train de lire, jouer toute seule, fut la réponse autoritaire.

-Ce n'est pas grave Tunie, nos poupées joueront avec nous !

Pétunia se tourna vers sa sœur pour lui expliquer que cela était impossible, quand ses mots furent bloqués dans sa gorge. Lily passait sa main au-dessus des poupées qui prenaient vie. Elles se levaient, chancelant, la tête bougeant dans tous les sens. La petite qui faisait de la magie rigolait. Elle se mit à courir un peu partout dans la pièce, suivit par l'une des poupées. La seconde, quant à elle, se tourna vers Pétunia. Son visage était fixe, un sourire étrange sur ses lèvres de porcelaine. Ses yeux bleus la fixaient sans ciller. D'un mouvement de balancier, elle se mit à marcher vers la plus grande des sœurs. Elle s'approcha d'elle, doucement. Puis, elle leva l'une de ses mains et la posa sur la jambe de Pétunia. Cette dernière se mit à hurler. Son hurlement résonna dans toute la maison, faisant sursauter le père et venir la mère. Pétunia donna un grand coup de pied dans la poupée, qui se cassa sur le sol. Elle se précipita ensuite dans les bras de son père. La petite sœur, elle, arriva un instant plus tard. Elle avait sa main entrelacée avec celle de la poupée qui marchait à côté d'elle. Elle ne semblait pas comprendre ce qui se passait. Puis, voyant le regard horrifié de ses parents, elle fit signe à sa poupée. Cette dernière lui lâcha la main et se dirigea vers la cheminée. Elle entra et se posa sur les braises. D'un seul coup, sous un signe de main de la petite sorcière, elle prit feu. Sa mère porta une main devant son visage. Sa plus jeune fille porta alors ses deux mains l'une contre l'autre et fit naître un bouquet de lys. Elle s'approcha de sa famille, quand sa sœur lui cracha :

-Je ne veux pas qu'un monstre s'approche de moi ! Pars, tu n'es pas ma sœur !

Et la petite fille lâcha ses fleurs, qui tombèrent sur le sol. Ses yeux lançaient des éclairs. Dehors, la tempête se déchaînait. Elle cria alors, les yeux pleins de larmes :

-Papa, maman, dites-lui d'arrêter ! Ce n'est pas vrai, je ne suis pas un monstre !

Pourtant, ses parents ne dirent rien, ne bougèrent pas. Alors, la petite fille monta en courant dans sa chambre. Elle prit le sac préféré de Pétunia, celui qu'elle avait toujours voulu. A l'aide de sa magie, elle fit venir à elle tous les objets qui lui semblaient indispensable. Son livre préféré, sa peluche, un paquet de bonbons, le pot de moutarde de sa grand-mère, des vêtements, sa brosse à cheveux, sa brosse à dents. Elle mit ses grosses chaussures d'hivers, ses gants, son écharpe et ses caches oreilles. Elle prit son manteau et son sac à dos. La petite fille repassa par le salon, sa famille, non, son ancienne famille était toujours au même endroit. Alors, elle claqua la porte d'entrée et partit pour toujours de l'endroit qu'elle appelait maison.

Dehors, la pluie tombait tellement qu'en moins d'une minute, elle était totalement trempée. La petite fille aurait pu faire demi-tour, mais elle était trop bornée pour ça. Elle ne changerait pas pour quelqu'un, même pas pour sa sœur. Elle marcha sous la pluie, en direction de la grande ville. La chaussée était encore noire, seul les éclairs apportaient pendant un instant de la lumière. Au loin, elle voyait les lumières de la grande ville. L'électricité n'était pas encore venue jusqu'à eux. La petite fille marchait d'un bon pas, évitant avec agilité les trous. Ses yeux verts brillaient de mille feux, lui permettant ainsi de voir dans le noir. Elle marcha toute la nuit et arriva avec les premiers rayons du soleil. Entre temps, la pluie s'était arrêtée de tomber. La petite fille observa la ville qui se réveillait avec des yeux ronds. C'était magnifique. Soudain, elle sentit l'odeur du pain chaud, d'une boulangerie. Son ventre qui criait famine lui ordonna d'entrer dans le magasin. Juste avant, elle sortit du pot à moutarde un billet de 10 livres. Le monsieur qui tenait la boulangerie lui demanda :

-Mais que fais-tu ici ?

-C'est l'anniversaire de ma maman, mon papa il est allé lui acheter des fleurs et m'a dit d'aller acheter des croissants. Il m'a dit, achètes en pour toute la famille.

La petite fille lui mentit sans scrupule. En parlant de son hypothétique père, elle montra un homme qui entrait chez le fleuriste. Quand elle allait acheter des bonbons avec sa sœur, elle faisait toujours ça, comme ça elles en avaient des gratuits. L'homme dû croire à son histoire car il se mit à remplir un sac avec diverses viennoiseries, pour le prix du billet qui était posé sur le comptoir. La petite fille regarda tout le magasin, elle avait toujours aimé manger. Soudain, un éclat de voix attira son attention. Le boulanger était sorti et criait sur un petit garçon. Ce dernier était sale, ses vêtements d'été en lambeaux. Ses lunettes étaient réparées avec du scotch. Un véritable enfant des villes. Le boulanger cria puis le poussa au sol. Le petit garçon, qui devait avoir son âge, se releva et partit en courant. La petite fille remercia le boulanger et prit le sac de viennoiseries qu'elle mit dans son sac à dos. En faisant attention à ne pas se faire voir, elle prit la ruelle empruntée par le garçon. Serrant son sac contre elle, elle déambula dans les bas-fonds de la ville. Soudain, elle vit un jeune de son âge. Ses cheveux étaient sales et lui arrivait en dessous des épaules. Il tenait un sac contre lui, rempli de viande. Le jeune garçon courait, fuyant quelqu'un. La petite fille vit un boucher lui courir après en criant :

- Au voleur, arrêtez-le !

La petite fille vit le garçon courir en sa direction. Elle prit rapidement une décision. Elle ne pouvait pas vivre seule dans la rue, il lui fallait de l'aide. Si les enfants des rues pouvaient devenir ses alliés, elle n'allait pas s'en priver. Alors, quand l'enfant passa à côté d'elle, elle lui attrapa le bras et le colla contre le mur de brique. Elle porta son autre main devant sa bouche pour lui faire signe de se taire. Ensuite, elle ferma les yeux. La petite fille appela à elle les ombres. Elle les utilisait à chaque fois qu'elle jouait à cache-cache, comme ça elle ne perdait jamais. Les ombres répondirent immédiatement et les enveloppèrent. Le boucher les dépassa sans les voir. Il fit demi-tour, voyant la ruelle vide. Il regarda même dans leur direction, sans les voir. Puis, il partit. A ce moment-là, le jeune garçon attrapa la main de sa protectrice et l'emmena avec lui. Il la perdit dans les dédales de la ville. Au bout d'une demi-heure, ils arrivèrent à un bidonville. Il la traîna jusqu'au fond, près de la forêt. En chemin, ils croisèrent des vieillards, des mendiants, des lascars. Les deux enfants arrivèrent jusqu'à une petite maison de bricolage. Devant ce qui semblait être l'entrée, deux autres garçons étaient assis devant un feu. La petite fille reconnue celui de la boulangerie.


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Bonjour ou bonsoir,

Voici ma première histoire sur les maraudeurs et j'espère que le début vous plait ! 

L'histoire suivra principalement Lily et ira normalement jusqu'à l'entrée à Poudlard. 

N'hésitez pas à me donner votre avis !

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