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Fontainebleau

Henry admirait le château de Fontainebleau. Ce n'était pas la première fois qu'il venait le visiter, mais il lui faisait un drôle d'effet à chaque fois. Il aimait admirer cette architecture qui lui semblait si singulière.Henry avait une sympathie toute particulière pour ce château.

Après s'être autorisé une courte ballade dans le parc, Henry se dirigea vers l'entrée la plus proche.La veille, il avait réussi à joindre un vieil ami de son père, employé au château, qui avait accepté, de l'accueillir pour pouvoir répondre à ses questions.Hubert Grandecourt l'attendait devant la porte.


                                                                                                   ***


-Félicitation pour votre diplôme ! Dit Grandecourt, souriant, tandis qu'ils longeaient un couloir.

-Merci !

-Dites-moi, que cherchez-vous exactement ?

-Il y a quelques mois, un dénommé Alphonse Villeret est venu ici pour écrire un article.

-C'est exact, il était venu écrire un article sur le château à l'époque de Napoléon 1er.

-Justement... Il m'a raconté qu'on lui aurait donné une lettre à propos d'un soldat de la Grande Armée, qui aurait...

-Ah... Vous parlez de ces fameuses rumeurs qui circulent dans la capitale ?

-Oui, c'est cela... J'aimerais écrire mon roman là-dessus, et j'aimerais avoir des informations à ce sujet...

-Ne prêtez pas d'attention à ce genre d'histoires... Pour tout vous dire, Marcus Poulain, l'auteur de la lettre, était un personnage d'un naturel très paranoïaque... Toujours persuadé qu'on discutait dans son dos, qu'on complotait... Il faut dire que son séjour auprès de l'Empereur n'a pas arrangé grand-chose...

Henry prit note.

-Mais vous aviez déjà entendu parler de tout cela avant l'arrivée de Villeret ?

-Pas moi, personnellement, mais mon collègue, Mr Vronsard, qui l'a accueilli, si.

-Serait-il possible que vous me le présentiez ?


                                                                                             ***


Henry rencontra Mr Vronsard au détour d'un couloir.

-Je te présente Henry Bréjean, fils de mon ami, Victor Bréjean.

-Enchanté...

-Bonjour Monsieur. Je suis ravi de vous rencontrer. Je souhaite me renseigner à propos de toutes ces rumeurs qui circulent dans la capitale, et votre collègue m'a assuré que vous pourriez m'en dire un peu plus sur cette légende...

Vronsard parut, dans un premier temps, déconcerté. Il finit par reprendre ses esprits.

-Venez avec moi dans mon bureau.

En peu de temps, Henry se retrouvait en face de Vronsard, dans un bureau spacieux et fortement éclairé. Par la fenêtre, on pouvait apercevoir le majestueux parc.

-A l'époque, une partie des anciens soldats de la Grande Armée avait élu domicile ici, à Fontainebleau, pour y passer leurs vieux jours. A l'époque déjà, quelques murmures s'étaient fait entendre. Des scientifiques se seraient lancé dans l'écriture d'un important ouvrage, une sorte de traité de médecine, dans lequel seraient révélés un certains nombres de secrets. Ce groupe de scientifiques travaillerait dans le secret afin de ne pas faire tomber tout leur savoir en de mauvaises mains.

-Et vous avez eu vent du genre de secrets qui pourraient y être enfermés ?

-La plupart du temps, il s'agissait d'histoires fantastiques. Entre les murmures, on pouvait parfois entendre parler de régénérations de membres, de greffes... Mais on parlait surtout d'un retour à la vie.

-Un retour à la vie ?

-C'est exact. Certains pensaient que ces scientifiques étaient capables de ramener un homme à la vie.

-Est-ce qu'il y a des traces écrites de tout cela ?

-A part la lettre que j'ai remis à ce journaliste, aucune à ma connaissance.

-C'est absolument absurde comme idées ! Qui saurait croire en de pareilles sornettes ?

-Vous savez, peu de soldats de la Grande Armée sont revenus indemnes. Penser qu'il puisse exister ce genre de magie quelque part, en plus d'animer moult conversations, leur donnait un certain espoir de voir leurs cicatrices disparaitre, et leur visage de nouveau présentable.Ce Marcus Poulain ne semblait pas déloger à la règle.

Henry écrit à toute vitesse dans son petit carnet.

-Vous n'avez aucune idée, concernant cette mystérieuse société ?

-Je ne saurais placer exactement la frontière entre la fiction et le réel dans toute cette histoire, mais elle se trouve bien là, quelque part.

-Vous croyez que cette société a bien pu exister ?

-Et pourquoi pas ? L'Histoire nous a montré que beaucoup de gens ont œuvré, toutes leurs vies, en quête d'un rêve de progrès ou de magie... Certains cherchaient des chimères, comme les alchimistes persuadés de pouvoir changer le plomb en or. D'autres étaient déjà visionnaires pour leur époque, comme Galilée et Copernic, qui ont voulu replacer le Soleil au centre de notre système. Tant d'autres exemples seraient à citer. Le point commun entre ces deux exemples c'est que personne à leur époque, à quelques exceptions près, n'ont voulu admettre qu'ils aient pu avoir raison, d'une manière ou d'une autre.

-Vous pensez que l'Encyclopédie d'Argent pourrait se trouver quelque part ?

-Certainement, oui. Ses secrets ne sont probablement pas aussi beaux que les histoires des anciens soldats. Mais je suis pratiquement persuadé qu'il s'est bien passé quelque chose à cette époque où les anciens braves se rejoignaient dans les bistrots ou les restaurants pour pouvoir se raconter, entre deux souvenirs de guerre, une ou deux histoires fantaisistes.

Henry acquiesça.

-Je vous remercie d'avoir prit le temps de répondre à mes questions...Vronsard ne répondit pas.


                                                                                             ***


De retour à Paris, Henry relut ses notes. Il avait hâte de rentrer chez lui, pour pouvoir se poser un instant. Cette journée avait été fatigante.Il peinait à réfléchir. Cette société secrète aurait donc pour objectif de réparer les cicatrices, et les blessures en tout genre, et même ramener à la vie. Toutes ces histoires étaient étranges, et complétement surréalistes, mais c'était une piste à creuser.

Henry croisa le chemin d'un unijambiste, boitant sur ses béquilles, et d'un homme au visage défiguré par des brûlures et des cicatrices.Une petite médaille était accroché à leurs poitrines. Cela faisait déjà six ans que la Grande Guerre venait de se terminée.Si ces scientifiques avaient pour objectif de réparer les blessures, cette terrible guerre était une occasion de ramener au grand jour l'encyclopédie, et de raviver un éventuel désir de pouvoir tout guérir, même la mort...

Aujourd'hui, rien n'était encore sûr. Henry avait trop d'hypothèses non vérifié, et trop de pistes à éclairer.

Rentré chez lui, il s'installa devant son bureau et observa une nouvelle fois les deux photographies qu'il avait récupéré. Demain, il essayerait d'emprunter celle de Villeret.

La photo de Gusman entre les mains, Henry aperçut quelque chose qu'il n'avait pas remarqué la première fois.Un tableau était accroché sur le mur du fond. Muni de sa loupe, Henry tentait d'en observer les détails.Henry était persuadé de l'avoir déjà vu quelque part... Mais où ?Il semblait entrevoir un parc, au milieu duquel un jeune couple se promenait. Henry l'avait bel et bien observé lors d'une exposition. Le nom de son auteur, ainsi que l'exposition où il l'avait vu lui échappait.

Peut-être que son père pourrait l'aider à démêler les mystères autour de cette peinture.Il descendit le long escalier, pour atteindre le salon. Henry longea le couloir qui menait jusqu'à son bureau.

Son père était en très occupé à remplir des tas de papiers. S'occuper de la galerie lui prenait énormément de temps. La paperasse administrative semblait n'en plus finir.Henry attira son attention avec un toussotement, avant de s'installer devant lui.

-Je suis désolé de te déranger, mais j'aurais besoin que tu me conseilles...

-A quel sujet ?

Henry lui tendit la photographie qu'il tenait entre ses mains.

-Regarde bien le mur du fond, on peut y voir une peinture. Saurais-tu me dire laquelle c'est ?

Mr Bréjean reconnut immédiatement l'une des photo qui circulait dans le journal depuis peu.

-Ne me dit pas que tu accordes de l'importance à toutes ces histoires ?!-

Non... Enfin, je n'y crois pas, tout du moins... Toutefois, je tente de m'y intéresser un peu.

Mr Bréjean leva les yeux au ciel, avant de prendre sa loupe et observer la peinture en question.Après un court moment, il posa la photo, et regarda son fils.Son visage semblait avoir changé de couleurs.

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