Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

උɦѧpıţяє 8

" La vie continue.
La mort aussi.
Plus longtemps. "

" No time for rest
No pillow for my head
Nowhere to run from this
No way to forget
Around the shadows creep
Like friends, they cover me
Just wanna lay me down and finally
Try to get some sleep
We carry on through the storm
Tired soldiers in this war
Remember what we're fighting for
Meet me on the battlefield
Even on the darkest night
I will be your sword and shield, your camouflage
And you will be mine
Echos and the shots ring out
We may be the first to fall
Everything can stay the same or we could change it all
Meet me on the battlefield
We're standing face-to-face
With our own human race
We commit the sins again and our sons and daughters pay
Our tainted history, is playing on repeat
But we could change it if we stand up strong and take the lead
When I was younger, I was named
A generation unafraid
For heirs to come, be brave
And meet me on the battlefield
Even on the darkest night
I will be your sword and shield, your camouflage
And you will be mine
Echos and the shots ring out
We may be the first to fall
Everything can stay the same or we could change it all
Meet me on the battlefield
We carry on through the storm
Tired soldiers in this war
Remember what we're fighting for
Meet me on the battlefield
Even on the darkest night
I will be your sword and shield, your camouflage
And you will be mine
Echos and the shots ring out
We may be the first to fall
Everything could stay the same or we could change it all
(We can change it all)
Meet me on the battlefield
Meet me on the battlefield
(We could change it all) "

Meet me on the battlefield, SVRCINA (en média)

_________

Aussitôt qu'elle l'eut demandé, ils retournèrent à la voiture, conduisant vers la maison de l'inspecteur Reed. Personne ne parlait — que pouvaient-ils dire, de toute façon ?
On voyait bien que la jeune femme retenait des larmes car ses yeux bleus brillaient intensément. Son visage était crispé d'inquiétude. Elle savait que cette nuit serait la dernière, que demain elle n'aurait que Hank, Gavin — peut-être Connor ? En parlant de lui, il la regardait, comprenant parfaitement pourquoi sa coéquipière était dans un tel état. C'était ça, aimer ? C'était aussi douloureux ? Hank, Lyne... Ils avaient perdu des personnes qu'ils aimaient et aujourd'hui, ils étaient malheureux. Si l'amour faisait tant souffrir, Connor n'en voulait pas. Il resterait un androïde sage et obéissant pour ne jamais le connaître, l'amour. Ces deux déviantes s'aimaient et l'une des deux avait tué pour pouvoir être avec celle qu'elle aimait. Mais en partant, elles semblaient heureuses... Il n'y comprenait plus rien. Tout était flou. Et la voiture s'arrêta.

« Lyne, ma grande, tu ne veux pas je vienne avec toi ? Il est tard, tu es épuisée, tu ne tiendras pas le choc.

– Le plus dur, Hank, ce n'est pas maintenant. C'est après. Vous le savez autant que moi. »

Elle sortit en claquant la portière et enfourchant sa moto, démarrant rapidement sans se soucier de rien.

« Connor ?

– Oui lieutenant ?

– Passe chez elle dans environ une heure et demi. Ne la laisse pas seule. »

La brune ressortit de l'hôpital, le visage fermé, l'expression neutre. Mais une fois en route pour chez elle, elle hurla à la mort, la lune pour seule témoin de sa douleur, son cri s'élevant dans les airs avant de s'éteindre.
Elle voulait tout envoyer en l'air, lâcher le volant, s'écraser sur le bitume, se jetter d'un pont. Mais elle l'avait dit plus tôt dans la soirée, quelque chose la retenait en vie.
La seule chose délicate qu'elle fit fût de garer sa moto. Mais ce qui suivit fût presque effrayant : elle entra à l'intérieur et sortit quelques bouteilles d'alcool ainsi que des cigarettes — son petit sachet rouge lui manquait.

Elle buvait
Et elle fumait
Juste pour oublier et ignorer

« Mademoiselle Lyne ?

– Pourquoi Hank t'a envoyé ?

– Je serais venu même s'il ne me l'avait pas demandé.

– Bien sûr... »

Il s'approcha d'elle et lui retira sa cigarette de ses lèvres.

« Vous êtes trop jeune pour mourir.

– Ne parle pas de chose que tu ne connais pas Connor.

– Je sais ce que je dis. Je comprends votre douleur, mais n'est-elle pas plus heureuse maintenant, auprès de votre père et débarrassée de toute souffrance ? »

Elle baissa simplement les yeux. Sans rien demander, il déplaça les bouteilles pour s'asseoir à côté d'elle et retira sa veste, la posant sur ses épaules.

« Votre température corporelle est basse, vous devez vous réchauffer.

– Ça te fait quoi de savoir que si tu le voulais, tu pourrais ressentir des choses ? Tu n'as pas envie de savoir ?

– Les émotions me paraissent néfastes.

– Pas toujours. Et si je te le dis, tu peux me croire. On peut être heureux. Je l'étais, avant la mort de mon père, avant que je ne prenne de la Red Ice... Et c'était de l'amour. Différent car je n'aimais pas Gavin de la même manière que mes parents, mais de l'amour quand même.

– L'amour m'effraie.

– Donc tu ressens la peur ?

– Oui, mademoiselle Lyne.

– Si l'amour nous effraie, c'est qu'on le ressens et que l'on a peur de ce qui pourrait se passer, ou qu'on l'a connu auparavant et qu'il nous a fait mal.

– Vous pensez que je suis amoureux, mademoiselle Lyne ?

– Je n'en sais rien Connor. Mais si jamais tu en ressentais, qui serait cette personne ?

– Pour vous, mademoiselle Lyne. »

Leur regard se croisa de nouveau. Ce qui se passa fût soudain, étrange, inatendu. Sans doute était-ce les effets de l'alcool — ou pas — qui commandèrent le coeur de Lyne. Se mettant à genoux, elle aporocha son visage de celui de l'androïde avec lenteur et posa ses lèvres sur les siennes, fermant doucement les yeux. Mais cela ne dura pas longtemps. Ce fût Connor qui recula, sentant le souffle de la brune faiblir.

« Mademoiselle Lyne ?... »

Les larmes coulaient sur les joues de "mademoiselle Lyne". Il embrassait si mal que ça ?

« Connor... Pars. Oublie ce que j'ai fait. Efface ça de ta mémoire.

– Mais...

– Il n'y a pas de mais ! Casse toi ! C'est de ta faute si j'ai fait ça... Uniquement de ta faute ! »

Sa main frôla la sienne mais une porte les sépara rapidement.

Une Lyne sanglotante et brisée
Un Connor perdu et penaud

Il voulait faire ce qu'elle voulait, mais il se rappella de sa promesse au lieutenant. Faisant rapidement le tour de la maison, il trouva une fenêtre ouverte. Passant difficilement et faisant attention à ne rien abimer, il arriva au fond d'un couloir dont le mur était rempli de photos — il reconnaissait Lyne enfant et ses parents. Arrivant dans la cuisine, il s'apprêtait à s'excuser mais la trouva endormie sur une chaise.
Avec une douceur qu'il ne connaissait pas, il la souleva et l'allongea sur le canapé, la couvrit avec une couverture et reposa sa veste au dessus — elle l'avait gardé contre elle en rentrant.
Puis, il se pencha doucement et embrassa son front avant de repartir au commissariat.

________

Je finis cette partie à 1h07, la fenêtre ouverte alors qu'il fait ≈ -3 °C pour regarder la neige

Bref, je ne suis pas satisfaite de mon chapitre. Je ne l'ai pas rendu aussi triste que je l'aurais voulu, mais bon.

À plus tard !

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro