Après 16 ans de séparation les jumeaux vinrent de se rencontrer de manière très planifier , es le destin ! Ces deux êtres sont nées le même jour , ont partagés le même ventre. Chacun ignorait l'existence de l'autre jusqu'à Ce jour . Mohamed venait de se rendre compte après mille analyse que Moustapha était son frère et qu'il a survécu à l'incendie dont on lui avait parlé . Il se souvenait du jour où sa mère lui racontait l'histoire de cette tragédie familiale. Quant à l'autre il était loin de comprendre ce qui se passait avec l'apparition du clone qui lui ressemblait tellement. Des questions , lui sortait de partout , il s'approcha de plus prés , mit sa main sur le visage de son frère , le caressa et comprit que s'était réel.

- Alors comment vous vous appelez ? lui demanda Mohamed ,d'une voix très semblable à la tienne.

- Et vous qui êtes vous ?

- Répondez d'abord à ma question ? C'est important.

- Moustapha, Moustapha Tall et vous.

Mohamed

Ô Mon Dieu c'est lui , je le savais. Il a survécu ,c'est la seule explication qui existe. J'aimerais lui dire qui je suis mais je peux pas.
j'aimerais bien aussi lui poser de questions comme « où il vie » « avec qui il vie » mais l'heure n'est pas au rendez-vous.
Il est choqué le pauvre, il n'arrive pas à se tenir debout , mais je le comprend. Je sais qui il est mais lui il ne sais pas qui je suis et je ne suis.

Vu qu'on se ressemble , pourquoi ne pas en profiter.

- Moustapha, moi c'est Mohamed , je suis tout aussi choqué que toi.
A

u début je pensais que nous étions des frères jumeaux mais c'est pas possible moi je fils unique, J'ai jamais eu de frère.

J'ai dis ça , parceque j'ai a lui proposer un truc. Il saura la vérité en temps voulu.

-- Moi aussi je suis fils unique ,comment explique tu qu'on se ressemble à la perfection , même nos voix.

- tu n'a pas entendu dire que chacun de nous à une copie dans le monde.

- oui j'ai entendu dire ouais. Mais on se ressemble pas tant que ça , toi t'a l'air d'un gosse de riche me dit il très gêné de l'incident de tout à l'heure.

- On peux dire ça oui. Allons dans un autre endroit , discret à l'abri des regards lui proposai je , pour ne pas qu'on nous voit ensemble.

- non , Je peux pas j'ai cours et je suis hyper en retard une autre fois peut être. Enchanté de faire ta connaissance , permettez moi fit il en ramassant ses affaires par terre.

- donne moi ton numéro j'aimerais mieux te connaître lui demandai je en sortant mon smartphone.

- j'ai pas de numéro encore moins un phone , je vis de ce que j'ai.

Je me suis dis , il a vraiment besoin d'aide.

- prends le mien , il n'y a pas grand chose , il y'a mon numéro dedans lui donnai je mon autre smartphone.

Il hésita et j'ai insisté. Il a finit par prendre

- Merci bien , c'est gentil de ta part. Je t'appelerai t'inquiète. Je peux? , me demande -t- il de lui céder le passage.

- J'espère bien , allez à plus.

Je me sentais égoïste de ne pas lui dire la vérité à propos de lui , de moi et de nos parents. Pourquoi je lui ai pas dis qu'on était frère. Pour le moment je peux rien lui dire. Je vais mener ma petite enquête, voir s'il est oui ou non mon frère. Si toute fois il l'est ou pas je crois qu'on va bien s'amuser , j'en ai des choses à découvrir avec son aide bien-sûr.

Maïmouna Tall

Cela fait plus d'une semaine que je vis chez ma belle-mère , le rôle de la belle fille exemplaire me va si bien. Marém et moi, on se connait déjà elle venait souvent à Paris pour nous rendre visite . Une belle-mère en or elle est gentille, douce et adorable. Elle me considère comme sa fille, j'en ai de la chance si toutes les belle-mère étaient comme elle personne n'aurait à se plaindre .

Je commence à m'adapter à la culture Sénégalaise . Il y trois semaines je ne portais que des tenues sexy , serré et agréable à regarder ce qui rend dingue mon mari il est très jaloux le pauvre.
Maintenant j'opte pour des tailles basses et des tenues traditionnelles. J'ai même commencé à cuisiner. La cuisine Sénégalaise est un don de Dieu , succulent !

Pour aujourd'hui je prépare du riz au poulet , roff guinar gui bamou saf on a des invités très spécial, le demi frère et la demi sœur de mon mari . Je sais qu'Omar et eux n'entretiennent pas de très bonne relations mais bon.....je dois me comporter comme une épouse modèle , je dois pas me mêler de leurs histoires. Je dois faire très attention aussi parce qu'au Sénégal on est marié avant toute chose à la jalousie des autres.

Assy , ma fille ne sait pas parler wolof j'ai décidé de laisser aux parents.

En ce qui concerne le travail je verrai après pour l'instant je dois à priori m'occuper de ma petite famille. Ma belle mère n'a plus la force d'effectuer certaines tâches.

Oumar s'est trouvé un boulot dans une entreprise très réputé. Il ne gagne pas assez mais c'est bon pour un début. Tient en parlant du loup , il vient d'arriver.

- Salut mon chéri ! Je te sert quelques ?

- je suis épuisé.....doma may ndokh dionguéwo dara ( sert moi à boire , aucune dionguéologie )

- Je t'ai déjà demandé non , boul ma khass déh je fais des efforts ces temps ci attend j'arrive.

Il est si hautain , mais quand même il a raison je ne suis pas assez jongué comme il dit , je vais lui prouver qu'il à tors chaque femme à ses astuces.

- Habibi tiens voici de l'eau comme tu me la demander.

Je me suis accroupi , je lui ai donné à boire le sourire jusqu'aux lèvres.

- Hée Maï s'il te plait arrête reste comme tu es , fit il en ouvrant grand les yeux ; je te préfère ainsi toubab bou dof

- Loo beuguate ( Qu'est-ce que tu veux de plus ) ?

- Je t'ai déjà toi , Que demander de plus ?

- sama Ajanna

Il restait là à me regarder.

- Mais où est ce qu'ils sont ?

Il demandé après son demi frère et sa demi sœur. Qui d'ailleurs ne sont toujours pas là

- Aucune trace mais je sais qu'ils ne vont pas tarder... J'ai préparé du riz au poulet , fait gaffe n'entre pas dans ma cuisine.

- Quoi depuis quand tu sais préparer ça, cela fait des lustres que j'en ai pas mangé . A Paris tu me soûler avec tes plats là du poulet au pop corne Waouh tay môme daal nathi ( j'ai de la chance aujourd'hui ) .
J

'ai remarqué du changement depuis ton retour. Maintenant je peux dire que tu es une sénégalaise à 100% hier tu as préparé du «Yassa» et aujourd'hui du« riz au poulet » enh tu n'essayerai pas de me rouler avec tes commandes là, tu en a l'habitude déh .

- J'ai presque tout préparer , j'avoue ta mère m'a un peu aider.

- enh mbaa woor na ( est-ce que c'est sûr )

- J'ai pas le temps de t'expliquer si tu ne me crois pas tant pis. Je dois me faire belle. Il est 13h20 et je suis sûr qu'ils ne vont pas tarder.

Il se prend pour qui celui-là j'essaye de l'impressionner et il m'accuse de tricherie Je ferai mieux d'aller me doucher parce-qu'une odeur nauséabonde sort de partout.

Je me sens mieux après cette douche bien chaude , je me dirige vers le dressing pour me mettre une robe ivoirienne très soft , assorti à mes bijoux.

J'ai appliqué un maquillage très léger pour ne pas en faire trop . Cela fait plus d'une heure que J'attends, toujours rien. Oumar a finit par s'endormir et moi je suis scotcher devant la télé à regarder ma série préféré < la force du coeur> j'adore cette série et ces intrigues.

J'entendais un bruit , y'avait quelqu'un qui sonnait à la porte. Je pense que ces eux.

- Entrez c'est pas fermer fis je de l'autre côté du mûr.

J'entendais des pas depuis le salon.

- Alsalamou aleykoum ( salutations)

- wa halaykoum salam dialesi léne (entrez )

S'était deux femmes , très classe.

- doom nagua déf yay ( comment tu vas , tu dois être ) Maïmouna dit la plus âgée

- Oui c'est moi ,je suis Maïmouna et vous ? Vous êtes ?

- Oumy Ndiaye , je suis ta belle-mère elle c'est Seynabou sa ndieuké ( ta belle sœur ) c'est elle qui devait venir accompagné de son frère très occupé. Je suis venu à la place me dit la dame avec un petit sourire au coin.

- Ravis de faire votre connaissance Yaye , prenez place je m'en vais voir Oumar.

Seynabou , j'espère du moins que c'est pas la même qui a détruit ma vie . non détrompe toi c'est une coïncidence , y'en à des milliers ici mais quand même je la trouve très bizarre je deviens folle j ferais mieux d'aller réveiller Omar .

- Oumar , Oumar réveille toi ta belle-mère est là !

- Qui ça ? Ma belle-mère mais qu'est-ce qu'elle fait ici , elle ne devait pas être ici

- je sais pas ? Qu'est ce qu'il y'a ? Y'a -t- il un problème.

- Et merde, si ma mère la voit prépare toi à une 3 ème guerre mondiale. Elles se détestent . tu ne sais pas à tel point ma mère a souffert à cause d'elle. je la déteste , elle est hypocrite mais dafaa niak diom akii domam ( ils n'ont pas vergogne ) . Ils pensent que je suis devenu riche c'est pour ça qu'ils sont ici.

- Quoi ! Je comprend rien de ce que tu dis et en ce qui concerne ta mère et ben elle est partie il y'a une heures .

- Al hamndoulilah bon occupe toi de servir le repas, moi je vais m'occuper d'eux.

- Oui votre majesté, après tu me dois des explications lui.

Alors ma chère belle mère n'entretient pas de très bonnes relations avec sa coépouse. Je dois en savoir plus sur cette affaire , ça risque de tomber sur moi qui suis de mêche avec mon mari.

Mais qu'est qui m'arrive depuis quand je suis devenue une fouineuse.
Allez Grouille.

J'ai déjà fini ma cuisson , j'ai réchauffé le reste. Place au dressage etc..

- yénagui wakhtane ( vous êtes entrain de discuter ) dis je en souriant pour donner bonne impression. Attendez de gouter à ma spécialité vous allez vous régaler.

- On attend déh dit tante oumy avec une voix mielleuse.

Franchement je sais pas pourquoi ma belle mère les détestent . Elles ont l'air si gentilles surtout Seynabou je l'entend depuis la cuisine dire que je suis belle , radieuse et trop aimable.

Je venais de servir le repas sur une grande assiette sous forme de canard que j'ai acheté il y'a deux jours aux HLM.

- Ah djongoma sa bole bi rafétna dit Seynabou toujours si souriante.

- Je suis flattée ,merci. Je t'en achèterai une.

Arès le déj que j'ai préparé avec tant avec effort et d'amour , j'ai pris soin de leur servir une autre de mes spécialité top secrète , des rafraîchissements.

Après des heures de discussions interminables , j'ai appris à les connaître. J'ai trop d'estime pour elle.

Je me suis excusé pour débarrasser la table , je me dirigeai vers l'extérieur du bâtiment. Je voulais prendre le thé que j'avais préparé.

Je me rendais compte que plus je marchais , plus je sentais la présence d'une femme. Ça ne peut être Seynabou ? C'est l'odeur de son parfum qui me suis , ça ne pouvait être que mon mari alors je me suis retourné pour lui demander de quitter mon terrain.

_ Maïmouna
À peine je me suis retourné et elle a parlé. Elle tenait une assiette , elle a voulu m'aider. Ce qui est très gentille de sa part.

- waa Seynabou lo beug ( Qu'est-ce que tu veux ? )

Elle restait silencieuse en frossant les sourcils

- Éh yaw lay wakhal bayil sa dofdof lou bi ( arrête de me prendre pour une conne , tu sais très bien qui je suis )

D'où est ce qu'elle voulait en venir ?

- Tu me connais très bien Maïmouna, où devrai je dire Mouna . Tu fais semblant je vais te rafraîchir la mémoire. je suis Seynabou, celle du passé du présent et du futur.
C

ela fais des jours que j'ai appris pour toi , ma belle soeur adorée.

Non , non , non ça ne peut pas être elle. Pourquoi le destin est si injuste.

- Seynabou, C'est toi sale garce si je t'avais reconnu doo doug sakh sama keur ( tu n'entrerai pas chez ) , tiaga kharamata ndiaye bi gua done ( Sale pute , dévergondé )

- Hée nopil ( tu la ferme ) tu n'a rien n'a dire , c'est pas moi qui ai couché avec un frère pour ensuite se marier à l'autre . tu sais quoi je déteste tourner au tour du pot , je vais aller droit au bute.
Je sais que ton mari ne sais pas que tu as eu une fils ou une fille en dehors de votre union. Alors tu baisse d'un ton c'est ton mariage qui est en jeu.

- Tu me menace. Mais qu'est-ce que tu cherche en faisant cela , tu m'a piéger une fois avec ton frère. Je te jure que ça va plus jamais se reproduire.

- Qu'est ce que je veux ? Pour l'instant. Nabou coba en a des ambitions concernant ton mariage. Ne pense surtout pas que j'ai peur des vipères en ton genre.
X

a!xa! Pour l'instant je vais jouer mon rôle , n'oublie pas que je suis ta belle sœur.

Elle me lança un fou rire , avant de s'éclipser c'est tout à fait Seynabou. Elle vit du malheur des autres. Comment cela se fait que je ne l'ai pas reconnu , ce rire , ces gestes ce regard. Elle m'a bien eu.

Que va -t- il se passer ? Je suis foutu ça c'est clair. Oumar ne doit rien savoir, Le mensonge qu'est ma vie doit rester sécrète. Seynabou ne va me gâcher mon bonheur , des sacrifices j'en ai tellement fait. S'il le faut j'essaierai de résoudre ce problème par moi même , je suis prête à tout , pour garder ma famille unie et Soudée. Pour l'instant je dois me tenir à carreau.

Vos impressions ?