Moustapha Tall

J'ai passé la pire soirée de ma vie .j'ai mal partout et j'ai pas dormi de la nuit. Mes fesses ouy !! ça me fait atrocement mal. Ibrahim m'a laissé pour mort. Il a déversé toute sa colère sur moi , ce qui fait qu'il ne m'a raté avec ces coups , les uns plus torrides que les autres. J'ai du mal à marcher mes jambes me font mal. En plus une de mes paires de fesses , m'empêcher de m'asseoir plus d'une minute. Il m'a presque tué m'a presque tuer. J'avais peur qu'il s'en prenne à ma mère sinon Je pouvais très bien me défendre. J'avais pas à subir cet acharnement, ce n'est ni la première , ni la dernière fois qu'il me frappe à cause d'elle.

Ma mère a piqué une crise rien qu'en me voyant dans cet état . Grâce à Dieu elle va mieux . Lors de notre dernière rendez-vous, le spécialiste qui suivait son traitement m'a demandé de l'éloigner du quotidien trop absurde ; le stress et la frustration . J'ai passé toute la nuit a lui faire croire que j'allais bien. Je me suis englouti dans ses bras qui me font le plus grand bien.

Je me suis réveillé le matin avec des séquelles très visibles. Une nouvelle journée s'annonçait le ciel était bleu et temps était beau , le soleil dardait ses rayons avec l'humidité qui marquait son départ.

Ce fut un Lundi j'avais cours et travail. J'ai eu du mal à me lever du lit. Les douleurs m'empêchait de me déplacer, m'efforçait d'aller prendre un bain.

En trainant les pieds avec difficulté, il a fallu que je croise ma tante sur le chemin .

- Où est ce que tu vas salle gosse m'avait elle dit , les mains en dessous des hanches.
Elle était pleine de rage , mais d'où lui sort sa colère.

-- Aller prendre un bain , c'est interdit ? T'en a pas assez , Passe ton chemin j'ai pas que ça à faire lui dis je de façon très sérieux ; j'espère qu'elle a compris qu'à partir d'aujourd'hui je ne me ferais plus avoir.

-- Mané douche bii dou pour yéne, badola yiguén done , woutilen fanéne folen sanguo < ces toilettes ne sont pas faite pour vous , vaux rien , trouvez en une autre >

-- Pousse toi delà sinon je ne répondrai plus de moi même , essayai je lui foutre la trouille.

Elle ma menaçait de me faire revivre la même scène qu'hier soir. Je savais de quoi elle était capable , alors je me suis retourné.

-- Rombal nii laama wakh ( pousse de là ) fit elle en me montrant le bout de ses doigts.

Elle me tape sur les nerfs. Aller en cours sans prendre une douche est devenu une habitude chez moi , il n'y a Qu'après les cours que je peux prendre un bain de là où je travail. Je faire mes ablutions pour effectuer les deux prières que j'ai raté par contrainte.
Prière c'est la seule chose qui n'est pas interdite dans cette foutu maison .

Une fois mes prières accompli , je fais la bise à ma mère , l'histoire de la rassurer que je vais bien. J'avais quinze minutes de retard , malgré toutes ces douleurs j traçais difficilement mon chemin.

À l'école je fais plus au moyen semblent d'être à l'abri du besoin. Surtout pas de pitié, Vu qu'ici au Sénégal c'est l'habit qui fait le moine , je m'achete de belles fringues . Je travail comme serveur dans un restaurant pas loin de chez moi , la propriétaire est une bonne amie de ma mère .

Les gens pensent que c'est cet abrutit de Ibrahima qui paye mes études mais non s'il savait que je travaille alors je peu dire au revoir à mes études et il s'en fou en plus . L'argent que je gagne me sert d'inscription , de fourniture scolaire etc. Avant tout c'est pour les soins de ma mère.

il est 08h20 cette fois pas c'est sûr je suis cuit mais je suis presqu' arrivé .
Je me met à courir pour arriver plus vite.

Des minutes plus tard je suis arrivée au lycée mais le gardien à déjà fermé la grande porte. Je suis obligé d'attendre jusqu'à la récré pour me procurer un billet d'entrée, ou peut être que je vais attendre jusqu'à 11 heures comme ça je passerai inaperçu et je n'aurais pas à supporter l'agression visuelle des élèves .

Pour l'instant je vais faire un tour et contempler la capitale.

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Narrateur externe

Mohamed venait de se réveiller après une nuit de larme et d'analyse. Son grand père paraissait égoïste , il a annulé sa fête sans lui donner raison.

Malgré l'annulation de sa fête , il ne se ventait plus. Il restait cloué au lit , sa chambre était dans un désordre abusif , comme un champs de bataille.

D'un coup il entend un bruit , s'était Khady qui sonnait à la porte.

- Qui es-ce ? si c'est toi maman t'avise pas à utiliser tes clés je suis fâché après toi.

-- Mouhamed s'il te plaît ouvre.

- Qu'est-ce que tu veux me crier dessus , me gifler encore ou demander des excuses à propos d'hier .

- Excuse - moi ! Maintenant peux- tu ouvrir cette porte.

- C'est bon. Enfaite t'oublierai pas quelques choses.

- Je l'ai avec moi.

Mouhamed faisait allusion à son cadeau. Il était surexcité de découvrir ce que c'est.
Il ouvrit sans ajouter de commentaires.

- Soit la bienvenue très chère. Alors je vous sert du thé , des Rafraichissement ? Alors c'est quoi la surprise. Je suppose que toi et papa vous avez décidé de me donner les clés , c'est ça vous m'avez acheté une caisse.

- Non s'était juste une ruse aller va te changer il dix heures et t'a même pas pris un bain. Regarde dans qu'elle est ta chambre, s'étonne -t- elle très déçu.

- Et ma voiture dit Mohamed lui aussi très déçu et vénère à la fois.

- T'aura tes clés à tes dix huit ans.

Mouhamed la menaçait du regard. Il ne tarda pas à accuser son père.

- Tu fais toujours ce qu'il te dit. S'il te plait je veux conduire cette voiture il est a moi non , c'est pas juste.

- Non t'es en retard , va te prendre cette douche. Je vais mettre un chauffeur en ta disposition. Liguay rëw yëp ma waak mounane ( impoli que tu es , et tu te permet de dire « voiture » à ton âge ton père n'avait même pas de vélo.

Après une douche bien chaude, il fit ces ablutions avant d'accomplir sa prière. Quand il était petit son père le réveillait souvent à 06h du matin pour aller à la mosquée . Maintenant c'est un adolescent , il commence à s'éloigner petit à petit du droit chemin . il se réveille à n'importe quelle heure pour prier.

Ilse dirigea après vers la salle à manger mais en y allant il aperçut des valises posés entreposées dans la véranda. Curieux , il alla voir ce qui se passe

Au même moment d'apparaître Maïmouna très offusqué.

- Où allez vous comme ça ? leur demande Mouhamed très surpris

- Nous quittons cette villa , qui malgré sa grandeur un cœur très étroit y habite.
Maïmouna était très en colère contre son père.

- Pourquoi ? C'est Oumar qui se sent gêné de vivre ici.

- c'est pas ça , c'est moi. Vivre dans la maison de mes parents après le mariage est très mal vu , c'est un poids très lourde et j'ai pas la force de survivre au commentaires je vais aller vivre chez ma belle famille tu comprend .

- Mohamed à compris va y ma fille. Ne me déçoit soit une épouse irréprochable et une meilleure belle fille répliquait sa mère qui sentait mal pour sa fille.

- J'y vais alors le chauffeur nous attend en bas Omar toi et Assy vous pouvez aller dire au revoir à mon père moi je veux surtout pas le voir rétorqua Maïmouna sceptique.

- d'accord ! dit Oumar en se dirigeant dans le salon accompagné de sa fille .

- Pareil qu'elle je veux surtout pas Moufassa dans les couloirs. Je suis en retard , allez bonne journée dit abruptement Mouhamed.

- Va y Amadou va t'y conduire .
Elle entreprit d'aller le lui dire, Mohamed refusa l'offre

- Je préfère prendre un taxi.

- la décision t'appartient. tu m'arrange comme ça je n'aurais pas à conduire , le marché est à 100 mètres d'ici.

Elle parlait dans l'air , Mohammed était parti depuis.

- Mais il est où ce jeune homme

-- il est dèjà parti madame .

Mohamed Tall

Ma mère pense que j'ai tout le temps du monde , quand même je suis en retard , cela me suffit largement. Bref je trouve bizarre que ma soeur ai juste comme ça. Papa a dû l'énerver après tout c'est dans son domaine.
D'ailleurs après la journée d'hier J'ai plus envie de faire cours. Il n'y que faire la fête qui m'intéresse en ce moment.

- Taxi halais je un Taxi de très loin.
Je lui indique ma destination et il me répond par.

-2000 francs tout court. J'étais pressé et je lui ai dit

- allons y je suis présser

La négociation ne fait pas partie de mes points fort , j'aime me faire remarqué partout où je vais. Certain dirons que je suis narcissique.

- Je vous dépose où ?

- déjà , juste en face lui montrai - je au bout des doigts; voilà 2000 francs

Me voilà juste en face de mon école. Quelle horreur ! J'ai horreur de cet endroit. Rien qu'à l'idée d'être en classe ça m'énerve.

D'un coup j'entends mon téléphone sonner , je suppose que c'est pape.

- Allô.
Je lui ai parlé et je lui ai demandé expliqué pourquoi je suis arrivée en retard. Au moment où j'allais raccroché quelqu'un m'est entré dessus. Depuis quand les démons tombent du ciel

Il a abîmé ma chemise quel culot il a. est-ce qu'il sait au moins combien ça coûte. Quinze mille francs.

- mais vous pouvez pas faire attention vous avez abîmé ma chemise.

- désolé je suis vraiment désolé je t'ai pas vu ,j'étais presser et______ bégayait il en essayant d'enlever les tâches sur ma chemise de Mohamed.

J'ai hôchai ma tête je me suis énervé et je l'ai repoussé. Nos deux yeux se sont croisés par le plus grand des hasards.
J'avais l'impression d'être devant le miroir de ma salle de bain sauf qu'ici je suis habillé différemment. Il me regardait avec l'impression de s'en fuir. C'est flippant de voir a tel point on se ressemble.

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