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Maïmouna était profondément attristée par la disparition de son fils. Après Assane , Dieu seul savait où il se trouvait. Certes Seynabou avait baissé les bras mais pas si facilement elle était toujours la même , elle ne reculait devant rien surtout quand la liberté de son fils était mise en jeu. Escortés par la police , Maïmouna et ses fils étaient au sommet du désarroi , surtout Moustapha qui venait de découvrir que son neveu avait été kidnappé par le fils de la folle qui était dans l'autre voiture . En cours de route , l'ambiance était calme , Maïmouna pleurait dans les bras de Mohamed qui lui témoignait une affection démesuré. Ils étaient derrière , et Moustapha devant. Maïmouna aperçu tardivement que l'homme avec lequel elle était , était loin d'être Moustapha , mais Junior , le même homme qui l'avait accompagné lors du de la soirée , elle s'éloigna de 50 cm de lui en se frosant les sourcils , ça avait l'air gênant mais s'était pas le cas , le sang était beaucoup plus fort en ces moments là.
Au poste de police , Oumar était assis inquiet , déprimé par la disparition de sa femme et de son fils , Maïmouna accouru les bras ouvert à la recherche de réconfort, Omar était émerveillait et surpris en même temps de la revoir , à un moment donné il pensait qu'il ne la reverrait plus jamais jusqu'à qu'elle soit de retour plus triste qu'elle ne la jamais été . Sa sultane , ainsi que l'élu de son coeur était mal en point , ses yeux était rouge , rouge d'angoisse et d'inquiétude , son visage était pâle comme un brique fissuré , ses lèvres étaient sèche. Oumar se rendit compte que quelques choses n'allait pas.
- Que s'est il passé ? ? Fit Omar
- C'est Seynabou , elle a mon fils , elle l'a kidnappé depuis la prison , je te l'avais dis mais tu ne m'a pas cru , résultat notre fils est je ne sais où avec je ne sais qui ? Peut être , qu'il déjà ___ s'éclatait Maïmouna sanglot ; s'il meurt je ne vais jamais te le pardonner.
- Dit pas ça on va le retrouvait , elle est où cette peste de Seynabou ?
Quant on parlait du loup , Seynabou débarqua en larme menottée , les yeux fixés vers le bas. Elle avait mal pour son fils , qui risquait gros.
- Seynabou s'il te plait , sauve mon fils avant qu'il ne soit trop tard , tu as l'occasion de te racheter sauve le. dis moi où il se trouve , tu as ma parole je ferais de tout ce qui est en mon pouvoir pour garantir la liberté de ton fils ? C'est la vie d'un enfant de 2 ans qui est en jeu , un ange qui ne sais même pas parler, Nom de Dieu dis moi où il se trouve rétorqua Maïmouna en l'observant de près .
- Je ne dirais rien , sans la présence de mon avocat , je préfère mourir que de te rendre ce service , si j'ai décidé de me rendre c'est pour moi même , je veux vivre et te voir souffrir chaque jour , chaque heure , chaque minute et seconde. Tu n'es même pas capable d'assurer sa sécurité et de prendre soin de lui c'est de ta faute s'il a été kidnappé. Tu es et tu restera a jamais la jeune fille minable, pathétique , que t'étais il y'a des années.
- Psychopathe , hgrrrr , lui lança Omar en la giflant si fort que les policiers l'on saisi ;
- s'il arrive quoi que se soit à mon fils , J'oublierai que t'es ma sœur
Les policiers amenèrent Seynabou , à la salle interrogatoire , pour en savoir plus sur ce fameux kidnapping . Dehors , Maïmouna s'était évanouie d'un seul coup , elle ne pouvait plus supporter toute cette douleur , une douleur plus profonde que celle qu'elle vit depuis l'adolescence. Son instinct de mère avait envahie sans raison d'être en la troublant.
- Moustapha , amène ta mère à la maison , de mon côté j'essaierai de négocier avec ma soeur , on a pas de temps à perdre , fit Omar une fois qu'elle ai repris Conscience.
Par erreur , Oumar lâcha la bombe , Moustapha ne prêtait pas attention à cela . D'un geste , Mohamed les proposa de la ramenait chez elle. Omar demanda discrètement à Moustapha s'il avait confiance en lui. Rassurée il décida de la laisser entre ses mains . Moustapha avait beaucoup de contacts avec lui à ses côtés Oumar n'aurait pas problème , pour retrouver son fils.
À la salle interrogatoire , Seynabou faisait sa crise ne voulant rien dire à l'agent qui l'interrogeait , bien essayé mais il avait lamentablement échoué face à cette malade mentale qui voulait l'a mordre . C'était la première fois du long de sa carrière , qu'il eu à faire face à une telle folle.
- Bon sang , elle n'est pas lucide cette dame , c'est pas un zoo ici mais une prison. Cette femme est folle , amenez la où elle devrait être à l'hôpital psychiatrique dit l'adjudant chef , en la regardant mimer.
- Vous avez raison je vais en parler , aux supérieurs Attendez fit l'autre .
- Je veux la voir dit Omar en débarquant à l'improviste.
- L'accusée n'est pas en mesure de dire Quoi que ce soit , elle a perdue la raison elle a failli mordre un de mes hommes par pure plaisir. Vous l'a verrez plus tard. Une fois que le procureur m'en donnerait l'ordre. Permettez !
- C'est la vie de mon fils qui est en jeu et vous vous permettez de faire valoir votre autorité , je m'en fiche pas mal de vos humeurs je veux voir ma sœur tout de suite dit Omar en l'attrapant par le col .
- Qu'est qui se passe ici s'écria l'inspecteur , Monsieur Guèye j'exige que vous le relâchez tout de suite et parler lui comme il se doit.
- Voilà , pouvez m'expliquer ce qui se passe ? ; tonna l'inspecteur
- Il se passe , que votre homme refuse de me laisser parler avec ma sœur
C'est elle , et elle seule qui est en mesure de me dire où se trouve mon fils , je suis un père . Un père inquiet vous me comprenez , cela fait trois jours que je n'ai pas eu de ces nouvelles , je me sens indigne , irresponsable.
Il baissa ses gardes , il ne pouvait plus se contrôler. L'inspecteur demanda à ses hommes de disposer.
- Je vous comprend mieux que quiconque , j'ai perdu mon fils , il a disparu lui aussi . c'est de ma faute parce-que je voulais qu'il apprenne à vivre sans moi , et loin de moi je voulais aussi en profité pour qu'il apprenne à vivre sans dépend de mon argent. Alors je l'ai amené au Dahara ( école coranique ) Sans soucis j'ai vécu 10 ans de ma vie sans lui , je pensais qu'il allait bien mais non d'après ce qu'à dit un de ces camarades , il a fugué parce-que son maitre l'avait enfermé dans une salle où il n'y avait ni eau , ni nourriture il devait se contenter de respirer pour survivre , en plus il était enchaîné , des chaines métalliques comme celle qu'utilisaient les blancs pour ne pas qu'il figue. Cette ignominie , m'a fait pleurer pendant plus de deux ans , il s'est en fuite par la suite grâce à cet ami , qui est resté et qui a subi le même sort ainsi que tous ce qui ont refusés d'obéir le maître , tout ça pour une somme de 500 fr qu'il devait lui rapportait, en frappant aux portes et à faire les yeux doux aux passant . Par la suite j'ai réalisé que c'est moi qui ai commis l'erreur , j'aurais du l'amenait dans une école coranique plus près pour veiller sur lui , et lui témoigner tout mon amour. Aujourd'hui je n'ai plus d'enfant , il ne me reviendra plus, plus jamais.
Omar reprit la parole , en partageant sa douleur.
- Ça a du être une terrible épreuve , ne perdez pas espoir , Dieu a tout vu plus précisément vos regrets , ayez la foi et votre fils vous reviendra saine et sauve.
- C'est ce que j'essayai de vous expliquez , ne vous méprenez pas ce n'est qu'une question de temps avant qu'on le retrouve , en vous aidant à retrouver votre fils , je m'aiderai aussi.
- Laissez moi lui parler ? Je pense que c'est la seule solution.
- Non j'ai une piste , votre mère avait fait distribuer des affiches dans tous les coins et recoins de la ville , une femme m'a contacté alors que j'étais au palais de la justice , elle a une piste , d'après elle votre fils est aux parcelles assainies , unité 22 . On peut rien en déduire pour le moment ,allons vérifier si ce qu'elle dit est vrai.
- Qu'attendez vous pour aller là-bas.
L'inspecteur demanda à ces hommes de se préparer , Omar les attendait dehors. Il était perdu dans ses pensées jusqu'à ce qu'il ait reçu un appel, de son patron.
- Allô
- Omar je vous veux au bureau maintenant je vous le dis une dernière fois , si vous ne vous présentez pas en mon bureau d'ici 30 minutes je serais obligé de vous mettre à la porte , je ne veux pas faire attendre mes clients à cause d'un employé qui pense me duper aussi facilement prétextant que son fils a était kidnappé par je ne sais qui ? Une histoire qui ne tient pas debout , vous devriez être plus originale , c'est pas un homme comme toi aussi indispensable qu'insignifiant qui me fera perdre des millions pour des conneries pareilles est ce que je me fais entendre , s'écria Monsieur Traoré, son patron.
- Allez vous faire foutre , cela fait des mois que j'avais envie de vous le dire en face , le moment est mal choisi pour vous le faire entendre , ça ira par téléphone , vous n'êtes qu'un gros minable doublé d'un enculé qui ne pense qu'à sa propre personne, vous êtes chiant , encore une chose « Allez vous faire foutre , vous et votre arrogance , au fond du trou de votre Q » fit Omar avant de raccrocher.
Oumar se sentait mieux après son patron l'avait poussé à dépasser les limites , tout d'abord il ne pouvait pas le supporter au bureau et pour couronner le tour il venait de lui rappelait à tel point il le détester , c'est un homme très puissant , un piétineur qui écrase tout ceux qui sont au 2nd rang , surtout ceux ci qui sont au bas de l'échelle , Omar venait de se libérer en lui faisant part de ses deux vérités, perdre son boulot valait mieux que de se retrouver sans son fils. Omar , l'inspecteur et ses hommes se mirent en route.
De l'autre côté de la ville , Moustapha était avec Fátima , ils étaient à fond dans leurs recherches , il n'eurent rien trouvé jusqu'à ce que Oumar leur dit qu'ils avaient une piste. Aussitôt , ils se mirent en route pour les rejoindre . Maïmouna venait de se réveiller à ce moment là dans la peur et l'angoisse , Mohamed était à ses côtés alors que Salimata était a chez ses parents.
- Mais qu'est ce que vous faites chez moi , et puis qui vous a autorisé à entrer dans ma chambre , fit Maïmouna gêné par la présence de ce dernier.
- C'est pas la première fois que je le fais chère sœur t'en souviens-tu , la fois où j'ai passé la nuit sous ton lit , de peur que papa me retrouve s'était drôlement bon, disons que s'était plus confortable que les mains de papa , je renflais comme un cochon , c'est toi même qui me l'avait dit au petit matin , tu t'étais réveillé à 07 heures du matin alors qu'on était dans notre maison de vacance, tu m'avais fait chanter afin de ne rien dire à papa , pour ton silence je devais te laisser regarder tout ce que tu voulais sans avoir à manipuler la télévision comme j'avais l'habitude de le faire disait Mohamed au bout de ses émotions.
Maïmouna était émerveillée par tant de souvenirs jusqu'à ce qu'elle se rende compte de la réalité , la personne avec qui elle parlait d'après elle était loin d'être Mohamed.
- Mais comment __ ? Son smartphone s'était mise à vibrer avant qu'elle n'eut terminé sa phrase.
- Allô , c'est Omar on l'a retrouvé , il était avec une femme du nom de Siara , c'est grâce aux affiches de maman qu'on a eu une piste. Cette femme était la complice de Seynabou et de mon neveu. De peur de se retrouver avec 5 ans de prison , elle a accepté de coopérer. C'est suffisant , pour condamner ma soeur , je n'ai plus de compassion pour elle , comme elle n'en a jamais eu pour mon fils. Après elle on trouvera un moyen de dénoncer Abdoulaye. Enfin de te rendre justice.
- Al hamndoulilah , tu ne sais même pas à tel point j'ai envie de le prendre dans mes bras , il me manque tellement. On va enfin pouvoir être ensemble comme avant , c'est tout ce que je voulais. Laissons la justice faire son travail , Seynabou payera pour tout ce qu'elle a fait . S'il échoue la justice divine s'en chargera , Abdoulaye subira le même sort. Ces deux là ne me causerons plus de problème , je me suis jamais senti aussi libre qu'à cet instant.
- Pas encore , tu n'a pas dit la vérité à ton fils , il est temps que tu lui dise que tu es sa véritable mère , sinon ça risque de le bouleverser encore moins après son Mariage. Tu risque de me noyer avec tes larmes s'il venait de l'apprendre ailleurs.
- Je suis prête à tout lui dire , il est tant que je me libère de ce lourd fardeau , renchérit Maïmouna avant de raccrocher.
Elle vit Mohamed sourire à côté d'elle , les yeux pétillants , sans penser à continuer leurs conversations elle lui demanda de partir oubliant même de lui demander où il tenait cette histoire. En plus de ce que pourrait penser les gens , Salimata sa coépouse n'était pas du genre à tenir sa langue , ainsi que ces voisines. Pour ne pas lui causer de problèmes , Mohamed s'en alla , il avait l'intention de lui dire qui il était , mais le moment était mal choisi , il ne pouvait en aucun cas lui révéler son identité , après tout ce qu'elle avait dit au téléphone.
Moustapha et Fátima étaient déjà de retour , en cour de route Omar les avait informé que l'enfant avait été retrouvé , ils en ont profités pour aller se reposer , c'est chez sa future femme que Moustapha a décidé d'aller pour pour goûter ses repas . Alors que Fátima était en cuisine , sa mère en a profité pour parler avec Moustapha d'une chose très important. Après avoir salué Moustapha , à la sénégalaise , sa mère s'était mise à l'intérroger sur ses véritables intentions.
- Qu'attendez vous de ma fille ? Fit elle sans gêne .
- bah Je l'aime et je compte l'épouser et passer le restant de ma vie avec ell, j'essaierai de la rendre heureuse , je dirais pas mais je l'a rendrai heureuse , ça sera ma priorité , ne vous en faite pas. Je ne suis pas un beau parleur, les mots qui sortent de ma bouche ne servent qu'à exprimer ceux qui viennent de mon cœur. Disons que je suis un homme amoureux qui est prêt à tout , et ferais n'importe quoi pour celle qu'il aime.
- tout ce que j'ai à te dire c'est que si tu venais à lui briser le coeur je t'exploserai la cervelle.
- .......( Moustapha était sous le choc )
- Comment c'est comporter le père de Fátima lors de votre rencontre lui demanda -t-elle curieuse .
- Sincèrement s'était pas du tout ce à quoi je m'attendais , sauf votre respect mais votre mari est un parfait idiot , en plus d'être méprisable , il me parlait mal et se comportait de façon à ressortir ma colère , j'étais en désaccord avec lui et, je lui ai dit que j'épouserai votre fille avec ou sans son consentement. Il la traité de marchandises , comme si....
- C'est normale parce-qu'il n'est pas son père , le père de Fátima m'a abandonné pour aller vivre aux États unis alors que j'étais enceinte. J'étais enceinte , torturé et chassée de chez mon mari. J'étais seule , mes parents étaient mort et ma belle mère me méprisait elle me disais tout le temps que j'étais maudite , et qu'ils sont devenus pauvres dés l'instant où j'ai épousé leur fils. Elle me répétait cette phrase sans cesse , avant qu'il ne trouve un moyen de m'éloigner du père de Fátima définitivement. Il n'a pas chercher à demander de mes nouvelles. J'étais seule dans une très grande ville à mendier pour nourir ma fille qui m'avait que 6 mois. J'ai vécu dehors pendant plus d'une année. La nuit je veillais sur elle , pendant combien de mois je suis resté sans nourriture pour lui acheter , de la bouillie , des couches et des habits neuves. Un jour alors que j' arrêtais les voitures de luxe pour quémander de l'argent je suis tombée sur Abdoulaye , Dieu l'avait mit sur mon chemin , au début il me parlait. Au bout de quelques mois il m'a proposé mariage , en échange ma fille aurais droit un père. J'ai accepté cette proposition comme si s'était la meilleure des décisions ,comme ça je n'aurais pas à lui mentir concernant son père. Abdoulaye ne l'aimait pas il ne l'a jamais aimé d'ailleurs , Fátima s'est senti rejeté c'est pour cette raison qu'elle est pleine de rancœur. J'ai réalisé par la suite , qu'il m'a épousé juste pour profiter de ma jeunesse malgré que je l'aimait aveuglément , voilà ce que j'avais à te dire. Abdoulaye , n'est pas le véritable père de Fátima , s'il te plait prend soin d'elle , je ne supporterai de la voir souffrir comme moi j'ai souffert lui disait la dame , alors que sa fille avait tout entendu , au lieu de réagir mal à la dernière minute Fátima se sentait triste pour elle. Elle plus elle se sentait soulagé sur le fait est ce qu'Abdoulaye n'était enfaite pas son véritable père , même si ça lui faisait mal de savoir qu'elle a était rejeté.
- Je suis désolé maman. Tu as tant souffert , tu es vraiment doué pour cacher tes sentiments.
Mère et fille pleuraient et se réconfortaient , pendant que Moustapha réaliser ce sentiment . Il se disait que si un membre de sa famille venez de lui avouer une telle chose , il ne lui laisserai même pas le temps de s'expliquer , encore moins se mettre à sa place. Car pour lui Le mensonge , reflétait l'obscurité que cache certaines personnes malhonnêtes , insensé qu'il soit
Elles mentent non pas pour protéger leurs semblables mais pour fuir toutes responsabilités.
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