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Il lui embrassa la mâchoire une fois la porte de leurs appartements passée. Puis l'embrassa avec force, ne lui laissant pas le temps de commander ses mouvements. Il semblait quelque peu préoccupé, ce n'était pas son genre d'être si pressé et brusque. « Regrettait-il ses actions ? » se demanda-t-elle. Lorsqu'il se détacha de ses lèvres essoufflé, elle secoua la tête tout en reprenant une bouchée d'air. Il ignora son geste et s'attaqua à son cou, désireux de rapidement frôler la peau hâlée de son corps.

Il caressa son épaule encore vêtue d'un haut blanc bouffant au niveau des manches, avant d'en faire glisser le tissu. Il mordilla la chaire le long de la carotide de la jeune femme avant de venir lécher son épaule. Un soupire de bonheur s'échappa des lèvres de la rousse. Il attrapa de sa main libre la pince qui maintenait ses cheveux attachés et la jeta au sol. Une cascade de feu s'échoua au niveau des fesses de son épouse. Puis après les avoir caresser, il utilisa sa supériorité de taille pour la faire reculer.

Lorsque ses mollets effleurèrent le bord de la couchette, il la fit basculer en arrière avec tendresse et la parsema de baiser de son épaule jusqu'à son cou, puis remonta le long de sa mâchoire et attaqua de nouveau ses lèvres boursouflées et rougies par la passion. Il joua quelques secondes avec le bas du haut blanc tout en continuant de l'étouffer avec des baisers de plus en plus enflammés, avant de le remonter petit à petit pour ne pas couper leur échange. Ils se séparèrent quelques centièmes de secondes pour plus vite se retrouver.

Soudain, on frappa, une excuse navigua dans l'air suivi d'une demande urgente de la part du conseiller d'État. Il soupira bruyamment avant d'informer la servante qu'il arrivait. Il embrassa son épouse sans oublier de lui promettre de vite revenir. Puis en boutonnant une chemise blanche en soie, il lui vola un dernier échange buccal. Il lui demanda de l'attendre avant de sortir de la pièce en trombe. Elle ne bougea pas une seule seconde et l'entendit hurler sur la domestique qui avait sagement attendu derrière la porte.

Elle souffla avant de fixer le plafond beige. Elle s'était encore laissée tenter et avait perdu le contrôle. Cela ne devait plus se reproduire ! C'était également ce que lui fit comprendre les deux prunelles cachées derrière la fenêtre, lorsqu'elle se redressa pour se rhabiller. Elle s'approcha de la vitre décidée à lui faire comprendre que la vie privée n'était pas nommée ainsi pour rien, mais du coin de l'œil, elle aperçut son mari se rapprocher du côté nord de leur chambre qui donnait sur le petit jardin et sur l'endroit où se situait son complice.

Elle ouvrit en vitesse le loquet de la porte de verre et attrapa le bras du voyeur lorsque Améth ne pouvait plus entrevoir l'intérieur de la pièce. Elle lui demanda de se cacher derrière le rideau. Puis elle se mit à faire comme si elle regardait le jardin. Effet qui fonctionna, puisqu'en passant devant elle, il lui adressa un clin d'œil suggestif suivi d'un baiser volant. Son cœur vibra et son estomac se comprima. Elle ne savait plus comment gérer cette situation. C'était trop dur de faire comme si de rien n'était.

- Je ne veux plus continuer... Je ne veux pas me battre... sanglota-t-elle en observant ses pieds quand plus personne à l'extérieur n'était susceptible de la voir.

Elle aimait se dire qu'elle aurait préféré ne rien savoir de tout ça, même si cela menait à la conclusion de ne plus être de ce monde. Il ne savait quoi répondre. Derrière l'épais tissu de velours bordeaux, il la regardait fixer le sol, les larmes aux yeux. Il était vrai que s'enfuir aurait été une meilleure solution. Cependant elle n'aurait pas tenu longtemps, Il l'aurait sans aucun doute retrouvé. Maintenant, elle ne pouvait plus faire marche arrière, car elle n'était pas la seule concernée dans les deux parties menacées à cause de Lui.

Au final, leur rencontre avait été probablement la pire chose qu'il lui fut offert, mais grâce à cela, elle a appris à vivre, à aimer sans que tout ça ne soit organiser par les fils qui forgeaient son destin. Elle se donnait une chance de tout changer, de ne pas se brûler les ailes et de briller encore quelques années. Elle ne pouvait pas se laisser abattre par une vérité tout à fait concevable. Elle en avait lu des histoires, des tristes, des joyeuses, des violentes, des déchirantes et elle ne sera que le livre de sa propre histoire.

Pourtant, si elle donnait un peu d'elle pour l'écrire, on l'aimerait peut-être à sa juste valeur, malgré son passé, son amour toxique, ses mensonges. Elle ne pouvait rien effacer, rien réécrire, mais si elle changeait le présent, on oublierait ce mauvais côté longtemps exposé. Il suffisait juste de faire face à tout ce qui pouvait avoir fait d'elle un monstre, même si elle en restait pas moins humaine, de prendre la plume qui porte le nom de son destin et d'écrire encore et encore pour que tout soit enfin comme elle le souhaite : une vie heureuse.

- Passons au plan Tuwev ! ordonna-t-il avant de tendre la main pour sécher ses larmes.

Ça ne pouvait pas continuer, il l'avait senti. Alors, quitte à risquer leurs peaux, ils n'avaient plus qu'à passer au plan absolu : coincer le plus vite possible le traître en lui faisant avouer toute la vérité. Après lui avoir murmuré que le lendemain tout serait fini, il se cacha derrière le rideau au moment où la poignée de la porte s'enclencha. Elle essuya ses yeux sans oublier de lâcher un merci à son sauveur et se rua vers l'homme qui entrait. Elle sauta dans ses bras avant de lui demander d'aller faire une balade tant qu'il n'y avait pas trop de monde dans le palais : le piège était activé.

Avec joie, il avait accepté tout de même déçu de ne pas avoir pu continuer ce qu'ils avaient commencé. Depuis, il l'entraînait un peu partout à travers le palais. Elle tenta à plusieurs reprises de se diriger vers les sous-sols : le seul moyen de mener à bien sa mission. Voyant qu'elle ne comptait pas lâcher, il accepta à contre cœur. Ils voyagèrent entre les bouteilles d'alcool, les étagères de fromages et de légumes, les jarres de sel conservant les viandes et poissons. Avant d'atterrir, enfin, devant la porte qu'elle convoitait.

Le véritable Améth lui avait expliqué à plusieurs reprises dans son long récit où se trouvait la cave contenant les pierres violettes et si au premier abord, elle n'avait fait qu'oublier, désormais, elle n'en était plus capable. L'emplacement était comme profondément gravé dans sa mémoire et elle savait que c'était derrière cet accès. Elle n'obtint aucune réponse, mais il inséra une grosse clé en or dans la serrure avant de la tourner. Il comptait lui montrer, il fallait qu'elle garde son calme. Les questions en tête, elle se préparait mentalement. Le résultat de leur réussite serait la chute d'une tête.

Il poussa la grosse porte en bois qui grinça lorsqu'elle glissa. La pièce derrière était peu éclairée, mais un faible rayon de lumière se refléta sur un objet violet. C'était la fameuse réserve, elle n'avait plus aucun doute. Il lui tendit une main et la fit entrer à sa suite avant de refermer. Il alluma une bougie à l'aide d'un petit briquet posé non loin, puis se tourna le sourire aux lèvres : elle venait de se jeter dans la gueule du loup. Il désirait pouvoir l'avoir une dernière fois, pour lui offrir un dernier aller au Paradis, sans savoir qu'il n'y avait que lui qui perdrait.

- Si tu savais ma jolie à quel point tu vas regretter d'avoir voulu venir ici. Ta curiosité t'a finalement mené à ta perte, annonça-t-il un sourire sadique plaqué sur le visage.

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