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Il était une fois un Empereur, né du soleil et de la pluie, qui avait tout pour être heureux. Son prénom, emprunté à la plus belle pierre qui soit, faisait de lui l'être le plus chéri de son époque. Au-delà de sa contrée nommée Capitale, on le connaissait pour rayonner et juger avec impartialité. Il était respecté de tous et parfois jalousé lorsque les femmes ignoraient leurs maris pour l'admirer. Depuis son jeune âge, ses multiples responsabilités avaient fait de lui un homme qui pouvait venir à être l'incarnation du mot sagesse.

Un beau jour, alors qu'il voyageait en quête d'un endroit pour se reposer loin de chez lui, il rencontra une magnifique et pauvre femme. Sa beauté le condamna à la poursuivre sans relâche. Il lui tendit la main, tenta de la séduire, mais rien n'y faisait, son charme naturel n'était que façade pour elle. Alors après des heures, des jours, des mois d'ignorance, il finit par abandonner, rempli de regrets, et accepta le choix de sa Mère : un mariage arrangé. Il ne pouvait régner avec justesse sans cela et le temps commençait à se montrer de plus en plus : les amourettes n'avaient plus leur place.

Durant les années de séparation qui les avaient assaillis, la jeune femme avait bien grandi et s'était construit une vie auprès de quelqu'un qui la méritait, selon ses dires à elle. Ses années de jeunesse envolées laissèrent place à une adulte au cœur brisé, malgré la colle qu'elle voyait en son compagnon. Elle n'oublia jamais qu'on lui avait offert l'honneur de recevoir le précieux et divin cœur de l'Empereur Améth. Elle avait fui et refusé en dépit de leurs différences de classes et le regrettait amèrement.

Alors qu'elle espérait être enfin débarrassée de ce maudit passé qui brûlait dans son cœur, elle consulta bien tristement un carton que tout le royaume avait réceptionné deux ans après leur rencontre par corbeau d'argent. L'emblème de l'Empire brillait de mille feux sous la lumière afin qu'on n'oublie pas la provenance de ce bout de papier servant d'invitation. « Mariage Impérial », il y était inscrit en lettre d'or sur la face. Elle la jeta sans prendre le temps de consulter. Elle avait perdu. Pas besoin de la regarder plus longtemps pour le savoir : la défaite avait toujours été pour elle.

Les mois passèrent. Les préparatifs se concrétisaient peu à peu et le grand jour approchait enfin. Le ciel couvert ne présageait rien de bon, pourtant les habitants de l'Empire étaient bien joyeux. Tous étaient conviés au mariage de l'Empereur et rien ne pouvait les rendre plus heureux que cela. Le peuple, qui avait longtemps souhaité un peu plus de sagesse dans ses décisions, était ravi. Qu'ils viennent du Nord, du Sud, de l'Est ou encore de l'Ouest, la foule s'était agitée pour ne rien manquer. Certains des présents en main, d'autre seulement le sourire radieux.

Pourtant, dans les lieux les plus reculés, des personnes n'avaient ni les moyens de faire un présent, ni de se permettre un tel voyage, bien qu'il était presque un devoir de s'y rendre. Ce fut le cas d'une demoiselle rousse, très ravissante malgré ses haillons, qui se déclara malade quand des soldats portant l'oiseau argenté avaient débarqué pour forcer les habitants du petit village Somnia à s'y rendre. Certains finirent par partir avec eux et elle, qui avait réussi à les berner, les regardait le sourire aux lèvres. Pour son cœur, elle n'aurait jamais honte de rien.

Dans des dizaines et des dizaines d'endroits, il se passa des choses similaires : les habitants beaucoup trop pauvres ou ayant tenté de fuir se retrouvaient en compagnie des protecteurs de l'Empire. Quelques-uns étaient joyeux, d'autres un peu moins, surtout les partisans de la chute d'Améth. Les malades étaient, quant à eux, les seuls rescapés au grand dam de certains et au bonheur des plus malins. L'armée, fin prête à rentrer pour remplir son rôle de protection, comptait dans ses rangs des fêtards ayant l'envie d'en oublier leurs responsabilités.

La capitale accueillie, ce jour-là, pas moins de trente millions d'habitants, si bien que personne n'avait pu vraiment bougé dans la cité. La foule avait obligé les résidents à ouvrir leur porte après avoir fermé à double-tour tout ce qui pourrait tenter la pauvreté. Tout n'avait été que désordre et confusion, mais la joie était supérieure à tout le reste, si bien qu'on en oubliât les mauvaises choses. Des écrans magiques avaient diffusé en direct et étrangers comme habitants de la capitale avaient festoyé durant deux jours et trois nuits.

Le dernier petit matin était vite arrivé, un peu trop au goût de tout le monde. Il fallait tout de même se rendre à l'évidence, la vie devait reprendre son cours : un événement n'était pas éternel. Quant à ceux, qui étaient restés le plus longtemps possible, avaient tout fait pour retourner à leur train-train quotidien le plus tard possible. Et les voilà qui quittaient enfin les lieux, après quelques heures supplémentaires, des bouteilles à la main et l'air bien éméché. Les rires étaient gras et de bon cœur en général. Ça avait été un moment d'harmonie à noter dans les livres d'histoires.

Une petite famille avait pris le temps de rester pour profiter de ce lieu où elle ne remettra probablement jamais les pieds. Ils finirent par partir rejoindre la malade qu'ils avaient, une bonne centaine d'heures plus tôt, quitté en espérant qu'elle guérisse. Ils ne s'étaient pas doutés un instant de la ruse pour éviter à un cœur de se briser. Ils lui avaient ramené des souvenirs, des sourires et avaient gardé en mémoire les moments les plus incroyables pour ne rien lui épargner, ne se doutant pas un instant que c'était ce qu'elle souhaitait ignorer.

Après un périple ardu, ils étaient rentrés désireux de la savoir pleine de vie. Finalement, ils n'avaient pas l'air d'avoir eu tant besoin de s'inquiéter en voyant la magnifique rousse se dandiner. Elle lavait joyeusement le sol du salon tout en fredonnant quelques vers que ses jeunes enfants apprenaient dernièrement à l'école. Le mari, suivi de près par deux filles et un garçon, s'était jeté dans ses bras et lui avait annoncé qu'ils étaient heureux de la revoir et dans cet état plus que positive. Elle avait souri, sincèrement et avait câliné ses enfants comme si de rien n'était.

Les inquiétudes s'étaient enfin envolées et le stress était redescendu. Quelques baisers échangés entre les deux adultes plus tard, ils se jetèrent tous, heureux, sur un vieux canapé, qui grinça sous la pression. La petite famille commença à conter tout sur le mariage, les décorations, la maison dans laquelle ils avaient passé les nombreuses heures loin de la menteuse qui partageait leurs vies. Elle semblait ravie de les voir euphoriques, pourtant dans ses yeux, se mouvait un voile de tristesse qui tentait de ne pas trop se montrer.

- Tu sais Maman, la femme de l'Empereur est magnifique ! s'écria la charmante enfant à la chevelure aussi flamboyante que sa mère.

- Lui aussi d'ailleurs, répliqua joyeuse la deuxième fille.

- C'est vrai ça ! Mais je préfère sa femme. Vous avez vu sa magnifique chevelure ? s'amusa le garçon avant de sucer son pouce.

- Oui, on aurait dit une lionne tant elle dégage une aura de sagesse. On aurait dit qu'elle était la seule à briller, reprit la première enfant.

- C'est vraiment dommage que tu n'es pas pu assister à cela ma chérie, dit d'une mine boudeuse le mari.

Alors qu'elle ignorait pour de bon la conversation, la plus jeune des filles reprit le récit sans oublier de mentionner une nouvelle fois les mariés et leur imposante prestance. Et même s'ils en avaient encore des étoiles pleins les lieux en l'entendant, l'effet espéré sur la femme de leur vie n'était pas aussi lumineux. Plus elle les écoutait vaguement, plus elle plongeait dans son regret de ne pas être la femme décrite. À cet instant, elle aurait préféré ne rien savoir, ne pas les voir, ne plus entendre.

La jolie rousse décida donc de quitter sa position confortable sur le sofa pour retourner à son occupation de tantôt. La voyant ainsi, ils arrêtèrent toute déblatération sur le sujet. Elle n'était pas heureuse, loin de là, et ça se voyait. C'était le prix à payer, son prix, mais les choses étaient faites ainsi et elle ne pouvait pas renoncer à son mari. Derrière la fenêtre qu'elle fixait, des tourterelles s'envolèrent lui rappelant malheureusement leur première rencontre, leurs joyeux moments et cette fin qu'elle avait causé brutalement en le fuyant pour de bon.

- Que se passe-t-il ma chérie ? avait-il soudainement demandé après l'avoir regardé se perdre en fixant les carreaux de verre.

- Rien, avait-elle vaguement répondu comme excuse.

Il n'était pas fou. Il commençait à comprendre, ou du moins, il avait compris depuis bien longtemps : son cœur serait à jamais à Lui. Son seul dessein était d'être une marionnette qui penserait les fissures autos infligées par un Amour qui serait pour tous incompris. Au fond, il en était triste, mais il faisait l'aveugle. Il ne pouvait la quitter. L'aimer était son unique volonté, quitte à rester brisé et jusqu'à ce que la mort les sépare, comme l'avait si bien prononcé le prêtre qui les avait liés pour toujours et à jamais.

Le temps avait fini par filer à grande allure et les heureux événements, qui avaient amené un peu de tristesse dans leur vie, appartenaient déjà au passé. Les années s'étaient bien enchaînées, l'Empire continuait de faire florès. Mais les remords devenaient de plus en plus profonds et un mariage avait fini par couler au fond d'un lac. C'étaient en effet les mots qui avaient trouvé leur place sur le journal un beau matin, trois ans après le mariage Impériale dont le peuple avait enfin arrêté de parler.

Le soleil brillait avec force, mais les cœurs étaient tristes, meurtris, déchirés, mais parmi eux un seul était heureux : le sien. La belle rousse, entrée dans le trentenaire depuis quelques mois, souriait à ne plus pouvoir s'arrêter. Pour elle, les dieux lui offraient une chance de le revoir et de lui dire oui pour la vie. Après ça, elle avait passé la journée à danser, à sauter de joie et sa petite famille n'avait fait que la regarder sans comprendre. C'était fini pour eux, mais ce n'était pas encore l'heure des révélations.

Le lendemain était arrivé bien vite. L'aube venait à peine de montrer le bout de son nez, qu'elle avait déserté la petite maison où elle logeait depuis plus de dix ans avec sa nouvelle famille battit sur des mensonges. Derrière, elle laissa un mot disant qu'elle partait travailler. Du haut de leur fenêtre de chambre, son mari la regarda disparaître derrière l'horizon. La fin approchait : il le sentait. Il avait tout de même cet espoir qu'Il ne se souvienne pas et qu'Il déclare n'avoir aimé que sa défunte épouse. Il se recoucha l'esprit agité priant qu'elle lui revienne prochainement.

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