Chapitre 1 ( nouveau )
PS : Je viens de corriger les fautes d'orthographes mais je suis sûre qu'il y en a que j'ai oubliées, alors si vous en voyez n'hésitez pas à me le dire !
3°6
Lydia ANDREW
Mathiew BROWN
Amélie CAMELIA
William DAVIS
Lucas HOUSTON
Madison JONES
Eveline JONHSON
Ethan MILLER
Jacob MOORE
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Aujourd'hui était le jour de ma rentrée en 3ème. Et oui ma dernière année au collège ! Mais c'était aussi l'année du brevet avec l'oral d'histoire des arts, en passant aussi par l'oral de stage. Ça c'était plus contraignant !
Je parcourais les listes de classe avec mon index pour voir dans laquelle j'étais. Je trouvai enfin mon nom dans la dernière classe de 3° : la 3°6. Je lisais les noms dans ma tête
Mathiew ... Mathiew ?? Oh non ! Ce n'était pas possible ! Tout mais sauf lui ! Qu'est ce que j'ai fait pour mériter ça ? Vous pouvez me le dire ?
Ce gars là m'avais tellement fait souffrir l'année dernière que je ne voulais plus entendre parler de lui.
Il avait jouer avec mes sentiments de A à Z.
Il avait commencé à me tourner autour au début de ma 4ème. Certes il était très mignon mais je ne connaissais rien de lui. Il était nouveau au collège. Et depuis qu'il a passé les portes de ce bahut, toutes les filles lui courent après. Mais il ne s'intéressait à aucune d'entre-elle. En faite il ne s'intéressait qu'à une seule fille et cette fille c'était moi.
Au début ce n'était rien de méchant.
Il venait me parler, on discuter ensemble ... On mangeait souvent ensemble ... Après je l'aidais pour les devoirs, les contrôles parce qu'il n'était pas très doué en cours, vraiment pas doué ...
Et un jour il m'a embrassé. Mais le pire dans tout ça c'est que je me suis laissée faire, je suis rentrée dans son jeu. Et depuis ce jour on est sorti ensemble. Les filles au collège étaient toutes aussi jalouses les unes que les autres. Elles me regardaient d'un œil méprisant.
A ce moment là, j'étais inconsciente du danger que représentait Mathiew. En même temps comment aurais-je pu me douter de quelque chose ? Il était si attentionné, si serviable, si romantique ... Il était parfait, c'était le garçon idéale. Je croyais que ça allait durer entre nous mais il a fallu qu'il dérape, qu'il me fasse peur même !
Un jour il m'a invité chez lui. Ses parents n'étaient pas là. Il m'a fait monté dans sa chambre et la verrouillée.
- Pourquoi tu fermes la porte ? lui demandai-je. Il n'y a personne chez toi.
- Je sais mais je ne veux pas prendre de risque, je ne veux pas que d'autres voient ça.
Sa voix avait un air de perversité atroce.
Il commença à s'approcher de moi. Un peu trop prêt à mon goût. Il me prit par la taille et m'amena jusqu'à son lit.
- Mais qu'est ce que tu fais ?
J'avais maintenant peur, peur de se qu'il pouvait me faire, peur d'être seule avec lui. Peur de lui !
Il mit son doigt sur ma bouche
- Chut, laisse toi faire ...
Il me tenait très fort de sorte que je ne pouvais plus bouger. Il enleva mon T-Shirt, puis mon pantalon et ainsi de suite, jusqu'à ce qu'il me ...
Des larmes commencèrent à couler le long de mes joues.
Non ! Je ne voulais pas prononcer ce mot. J'avais trop souffert à cause de lui. Voir son nom écrit juste en dessous du mien faisait remonter tous ces mauvais souvenirs. Le pire c'est que j'en avais parlé à personne, j'avais gardé ça pour moi, en craignant d'être jugée. J'avais peur du regard des autres, de leurs moqueries, de leurs blagues de mauvais goût ...
Lydia ! Reprends toi ! C'est ta dernière année ici. Après tu n'entendra plus jamais parler de lui. C'est la rentrée aujourd'hui, si ça commence comme ça ...
Je me motivais intérieurement. Allez c'est parti Lydia. C'est une nouvelle année qui commence, les oiseaux chantent et tout le monde est heureux !
Je baissai la tête pour voir le sol et marchais en direction de ma classe mais quelqu'un me percuta. Je relevai la tête et fus contente de voir mon meilleur ami : Lucas. On s'était rencontré dans un cour de musique à l'âge de cinq ans et depuis nous ne nous sommes plus quittés.
- Salut ! Ça va ? Me demande-t-il joyeux.
- Ça pourrait allez mieux ... dis-je encore secouée par les souvenirs.
- Oh toi, ça ne vas pas.
- Si, si, répétai-je. D'ailleurs nous sommes dans la même classe.
- Mais c'est génial par contre tu n'as pas l'air enchantée.
- C'est à propos de Mathiew, marmonnai-je
- Quoi ? Il t'a menacé ? Il t'a retouchée ? S'emporta-t-il
- Il est dans notre classe ...
Les larmes montèrent à la surface une nouvelle fois. Tous ce passé qui venait me hanter, c'était trop ! Lucas était le seul au courant, même mes parents ne le savaient pas. J'avais trop ... honte !
- Ce n'est pas vrai ! Ce n'est pas possible ! Dit Lucas. En tout cas, je serai là pour te protéger Lydia, il ne t'arrivera rien tant que je serai là. Tu peux compter sur moi. Ne t'inquiète pas.
Il me prit dans ses bras. Cela me faisait du bien d'être avec lui. Il faisait parti des personnes à qui je donnais ma confiance et je ne la donnais pas à n'importe qui. La présence de Lucas était rassurante. Je savais que je pouvais compter sur lui, il a toujours était là pour moi, même dans les moments difficiles comme celui avec Mathiew ...
Lucas me regarda.
- Ce n'est pas pour te presser, mais ... , commença-t-il
- Oh ! Les cours ! Ça a sonné depuis un bon moment ! M'affolai-je.
Nous partîmes en direction de notre salle de mathématiques presque en courant. Quand nous arrivâmes devant la porte, j'appréhendais. Je connaissais bien la professeur qui était dans la salle et elle ne tolèrerait pas ce retard, d'autant plus le jour de la rentrée.
TOC,TOC,TOC. Lucas toqua trois fois à la porte.
- Entrez, fis une voix qui venait de l'intérieur.
Lucas baissa la poignée et nous pénétrâmes dans la salle de classe. Tous les élèves nous regardaient. Je reconnaissais plus ou moins les visages qui étaient présents. Mais il y en a un que je me rappelais parfaitement. Ce regard que j'avais aimé mais que j'avais aussi détesté. Ces bras, là, qui m'avaient réconfortés, mais qu'un jour, ils m'avaient serré trop fort. Et c'est là où je me suis échappée de son étreinte glaciale ... Ce visage ! C'était celui de Mathiew. Il me fixait avec un sourire en coin, comme s'il allait tenter quelque chose. Ce sourire qui m'emmenait dans un autre monde. Ce sourire qui me faisait voyager ... jusqu'aux enfers.
- Et bien, Mlle Andrew et Mr Houston, pouvez-vous me donner une raison valable à votre retard ? Demanda le professeur.
Mme Mills, comme à son habitude, me ramena sur terre.
- Lydia ... Lydia ne se sentait pas très bien alors je l'ai emmenée à l'infirmerie ... mais comme l'infirmière n'était pas là, nous sommes remontés, balbutia Lucas.
- Bon ça va pour cette fois, dit-elle. Allez vous assoir aux places du fond.
Étonnée je me dirigeais au fond de la classe en baissant les yeux mais je savais que ce regard était toujours posé sur moi. Ce regard de psychopathe.
- Nous étions entrain de faire un test de mathématiques pour voir si vous aviez bien révisé pendant les vacances, nous informa Mme Mills.
*
- Tu peux me prêter ta gomme s'il te plait ? chuchotai-je à Lucas en lui donnant une petite tape sur la main.
- Tiens, me répondit-il en farfouillant dans sa trousse.
Mme Mills était une enseignante que je n'appréciais pas beaucoup. Elle avait un physique que je n'aimais guère : elle était aussi grande qu'une asperge et ne prenait vraiment pas soin d'elle. Son visage, parsemé de taches de rousseurs, était allongé et très étroit. Son nez était tellement gros qu'on le percevait à 3 kilomètres. Mais le pire c'était son parfum qui avait une odeur de vieilles personnes. Vous savez la même odeur qui rode dans les maisons de retraite. Ce n'était vraiment pas agréable. Bref, c'était Mme Mills.
La sonnerie retentit, je m'aperçus que je n'avais pratiquement rien rempli sur mon contrôle et que j'allais avoir une très mauvaise note. Mes parents ne vont pas être contents du tout. En plus en ce moment ils disent que je ne me concentre plus sur le travail. Et bien maintenant ils vont en avoir une preuve.
- N'oubliez pas de déposez votre interrogation sur mon bureau avant de partir, nous rappela Mme Mills.
Je rangeais mes affaires dans mon sac et me dirigeais vers le bureau de mon enseignante pour le mettre dessus. En sortant de la classe de cours, je demandai à Lucas :
- Est-ce que tu peux rester avec moi, je n'ai pas envie que l'autre vienne.
- Bien sûr de toute façon on mange ensemble comme à notre habitude ?
- Oui, d'ailleurs j'ai une sacrée faim, dis-je
- Alors nous y allons maintenant.
Comme d'habitude, nous nous sommes assis au fond du self. En office de plat, on avait des haricots verts avec du steak qui ressemblait à du caoutchouc. Je ne m'étais pas trompée de cantine : c'était toujours aussi mauvais.
- J'ai regardé ton contrôle de maths et j'ai remarqué que tu n'avais pas écrit grand-chose, si tu veux tu peux venir chez moi et je t'expliquerai ce que tu n'as pas compris, dis Lucas.
- Comme des cours particuliers ?
- Alors si c'est des cours particuliers il va falloir que tu me payes. 10€ de l'heure, ça te va ? me charia-t-il.
- Je croyais que c'était gratuit entre meilleurs amis, commentai-je.
- Mais je rigole, dit-il, tu es la bienvenue chez moi. 17h30, c'est bon ?
- D'accord, lui lançai-je alors qu'il partait.
Les autres cours se passèrent assez bien sauf qu'en SVT, on doit faire un exposé sur le harcèlement au collège. Ils ne pouvaient pas choisir un autre sujet ? Non.
La sonnerie résonna : il était cinq heure. J'allais à mon casier. En rangeant les affaires dans mon sac, je découvrais un bout de papier plié en 4. Je le dépliais et lisais à voix haute :
« Je t'aime »
Je me demandais qui ça peut bien être. Peut-être Lucas ? Non ce n'était pas possible, on s'était promis que l'on aurait jamais de sentiments l'un pour l'autre mais qu'on resterait des amis quoiqu'il arrive. Ou alors c'est ... Mathiew ? Non ce n' était pas possible non plus. Si c'est lui, il ne me lâchera jamais. Il veut quoi ? Il attend quoi de moi ? Il espère quoi de moi ? J'espère que je me trompais parce que je n'avais aucune envie de revivre ce que j'avais déjà vécu l'année dernière. Je n'avais aucune envie de souffrir comme l'année dernière. Je jetai le bout de papier dans la poubelle la plus proche. Je ne voulais garder aucun souvenir de ça, de lui ...
Je regardai ma montre et constatai qu'il était déjà 17h20 et que j'avais rendez-vous avec Lucas à 17h30. Je fermai en vitesse mon casier et je m'orientais vers la porte de sortie.
20 minutes plus tard j'étais devant la porte d'entrée de Lucas. Je sonnais. Pas de réponse. Je sonnais une deuxième fois. Toujours pas de réponse. Je m'apprêtais à partir mais Mr Houston m'ouvrit. Il était petit mais robuste. Il avait une démarche fière accompagnés de gestes gracieux. Il possédait un visage ovale noirci par son métier de charbonnier. Ses cheveux châtains était, comme la plupart du temps, enduits de gel. Il détenait des yeux verts limpides en forme d'amande. Son nez, contrairement à son fils était retroussé. Il disposait de lèvres minces et pincées ce qui provoquaient chez lui un air sérieux.
- Ah c'est toi Lydia, me dit-il en me faisant rentrer.
- Oui, je viens voir Lucas, acquiesçais-je.
- Tu peux monter, il est dans sa chambre.
Je lui fis un signe de tête. J'étais venue plusieurs fois chez les Houston mais je n'avais pas remarqué la vastitude de leur maison. En effet, elle était organisée en deux étages. Au rez-de-chaussée, il y avait le salon qui se composait d'un grand canapé en cuire rouge flambant neuf, d'une télévision écran plat d'au moins cinquante pouces. De plus cette pièce possédait un tapis venant d'Orient aux couleurs éclatantes allant du pourpre à l'ocre en passant par l'émeraude et l'azur. Mon regard se posa sur un symbole étrange : un losange était entouré d'un cercle. Au centre, j'observais une fleur, on aurait dit une rose. Les autres pièces du rez-de-chaussée étaient plus banales. Je remarquais que la rose était aussi présente sur le carrelage de la salle de bain. Je ne m'attardais pas plus longtemps sur les autres pièces parce que je n'étais pas en avance. Je grimpais les escaliers en direction de la chambre de Lucas. C'était la deuxième porte à gauche. Quand j'entrai, il était assis en tailleur sur son lit.
Je devais l'avouer, Lucas était beau. Il avait les cheveux blonds et formaient une crête au milieux de son crâne. Ses yeux, c'était la chose la plus belle que j'avais jamais vu. D'un vert émeraude, ils faisaient ressortir son teint de peau. De plus Lucas était très musclé ...
- Tu as 10 minutes de retard, me dit-il d'un air moqueur.
- Désolé, j'ai été retenue par un bout de papier au collège.
- Un bout de papier ? me demanda t-il de manière accentuée.
- C'est rien, bafouillai-je.
- Ok, qu'est-ce que tu as comme problèmes en math ? s'empressa-t-il de me demander.
- Je n'y comprend rien, lui répondit-je franchement.
- C'est parti alors, me dit-il en prenant le livre de math.
Le "cour particulier" de math se passa très bien. Mais j'ai passé la plupart du temps à regarder les magnifiques yeux vert de Lucas qu'à écouter ce qu'il m'expliquait. Je suis partie de chez lui vers 18h30 et je pris le chemin de chez moi. En rentrant, je vis Maeva, ma meilleure amie. Elle était grande, et possédait une chevelure apparente à la crinière d'un lion. Que des dire de ses yeux ? Ils sont d'un noir intense qu'on aurait envie de s'y plonger dedans pendant des heures. Aujourd'hui elle était vêtue d'un pull satin qui lui moulait parfaitement le torse. Ses boucles d'oreilles argentées s'accommodaient très bien avec son slim blanc.
- Salut, lui lançai-je.
- Coucou Lydia, me répondit-elle et s'empressa de me demander :
- Mais que fais-tu ici à cette heure ?
- J'étais chez Lucas, lui expliquai-je, il m'aidait pour les mathématiques parce que je n'y comprend rien.
- Et alors tu as mieux compris maintenant ?
- Oui, c'est un très bon prof, dis-je.
- C'est dommage que nous ne sommes pas dans la même classe cette année, dit Maeva. D'ailleurs j'ai quelque chose à t'annoncer.
- Oula ça a l'air important.
- En faite, j'ai été acceptée dans une grande école à Paris pour me concentrer un peu plus sur le stylisme, m'avoua-t-elle.
- Mais c'est génial, m'écriai-je, je suis fière de toi !
- Bon je ne te retarde pas plus longtemps, mes parents m'attendent pour manger, dit-elle.
- A demain alors.
- A demain.
Elle partit en direction du parc et moi en direction de ma maison. Quand j'arrivais enfin chez moi, je ne trouvais plus mes clefs. Alors, je sonnai en espérant que ma mère soit rentrée de son travail avant moi. Pour une fois, j'avais de la chance parce que la porte s'ouvrit sur elle. Elle me fit entrer.
- Alors cette journée de rentrée ma puce, comment ça c'est passée ? s'inquiéta-t-elle.
- Comme toutes les rentrées de mes années de collège, la rassurai-je. Je suis avec Lucas mais cette année je n'ai pas Maëva dans ma classe.
- Oh dommage, me dit-elle.
- Qu'est ce qu'on mange ? lui demandai-je pour changer de sujet et surtout pour éviter de me remémorer que j'avais Mathiew dans ma classe.
- Du poulet avec des pommes de terre, me répondit-elle. D'ailleurs c'est prêt. Tu peux appeler ton petit frère s'il te plait ? Il est dans sa chambre en train de faire ses exercices de français.
Après avoir posé mon sac sur le fauteuil du salon, je montai les marches deux à deux. J'avais toujours envié mon frère parce qu'il a eu la plus grande chambre, celle qui donnait sur notre jardin. Quand je rentrais dans sa chambre, il était sur son ordinateur en train de jouer. Je ne voyais pas les exercices de français comme ça :
- C'est comme ça que tu fais tes devoirs toi ? lui demandai-je
- Mais j'ai fini, me répondit-il d'une voix toute douce comme s'il croyait que j'allais le dire à notre mère.
- Il faut qu'on descende, le repas est prêt, lui dis-je en me rappelant ce pourquoi j'étais montée.
Je le pris sur mon dos et nous descendîmes ensemble les escaliers. Une fois arrivée en bas, j'allai dans la cuisine pour dire bonjour à mon père que je n'avais pas vu depuis que j'étais rentrée. Ensuite je pris le plat pour l'amener sur la table de la salle à manger. Nous commençâmes à manger.
Le repas se passa très bien. Nos conversations tournaient surtout autour de la rentrée. Mes parents me posaient pleins de questions du genre : Tu es avec une bonne classe ? Personne ne t'a embêté ? Est-ce que tu as fini tes devoirs ? ... et j'en passe.
A la fin du repas, j'aidais mon père à débarrasser et à faire la vaisselle. Une fois terminéé, je récupèrai mon sac que j'avais posé sur le canapé en arrivant et je montai l'escalier. Quand j'arrivai dans ma chambre, je rentrai. J'allai sur mon lit en prenant mon ordinateur portable. Je relevai mes mails : j'en avais deux. Le premier, c'était de la publicité alors je le mis directement dans la corbeille. Le deuxième venait d'un certain Mickaël Macalister :
« Je sais que tu ne me connais pas mais au collège je ne vois que toi. Tes boucles noires comme l'ébène font ressortir ta peau blanche comme la neige. Ta bouche, que dire de ta bouche, elle est pulpeuse, rouge sang. Mais ce que je préfère le plus chez toi, c'est tes yeux. Ils sont bleu-turquoise comme je n'en avait jamais vu. Bref, je t'aime. »
Mais qui est ce Mickaël ? Je n'en n'ai jamais entendu parler. Je crois que j'ai été assez chamboulée côté coeur pour aujourd'hui alors je ne m'attardai pas plus longtemps et éteignis mon ordinateur. J'allais dans la salle de bain. Je me déshabillai et rentrai dans la douche. La chaleur que provoquait l'eau sur mon corps me faisait du bien. Avec tous ce qu'il s'était passé aujourd'hui j'en avais bien besoin. Je restais au moins une demie-heure sous la douche. Quand je sortis, je vis une jeune fille frêle avec la peau blanche ayant des grains de beauté par ci par là. Ses cheveux étaient bouclés, noirs et long, parsemés de reflet châtains. Son visage était allongé avec des oreilles arrondies. Ses yeux bleus me regardaient.
C'était moi dans le reflet du miroir de la salle de bains.
Je me mis en pyjama et pris ma brosse à dent et l'enduite de dentifrice. J'allais commencer à me brosser les dents jusqu'au moment où mon frère entra.
- Mais qu'est-ce que tu fais là ? lui demandai-je.
- Je voulais te dire bonne nuit.
- C'est gentil, dis-je.
Je le pris dans mes bras et lui fit un énorme câlin. Son odeur me rassura. C'était mon petit frère et il était à moi. Pendant ce petit moment de bonheur, je crus qu'il n'y avait que nous. Mais tout bonheur avait une fin.
Je le reposais par terre délicatement.
- Merci, me dit-il
- Merci à toi, lui dis-je. Et bonne nuit !
Je me brossais les dents en vitesse et retournais dans ma chambre sans dire bonsoir à mes parents. Je me couchais. Je ne m'endormis pas tout de suite parce que je repensais à la nouvelle que Maeva m'avait annoncée tout à l'heure. Même si j'étais vraiment contente pour elle, je ne pouvais m'empêcher de ressentir de la tristesse. Elle allait partir loin d'ici et nous nous verrons beaucoup moins.
Je finis par m'endormir vers onze heure du soir.
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Alors voilà, c'est ma première fiction et je ne sais pas du tout si elle plait. Donc s'il vous plait , commentez et voter et dite moi s'il y a des choses qui vont ou qui vont pas !
Jujube31
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