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Chapitre 5 - La mystérieuse bâtisse

Quand le jour se leva je n'avais pas encore fermé l'œil. La nuit avait été longue, je l'avais passé dans mon lit à essayer de me faire à l'idée que le monde que j'avais toujours cru être de l'ordre de la fiction était bien réel et que moi même je n'étais pas celle que j'avais toujours pensé être. J'avais dix-sept ans et ma vie venait d'être chamboulée. Je ne comprenais pas encore ce que cela impliquait, mais je m'en faisais une vague idée.

Je sortis de mon lit pour aller me glisser sous la douche. Encore une fois l'eau glacée n'eut pas raison de cette chaleur qui émanait de mon corps. En m'enroulant dans ma serviette je croisai mon regard dans la glace. J'avais une mine horrible, de grosses poches bleues sous les yeux. Puis je jetai un coup d'œil à mon cou, j'effleurai du bout des doigts les deux points rouges qui avaient commencé à cicatriser. Je revis le visage de cette fille se transformer et dans un élan de rage je frappai tellement fort contre le lavabo qu'il se fendit en deux. Quelque chose me dévorait de l'intérieur, je tremblais, je voulais tout casser, ma respiration était saccadée. Quand je rencontrai à nouveau mon regard dans le miroir, j'aurais juré que mes yeux étaient violets avant que je ne me calme, que les battements de mon cœur ne ralentissent et que ma respiration reprenne son rythme normal.

Une fois prête je descendis à la cuisine, j'avais faim. Vraiment très faim. Mes parents avaient pris une journée de repos et avaient appelé le lycée pour les prévenir de mon absence prétextant que j'étais malade. 

J'engloutis mon omelette et mon bacon en quelques minutes et j'étais loin d'être rassasiée. Étrangement ce n'était pas de nourriture dont j'avais envie mais d'une chose sur laquelle je n'arrivais pas à mette le doigt.

-Hope? hurla ma mère du haut de l'escalier. 

-Oui? répondis-je en tartinant une biscotte de confiture.

-Est-ce que tu peux te préparer à sortir? Mets de bonnes chaussures...

-D'accord.

Une trentaine de minutes plus tard je me retrouvai sur la banquette arrière de la Jeep Noire de mon père. Nous traversâmes la rivière Susquehanna en direction de la forêt. Je laissai divaguer mes pensées en regardant le paysage défiler par la fenêtre. 

-Nous allons continuer à pied, annonça mon père après quelques kilomètres en arrêtant la voiture sur le bas côté.

Nous marchâmes encore une bonne trentaine de minutes au milieu des arbres gigantesques, dans l'obscurité de la forêt. Seuls les bruits de nos pas venaient troubler le calme et la tranquillité qui régnaient ici. Je n'entendais même pas un oiseau chanter.

Enfin nous arrivâmes devant un portail derrière lequel se dressait une gigantesque bâtisse qui devait bien avoir quelques siècles mais qui semblait à première vue très entretenue. Nous le franchîmes pour longer un interminable sentier de pierre le long duquel se dressaient de gigantesques rosiers blancs. Ma mère était un peu nerveuse je pouvais le sentir, mon père avait une démarche assurée, il arpentait les lieux comme  s'il y était habitué. 

Au bout du chemin la gigantesque porte en bois s'ouvrit comme si nous étions attendus. Une jeune femme qui ne devait pas avoir plus de trente ans sortit. Elle était grande, avait les cheveux qui lui arrivaient aux épaules, châtain claire qui tendaient vers le blond sur les longueurs. Elle portait une robe blanche et des escarpins noirs. Un homme l'avait suivit, lui aussi était très élégant. Il était beaucoup plus grand que la jeune femme, il avait les cheveux courts et blond foncé.

Nous arrivâmes à leur hauteur et soudainement je sentis une vague d'angoisse me submerger. Je me cachai derrière mes parents comme une petite fille tentant de me faire la plus discrète possible.

-Louis, Gwendoline, je ne m'attendais pas à vous voir avant l'année prochaine, voir jamais, s'étonna la voix de la jeune femme.

Elle prit mon père dans ses bras sous le regard agacé de ma mère qui tentait de faire bonne figure.

-Un incident s'est produit hier, nous n'avons pas eu le choix, répondit mon père.

-Hope, tu as tellement grandi, dit la jeune femme en m'analysant de la tête aux pieds. La dernière fois que je t'ai vu tu venais de naître.

-Bonjour, répondis-je en souriant timidement.

-Hope, voici Caroline et Nick, intervint mon père. Nick est ton oncle.

-Ton frère? m'étonnai-je.

Il acquiesça d'un signe de la tête. Je n'avais jamais entendu parler de lui et pourtant en y regardant de plus prêt ils se ressemblaient beaucoup.

-Enchanté Hope, dit ce dernier en me souriant légèrement.

-Suivez-moi j'ai préparé un thé il nous attend au salon, finit par dire Caroline avec un enthousiasme presque trop vrai pour l'être.

L'intérieur de la bâtisse était encore plus impressionnant que l'extérieure. Sur les murs étaient accrochés d'anciens portraits de femmes et d'hommes, de magnifiques lustres pendaient aux plafonds, j'aperçus même ce que je croyais être un tableau de Picasso. Le salon était presque aussi grand que tout le premier étage de notre maison. Le mobilier était d'époque mais tellement bien entretenu qu'on aurait dit qu'il était neuf. Je m'installai entre mon père et ma mère sur un des deux canapés qui entouraient la table basse en marbre.

-Tu dois avoir tellement de questions Hope et c'est normal on est tous passés par là, la morsure en moins j'entends bien dit elle en passant la main dans le creux de son cou.

Merci d'avoir lu le cinquième chapitre, j'espère qu'il vous a plu, si c'est le cas n'hésitez pas à me le dire. L'histoire prend forme petit à petit, je vous réserve pleins de rebondissements, donc rendez-vous demain pour la suite. 

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