Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

8 : Surprise des Estaffes


Finalement, Pierre résidait dans l'Élite la majorité de l'année, Mme Chapelier étant l'apprentie de la Faiseuse de lits, qui cherchait un successeur à son poste depuis quelques années déjà. Les deux femmes s'entendaient bien, et même si l'ancienne chapelière n'était pas aussi assurée au sujet des draps qu'au sujet de couvre-chefs, elle ne manquait pas de bonne volonté. Si Pierre n'avait pas l'autorisation officielle d'être constamment dans l'école, tous le laissaient faire, en surveillant qu'il reste toujours des des zones sécurisées.

Même si Julius n'était pas son père, il avait fini par consentir à tenir le rôle de tuteur du garçon, en espérant pouvoir l'aider à grandir et à être un peu plus heureux.

Les Élitiens s'étaient doutés avant lui que le bras droit du capitaine ne tarderait pas à prendre en charge l'enfant blond, et ils plaisantaient entre eux sur lequel d'entre eux prendrait en charge un autre gamin.

En un an, la situation n'avait que peu évoluée pour le royaume et l'Élite, mais Pierre et Marie-Marie avaient bien grandi. Le premier lisait déjà la constitution de l'Élite, sans forcément la comprendre, mais apprenant diligemment le vocabulaire dedans. Julius était certain que d'ici une année, il aurait déjà appris la moitié de ce livre par cœur.

La fillette, elle, savait marcher, courir, beaucoup moins vite que n'importe qui mais assez longtemps pour inquiéter Louis à chaque fois qu'elle disparaissait de son regard. Le capitaine de l'Élite gardait son air sévère ou indifférent envers les élèves, mais ceux-ci souriaient discrètement lorsque sa petite protégée venait le déranger pendant une leçon pour réclamer un câlin, une histoire ou un biscuit.

Le tableau aurait pu être idyllique, si les Élitiens n'avaient pas lâché leur attention sur les Estaffes. Quand bien même ceux-ci aient un droit de passage sur une partie du royaume, ils n'en restaient pas moins surveillés et pistés.

Donc lorsque les six frères étaient sorties du royaume, clairement à la traque de quelque chose, les Élitiens avaient estimés qu'il était nécessaire de savoir leurs projets. À regret, Louis dit quitter l'école, ne pouvant pas laisser cette mission à d'autres sans y participer lui-même. Quand bien même cela signifiait risquer de ne jamais revoir Marie-Marie, si la mission tournait à la catastrophe.

— Bien évidemment, ils devaient aller dans le coin le plus froid du monde, râla Robin. Ils ont l'autorisation de se prélasser sur les belles plages de Soleil, et ils décident de venir ici !

— Quoi, tu comptes leur passer un sermon quand on les rejoindra ? rétorqua Julius avec humour.

— Je suis de l'avis de Robin, fit savoir John Mid en sautant au-dessus d'une crevasse. Si les Estaffes sont dans les alentours, c'est qu'ils cherchent quelque chose... et en dehors du royaume, cela pourrait très bien être une arme, en prévision d'une rupture du Serment rouge...

— Le Serment rouge ne sera jamais détruit.

C'était Louis qui venait de couper le Cœur Noir, sans considération pour ses mots. Le capitaine des Élitiens était de mauvaise humeur, puisque cela faisait bien deux semaines qu'ils avaient quitté l'école, et que le temps semblait s'allonger à chaque seconde qui passait. Son attention se concentrait sur de vagues traces de pas dans la neige, anciennes mais assez nettes pour être clairement celles de bottes épaisses, et il espérait qu'il s'agisse là de celles des Estaffes.

Peu à peu, des bruissements se firent entendre, et Louis aurait bien fait un signe aux nymphettes élitiennes pour qu'elles éclairent mieux les alentours, si au même moment Robin n'avait pas été bousculé assez violemment pour le faire tomber au sol, attrapant par réflexe la raison de sa chute au passage.

Une femme blonde, aux yeux bleus, jeune et avec un air affolé les regarda un à un, clairement effrayée mais sans chercher à fuir leur présence.

La seconde suivante, de nouveaux pas se firent entendre, alors que des hommes en capes vertes venaient leur faire face. Louis se redressa, ne comprenant pas vraiment la situation, mais il défia William Estaffes du regard. Celui-ci plantait ses yeux émeraudes uniquement dans ceux de la femme qu'ils venaient de trouver, intéressés uniquement par elle.

— Que faites-vous ici ? exigea de savoir Louis.

— Nous avons le droit de faire ce que nous voulons, hors du royaume astrien. Repartez, vous n'êtes pas notre cible.

— Parce qu'une femme essoufflée serait un danger pour vous, pour que vous soyez en train de la poursuivre ?

— Son fils est une injure aux Hélios.

Louis haussa un sourcil et regarda plus attentivement la dame en détresse, découvrant qu'elle avait contre elle un tissu sombre, qui cachait clairement la tête blonde d'un enfant. Il resta muet un moment, ayant l'impression de reconnaître vaguement les deux proies des Estaffes sans pouvoir retrouver leur nom. Ce fut John Mid qui le leur dévoila, avec une voix presque tremblante :

— Ariane Origan ? Mais... votre grand-père, le royaume vous croyait morte depuis...

— Cinq ans, oui, souffla l'intéressée.

— Que vous est-il arrivé ?

Louis regarda l'échange un moment, avant de porter son attention sur les Estaffes, qui avaient leurs épées tirées, prêts à attaquer. L'Élitien s'interposa, tout en sachant que si un combat éclatait, ce ne seraient pas les six frères qui perdraient l'un des leurs.

— J'ai...

— Madame Origan, commença l'un des hommes en vert face à l'hésitation d'Ariane, à accueilli un Hélios, il y a cinq ans. Celui-ci voulait nous combattre, mais... il s'avéra que la petite Ariane se disputa à son sujet avec son grand-père, et quitta le domicile familial, amoureuse de cet Hélios. Naturellement, le Serment rouge n'existait pas en ce temps, nous les avons donc pourchassés et avons tué cet homme, et laissé son épouse secrète pour morte... sans savoir qu'elle portait une engeance dangereuse.

Le gamin blond releva la tête vers l'Estaffes, comme pour le défier d'en dire plus, mais les Élitiens avaient déjà compris.

— Vous avez compris. Cet enfant est un demi-Hélios.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro