Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Tout pour elle. 8

Et voilà que je poussais la porte qui menait à la tanière du loup. Nekfeu était en plein enregistrement en duo avec un autre jeune rappeur. Lui, faisait la promo de son clip et en guise d'échange l'autre l'aidait à gagner de la visibilité.

Je restais du côté des caméras, telle une spectatrice imperturbable. Bien qu'en vérité, je l'épiais.

Nekfeu rappait à toute vitesse, la main droite posée sur sa poitrine, près du coeur tandis qu'il pointait de l'autre le plafond avec son index. Il était comme transcendé par la musique qu'il répétait depuis 1h dans le studio d'enregistrement. Puis lorsqu'il achevèrent le dernier couplet, ce fut a cet instant qu'il releva la tête et me vit. Je sus aussitôt a son expression étonnée et mécontent qu'il n'était pas ravi de me trouver ici.

Il s'excusa auprès de ses collègues et sortie de l'autre pièce vitrée. Il se dirigea vers moi et m'empoigna par le bras. Je me défendis en prétextant être là par hasard et accusais le coup.

Ken quant à lui, était contrarié.

- T'es pas sérieuse, dis-moi ?

Je joua les parfaites innocentes, mais fus incapable de soutenir son regard, tout à coup gênée.

Il avait ce petit côté intimidant.

Ses yeux chocolat avaient eux aussi changé.

Je les trouvait plus sombres que d'ordinaire.

Aussitôt je répliquai, déjà coupable

- Je ne t'ai pas suivi si c'est ce que tu crois !

- À ouais, aboya Ken. Parce que ça en a tout l'air, putain! Mais bon sang, Qu'est-ce qui ne tourne pas rond chez toi, hein ? Tu fais une fixette sur moi, c'est ça ? Pourtant l'argent de ton papa chéri devrait te permettre de t'envoyer en l'air avec qui tu veux !

Il continua sa tirade, devant mon silence.

Je compris que je n'aurais pas le dernier mot. Ken était déçu et flippé que je l'ai suivi. Alors il avait explosé de rage.

- Ça n'a rien avoir avec... l'argent, dis je à voix basse dans un balbutiement. Pensant être suffisamment sincère, je me tus à la fin et baissa la voix. On aurait dit une enfant qui se faisait morigéner par son père pour avoir volée chez la voisine.

Il se calma quelques minutes plus tard et nous sortîmes prendre l'air sur le balcon rooftop.

Là haut il se grilla une cigarette.

- Je suis désolé pour tout à l'heure et aussi de t'avoir crié dessus. Dit-il.

- C'est rien...

- Si...c'était méchant.

- Non. Je l'ai bien mérité. Je dois reconnaitre que venir ici était une mauvaise idée. Ouais, carrément chelou. Je...hum...je vais m'en aller je crois

Je secouais la tête, alors il insista en se montrant plus entreprenant.

En une fraction de seconde sa main enpoigna mon tee-shirt. Il palpa mon sein entre ses doigts. Puis humecta ses lèvres. Je lus dans son regard l'interdit et souris contre ses lèvres. Mon cœur battait la chamade. Je me liquéfiais dans ses bras virils. Je caressais les poils de ses bras lentement en faisant des va-et-vient sans le quitter des yeux.

Il plaça ses mains de part et d'autre de mon visage.

On y était.

- Pourquoi est-ce que tout à coup j'ai une folle envie de t'embrasser ?

Je le mis au défis de le faire.

- Alors vas-y, beau brun ! Qu'est-ce que tu attends?

Il se figea un instant puis fondis sur moi.

Il me retourna ensuite sur la table et déboutonna sa bringuette avec hâte. Je l'entendis humidifier sa main, puis soulever ma jupe, tandis qu'il envoya voler son pantalon. Il se débarrassa de son calçon précipitamment. Quant à moi, je me redressais sur les coudes.

Soudain,Nekfeu se pencha pour me murmurer quelque chose à l'oreille.

- Attends, je...j'aimerais te voir.

Il acquiesça et m'installa sur ses genoux à califourchon. On resta un moment ainsi, silencieux.

- Tu veux entendre un morceau de ma nouvelle chanson ?

- Je pensais que c'était prohibé. Vraiment ?

- Puisque je te le propose, Ty. Rit-il.

Il plongea ensuite son regard dans le miens et entama le premier couplet, les yeux dans les miens.

- Je suis devenu celui dont aurait rêvé celui que je rêvais d'être
Tu me suis? Je ne veux pas me réveiller
Une marque de luxe m'a dit "on veut pas de rap"
Tu connais les ches-ri
J'ai dit "tant pis, tranquille, moi je parle ap'"
Le lendemain, je me suis tapé leur égérie
Elle avait le visage de Natalie Portman
Elle m'a dit "moi non plus je ne veux pas de vie de couple"
Cette nuit, je veux me couper de ce monde qui dégoûte
Bébé, viens dans mon hôtel et on éteint les portables
J'en connais un rayon, je raconte pas de disquettes
Elle a mordu l'oreiller comme si c'était un cheesecake.

Je l'écoutais, le sourire aux lèvres. Sa voix glissais comme du coton. A la fois douce et suave. Ça c'était le garçon dont j'étais tombée amoureuse. Le même qui me chantais à présent une chanson.

J'attends la suite.

- Mais c'est toujours la même, elle a tenu mes mains
Elle m'a dit "tu m'aimes?" j'ai dit "non, tu m'aimes?"{...} Frémont
Tu vois, cette image qu'ont les gens du rap?
Nous, on va changer ça.

Il m'embrassa sur ces paroles et je commençais de lents va-et-vient sur lui. Puis accélérais la cadence sans le quitter des yeux. Ses doigts étaient agrippèrent mes hanches sous la torture délicieuse. Puis il se cambra et me maintint dans ses bras, en se libérant en moi.

Nous ne nous étions pas protégés cette fois.

Je me relevais d'un bond furtif et descendus de sur ses genoux en protégeant ma poitrine. Il regarda alors mon entrejambe et vit son erreur. Mais il n'eut pas le temps de dire quoique ce soit qu'il fut trop tard. Le mal était fait.

Des larmes perlaient dans mes yeux. Je lui jetais un regard blessé et le quitta là. Sur ce toit, dénudé.

Quand ses potes me virent revenir seuls, ils comprirent que Ken devait avoir merdé une fois de plus. Ledit garçon se précipita a ma suite et dévala les escaliers a toute hâte pour le ratrraper. Ce fut arrivé devant l'accueil qu'il y est parvenu.

D'un geste furieux je me dégage de son emprise et me retourne pour le dévisager enfin.

Il lève les bras comme pour déclarer forfait et se rend.

À bout de souffle Ken me retiens.

- Je t'en prie, pars pas.

- Tu es complètement irresponsable Ken ! Crié je, en colère.

- Je sais. Répondis-t-il, l'air désolé.

- Non t'en sais rien ! Car si tu le savais tu aurais accepté de te protéger en mettant un préservatif ! Au lieu de ça tu en a fait qu'à ta tête et foutus ma vie en l'air!

Je le repoussais violemment à deux main.

Il recula déséquilibré.

- Je pensais que tu aimais ça.

- J'aime le sexe protégé avec le consentement de la personne, oui !

- Je te demande pardon, Ty. Je t'assure que je voulais pas.

- Dégage ! Ne m'approche plus ! Tu entends !

Il recula, pour de bon et partit à son tour, sans se retourner. Je me mis à sangloter de plus en plus fort.

Tout était fini.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro