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En quelques secondes ses amis étaient autour d'elle.

- Anaïs, ça vas ? demanda Jean

Elle ne répondit rien. Son cœur semblait vouloir crever sa poitrine. Son souffle ne se calmait pas. Et surtout, l'angoisse continuait à la consumer.
Maia posa sa main sur le dos de son amie et lui frotta doucement. Elle lui murmurait des paroles de réconfort. Et si cela aidait Anaïs, Jean et Nathan voyait bien qu'elle aussi, elle était paniquée. Ses yeux passaient  sans cesse de son amie à la mer et de la mer à son amie.

Au bout de quelques minutes Anaïs se redressa. Elle ne pleurait plus. Elle avait l'air déterminée. Elle remit son masque et, sans un mot, elle retourna dans l'eau. Nathan prit son propre masque et la suivi.

Anaïs s'écarta prudemment du rocher. Nathan fit la même chose. Lui ne savait rien de ce qu'il s'était passé mais il voulait être là s'il arrivait quelque chose. Depuis qu'il connaissait Anaïs il ne l'avait vu pleurer que deux fois. La première fois sa grand mère venait de mourir. La deuxième fois son père sortait du coma. Larmes de tristesse et larmes de joie. Mais ce qu'il venait de voir il ne se l'expliquait pas. Ça ne ressemblait pas à Anaïs de pleurer sans raison, il devait s'être passé quelque chose...

Anaïs commença à nager, tout doucement. Nathan l'imita. Elle regardait partout. Elle cherchait quelque chose mais Nathan ne savait pas quoi. Il chercha aussi même s'il n'avait aucune idée de ce qu'il devait trouver. Anaïs s'enfonça sous l'eau, d'un mètre à peine comme pour se tester. Puis elle recommença plus profondément. La troisième fois elle alla jusqu'à s'accrocher sur le bord d'une énorme pierre qui faisait comme une grotte sombre et elle regarda dans cette cavité. Elle remonta sans encombre.

Quelques minutes plus tard elle fit signe à Nathan qu'elle devait lui parler. Leur deux têtes émergèrent hors de l'eau. Ils étaient encore proche du Cimetière. Nathan observait Anaïs. Sa peau sombre, ses yeux chocolats, ses cheveux frisées. À ce moment là tout ces élément qu'il adorait semblaient plus ternes. Oui, il était arrivé quelque chose qui avait secoué Anaïs plus profondément qu'elle ne l'avourait jamais. Elle prit la parole, sans le regarder :

- Je pense qu'on peut arrêter là.

- On cherchait quelque chose en particulier ?

- Non, je ne pense pas, répondit elle après une hésitation.

Elle lui sourit puis remit son tuba en place et ils rentrèrent.

La journée continua tranquillement. Anaïs et les garçons firent un concours de profondeur que Jean gagna à quelques centimètres près. Ils firent aussi tout un tas de sots et Maia jugea que Nathan plongeait très mal mais que dans ce domaine Anaïs et Jean étaient au coude à coude. Anaïs était la nageuse la plus rapide, et de loin. Et en apnée Nathan eu la satisfaction d'impressionner tous ses amis. Maia grimpa jusqu'au rocher en creux qui avait la particularité d'être creusé de cavités toutes rondes, comme des œufs. Elle découvrit aussi les immortelles. Quand elle en apporta à ses amis Nathan leur expliqua que malgré les apparence elles étaient sèches depuis longtemps ! Mais c'était bien pour ça qu'on les appelait des immortelles, même sèches elle restait identique et continuait à embaumer.

Vers 16h ils décidèrent de rentrer en passant par le Plongeoir. Jean et Anaïs attrapèrent les pagaies et le petit groupe prit la mer sur le kayak rouge. En une petite dizaine de minutes ils y étaient. Au pied de la haute falaise qui mettait fin à l'îlot le rocher semblait ridiculement petit. En roche noir à la base le sommet s'avançait au dessus de la mer, d'une étonnante blancheur. De loin on aurait dit un reptile prêt à fondre sur sa proie. Jean fit connaitre à tous sa déception à grand renfort de cris et de jérémiades.

- Mais c'est pas possible ça ! lui cria Anaïs. T'as quel âge à la fin ? Là on dirait un enfant de 5 piges. Ressaisi toi mon vieux !

- Surtout que quand tu seras là-haut tu changera d'avis, sourit Nathan.

Ils jetèrent l'ancre et, laissant Maia garder leur fier navire, ils escaladèrent le rocher. Jean s'avança sur la "tête" du rocher. Et il recula immédiatement.

- Ah ouais quand même... dit-il, Ça change de ce qu'on voit en bas...

Nathan s'esclaffa. Il avait vécu exactement la même chose la première fois qu'il était venu. Aujourd'hui il n'avait plus peur du tout. Il recula jusqu'au bord du plongeoir et écarta les bras. Tel un héros de jeu vidéo il se laissa tomber. Son corps percuta l'eau avec force. Quand la douleur le traversa le jeune homme se rappela qu'il n'était pas un personnage de jeu et qu'il n'était pas un héros. Quand il remonta ses amis scrutait l'eau avec inquiétude.

- Ça va ? demanda Maia depuis le kayak.

- Pas trop en fait, grimaça-t-il, je crois que j'ai fait un énorme plat !

- Ça tu l'as dit ! se moqua Anaïs du haut du Plongeoir

- Mec mais qu'est c'qui t'as pris ? T'as cru t'étais Rambo ?

Tout le monde regarda Jean.

- Vous connaissez pas Rambo ?

Trois hochements de tête négatifs

- Tss... Tout se perd de notre temps... Laissez tomber.

Puis il se jeta dans les aires en hurlant. Sa bombe fit jaillir des vagues d'éclaboussures dont Maia tenta de se protéger sans grand succès. Jean remonta à la surface, le pouce en l'air et souriant de toutes ses dents. Mais son sourire se figea. Et l'affolement prit possession de son visage. Il se mit à regarder autour de lui. Anaïs appela :

- Jean ? Ça va ?

Nathan avait compris. Pire, il avait sentit. Il sentait. La peur planta ses crocs dans son cœur et l'angoisse versa en lui son venin. Il ressent le danger, omniprésent mais invisible. Parfaitement synchronisé à Jean il se met à nager vers le kayak. Il y arrive en premier. Maia l'aide à grimper. Elle aussi est paniquée. Ils hissent Jean à bord. Tous les trois se regardent, cramponnés les uns aux autres. Jean laisse échapper un petit rire nerveux

- Eh bah ça, c'était pas commun...

- Ça... Ça doit être à cause de la fatigue du voyage... Oui, c'est sûrement ça. On est tous très fatigués donc on panique facilement. C'est sûrement courant, hein Nathan ?

L'intéressé se tourne vers Maia, cherchant une réponse. Il ne sait pas. Oui, ils sont fatigués mais ça, c'était pas banal. Pas normal. Et en aucun cas courant. Mais dans les yeux de Maia il y a une prière, une supplication. S'il te plait, disent les yeux, je t'en pris j'ai besoin que tu nous rassure. Que tu me rassure. Alors il approuve. Oui, c'est rare mais ça arrive. La fatigue combinée aux forces de certain courant et au soleil peuvent provoquer une angoisse.
  À Anaïs qui cri du haut du rocher pour savoir ce qu'il se passe ils répondent qu'ils sont fatigués et que se serai pas mal de rentrer. Elle saute alors pour les rejoindre. Pendant une poignée de seconde qui semble s'étirer à l'infini les trois adolescents guettent l'endroit où elle a sombré avec appréhension. Mais elle remonte et nage joyeusement vers eux. Les coudes appuyés sur les bord du kayak elle les regarde avec ironie.

- Ben alors, c'est quoi ces mines de fossoyeurs ? On enterre un poisson chat ou quoi ?

Sans se concerter les trois autres décident d'attendre d'être sur la terre ferme. Après tout c'est juste une fatigue, pas la peine de lui faire peur avec ça...

Petit mot de l'auteure : je vous demande pardon, ce chapitre est prêt depuis pas mal de temps mais je n'en était pas (et n'en suis pas) satisfaite. J'espère qu'il vous a plu quand même ^^

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