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Chapitre 2

Après plusieurs heures de marche sans la moindre pause il avait fini par arrêter de pleuvoir, les arbres qui entravaient par moment la progression de la compagnie s'espaçaient de plus en plus tandis qu'ils se rapprochaient d'une plaine et qu'une route sinueuse et inégale commençait à se dessiner sur le sol.

En suivant ce chemin la cohorte passa entre les restes de plusieurs anciens champs, des hectares de terres nus qui contrastaient avec les herbes presque hautes qui poussaient paisiblement aux alentours. Plus aucune plantation ne s'y trouvait, et la terre nus retourné par endroit ainsi que les quelques restes pourrit de récoltes arracher de terre trop tôt qui gisait sur le sol était les seules signes qu'une quelconque culture ait un jour eu lieu ici.

Les guerriers traversèrent les champs et arrivèrent en vue des ruines de plusieurs maisons quelques mètres plus loin, un panneau renversé à moitié couvert de boue indiquait que cette endroit aurait été autrefois un village. Tout le monde, même les guerriers les plus endurants, étaient éreintés par cet interminable calvaire et tous auraient tué pour une halte, même si elle devait se faire dans ces ruines lugubres.

Le capitaine exauça le vœu de ses hommes et ordonna l'arrêt du cortège et qu'un camp soit levé pour la nuit avant de repartir le lendemain, ordonnant à ces hommes de décharger les rations et les tentes, et d'attacher les chevaux pour qu'ils ne s'enfuient pas.

De son côté Motha baissa la tête et fit rapidement un signe religieux en hommage aux anciens habitants de ce village qui devait à présent se trouver six-pieds sous terre ou pire dans l'estomac d'une bête...

Après cela il retira son casque pour la première fois depuis des heures, libérant ses longs cheveux d'un rouge carmin rêche comme de la paille et grossièrement coupé pour ne pas gêner le port du casque.

Il prit une grande inspiration de cet air froid et humide qui lui brûlait les poumons mais qui lui avait tant manqué pendant cette interminable marche. Il regarda son reflet déformé dans le métal du casque qu'il avait en main: son nez crochu ressemblant presque à un bec d'oiseau, son teint laiteux parsemé de tâche de rousseur, la balafre qui lui traversait le front et qu'il avait tant bien que mal essayer de cacher avec ces cheveux, ses profondes cernes et ses yeux bruns légèrement injecté de sang qui lui donnait un air maladif.

La vie d'écuyer ne lui avait pas fait du bien...

Il finit par arracher son regard à la contemplation de son pathétique faciès pour retirer le reste de son armure qu'il rangea avec les autres armures qui avaient été décharger des chevaux et entassé dans un coin à l'abri de l'humidité.

A peine s'était-t-il débarrasser du poids qui pesait sur lui depuis des heures que le reste de la compagnie lui fourra une dizaine de choses dans les mains et de lui confier toute les corvées indigne de guerrier comme eux: aiguiser à nouveau les armes,  monter les tentes, distribuer les rations, nettoyer les armures qui avaient été tâché pendant le voyage, etc...

Dans la foule de guerrier endurcis il était si mince et petit comparer à eux qu'il passait totalement inaperçus la majorité du temps, personne ne remarquait sa présence sauf quand on avait du sale boulot à lui confier curieusement.

Tandis que la compagnie s'affairait à décharger ce qui devait l'être et à s'assurer que tout était en ordre le capitaine observait les ruines des anciennes maisons d'un air insondable, ayant rapidement fait le même signe religieux que son écuyer. Deux personnes vinrent à sa rencontre: une femme blonde aux cheveux très courts et aux traits burinés qui ressemblait presque à un homme suivit par un soldat chauve mais pourvus d'une forte moustache, plus maigre que la plupart des guerriers mais avec un bien meilleur maintien.

-Capitaine Bedragare... salua le moustachu avec un geste rigide.

-Lieutenant Milat,  Lieutenant Ingrid, répondit le capitaine en regardant le moustachu et la blonde à tour de rôle d'un ton presque sarcastique. Qu'est-ce que vous me voulez tous les deux ?

-Vous semblez... commença Milat

Les deux échangèrent un regard.

-Pensif, conclut Ingrid.

Le capitaine se mura dans le silence et leur tourna le dos pour recommencer à inspecter les ruines, passant même rapidement sa main sur le reste d'une poutre. Sans cesser de regarder les restes d'anciennes maisons il demanda à la blonde:

-Tu peux me répéter ce que les hauts-placé t'ont dit sur ce qu'on devait tuer, et sur cet endroit.

-J'ai déjà dû vous le répéter une dizaine de fois... soupira Ingrid avant de poursuivre, une araignée géante, elle mange des gens comme tous les monstres, elle se régénère comme tous les monstres, et elle tisse des toiles comme toutes les araignées. Elle vit dans un système de grotte qui a une débouchée dans la forêt. Et pour ce village, apparemment c'est suite à sa destruction que l'Église Centrale à découvert qu'il y avait un monstre dans le coin et qu'ils l'ont rapporté à la couronne pour que les hauts-placés nous mettent sur le coup. Mais je pense que c'est parce que la bestiole a aussi probablement béqueter une troupe d'inquisiteurs qui passait par là qu'ils ont décidé de nous envoyer, pas pour venger un village paysan dont la royauté se fiche...

-Et ils ont rien mentionné sur le fait que la chose pourrait cracher du feu ? Ou le maitriser d'une quelconque façon ?

-Quoi ? Non, pourquoi ? demanda Ingrid d'un air confus.

-Nous recherchons une araignée géante et non pas un dragon, railla légèrement Milat.

-Parce que ces baraques ont clairement été détruites par des flammes ! Si la bestiole est capable d'utiliser le feu... je vous laisser imaginer ce qui arrivera à nos hommes en premières lignes.

Les deux guerriers se figèrent un instant de stupeur devant le ton grave qu'avait soudainement prit leur capitaine avant de sortir de leur mutisme d'un ton de protestation:

-Capitaine, commença Ingrid, tous les hommes de cette armée ont déjà prouvé suffisamment de fois qu'ils sont prêt à mourir pour la cause.

-Ne plus avoir de famille, ne plus avoir d'amis et ne plus rien avoir à perdre c'est les premiers critères pour devenir chasseur, poursuivit Milat, nous perdons des hommes par vingtaine à chaque chasse, nous ne pouvons pas nous permettre de commencer à s'inquiéter les uns pour les autres ou avoir des doutes, la mort fait partie du travail !

-Je sais ! grogna le capitaine en se retournant vers ses deux acolytes qui se turent, mais je préfère éviter de perdre des hommes bêtement ! Et de manière générale je la sens pas cette chasse... grommela-t-il. Je déteste trimer pour les hautes-sphères, ils cachent toujours des choses...

-Je vous rappelle qu'on a plus un rond, signala Ingrid, et la couronne paye bien même si c'est pas les champions de la transparence alors on a pas vraiment le privilège de faire la fine bouche.

-Et ils nous ont même pas facturé les machines de guerre qu'ils nous ont confiée ! D'habitude nous devons nous ruiner pour en avoir ne serait-ce qu'une et maintenant ils nous en prêtent trois sans le moindre frais, rappela Milat en observant les balistes, j'ai confiance dans la réussite de cette opération !

-Tu trouve pas ça étrange qu'ils nous aient donné trois tueuses de bêtes avec seulement une munition chacune ? questionna le colosse d'un air bourru.

Ingrid se contenta d'hausser les épaules:

-Peut être que la bestiole est trop rapide et nous laissera pas le temps de recharger ? Ou qu'elle est trop résistante et qu'il faut trois tirs simultanés ? Vous vous inquiétez trop capitaine, on dirait presque que vous avez encore quelque chose à perdre, railla-t-elle d'un ton néanmoins suspicieux.

-Non, répondit le capitaine sur la défensive, je n'aime juste vraiment pas travailler pour le roi... tout est louche là-dedans, rien que le fait que la bestiole est pris le temps de détruire le village entièrement ! D'habitude il reste toujours au moins quelques structures...

-Il reste un bâtiment. déclara simplement Milat, puis devant le regard interrogateur des deux autres il poursuivit: L'église tient encore debout, une partie du toit c'est effondré et toutes les icônes et symboles religieux ont disparu mais elle n'est pas totalement détruite... elle est un peu plus loin, dans la forêt.

Les deux autres prirent l'information avec un simple hochement de tête puis ils commencèrent tous les trois à regarder le reste de la compagnie, notamment ceux qui s'affairaient autour des "tueuses de bêtes". Un silence gênant s'installa entre eux qui fut partiellement brisé par le capitaine qui, ayant aperçus le contremaitre, bougonna à voix basse:

-Gallywik... je n'aime pas ce type, arrogant, mesquin, lâche... trouve rien de mieux à faire que de s'en prendre à plus faible que lui...

Les deux lieutenants regardèrent leur capitaine d'un air surpris, qu'il peste sur quelqu'un comme ça était rare, du moins en public, il devait être vraiment frustré, pensaient-ils. Mais une fois la surprise passé Milat tiqua sur la fin de la phrase:

-Vous parlez de votre écuyer ? Pour ça je ne peux point en vouloir au contremaitre je dois bien l'avouer, sans vouloir vous offenser capitaine vous auriez pu mieux choisir votre apprenti, ce petit est une vrai plaie !

Le capitaine resta muet et Ingrid renchérit:

-Le gamin est incapable de tenir une arme correctement ou de se battre, aucun cran, aucun talent et il n'a pas l'air non plus très fute-fute. Je sais que les plus grands guerriers sortent parfois d'endroit inattendu mais pourquoi avoir choisi celui-là en tant qu'écuyer ?

-Et en plus c'est une fichu tête-infernale ! conclut le moustachu.

A cette phrase Bedragare réagit enfin et tonna contre son lieutenant:

-Je t'interdis d'utiliser ce terme !

Milat fit un pas en arrière et prit un teint plus pâle mais il ne quitta pas ses positions:

-J'appelle un chien un chien, j'appelle une tête-infernale une tête-infernale ! Tout ce qu'il fait c'est nous apporter des soucis avec l'église et des tensions avec les membres religieux de notre compagnie ! Ces gens de là sont de mauvais augure, ils causent toujours des problèmes.

-Non mais sérieusement où est-ce que vous l'avez trouvé ? osa questionner Ingrid sans délicatesse. On ferait mieux de se débarrasser de lui.

-Je plussoie

-SILENCE ! Ordonna le colosse de toute sa hauteur à ses deux lieutenants qui s'exécutèrent immédiatement. Je ne veux pas qu'on utilise ces termes ! Et je ne répondrais pas à cette question impertinente ! grogna-t-il à Milat et Ingrid respectivement avant de lentement reprendre son calme. Sachez seulement que... je suis d'accord avec vous que je ne veux pas de lui dans la compagnie, je voudrais qu'il soit n'importe où sauf ici ! Mais je n'ai pas le choix.

Quelques instants plus tard, avant même que les deux chasseurs eurent le temps de réagir, Motha sortit de nulle part pour venir à leur rencontre. Il leur donna leurs rations et s'éclipsa en vitesse avec un signe de tête respectueux, ressemblant presque à une courbette.

Il était comme d'habitude, au point qu'on aurait pu croire qu'il n'avait rien entendu, mais il avait bien entendu. Alors qu'il disparaissait dans la foule, la tête baissé pour cacher ses yeux humides, il en avait entendu suffisamment.

(Deuxième chapitre enfin sortit après un long temps d'attendre, j'en suis pas très fan dont attendez-vous à ce qu'il soit changé, ironique que celui que j'aime pas trop soit le plus long pour le moment, il fait presque 700 mots de plus que le premier, enfin bref j'espère que vous avez appréciez NDA).

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