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Chapitre 2 : Facilités

Suite au départ précipité de Lynn, Lou et Jeanne avaient décider d'aller s'asseoir sur les marches d'un escalier reculé du collège et Andréas avait suivit le mouvement talonné par Maé. Vu que les filles devant chuchotaient entre elles, le Gardien de la Foudre décida de faire de même avec son meilleur ami.

- Eh tu m'as pas dis pourquoi tu es arrivé en retard tout à l'heure avec Jeanne, fit-il avec sérieux.

Maé se mit à fixer ses chaussures et marmonna :

- On parlait de faire des sorties ensembles, parce que depuis qu'on est...revenu de ....enfin tu vois, on est pas sortis juste tous les deux.

- Et donc ?

-Beh je lui ais demandé quand est-ce qu'on pourrait se voir et si elle allait bientôt récupérer son téléphone portable mais elle s'est un peu énervée en disant que c'était compliqué en ce moment pour des rencards. Du coup je lui ais demander pourquoi et elle n'a pas voulu me répondre mais je pense que c'est à cause de ses parents.

- Peut être...songea Andréas, ou peut être pas.

- Comment ça ? argua Maé perplexe.

- Il se peut qu'elle veuille juste prendre un peu de distance par rapport à tout ce qui c'est passer et qu'elle veille être tranquille un moment, s'enquit le jeune homme blond en haussant les épaules.

-Tu pense que c'est de ma faute ? s'inquiéta Maé, Que je suis trop instant ou collant ou...

-Eh !

Andréas prit son ami métis par les épaules et plongea ses iris vert dans le regard noisette de Maé.

- Rien n'est de ta faute, et pour l'instant il n'y a aucun problème alors arrête de stresser ou de t'inquiéter pour Jeanne. Et quelques soit ses problèmes si ça concerne ses parents tu n'y peut rien.

-Et si ça ne concerne pas ses parents ?

Le Gardien de la Foudre roula des yeux .

- Ecoute, on a tous vécu de grands changements récemment alors c'est normal si elle peut te paraître un peu distante mais ça va s'arranger, d'ici deux trois jours elle ira mieux !

Maé allait répliquer une nouvelle fois mais son meilleur ami blond coupa court à la discussion en tournant les talons pour aller rejoindre les filles qui s'étaient déjà assise.

Le petit groupe passa la demi-heure suivante à se plaindre de leurs profs, et des devoirs et ce ne fut qu'à la sonnerie qu'Andréas réalisa que Lynn n'était toujours pas revenue.

- Eh, commença t-il, vous n'auriez pas vu...

- Lynn ! s'exclama Lou en voyant la jeune fille venir à leur rencontre avec son sac sur une épaule.

- Désolée si j'ai été longue, s'excusa t-elle en souriant, ma grand-mère m'a appelée sur mon portable et j'ai pas pu refuser l'appel, ça faisait tellement longtemps que je ne lui avais pas parler.

Lynn imita sa grand-mère bavarde en agitant les mains et répétant "bla-bla-bla".

- Je vois le genre, rigola Jeanne. Heureusement que tu ais enfin pu raccrocher, parce que le bus ne t'aurais pas attendu.

- Je sais, soupira la Gardienne de l'Eau.

- Allons rejoindre notre classe, dit Maé en endossant son sac à dos, j'ai hâte d'aller me baigner !

- Pas moi, ronchonna un peu Andréas.

- De toute façon on ne va pas simplement faire trempette dans la mer, clama Lou en levant les yeux au ciel, Ah voilà notre prof.

-Et la classe de Charli, ajouta Lynn en se précipitant vers lui.

Le petit groupe rejoignit l'ensemble des élèves des deux classes de troisièmes, et leurs deux professeurs de sport firent l'appel une fois tous installés dans le bus qui les emmenait à la base nautique la plus proche. Andréas s'était sans surprise assied près de son meilleur ami. Du coin de l'œil il vit Lynn qui s'était mise à côté de Charli et qui rigolait déjà d'une de ses blagues. Derrière eux Jeanne et Lou semblaient parler calmement mais la jeune fille à la peau sombre s'énerva soudainement contre un garçon qui avait lancer une boulette de papier dans ses cheveux crépus. Avec tout le remue-ménage que cela entraîna, le trajet fut mouvementé et le Gardien de la Foudre fut soulagé de pouvoir descendre du bus pour échapper au bazar qui y régnait.

- Les filles à droite et les garçons à gauche, rappela le professeur de la troisième Frangipanier avec un regard insistant pour certains garçons à problèmes.

- J'ai franchement pas envie de faire l'andouille avec une voile sur une planche instable, se plaignit Andréas en enfilant son maillot de bain dans la cabine à côté de celle de Maé.

- Arrêtes de faire ton rabat-joie, lui répondit son meilleur ami, tu verras c'est cool la planche à voile.

-Je confirme, intervint la voix de Charli derrière la porte de la cabine d'Andréas.

- Qu'est-ce que tu fais là toi ? lui demanda ce dernier en en sortant puisqu'il était prêt.

Charli haussa les sourcils et prit visiblement sur lui pour répondre gentillement.

- Je voulais demander de la crème solaire à Maé.

- Tu as oublier la tienne ?

- D'habitude j'en prend pas parce que j'ai un tee shirt anti-UV mais aujourd'hui l'ai oublié.

- Tout ça pour frimer j'imagines, ricana Andréas en pointant d'un doigt dédaigneux le torse nu du Gardien du Feu.

- Je te demande pardon ? souffla Charli surprit puis il comprit l'insinuation du jeune homme blond et plissa les yeux. En fait je pourrais dire pareil pour toi Andréas, vu que manifestement tu compte toi aussi te balader torse nu.

- Ça n'a rien à voir, râla le Gardien de la Foudre en croisant ses bras fins.

-Eh calmez vous, s'exclama Maé en sortant de sa cabine, également sans tee shirt de bain sur le dos. Tiens, reprit-il en tendant sa crème solaire à Charli.

- Merci !

Le trio sorti des vestiaires masculins une fois tartinés d'écran total et ils rejoignirent les autres élèves qui se pressaient pour prendre les meilleurs gilets de sauvetages oranges. Lynn et Jeanne en avaient déjà revêtues et Andréas grimaça de dégoût en saisissant celui que lui tendait son meilleur ami.

-Beurk c'est tout mouillé !

- Ce n'est que de l'eau, se moqua Charli qui portait déjà une immense voile sur la plage.

- Tu ne mets pas de gilet toi ? s'exclama Andréas surprit.

- Non pas besoin, les profs savent que je fais de la planche depuis des années alors je vous laisse les gilets.

- Crâneur, souffla le Gardien de la Foudre en suivant les autres élèves pour aider à installer le matériel.

Après avoir expliquer l'exercice du jour et les consignes de sécurités, les professeurs demandèrent à leurs élèves de créer des duos pour faire tourner le matériel, et étant encore inexpérimenté, Andréas resta un premier temps sur la plage à observer les autres. Il avait réussit à se mettre avec Maé et attendait que celui-ci ait finit son tour sur l'eau pour l'imiter. En attendant il observa attentivement les mouvements de ceux qui exécutaient correctement l'exercice, en particulier Charli et sa voile de six mètres.

- Et hop voilà à ton tour, clama Maé en revenant sur la rive.

- Je le sens pas, soupira Andréas, j'ai pas d'équilibre je vais même pas réussir à tenir sur la planche.

-T'inquiète pas je vais la tenir le temps que tu montes dessus.

Après quelques débuts compliqués, le Gardien de la Foudre réussit à tenir en équilibre et releva la voile sans trop de difficultés.

- Super et maintenant fait comme ça, le guida Maé en imitant posture à adoptée. Fais comme Jeanne regardes !

Andréas tourna légèrement la tête et vit en effet que la petite amie de Maé se débrouillait très bien.

- Elle triche, lâcha t-il moqueur, je l'ai entendu dire qu'elle utilisait le vent pour se stabilisée et tourner plus facilement.

- Vraiment ? rigola Maé, Bon alors évites de faire comme elle alors sinon tu vas tous nous électrocuté.

Quelques instants plus tard, après avoir manqué plusieurs fois de tomber à l'eau, Andréas glissait sur les vagues plutôt calmes. Il prit presque plaisir à faire de la planche à voile mais il changea rapidement d'avis quand il s'éloigna trop de la plage et des autres élèves, et qu'il n'arriva pas à faire demi tour. Résultat il glissa de sa planche, tomba dans l'eau et ne réussit pas à relever sa voile alors que le courant l'entraînait vers des rochers.

- Je hais la planche à voile, rouspéta t-il en tentant de tirer sa planche et de nager vers le bord.

-Besoins d'aide ?

Andréas releva la tête et failli boire la tasse à cause d'une vaguelette. Charli venait d'arrivé près de lui si rapidement qu'il ne s'en était même pas rendu compte.

- J'ai l'air d'une demoiselle en détresse ? argua t-il.

- Je dirais plutôt que tu ressemble à une otarie orange handicapée mais ça revient au même, tu as besoin d'aide, constata Charli légèrement moqueur.

Nouvelle petite vague secoua Andréas qui lâcha sa planche le temps de lever la tête puis reprit rapidement sa prise tandis que le Gardien du Feu rigolait sans pourtant une seule once de méchanceté.

- C'est ça moque toi, râla Andréas.

- Mais je ne me moque p...

- Aller retourne te pavaner devant les filles et laisses moi tranquille !

Charli observa longuement le jeune homme aux yeux verts et haussa les épaules.

Énervé, Andréas remonta sur sa planche et s'y assit en tailleur. Avec un peu de chance le prof viendrait le chercher en kayak ou bien il finirait par échouer dans les rochers sans trop se faire mal.

- Tu es sûr que tu ne veux pas d'aide ? demanda une voix dans son dos.

Le Gardien de la Foudre serra les lèvres et se retourna pour crier à Charli de lui ficher quand il se rendit compte que ce n'était pas le jeune homme brun qui l'avait interpellé mais une jeune fille aux yeux bleus océans qui lui souriait.

- Charli m'a dit que tu l'avais envoyé bouler, fit Lynn en dirigeant sa planche près de celle du jeune homme blond.

Andréas ne répondit rien et se contenta de regarder la jeune fille s'asseoir sur sa propre planche pour se mettre face à lui. Comme lui, elle avait enfilé un ridicule gilet de sauvetage orange sur un vieux tee shirt noir et elle avait attaché ses longs cheveux foncés en chignon.

- Tu as perdu ta langue ? gloussa Lynn devant son silence.

Andréas rosit en se rendant compte qu'il la regardait toujours et prit une grande inspiration :

- J'arrive pas a redresser ma voile, elle est trop grande, déclara t-il enfin.

- Je vois ça, attends je vais t'aider.

Andréas s'attendait à ce qu'elle saute à l'eau pour soulever la voile avec lui mais au lieu de ça elle agita les doigts en direction de sa planche. Doucement celle-ci se tourna pour que le nez de la planche se trouve face à la plage et la voile se leva d'elle même. Une espèce de main difforme faite d'eau de mer la poussait en dessous pour la redresser et Andréas se mit debout sur sa planche pour attraper le wishbone.

- Tricheuse, sourit-il alors que Lynn relevait manuellement sa propre voile à l'aide du tire veille.

- Oh mais je ne suis pas la seule, lança t-elle innocemment. Maintenant suis-moi il faut retourner sur la plage, je crois que le prof marmonnait des trucs comme quoi il aurait mieux fait de te garder avec lui sur le sable.

- J'avais prévenu que je la sentais pas cette planche.

Lynn roula des yeux amusée :

- Ça n'a rien à voir avec la planche, ni la voile d'ailleurs.

- Mais si je t'assure que...

Andréas perdit l'équilibre et failli tomber mais Lynn stabilisa sa planche d'un geste du poignet.

- Merci...souffla le Gardien de la Foudre en se mordant la joue.

- De rien, répondit Lynn les pommettes légèrement rouges comme si elle avait prit un coup de soleil, Aller viens on y est presque.

*******

Charli chercha son trousseau de clés dans son sac et ouvrit la serrure de la porte d'entrée de la maison où il vivait avec sa mère.

- Bonjour...souffla t-il en sachant pourtant qu'il était seul.

Sa mère était encore au boulot et comme d'habitude il allait devoir préparer le dîner et attendre patiemment sa mère pour qu'ils puissent manger ensemble. Elle rentrait souvent tard mais il n'aimait pas dîner seul alors il veillait parfois tard pour pouvoir la voir au moins une fois dans la journée. Aline Périant était une grande avocate et savait son fils très indépendant depuis le divorce avec son père donc elle s'inquiétait de peu de chose sauf de ses notes en cours, évidement.

Charli déposa son sac d'école sur la table de salon et alla dans le frigo se servir un verre de jus de fruit. Mécaniquement il le bu en observant le salon; Tout était parfaitement ranger comme sa mère l'aimait mais il manquait quelque chose : les bougies parfumées. Au début Charli se plaignait de l'odeur trop forte des bougies adorées de sa mère mais il avait finit par s'y habituer et maintenant ça l'aidait même à se concentrer quand il faisait ses devoirs. Le jeune homme aux yeux bruns se dirigea vers le buffet près du canapé, y trouva un paquet d'allumette puis se plaça face à la commode où étaient exposées quelques dizaines de bougies colorées. Il sortie une allumette du paquet et l'enflamma à l'aide du bord de la boite. Patiemment il les alluma une à une mais arrivé à la cinquième la flamme de l'allumette s'étendit tellement qu'elle arriva presque aux doigts de Charli. Ce dernier s'apprêta à soufflé dessus mais il laissa finalement la petite flamme orangée lui léché les doigts. Sans surprise ça ne le brûla pas mais la flamme finit par mourir doucement puisqu'elle n'avait plus de combustible. Le Gardien du Feu déposa l'allumette et eu une idée.

- Voyons voir ...

Il n'avait pas réutiliser son don depuis le combat contre Dark Lock. Et ça lui manquait.

Charli leva son index et le fixa en fronçant les sourcils. Quelques secondes plus tard une petite flamme orange brûlait au bout de son doigt comme si ce dernier était un allume gaz. Fier de lui, il enflamma les mèches de bougies restantes. Mais une fois finit, il ne stoppa pas le feu du bout de son doigt, au contraire il intensifia sa flamme qui grossit et quatre autres flammèches apparurent aux bouts de ses autres doigts. Puis d'un mouvement commun elles glissèrent pour se réunirent au creux de la paume de Charli qui sourit en les observant former une seule et même boule de feu. Le regard ainsi perdu dans la flamme qui brûlait dans sa main sans le blessé, Charli semblait hypnotisé; Mais le bruit de la porte d'entrée qui s'ouvrit le fit sortir de sa transe et il ferma le poing, étouffant sa flamme.

- Maman ? s'exclama t-il surprit en voyant sa mère arrivée dans le salon les bras chargés d'un gros carton.

Rapidement il s'empressa de l'aider et lui prit le carton des bras pour le posé un peu plus loin sur la table de salon.

- Merci mon chéri, fit Aline Périant en soupirant.

- Tu rentres super tôt, remarqua son fils en allant lui servir un verre de thé glacé.

L'avocate prit le verre que Charli lui tendait et ferma les yeux.

- Oui, répondit-elle entre deux gorgés, j'ai une grosse affaires sur les bras et je n'avais pas assez de place au bureau pour organiser mes dossiers comme je le voulais... Oh tiens tu as allumé les bougies !

- Oui, elles ont quelques choses d'apaisant.

- Entièrement d'accord.

La mère de Charli soupira une énième fois et commença déjà à sortir des dizaines de feuilles du cartons. Charli regarda sa mère et constata qu'elle était fatiguée, elle avait de grosse cernes sous ses yeux noirs ce qui faisait ressortir sa peau pâle,et ses cheveux tous aussi foncés étaient décoiffés : des mèches folles s'échappaient de sa coiffure compliquées.

- Attend tu commences à travailler tout de suite ? s'étonna Charli.

Sa mère le regarda perplexe :

- Évidement je n'ai pas de temps à perdre.

Charli se mordit la lèvre, sa mère travaillait trop, elle n'avait même pas de temps pour lui, et ça le rendait triste.

- Tu sais quoi je pense que tu devrais faire une pose, dit joyeusement le jeune homme aux yeux bruns, au moins le temps que je te raconte ma journée.

- Charli je n'ai pas le temps, tu me diras tous ça à table, répondit sa mère en agitant la main comme pour le congédier.

La colère monta en Charli mais elle s'apaisa immédiatement. Il n'avait pas le droit d'en vouloir à sa propre mère de travailler pour subvenir à leurs besoins.

- Bon je te raconterais ce que papa m'a dit dans son message plus tard alors.

Immédiatement, l'avocate releva les yeux de ses feuilles et fixa son fils.

- Il t'a envoyer un message ? Que dit-il ?

Charli croisa les bras.

-Il me propose de passer les vacances d'été avec lui en Catalogne. Et apparemment il a louer un bateau et Parrain et les cousins seront là aussi vu qu'ils habitent pas loin.

- Oh je vois...ça fait longtemps que tu n'as pas vu la famille du côté de ton père...

- Ouais.

-Et du coup tu as accepté ...?

Charli ne répondit pas tout de suite préférant faire laguir sa mère, même si ce n'était pas vraiment sympas de sa part.

- Non évidement que j'ai refusé.

Presque soulagée, Aline Périant laissa échapper un petit soupir et sembla se détendre. Même si Charli aurait bien voulu aller se prélasser en Catalogne, il voulait pourtant rester près de sa mère.

- Tu sais que je ne pourrais pas passer beaucoup de temps avec toi cet été Charli ? dit tout de même sa mère.

- Je sais. Mais j'ai quelques projets avec des amis et il vaut vraiment mieux que je reste ici cet été.

- Tu pourras toujours aller voir ton père à ...à Noel si tu veux ou pendant les vacances de Pâques.

- Oui on verra. Bon je te laisses tranquille, je vais travailler en haut.

- D'accord, et ce soir c'est moi qui cuisine alors restes concentré sur tes cours, souri la mère tandis que son fils s'emparait de son sac pour aller s'engouffrer dans sa chambre.

Mais au lieu d'aller s'installer à son bureau le jeune homme se laissa tomber sur son lit soudainement déprimé. Non pas à cause de son père et ces histoires de vacances mais plutôt à cause de ces projets que le conseil de l'Union des Mondes avait prévu pour les cinq Gardiens. Il ne faisait aucun doute que l'annonce officiel de leur retour n'allait pas tarder et avec un bon paquet de responsabilité, et Charli ne se sentait pas du tout prêt à mener deux vie parallèles. Du moins, pas tant qu'il n'aurait pas avouer son secret à sa propre mère.

********

Jeanne était en train de fouiller dans quelques tiroirs pour trouver une fiche de méthodologie de cours de français quand elle entendit ses parents se mettre soudainement à parler très fort. Intriguée la jeune fille interrompit ses recherches et sortie de sa chambre à pas feutrés pour s'installer dans les escaliers et voir quel était le problème. Sauf qu'une fois sûre que ses parents ne la verrait pas les espionner elle ne perçût plus que des chuchotements, alors qu'elle était sur de les avoir entendu presque crier il y a un instant encore. Jeanne patienta mais de simplement chuchotements continuèrent, comme si les deux adultes n'avaient jamais haussé le ton. Jeanne allait tourner les talons pour retourner dans sa chambre mais de nouveau elle perçût les paroles de ses parents comme si elles avaient été amplifiées. La Gardienne de l'Air se repositionna puis se concentra. Quelques secondes plus tard elle entendait parfaitement la conversation de ses parents, comme si elle se trouvait dans la cuisine juste à côté d'eux. Jeanne sourit en comprenant qu'elle venait de déclencher une nouvelle facette de son don qui lui permettait d'améliorer son ouïe à volonté.

- Je ne pense pas qu'elle soit prête, c'est trop tôt, disait son père d'un ton placide.

- Elle s'améliore et progresse vite je t'assure, répliquait sa mère, Tout sera parfait pour la semaine prochaine, poursuivit-elle implacable.

- Mais dans quelques semaines elle a d'importants examens terrestres.

-Jeanne est intelligente, elle passera ces examens haut la main quelques soit les circonstances.

-Tu n'as pas tord, de toute façon il fallait bien que ça arrive un jour au l'autre. Elle est la relève.

- Exactement, je vais prendre les billets. Va la rechercher pour qu'on lui annonce la nouvelle.

- Et quand est-ce qu'on lui dit pour les activités prévues.

- Laisse moi gérer pour ça, conclut la mère en coupant à court toutes discutions.

Pamrick Plumek quitta donc la cuisine pour laisser Kory Plumek s'occupée avec son ordinateur et se dirigea vers la chambre de sa file unique à l'étage. Jeanne s'empressa donc d'y retourner discrètement et se laissa tomber sur son lit en prenant rapidement dans sa main un livre au hasard qui traînait par terre. Quelques instant plus tard on frappa à la porte et le père de Jeanne y entra. Ses cheveux foncés contrastaient avec ses yeux aussi clairs que sa fille et un sourire illuminait son visage plutôt avenant.

- Oui ? demanda innocemment cette dernière tout de même intriguée.

- Ta mère et moi avons exceptionnellement droits à quelques jours de repos et on a décider de partir en France, expliqua le père de Jeanne.

- Génial on part quand et où exactement ?

- A Paris, ça faisait longtemps qu'on voulait y aller avec toi. Et on y va surement la semaine prochaine, les billets sont moins chers pendant cette période. Et ne t'inquiète pas pour ton brevet, quoiqu'il arrive tu vas gérer Jeanne.

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