Chapitre 5 : Elisia
𝕼uelques minutes après la disparition d'Andréas, une lumière crue aveugla Lynn, Charli, Maé et Jeanne, et un groupe de quatre inconnus apparurent dans cette clarté. Le groupe en question étaient composé de trois hommes fortement armés et d'une femme également armée et vêtue d'une armure.
-Par Mervyn ! Encore raté !
L'homme qui venait de parler était grand et baraqué, et avait une grosse barbe crépue bien garnie. Il était vêtu d'une cuirasse incrustée d'émeraude et d'autres morceaux d'armure en cuir noir. La femme à la peau dorée, elle, regardait les enfants avec un drôle d'intensité que Lynn n'arrivait pas à déchiffrer.
-Et Trailor regarde ! Des gosses ! s'exclama son compagnon barbu.
-Oui Fil j'avais bien vu, soupira le deuxième homme, plus jeune, blond, habillé d'une cuirasse de rubis.
- Que font-ils ici ? demanda le troisième personnage, un homme fin aux longs cheveux noirs attachés en catogan, également habillé d'une cuirasse, mais cette fois décorée de topazes jaunes.
-Vous pensez qu'ils savent quelque chose ? reprit le blond en caressant sa barbe de trois jours.
- Interrogeons-les! s'enquit le barbu prénommer Fil.
Il allait avancer vers Maé, qui lui reculait, quand soudain :
- Attend.
Par ce simple ordre de la femme, Fil se stoppa dans son élan.
-Je ressens un fort courant magique qui provient d'eux.
La femme semblait jeune, dans les vingt, vingt-cinq ans et pourtant ses cheveux étaient blancs ; Coupés juste derrière ses oreilles, ils étaient en bataille. Son armure était un simple bustier en métal, incrusté de diamants blancs, rappelant des cheveux clairs. Elle portait une sorte de pantalon militaire noir et vert et avait à la taille une épée dans un fourreau en acier. Ses mains étaient gantées de cuir marron usés et tachés d'une couleur qui ressemblait fortement à du sang sêché.
-S'il vous plaît aidez-nous, plaida Jeanne en faisant un pas en avant, Notre ami a été enlevé.
-Enlevé ? répéta la femme qui arqua un sourcil.
-Si vous nous racontez comment ça c'est passer dans les moindre détails, nous pourrons peut-être vous aidez, dit le brun aux longs cheveux avec douceur.
Ses yeux noirs en amande se posèrent sur chacun des collégiens qui baissèrent le regard, sauf Maé. Le métis expliqua l'arrivée des monstres et l'enlèvement d'Andréas en n'omettant aucun détail.
-Cette description ne ressemble à aucune créature terrestre, commenta l'homme aux cheveux noirs en fronçant les sourcils. On dirait que ce qu'ils ont vu s'apparente à des ghouls de l'Ombre.
Trailor laissa échapper un gloussement sous le regard perplexe des quatre amis.
-Enfin, ce serait ridicule, les ghouls n'existent que dans les contes pour enfants.
-Alors ils les auraient inventés ? argua le brun septique.
- Evidemment, ils ont juste imaginé voir vraiment ces monstres qu'ils auraient découverts dans un livre illustré.
-Cesse de raconter des sornettes, dit Fil d'un ton bourru, les ghouls de l'Ombre n'ont jamais existées sur Terre. Les habitants de ce monde ont bien des mythes ou des histoires de monstres mais rien avoir avec nos propres légendes. Si ces enfants disent avoir vu des ghouls ils ont sûrement raisons, avec tout ce qu'il se passe en ce moment ça ne m'étonnerait même pas.
-Ce serait peut-être même une des réponses que nous cherchons, ajouta le brun aux yeux bridés.
-C'est quoi des ghouls de l'Ombre ? demanda curieusement Charli qui s'était approché malgré Lynn qui semblait vouloir le retenir par le bras.
L'homme barbu à la peau sombre se tourna vers lui et s'accroupi pour se mettre presque à sa taille.
-Et bien mon garçon les ghouls sont ...
-Fil ! persifla la femme s'était jusqu'à lors tenu à l'écart en tripotant une espèce de bracelet métallique à son poignet. Ce ne sont que des terriens ne les mêlent pas à nos problèmes.
Le grand homme haussa les épaules.
-Tu l'as dit toi-même, il y a de la magie en eux. Et puis s'ils ont été témoins d'une apparition de ghouls, il faut présenter leur témoignage à sa Majesté, ça l'intéressera sûrement.
-Ça arrive souvent de trouver des personnes magiques sur Terre, répliqua la femme en le fixant de ses yeux perçant, d'un vert anis assez déstabilisant, Ils peuvent juste être des descendants de migrants ou d'Exilés ou encore des Orphelins. On ne va pas présenter à Sa Majesté n'importe qui.
- Et ça va on n'est pas des pouilleux non plus ! lança Lynn, offensée, qui en avait assez que ces étrangers décident de ce qu'ils allaient faire d'eux comme s'ils n'étaient pas là.
La femme haussa ses sourcils blancs, agacée par l'insolence de Lynn. Elle passa son regard sévère sur chaque enfant et dériva sur ses compagnons.
-Bien, déclara-t-elle enfin, on les emmène.
- Mais enfin on n'est pas des bagages ! s'emporta Lynn.
-Où ça ? demanda Charli partagé entre la peur et l'excitation de suivre inconnus parlant de magie.
-Chez nous, lui répondit Trailor en souriant gentiment. A Elisia.
-Oui mais ne croyez pas qu'une fois là-bas, parce que vous êtes des enfants, vous aurez un traitement de faveur, répliqua sèchement la femme aux cheveux blancs.
Les quatre adultes s'étaient rapprochés encercle, et semblaient attendre quelque chose.
-Bon alors, vous venez ? lança la femme agacée.
- Pourquoi devrions-nous venir avec vous ? lâcha Jeanne dubitative. Vous débarquez dans notre collège, vous nous traitez de menteur et vous voulez qu'on vous suive dans un endroit inconnu ?
-Parce que vous n'avez pas le choix, répliqua la femme au teint basané d'un ton sans appel. Vous émanez presque autant de magie que l'Arbre de Vie ! Et si vous ne voulez pas avoir d'autres visites de vos amies les monstres, et bien vous feriez mieux de venir avec nous !
-Et puis on pourrait vous aider à retrouver votre ami disparut, ajouta le brun aux yeux en amande.
Maé commença à aller vers le groupe d'inconnu mais Lynn se plaça devant lui.
-Présentez-vous au moins! clama-t-elle d'une voix qui se voulait ferme.
Hors de question qu'elle suive ces étranges personnages. Ce n'était pas parce qu'ils avaient une apparence humaine que ça voulait dire qu'ils étaient gentils et qu'ils allaient réellement les aidés.
La femme en armure semblait avoir les nerfs à fleurs de peau mais prit son mal en patience :
-Je suis Zitaa Mondless, commandante de la garde royale d'Elisia. Lui, dit-elle en désignant le barbu, C'est Fil Orin'n mon meilleur homme de main. Et voici le sergent Trailor Hug, fit Zitaa en pointant le blond du doigt, et enfin Mayard Drogor, dit-elle en désignant l'homme au catogan du menton, Mon second.
Elle observa les enfants avec attention avant de continuer d'un air lasse :
-Depuis hier, les enlèvements de jeunes enfants ont été signalés dans un peu tous les mondes. A en croire les légendes, les ghouls ont existées il y a bien longtemps, et cela fait des siècles que ces créatures ne s'étaient pas manifestées, depuis la chute de leur maître pour être exact. Evidement tous ceci ne sont que des histoires pour effrayé les enfants de votre genre mais si ce que vous dites est vrai, nous allons tous avoir de sérieux problèmes.
-Alors si ces monstres sont de retour, ça veut dire que leur maître aussi ? demanda Maé en réfléchissant.
-C'est une éventualité, avoua Zitaa Mondless en croisant les bras.
- Mais ce serait impossible, confus Trailor confus, D'après les légendes il aurait été scellé dans une prison par Shéros lui-même !
-Shéros qui est aussi une légende, glissa Mayard.
-Mais sinon ...à quoi rime le retour des ghouls ? argua Charli en fronçant les sourcils.
- Une légende a toujours des fondements, déclara la commandante catégorique. Je ne dis pas croire aux légendes mais si les ghouls qui sont des créations de l'Ombre sont de retour ...
Elle ne termina pas sa phrase mais tous en devinèrent la fin.
-Et vous pensez qu'on a un quelconque que rapport avec ces enlèvements d'enfants ? questionna Jeanne.
-Vous ? Je ne sais pas. Mais votre ami c'est certain, fit Mayard.
-Trêve de bavardages, le coupa Zitaa. Nous ne sommes pas en sécurité ici. Tenez-vous les mains nous partons à Elisia.
-Comment ? demanda Charli perplexe.
-Par téléportation bien sûr ! fit Trailor avec un sourire en coin.
La commandante Mondless sembla toucher son poignet et la dernière chose que vit Lynn fut ses mains qui tenaient celles de Jeanne et Mayard brillées intensément. Puis tout devint blanc.
****
Quand Jeanne ouvrit les yeux elle se cru encore en vacances en Amazonie. Ils étaient au beau milieu d'une immense forêt verdoyante. De grands arbres leur cachaient la vue du ciel et un bruit de cascade couvrait l'habituel bruit des grenouilles antillaises. Elle respira l'air pur profondément et sourie.
- Pourquoi on est en Amazonie ? demanda Charli d'un air déçu, On ne devrait pas être à Elisia ?
-Mais on est à Elisia petit ignorant, siffla Zitaa.
-Mais on ne devrait pas être dans une sorte de château ou un truc du genre ? Parce que tout à l'heure vous parliez d'un "Sa Majesté " et ça m'étonnerais qu'il habite dans une forêt humide...
Charli se tue car l'air semblait briller sous ses yeux.
- Regardez ! Une citée ! s'exclama Lynn.
En effet, les immenses arbres qui leur faisaient face ondulèrent dans l'air avant de disparaître pour découvrir une enceinte blanche et colorée. Quasiment cachée par des remparts de marbre blanc, une citée toute en ivoire et en couleur se dressait devant eux.
-Que ...Comment...C'est de la magie ! bafouilla Maé.
-C'est bon tout le monde la voit ? demanda Fil presque fier de l'effet de surprise.
-Et comment ! s'émerveilla Charli.
-C'était juste une question. Si vous voyez la Citadelle c'est qu'elle vous a accepté.
-Que qui nous a accepter ? balbutia Lynn, étonnée.
-La Citadelle bien sûr !
- Elle...Elle est vivante ? demanda Jeanne d'une voix blanche.
-Non ! Enfin...C'est dur à expliquer, marmonna Fil.
-Bref nous ne sommes pas là pour faire causette mais pour faire notre rapport à Sa Majesté, s'impatienta Zitaa. En route.
Le groupe traversa les deux-cents mètres qui les séparaient des remparts des enceintes en marbre et une fois devant, des gardes ouvrirent les grandes portes sur un appel de Zitaa. Ensuite, pour aller jusqu'au palais où résidait "Sa Majesté", il fallut traverser la moitié de la capitale d'Elisia qui portait également le même nom, ce qui prit près d'une demi-heure en calèche. Les quatre amis y avaient été installés tandis que les quatre adultes chevauchaient devant et derrière eux. Mais ils ne chevauchaient pas des chevaux, contrairement à ce qu'on aurait pu imaginer. Les créatures qui leurs servaient de montures ressemblaient plutôt à de grand ours blanc au pelage rayé d'or. D'ailleurs la calèche où étaient assis les collégiens toujours en uniformes terriens, étaient tiré par deux animaux similaires.
Le trajet paru long, surtout pour la commandante Mondless qui ne supportait plus l'émerveillement des enfants dès qu'ils passaient devant un nouveau bâtiment. Mais comment ne pas avoir envie de se stopper pour admirer l'architecture incroyable de la cité ? La majorité des bâtiments étaient conçus de manière improbable : des spirales d'or semblaient servir d'escaliers, de long couloirs de verre à dix mètres du sol reliaient différents bâtiments construit dans une matière étrangement ressemblante à du marbre croisé avec du fer.
-C'est magnifique ! soupira Jeanne une fois passer devant une grande bâtisse argentée au toit bleu azure.
Cette dernière était déçue que son téléphone portable ne fonctionne pas dans ce monde, elle aurait voulu prendre des photos de l'architecture de la cité qui défiait totalement les lois de la logique, ça aurait énormément plus à Lou. Mais Fil lui avait répondu que la technologie terrestre était trop archaïque et ne fonctionnait que sur Terre.
Plusieurs fois, le groupe était passer devant des places ou de grands espaces verts, et ce qu'ils y avaient vu les avaient scotchés : des enfants jouant à sauter dans des bulles de savons géantes, d'autre enfants plus petits encore faire de la balançoire en coton et surtout, tous les habitants semblait pouvoir faire des choses extraordinaires. Comme par exemple un grand-père se déplaçant à la vitesse de la lumière pour aller chercher une glace à sa petite-fille, une mère gronder son enfant en le faisant lévité à trois mètres du sol ...Mais malgré que les enfants Elisiens souriaient timidement aux adolescents, certains adultes les dévisageaient de manièrent craintifs ou suffisantes. Soit parce qu'ils avaient compris que les quatre collégiens n'étaient pas de ce monde ou bien tous simplement à cause du bataillon armés qui les encadraient. Après le long trajet à travers la Citadelle, ils arrivèrent enfin à l'entrée du palais. En voyant l'entrée royale, Lynn fut bouche bée tellement le hall de verdure était impressionnant avec toutes ses fleurs exotiques et sa grande porte. L'immense porte en diamant de quatre mètres de haut bloquait l'entrée de tout visiteur, et une dizaine de garde patrouillaient devant. La jeune fille avait remarqué que la ville était remplie de patrouilles royales, sûrement à cause des présumés enlèvement d'enfants, mais la Citadelle restait malgré tout une ville gaie et pleine de vie. En bref, la cité ressemblait en tous points à une ville de conte de fée.
-Qui ..., commença un garde à leur approche.
-Zitaa Mondless, commandante de la garde royal, se présenta Zitaa.
-Madame, veilliez me donnez votre main afin de vérifier votre identité.
Zitaa la lui tendit et alors que le garde la prit dans sa main gauche, il passa sa seconde main sur celle de la guerrière comme s'il avait un scanner invisible.
-Vous savez, dit le garde, les jeunes qui commencent à maîtriser leurs pouvoirs sont incontrôlables et aiment se déguisés en garde alors on est obligé de vérifier l'identité de toute personne désirant entrer dans le palais.
-Sacrés gamins, ricana Trailor.
Le garde rigola aussi mais c'était plus un rire de fatigue que d'amusement.
-C'est bon j'ai fini mon sondage, vous pouvez entrer commandante.
-Merci soldat.
-Ce n'est pas la peine de vérifier vos compagnons, ajouta-t-il vivement alors que Mayard lui tendait la sienne. Mais par contre j'aimerais bien savoir qui sont les enfants sont avec vous et...
-Cela ne vous regarde pas, soldat. S'ils sont avec moi c'est pour une bonne raison, le coupa Zitaa.
-Mais...Bien commandante, fit le garde, rouge, Vous pouvez entrer.
Il fit signe au garde de la porte qui leur ouvrit. Les deux battants de la grande porte en diamant s'ouvrirent avec un crissement aigu. Le hall sur lequel ils débouchèrent était remplit de statue et de tableau représentant soit la guerre, soit la paix et la joie. Les œuvres semblaient avoir été placées de manière à raconter une histoire mais Lynn n'eut pas le temps de la comprendre car Zitaa avançait très vite.
-Fil, Trailor et Mayard allez faire votre rapport de mission à Ajalie, vous la trouverez sûrement dans la bibliothèque. Moi je m'occupe des enfants et ferais mon rapport directement à Sa Majesté.
-Oui commandante ! firent les trois hommes d'une même voix, bien que le regard de Fil fût un peu inquiet lorsqu'il tourna les talons.
****
Zitaa guida les enfants à travers tellement de couloir que Charlie perdît le compte à partir de trente-deux tournants. Plus ils avançaient moins les murs et le sol lui paraissait moins riche et beau. Ils allaient vers la partie la moins bien entretenue de château et les jeunes commençaient à douter du fait que Zitaa aille les présentés à Sa Majesté pour lui expliquer la situation d'Andréas et témoigné de ce qu'ils avaient vu. Charli regrettait énormément ce qui était arrivé à Andréas, il avait beau être agaçant, même lui ne méritait pas de se faire enlever par des monstres. Le jeune garçon sorti de ses songes à la vue des murs en pierre brute et à la pénombre qui les enveloppaient. Les seules sources de lumière dans ce dédale étaient des torches de bois placées dans des anneaux en métal enfoncés dans les murs où du feu rose brillait. De loin Charli cru même voir des grilles de métal sur certains murs. Une horrible odeur de moisissure et de renfermer le prit au nez et lui donna la chair de poule. Soudain il eut peur, comprenant pourquoi ils s'éloignaient tant des beaux couloirs du palais. Zitaa les avait menés droit dans un piège et elle accéléra le pas quand deux soldats marchèrent à leur rencontre.
-Commandante ! s'exclamèrent ils.
-Messieurs mettez ces jeunes gens dans une cellule, clama-t-elle avec un naturel nonchalant.
Charli essaya de protester mais sa bouche refusait de s'ouvrir, et il supposa que ses amis avaient le même problème à en voir l'effarement qui peignait le visage de Jeanne et de frustration sur celui de Lynn.
-...Mais ce ne sont des enfants ..! s'exclamât le plus jeune des deux gardes surprit.
-Tais-toi et ne discute pas les ordres ! lui dit son ainé en lui donnant un coup dans les tibias.
Le jeune soldat hocha la tête, rouge tomate.
-Bien...marmonna son ainé.
-Ces petits chenapans on essayer de voler dans le garde-manger royal. Alors mettez-les au pain et à l'eau en guise de leçon, continuait Zitaa.
Vas 'y Zitaa ! Enfonce toi encore plus dans ton mensonge ! pensait Charli.
Le vieux garde le pris lui et Jeanne par les épaule tandis que le jeune s'occupait de Lynn et Maé. Charli essaya de se dégager mais son corps ne lui obéissait plus ! Ses muscles ne répondaient pas à ses demandes, comme si quelqu'un en avait pris le contrôle.
Le jeune homme croisa le regard de la commandante et comprit que c'était elle qui faisait ça. Il ne savait pas comment, mais Zitaa arrivait à les contrôler leur faisant faire ce qu'elle voulait d'eux. Comme se taire et ne pas bouger.
Les soldats les menèrent vers une petite cellule qui comportait pour seuls meubles un lit superposable et un banc, et les poussèrent par terre sur le sol était sale et humide, presque sans remords. Une fois la porte la cellule fermée, les enfants retrouvèrent enfin la liberté de leurs mouvements. Le réalisant, Lynn se releva et jeta sur les barreaux de la cellule. Veine tentative vu que les barreaux étaient électrifiés. Résultat Lynn fut projetée contre Charli qui la rattrapa in extrémis avant qu'elle ne tombe au sol. Dans ses bras, il sentait sa meilleure amie bouillonnée de rage. Et sa colère ne manqua pas d'éclaté puisqu'elle se mit à crier au malentendu. Évidemment, personne ne la cru et personne ne vient les secourir.
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