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Chapitre 19 : A la quatrième

𝕬près que Lynn eu toqué à la porte du cabinet des garçons et leur assura qu'elle et Jeanne avait trouvé des places libres, les trois sortirent en tentant de se démêler bras et jambes tellement ils étaient confinés dans le petit cabinet. Andréas sorti le premier et commença à s'engagé dans l'allée droite. Voyant un vigile grand de plus de deux mètres qui lui tournait le dos, il fit signe aux deux autres garçons de se dépêcher de le suivre. Ils avancèrent tous les trois d'un pas qui se voulait décontracter dans le couloir avant d'entendre Lynn presque crier qu'elle rejoignait ses parents dans son compartiment. Andréas se stoppa et Maé et Charli firent de même. Le blond pencha légèrement sa tête sur le côté et vit son amie brune cachée derrière le colosse. Les garçons commencèrent à reculer doucement mais une exclamation de surpris du vigile les alerta et ce dernier se retourna vers eux, tenant dans les mains la vieille carte des perles zapp de Lynn. Voyant les trois garçons le dévisagé, le vigile marmonna dans sa barbe rousse et fourra la carte dans la poche de son uniforme.

-Je ne sais pas qui vous êtes mais rendez-nous cette carte, avança Andréas lui faisant signe de lui donner le morceau de papier.

Derrière lui Lynn essaya de prendre le parchemin qui dépassait de sa poche mais le vigile lui attrapa le poignet avec force en rigolant d'un rire tonitruant.

-Oh non gamins vous ne la récupérer pas, vous ne pouvez pas savoir depuis combien de temps je cherche une perle zapp. Et cette carte peut justement m'épargner encore des années de recherche.

-Lynn ? fit la voix de Jeanne derrière le colosse qui se retourna pour la dévisagé.

-Je suis curieux de savoir comment un tel objet est tombé entre les mains de cinq gamins comme vous, et aussi pourquoi vous êtes autant équipés, murmura l'homme en reluquant les armes des garçons, mais pour l'heure j'ai plus important à faire.

Charli s'avança et écarta les bras comme pour faire barrage de son corps :

-Vous n'irez nulle part, vous êtes cerné.

-Vraiment ?

Le géant, touchant presque le plafond, tendit ses bras qui passèrent à travers le toit du train et il sauta simplement pour faire subir la même chose au reste de son corps qui passa également à travers le plafond, sous les yeux ébahis les adolescents.

Maé entrouvrir les lèvres et laissa échapper un " C'est moi ou il vient de traverser le plafond ?", tandis qu'Andréas se précipitait déjà vers une fenêtre suivit de Lynn qui se massait le poignet.

-Qu'est-ce que tu fais ?! lui demanda Charli alors qu'il empoignait le manche de son épée comme pour casser la vitre, devant les regards mécontents des passagers dérangés par le boucan des cinq.

-Faut qu'on récupère la carte ! Sinon tout est perdu et ce qu'il s'est passé jusqu'à maintenant n'aura servi à rien !

Lynn demanda à la dame près de la fenêtre de se pousser et Maé décala son enfant doucement. Avec un dernier coup d'œil pour ses compagnons Andréas abattit le manche de son arme sur la vitre qui obtint une fêlure. Plusieurs passagers se levèrent alertés et certains appelèrent des vigiles pour maîtriser ces enfants complètements fous.

Le blond frappa une nouvelle fois le verre qui se fissura un peu plus mais pas assez à la vue des vigiles qui débarquaient déjà dans le compartiment et qui tentait d'écarter Jeanne du groupe. Décidant de prendre les choses en mains, Maé poussa son meilleur ami et abattit son marteau sur la vitre qui se brisa en libérant un vent qui fit claquer les tympans de tous.

-Il faut monter sur le toit ! cria Charli à travers le vent.

-Pas moi ! s'époumona Andréas en repensant à sa récente descente dans le vide.

-A mon avis soit on monte tous ou bien c'est les vigile qui s'occupe de nous ! hurla Jeanne pour se faire entendre après s'être débarrassée de ses assaillants d'un coup d'arc.

Elle tendit ses affaires à Lynn qu'elle avait laissé sur le fauteuil et décrocha une flèche en acier de son carquois avant de l'enroulée d'une corde trouvée dans le sac de son amie. Le temps que la jeune fille bricole à la façon de MacGyver, Charli et Lynn menacèrent les vigiles de reculer alors qu'ils commençaient à reprendre leurs esprits. Voyant la plus part des passagers tendre leurs téléphones vers eux et filmer la scène, Andréas paniqua à l'idée que leurs visages soit capturés par les appareils et ressentit un frisson qui sembla se rependre dans l'air car tous les témoins lâchèrent leur portables en grimaçant.

-Maé, cria Jeanne en lui tendant la corde attachée à la flèche par une bonne dizaines de nœuds compliqués, plante la de toutes tes forces le plus haut que tu peux !

Le garçon récupéra la flèche et malgré ses tremblements incontrôlés il sorti la tête par la fenêtre, de sorte à ce que ses boucles brunes voltiges dans tous les sens.

-Je te tiens ! le rassura Andréas en le tenant bien par la taille tandis que son ami posait déjà le pied sur le rebord de la fenêtre brisée et en tentant d'enfoncer la flèche métallique dans le toit également en métal.

Bien que le blond ne vit pas grand chose de l'opération de son ami, il lui sembla que la flèche d'acier se planta comme du beurre sur la carapace du TGV. Sans attendre plus longtemps et voyant la situation se gâter, Maé escalada le toit en s'accrochant le tour de taille de la corde et Andréas regretta ne pas avoir le temps de faire de même. A contre cœur et serrant la corde de toutes ses forces il grimpa, son sac et son épée à la ceintures pourtant ballonnés par les vents et atteints non sans difficultés le dessus du train en marche où Maé l'attendait et l'aida à se stabilisé sur les genoux. Alors que son ami cria au tour suivant, Andréas se redressa légèrement, fronça les sourcils et défiât la force du vent pour finalement repérer leur voleur. En se dévissant le cou il le vit enfin courir à l'arrière du train aussi rapidement que comme pendant des conditions normales.

-Arrêtez-vous ! hurla le blond, alors que Jeanne les rejoignait sur le toit.

Bien que sa voix aille dans le sens du vent, le garçon cru que le géant ne l'entendit pas mais ce dernier détourna vivement la tête et fut stupéfait de voir les garnements le suivre jusque-là.

-Il est presque au bout du train ! s'exclama Maé en se prenant les longs cheveux de sa copine dans le visage, Il va sauter avant qu'on puise le rattraper !

Jeanne marmonna quelque chose inintelligible et le brun approuva en pâlissant. Ne pouvant se résoudre à laisser filer ce colosse avec ses dernières chances d'en finir avec ce bordel magique, Andréas remonta les manches de son sweat et s'imagina propulsé une décharge vers l'homme, tel une anguille électrique qui utiliserai le toit comme conducteur.

Ne comprenant pourquoi le blond avait soudain collé ses mains sur la surface métallique le géant fronça ses sourcils roux broussailleux avant de recevoir la décharge d'Andréas le teaser humain. L'homme s'affaissa au sol, complètement sonné, et le vent dans les oreilles du Gardien de la Foudre sembla diminué.

-Le train ralenti on dirait, fit la voix de Charli qui atteignit le toit avec difficulté, dans sa chemise blanche à cravate bordeaux.

Bien que le blond détestait donner raison au jeune homme, il dû approuver ses dires en voyant le train réduire l'allure.

L'ascension facilitée par le quasi arrêt du train, Lynn arriva enfin sur le toit du train en marmonnant qu'un vigile avait réussi à lui agripper le pied et par la même occasion, volé sa chaussure.

-Il s'est passé quoi exactement ? En bas il y a eu comme un grésillement, les lumières se sont éteintes et..., son regard tomba sur le colosse toujours évanoui, Comment vous l'avez eu ?!

-Je crois que notre anguille préféré lui a fait comprendre que le courant passait mal en eux, commenta Maé ses yeux noisettes brillants.

Andréas se retourna, gêné d'être observé par quatre paires d'yeux et replaça son sac sur son dos avant de marcher vers le géant roux dans les vapes.

-On va le ligoter avec la corde, dit Jeanne en tendant le lien à Charli qui tournait autour du vigile pour l'observer dans tous ses angles, Et à mon avis il ne faudra pas trop tarder ici, parce que qu'une fois le charivari d'en bas arranger, ils ne tarderons pas à chercher les coupables.

Lynn reprit la carte de la poche du colosse et la fourra dans sa chaussure restante, contre son talon.

-J'espère au moins que tu ne sens pas des pieds, s'esclaffa Andréas d'air amusé.

La brune lui tira la langue comme une enfant avant d'aider Maé à saucissonner le géant.

-Je me demande encore comment il a fait pour traverser le toit comme ça, vous pensez que c'est un Elisien ?

-J'en sais rien mais c'est sûrement pas un vigile de la SNCF, commenta Charli en lorgnant le type vêtue de l'uniforme de vigile.

-Il ne peut pas être terrien non plus sinon il ne chercherait pas de perles zapp, remarqua Jeanne en rangeant le reste de la corde dans son sac.

-Bien vu les jeunes.

Les cinq sursautèrent en entendant la grosse voix de colosse qui reprenait connaissance. Le "vigile" se tortilla dans l'espoir de se libéré mais il abandonna rapidement pour offrir un sourire narquois aux adolescents.

-Allez libérer moi et on pourra discuter tranquillement si vous voulez.

-Arrêtez de gigoter dites-nous qui vous êtes, et pourquoi vous avez voulu voler notre carte, asséna Lynn en le fusillant du regard.

Le colosse rigola sous les regards perplexes des cinq avant de se calmer et de soupirer :

-Comme vous l'avez bien deviné je ne suis pas tout à fait un vigile de TGV et encore moins un terrien. Je suis un Daviçois.

-Un Daviçois ? C'est encore d'un autre monde ça ? demanda Charli étonné.

Le colosse le dévisagea sans comprendre :

-Vous ne connaissez pas Davice ? Une des sept planètes qui compose l'Union des Mondes, centre des affaires des armés et ...

-Disons qu'on est des petits nouveaux. Mais continuez, qui êtes-vous exactement ? le coupa rapidement Andréas en ignorant Charli du coin de l'œil.

Le barbu hésita un instant mais repris en voyant l'impatience des enfants et Lynn jouer avec ses deux lames.

-Je suis ...Décembre Callas, ancien (il rigola ironiquement) soldat de l'armé de Tyran. Mais comme vous pouvez le voir je suis maintenant un Exilé envoyé sur la pire planète connue pour sa pauvreté en Essentiaa.

-Et pourquoi vous avez été exilé ? demanda timidement Maé en agitant maladroitement son marteau.

-Ah ça ! Pour un bug électronique à la c...Mais au fait comment vous avez pu m'envoyer la décharge ? Je n'ai vu aucune gadget dans les mains du p'tit blond, s'alarma soudain le colosse.

-C'est nous qui posons les questions ici, rappela Lynn, Quel bug électronique ?

-Pfff...Je ne sais pas si vous savez mais dans certain monde comme Elisia ou Tyran, le port d'arme est possible seulement quand on a une de ces puces électronique dans le bras. Encore une merveille des informaticiens et des grosses têtes de mes deux ...

-En bref ? le pressa Andréas qui tapotait rapidement du pied.

-En bref cette puce de merde à buguer et lors d'un retour de mission ils ont réalisés que je "n'avais pas de puces" alors que si mais elle, pour je ne sais qu'elle raison s'était désactivée, du reste ils n'ont même pas pris la peine de me faire passer devant la cour de justice de Tyran et ils m'ont directement exilé sur Terre, ces sagouins !

Le géant inspira un bon coup et reprit, la colère dans la voix :

-Du coup ça fait maintenant ...Beh je ne sais pas combien de temps exactement que je suis bloqué ici à la recherche d'une perle Zapp pour rentrer chez moi, quitte à me faire emprisonner dans les cachots pourri de mon propre monde à mon retour.

Sous sa grosse barbe rousse le géant n'avait pas l'air aussi vieux qu'il semblait l'être mais son ton bourru et sa colère le laissait penser plus âgé. Les adolescents l'observèrent un moment et Jeanne prit la parole :

-Et du coup vous vous faites passer pour un vigile pour voyager sûrement plus rapidement et espérer trouver une perle sur votre route ?

-Ouais ...Mais c'est hyper dur à trouver ces machins du coup quand j'ai vu votre carte j'ai sauté sur l'occasion, en plus ce n'est pas comme si vous aviez des trucs plus important à faire ...

Lynn s'avança et s'accroupie pour faire face à l'homme ligoté.

-Et beh détrompez-vous parce que nous on est chargé de sauver le monde, pardon les mondes.

L'homme ricana.

-Rien que ça ! Mais vous avez quoi ? Douze ans ?

- Quinze, ou presque pour la plus part, fit Andréas en survolant les visages de ses amis.

-Encore mieux ! Et en quoi la carte vous est utile dans votre "mission impossible" ?

-On est censé trouver cinq perles pour ensuite partir à la recherche les lames perdues des Gardiens Élémentaires, expliqua le métis en se tordant les mains.

Le géant toussa et lui demanda de répété :

-Vous êtes vraiment à la recherche des épées sacrées des vieilles légendes ? Celles qui sont perdues depuis des siècles ? Et vous avez où elles sont à présents ?

-Il paraît qu'elles sont dans les temples des Gardiens mais on ne sait pas où ils se trouvent. C'est pour cela qu'on est également charger de trouver le vénérable de la Moitié qui doit nous dire où ils sont situés.

-Le vénérable du Milieux, corrigea Jeanne.

-Ouais enfin voilà on est censé trouver un gars qui nous dira où aller, conclut Andréas.

-Hahaha, ricana Callas, et vous ne savez pas non plus où se trouve le vénérable je suppose ? A la vue de vos mines dépitées je devine avoir visé juste. Bon les gamins je vais vous proposer un marché...

-Je crois que vous n'êtes pas en position de marchander, remarqua Charli tandis que le barbu se tortillait de nouveaux.

-Vous n'avez aucunes chances de retrouver les lames perdues, et encore moins sans les réponses du vénérable. Vous ne savez pas où il est mais moi je sais et je pourrai vous le dire mais, s'empressa-t-il d'ajouter avant que Lynn puisse dire quelque chose, en échange je demande juste une perle zapp, une seule.

Andréas marmonna et les cinq tanguèrent lorsque que le train sembla repartir sur les rails. Ils s'éloignèrent un peu du ligotés et se rassemblèrent en cercle.

-On fait quoi on accepte ? demanda le métis de la bande en jetant un coup d'œil furtif à Callas qui souriait à pleines dents.

-Disons qu'on n'a pas trop le choix, fit Jeanne en se mordant la lèvre inférieur, On ne sait pas du tout où se trouve le vénérable et cet homme est susceptible de nous dire où il se cache. On devrait accepter mais également poser nos conditions, sinon pas de marché.

-Je suis d'accord, dit Charli plus fort pour couvrir le vent qui leur battait les oreilles de plus en plus fort, Moi je propose que du coup, au lieu de chercher cinq perles on en cherche six et on lui donne la dernière.

-Et à quel moment il nous dévoile l'emplacement du vieux de la Moitié ? Faut qu'on place sa révélation à un moment, grogna Andréas. Genre s'il n'est pas trop malin on lui demande avant de lui donner la cinquième perle qu'on aura trouvé et on file voir le vieux, sans lui donner la perle pour éviter de sacrifié une des nôtre.

-On parle d'un gars qui a fait l'armé, intervint la nouvelle Gardienne de l'Eau, ça m'étonnerai qu'il se laisse rouler si facilement, et puis il nous rattraperait facilement s'il peut passer à travers n'importe qu'elle matière...

Réalisant soudain qu'ils avaient complètement oublié le don du colosse ils se retournèrent subitement et le virent se lever tranquillement, les cordes passant complètement à travers son corps.

- Ne vous inquiétez pas je ne vais pas vous sauter dessus pour reprendre la carte. En revanche je vous ai entendu crier et je dois avouer que j'ai une idée concernant la partie où je vous aide.

-Dites toujours mais c'est pas sûr que ça nous convienne ! hurla Lynn par-dessus le vent.

-Etant donné mon poste de vigile -arrête de me regarder comme ça blondinette, je t'assure que c'est vrai -, je peux vous procurer de billets gratos pour que vous puissiez bouger partout où vous voulez, et du coup je m'assurerais que vous trouverez bien vos perles. Mais vu que moi aussi je veux la mienne, et que vous voulez vos infos sans que je me fasse la malle avant, et bien je propose qu'après avoir trouvé votre quatrième perle, vous me la donniez et en échange je vous emmenez carrément jusqu'au vénérable comme ça après qu'il vous aura dit ce que vous voulez, vous irez chercher les deux dernières perles zapp qu'il vous manquera et moi je partirai de mon côté.

Maintenant le géant criait à son tour, et voyait que les adolescents peinaient à tenir debout sans se faire ballottés par le vent.

-Très bien on peut faire ça mais on vous donnera la quatrième perle une fois qu'on sera chez le vénérable ! s'époumona Lynn en reprenant difficilement son souffle.

Callas hocha la tête joyeusement :

-Bien ! Vous allez retourner dans votre compartiment direction Poitiers pour chercher votre première perle et moi je vous attendrais à la gare pour prendre le même train que vous pour votre prochaine destination !

-Et pour nous donner les billets gratis ! rappela Andréas.

-Exact !

Ne sachant comment retourner dans le train à très grande vitesse sans repasser par la fenêtre et en ne croissant aucun vigile, les enfants rappelèrent à Décembre Callas qu'ils n'avaient pas la faculté de traverser la matière comme lui.

-Par Raya, j'oublie que tout le monde n'est pas Traversant ..., bougonna le vétéran, Bon venez tous tenir un bout de mon tee shirt et ne bougez plus, vous allez traverser avec moi.

Méfiant les enfants tinrent chacun un bout de l'uniforme de vigile de l'ex soldat et sentirent leur pieds passer au travers du toit.

-C'est la plus désagréable sensation que j'ai jamais ressenti de toute ma vie, gémit Jeanne frissonnante d'horreur.

-Je suis bien d'accord, renchérie son amie en se tenant le ventre, je crois que je vais vomir.

-Tiens bon Lynn ça va passer, tenta de la rassurer Charli.

La brune se pencha en avant en se tenant le ventre et Charli lui caressa le dos doucement pour l'aider à se calmée. Andréas détourna les yeux de la scène, le cœur au bord des lèvres. Lui non plus n'avait pas supporté de jouer au passe-muraille. Il posa les mains sur ses genoux et respira un bon coup tandis que Maé assistait sa petite amie.

Après avoir traversé le toit avec les enfants, Callas les guida vers un compartiment vide, et fit en sorte de ne croiser aucun vigile ni les témoins du wagon à la vitre complètement explosée.

-J'ai soif, marmonna Lynn avant de tousser, C'était parce que j'avais soif que j'étais sortie du cabinet des WC, à l'origine.

-On devrait pouvoir accès au wagon bar avec ces pass, remarqua Maé en désignant les petites cartes que leur avait gentiment donné le vétéran Daviçois avant de les quitter pour reprendre son poste le plus naturellement du monde.

-Je vais chercher des bouteilles d'eau et des trucs frais à manger, dit Andréas, Autant profiter d'avoir accès à la nourriture gratis et utiliser nos provisions quand on sera hors du train.

-Ouais ta raison .Je t'accompagne, proposa Charli qui commençait déjà à réajuster les ourlets de son pantalon.

-Ah ça non, ricana le blond en le détaillant des pieds à la tête, Tu ne passeras jamais inaperçu avec ton tee shirt blanc taché de suie et ton magnifique pantalon imitation jean beige.

Il s'esclaffa et lui montra son simple jean et son sweat vert bouteille. D'un geste vif il enfila sa capuche et fit coulisser la porte de leur compartiment.

-Bon, profitez pour dormir, je reviens tout de suite.

-J'ai déjà entendu ça ..., chuchota une voix avant qu'il sorte.

Fourrant le pass dans sa poche le blond s'avança incognito dans les couloirs et trouva rapidement le bar-comptoirs. Il "acheta" trois petites bouteilles d'eau, des barres chocolatés et aux céréales, un petit carnet de coloriage pour enfants et plusieurs stylos. Le membre du personnel du bar le regarda bizarrement mais lui offrir un sac et le laissa partir sans faire de commentaire. Le blond retourna rapidement vers leur compartiment privé en songeant à cet étrange pacte qu'ils avaient fait avec le géant roux. Bien que leur quête avait très mal débutée (on les avait carrément lâché dans le vide pour qu'ensuite ils trouvent des foutues perles), ils étaient tombés sur un voleur ayant probablement des connaissances qui les avancerait plus rapidement qu'ils ne l'auraient crus. Andréas avait été étonné que cet ancien soldat ne s'intéresse pas plus à leur mission de sauvetage des mondes, mais il comprenait que vu sa situation, il se fichait totalement de ce qui l'entourant. La seule chose qui semblait compter pour lui était de quitter la Terre le plus vite possible. Bien que le blond essaye de le détester, il ne put que trouver ce personnage intéressant et espéra qu'il ne la leur mettrait pas à l'envers. En se remémorant comment il avait plus au moins facilement utilisé son don sur le toit, Andréas se senti soudain fatigué et il réalisa qu'aucun d'eux n'avait dormit depuis qu'ils avaient fui de la Citadelle. Cette révélation lui parut bien réelle quand il arriva dans le compartiment où les autres nouveaux Gardiens somnolaient.

-Tu as de l'eau fraiche ?! s'exclama pourtant Lynn en le voyant arrivé.

Le blond hocha de la tête et il balança une petite bouteille à la brune qui but au goulot. Les autres semblèrent se réveiller et ils burent à tour de rôles en prenant chacun une barre protéinée.

-Pourquoi as-tu pris des stylos ? demanda Jeanne mollement en désignant les bics que le blond avait rapporter et poser sur le sixième siège qui était vide.

Andréas lui montra le carnet qu'il avait également rapporté et expliqua qu'il avait pensé noter des trucs qui pourrait leur être important pour leur quête, comme par exemple que certaines personnes plus communément appelées "Traversants" pouvait traverser n'importe quelle matière.

Maé s'empara rapidement du carnet et sembla vouloir écrire quelque chose mais il se stoppa comme s'il avait oublié au dernier moment. Il bailla soudain et son bâillement fut communicatif car les autres adolescents baillèrent à leur tour. Charli récupéra dans son sac la veste avec laquelle il avait quitté Elisia, la roula en boule, et l'utilisa comme oreiller avant de poser sa tête contre la fenêtre.

-On a à peu près quatre heures avant d'arriver au Futuroscope...On devrait en profiter pour dormir..., fit-il d'une voix pâteuse avant de fermer définitivement les yeux.

Lynn bailla une seconde fois et, assise à coter du brun en chemise, prit son sac sur ses genoux et baissa la capuche de son léger sweat gris avant de mettre sa tête entre ses bras qu'elle posa sur la table du compartiment. Voyant que Jeanne s'était déjà endormie sur l'épaule de Maé, Andréas s'installa en face d'eux à la dernière lace libre, c'est à dire à côté de la brune du petit groupe. Le blond réajusta la veste en jean de Lynn qui tombait légèrement du côté droit et observa son meilleur ami s'endormir paisiblement. Et dire qu'il y avait à peine quelques jours déjà le métis et la jolie blonde étaient encore très restreints dans leurs gestes tendres. Maintenant ils dormaient tous les deux, leur respirations accordées et semblaient heureux malgré tout ce qu'il se passait .Un simple dialogue entre lui et son meilleur ami manqua subitement à Andréas et il soupira en pensant que maintenant tout serait différent, même si pour son plus grand bonheur tout s'arrangerait. Sentant ses paupières devenir lourdes, le garçon aux cheveux ébouriffés vérifia que toutes leurs armes et tous leurs sacs, sauf le sien et celui de Lynn, étaient bien rassembler au même endroit, et qu'il avait bien fermé la porte de leur compartiment. Il posa son sac sur ses genoux, le serra contre lui, et posa sa tête en arrière sur le repose tête.

Il se réveilla avec un mal de crâne persistant et des images de la cité enflammée toujours en tête. Ce fut la voix de Maé qui le fit émerger complètement du sommeil, qui disait qu'ils étaient enfin arrivé, et que leur chasse aux perles commençait vraiment.

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