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Chapitre 3 : « Regrets » (1/2)

Chapitre 3

« Regrets »

Perturbé par cette dure nouvelle, Sam me parut absent pendant le reste de la journée. Était-il prit de remords, n'ayant pas eu le temps d'avoir revu son oncle avant qu'il ne disparaisse ? Et puis d'ailleurs, pourquoi ne s'était-il pas annoncé, celui-là ? Toutefois, cette dernière question se répondit d'elle-même. Oui, il avait sans doute voulu trouver son neveu en secret, pour que ce dernier ne le rejette pas. Je n'en avais jamais vécu personnellement, mais j'étais bien conscient que des histoires familiales similaires étaient choses difficiles à vivre. Je me sentais bien mal pour mon ami.

Le soir venu, il se retira dans sa chambre sans un mot et sans même regarder la télévision ou jouer aux jeux vidéos comme il le faisait d'habitude. Quelque peu étonné, je fis la même chose, afin d'être en pleine forme pour le lendemain, mon premier jour au lycée. Toutefois, mon inquiétude pour mon ami était telle qu'elle engloutissait celle que j'éprouvais pour le matin. J'eux aussi bien du mal à trouver le sommeil.

Étrangement, lorsque je réussis enfin à amadouer Morphée, je ne fus pas transporté vers le monde onirique. En effet, aucun rêve ne me visita cette nuit-là. Je ne revis donc pas le monstrueux dragon, qui pourtant, avait été fidèle jusqu'à présent. Pourquoi cette absence ? Une nouvelle question qui restait sans réponse. Je revivais cette course-poursuite maintenant depuis une semaine, mais cette durée venait de prendre fin. J'étais bien content d'avoir eux enfin une nuit de sommeil réparateur, mais je me demandais bien pourquoi les mystérieux songes avaient pris fin abruptement. Reprendraient-ils ce soir ? Une partie de moi espérais que oui, afin d'avoir de nouveaux indices pour régler ce puzzle, alors qu'une autre partie, plus rationnelle, souhaitait que non.

Me dépêchant pour ne pas être en retard, je me levai précipitamment, puis enfilai l'uniforme du lycée, c'est-à-dire une chemise blanche bien repassée, un pantalon et une veste noire, ainsi qu'une cravate. À la cuisine, Sam était déjà là, en train de boire un café et de dévorer des toasts au beurre d'arachide. Il portait lui aussi la tenue règlementaire, excepté qu'il avait un t-shirt orange et rien autour du cou. Quoique surpris, je ne fis aucune remarque et le salua.

— Prêt pour ta première journée ? me demanda-t-il, avec un sourire artificiel.

— Je crois, oui, répondis-je, sans véritable enthousiasme.

Mon ami avala bruyamment une gorgée de sa boisson chaude.

— Tu verras, ce n'est pas si terrible que ça.

Je souris malgré moi. Au moins, Sam me semblait aller beaucoup mieux qu'hier soir. Il m'avait l'air d'être redevenu lui-même. Mais étais-ce bien le cas ?

Après le petit déjeuner, nous nettoyâmes la cuisine en vitesse avant de prendre le chemin du lycée. Mon ami, impatient, n'était pas du genre à attendre l'autobus, donc nous nous engageâmes sur le chemin à pied. Le parcours à travers la ville se fit sans aucun incidents notables et une fois arrivé à destination, je fus une nouvelle fois époustouflé. Le campus était composé de trois bâtiments reliés ensemble pour un couloir intérieur, mais aussi par un tunnel souterrain. De forme plutôt rectangulaire, ils présentaient une architecture moderne, qui mélangeait arches et lignes brisées.

Nous mêlant aux autres jeunes qui affluaient dans la cour, nous pénétrâmes dans les entrailles de la plus grande bâtisse. Sam m'expliqua que c'était le pavillon principal. C'était là que se donnaient les cours les plus importants, comme anglais, mathématiques, philosophie, sciences, etc.

Dans un couloir, une tête familière à la longue chevelure rousse nous rejoignit.

— Salut les garçons ! Paré pour cette semaine qui débute ?

— Salut Leyla ! Oui, et toi ? lui répondit le blondinet.

La jeune fille esquissa un sourire avant de poursuivre.

— Je crois que oui. J'ai passé tout mon weekend à étudier, j'espère que je vais rattraper mon retard.

Sam lui fit un clin d'oeil.

— Mais ne t'inquiète pas, tu gères !

Néanmoins, la rouquine semblait me regarder droit dans les yeux, ce qui me mit quelque peu mal à l'aise.

— Et toi, Terry ? Comment tu te sens en cette toute première journée d'école à Cloudhold ? me questionna-t-elle.

Je poussai un soupir.

— Eh bien, on va voir ce que ça va donner. Je vois bien que vous êtes déjà bien avancé. Je vais donc essayer de donner mon 110% pour vous rattraper, répondis-je en me forçant de sourire.

La jeune fille me le renvoya. Néanmoins, regardant sa montre, elle étouffa un petit cri.

— Crotte ! Il faut que j'y aille, je vais être en retard. On se voit plus tard ! déclara-t-elle en détalant comme un lapin poursuivi par un renard.

Demeurés seuls, mon ami et moi continuâmes notre chemin jusqu'à la salle de classe où nous étions attendus. Ceux qui étaient déjà présents bavardaient entre eux, mais tout se calma d'un coup lorsque le professeur fit son entrée. Fracassante d'ailleurs, puisqu'il échappa une pile de cahiers et de feuilles, qui s'affalèrent sur le plancher. Instinctivement, je me levai pour l'aider à les ramasser. Celui-ci me remercia avec un sourire de reconnaissance.

Pendant le cours, on m'invita à me présenter. Ce fut bref, et heureusement, la plupart des élèves présents étaient amicaux et très sympathiques. De plus, l'ambiance était très détendue, ce qui était plutôt agréable, pour être honnête.

Quoi qu'il en fut, les cours se déroulèrent normalement pendant la journée, qui fut d'ailleurs très nuageuse et même pluvieuse. Les gouttes frappaient doucement les fenêtres, rythmant ainsi la journée scolaire. Les matières défilaient les unes après les autres, telles que les mouvements d'une énorme symphonie : histoire, pour en savoir plus sur l'historique de ma patrie et même de ma propre ville, mathématiques, pour m'apprendre à manipuler des formules de plus en plus complexes, science, pour savoir comment fonctionne la nature, anglais et français, pour me perfectionner dans ces langues, langues officielles du Canada...

Au fur et à mesure de la semaine, je m'appliquai de plus en plus dans mes études, récoltants d'excellents résultats. À mon avis, je n'étais pas si intelligent que ça, mais lorsque je me concentrais et me donnais au maximum, c'était autre chose. D'ailleurs, les professeurs de l'établissement semblaient m'avoir à l'oeil, me donnant des problèmes et autres situations de plus en plus complexes, sûrement pour me tester.

Aussi, je ne parlais pas beaucoup en classe, sauf lorsqu'on me posait des questions, auxquelles je répondais toujours très facilement, ayant acquis un très grand savoir au cours des années. En fait, je n'avais jamais été quelqu'un de très bavard, l'on pouvait même m'étiqueter d'asocial, mais je pouvais y aller à fond dans les conversations si j'étais bien en confiance. Néanmoins, mon assiduité semblait impressionner les autres élèves, mais je m'en moquais. Je ne voulais pas attirer l'attention, raison pourquoi je prenais toujours place au fond de la salle.

Durant les pauses, je restais souvent seul, Sam disparaissant de ma vue. Parfois, il restait avec moi, me présentant à d'autres de ses amis, mais c'était assez rare. Le mystère pesait sur ce qu'il faisait. D'autres fois, Leyla me tenait compagnie, et j'apprenais ainsi à mieux la connaître. Je savais donc maintenant qu'elle avait un petit frère, mais que ses parents étaient énormément exigeants et sévères, trop selon elle. Elle m'avoua d'ailleurs que c'était pour cela qu'elle étudiait presque sans arrêt. Elle ne voulait pas les décevoir, surtout qu'elle était leur seul espoir de se sortir de la misère...

Cependant, ce qui attirait le plus mon attention était lorsque j'entendais des élèves ou même des professeurs discuter de la mystérieuse vague de disparition. Certains parlaient même parfois d'une soi-disant malédiction qui planerait sur la ville et dont les miroirs seraient la cause. Étais-ce pour cela qu'il n'y en avait plus dans les établissements publics ? Possibles, mais je continuais de croire que c'était stupide. Je me rangeais de l'avis de Sam. Tout ce qui se discutait n'était en rien rationnel.

Quoi qu'il en fut, plus le temps passait, plus je réalisai que j'étais en train de me forger une belle réputation parmi les professeurs de l'école. En effet, arrivé à Cloudhold après le début de l'année scolaire, on m'avait dit que ce serait très difficile de revenir au même niveau que tout le monde. Chose que j'étais pourtant en train de réaliser, « avec brio » selon certains. Or, celui qui avait l'air de plus m'apprécier que les autres était mon professeur de mathématique, monsieur Grayson. 

Un jour, alors que je marchais vers la cafétéria du lycée, j'entendis un cri puis des rires. Incrédule, je me mis à marcher plus vite pour voir ce qui se passait. Honnêtement, j'en fus un peu choqué. En effet, un grand gaillard était en train de brutaliser Sam avec l'aide de son complice. Alors que leur victime était déjà étendue sur le sol, les deux brutes continuaient de le frapper à coup de poing.

— Arrêtez ! leur criais-je. C'est quoi votre problème ?

L'un se retourna vers moi.

— Toi, tu t'en mêles pas, me répondit la brute. Il me doit de l'argent, il me le donnera !

Néanmoins, je l'ignorai et continuai d'avancer.

— Je t'ai dit d'arrêter ! répétais-je.

— Et moi, je t'ai dit de rester en dehors de ça ! cria mon adversaire.

Celui-ci lâcha mon ami et pivota, sûrement pour me frapper par surprise. Par des réflexes que j'ignorais avoir, je réussis à bloquer le poing qui venait à toute vitesse vers ma figure. Le serrant fermement, je me mordis la lèvre. La brute et son complice semblaient perplexes, mais le premier se défit de ma prise et tenta de m'avoir une nouvelle fois. Son coup fut extrêmement prévisible. Un bond sur le côté pour éviter l'attaque, puis mon coude dans ses côtes pour lui donner une leçon.

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