Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 2 : « Déjà-vu » (2/2)

Toutefois, alors que je croyais que nous avions terminé, Sam me conduisit vers une autre boutique. J'eux le souffle coupé lorsque je compris que l'endroit vendait des instruments de musique.

— N... non, Sam. C'est trop, là... soufflai-je.

Ce dernier me donna un coup de coude.

— Tu tu tu : j'ai dit que j'allais faire en sorte que tu sois paré pour ta vie à Cloudhold, je tiens toujours parole ! Allez, vas-y, choisis une guitare !

J'esquissais un sourire de reconnaissance. Je m'estimais énormément chanceux de l'avoir dans ma vie. En effet, qu'aurais-je fait sans lui ? Cependant, qu'il soit au courant de mon attirance pour la musique me frappait un peu. Peut-être était-il tombé sur les esquisses de chansons que j'avais laissées sur ma table basse. C'était très possible.

Grattant différentes cordes et écoutant attentivement différentes sonorités semblables, mais pourtant si différentes, je choisis enfin. Mon dévolu se jeta sur une belle guitare au son rond et chaleureux, capable de donner des harmoniques calmes et nostalgiques.

Excité comme un jeune enfant le jour de Noël, j'enfilai l'étui comme un sac à dos et suivis Sam à l'extérieur après avoir réglé la facture. La pluie s'était totalement arrêté, et le beau temps nous faisait l'honneur de sa présence.

— J'ai vu ton visage lorsque j'ai présenté le skatepark en venant ici. Tu sais quoi ? J'ai une planche de trop. Elle sera à toi maintenant, déclara mon ami avec un clin d'oeil.

— Mais... mais Sam... tu en fais beaucoup trop, là ! réussis-je enfin à protester. Je ne veux pas devenir un fardeau !

Il me mit une main sur l'épaule.

— Viens. Je connais l'endroit parfait pour casser la croute !

Il détala à toute vitesse sans attendre son reste. Esquissant un sourire, je me mis à courir à sa suite, essayant de ne pas le perdre de vue. Mais quelque chose attira mon attention. Du coin de l'oeil, je crus voir une mystérieuse ombre me suivre. Inquiet, je jetai un regard dans cette direction.

Rien.

Sam n'avait pas tort. Le parc principal de la ville était magnifique. C'était un endroit merveilleux pour rêvasser. Assis sur l'herbe de la rive d'un grand ruisseau, je suivais d'un œil nonchalant l'eau claire qui courait au milieu des végétaux. J'avais pris le temps de me changer puisque nous étions passés par l'appartement, et je portais donc en ce moment ma nouvelle salopette et sweat-shirt. En effet, mon ami m'avait dit avec un sourire malicieux qu'il ne voulait plus me voir habillé de ses vieilles fringues qui tombaient en miettes. Il avait même annoncé qu'il comptait réorganiser toute ma garde-robe.

Il était incroyablement sympathique, gentil et attentionné, mais il me faisait penser à une tornade, ou même un ouragan parfois. Je profitais donc de ce moment calme de solitude, puisqu'il était parti acheter de quoi manger.

J'écoutais le silence, ou plutôt, les sons de la nature qui perçaient dans l'endroit silencieux. Les chants mélodieux des oiseaux, comme des flûtes d'orchestres, se mêlaient au chant du ruisseau, qui me faisait penser à des arpèges fluides de piano. Lorsque le cours de l'eau était perturbé par une bestiole, celait faisait à mes oreilles comme des touches de harpes, ou des doux pizzicati de cordes à peine frôlés. Sur la rive de l'autre côté, un ouaouaron se mit à croasser, comme des mystérieuses sonneries de cuivres en sourdines. Je pris une grande respiration et fermai les yeux. Pour une des rares fois dans mon existence, j'étais heureux. La vie me souriait enfin, le destin avait sans doute eux pitié de moi.

Je sortis soigneusement ma guitare de son étui, puis entrepris de l'accorder. Les cordes étaient supposées l'être, mais certaines n'étaient pas à mon goût. Ça devait être la faute à mon oreille, absolue et bien entraînée. Lorsque ce fut terminé, je commençai à arpéger un accord sombre de fa mineur. J'avais en tête la chanson Fable de mon artiste préféré, qui était aussi mon idole, jeune homme qui se faisait appeler R.O.R.I.M.

Je n'avais aucune idée à quoi se rapportaient les initiales, mais cela m'était égal. Sa musique était sublime, ses paroles étaient touchantes et inspirantes. J'adorais Fable, de l'album The Fox Within, qui était pour moi comme une hymne à l'espoir, aux beautés du monde. Une hymne à la vie. La chanson était marquée par un rythme de 7/8, soit sept croches par mesure, ce qui n'était pas très courant. Toutefois, j'aimais beaucoup l'effet « irrégulier » que cela donnait à la musique.

Une fois au refrain, marqué par une brillante modulation en mi majeur, je me mis à tue-tête, me moquant bien de mes alentours.

The world is a fable

A story of wonders

Fairy tale of mysteries


The world is a fable

A story of wonders

A dream come true

C'est alors que du coin de l'oeil, je vis une jeune fille. Elle était assise sur une grosse pierre près du ruisseau. Je ne saurais dire si elle m'écoutait, mais je fus tout à coup embarrassé. Ma timidité avait repris le dessus. Par contre, je dois avouer qu'elle était charmante. Les yeux du même bleu que l'océan, elle avait un joli minois couvert de taches de rousseur, de même qu'une longue chevelure rousse.

Le silence garda son emprise pendant quelques instants. Aucun de nous deux ne semblait vouloir le briser. Cependant, l'inconnue finit par essayer d'engager la conversation.

— Tu chantes très bien, me lança-t-elle en souriant.

— Merci, soufflai-je, tout simplement.

La rouquine se tourna dans ma direction.

— Alors, comment tu t'appelles ? Moi, c'est Leyla.

J'avais conscience qu'elle essayait de me mettre en confiance, mais ma nature timide ne se laissait pas défaire si facilement.

— Te... Terry, bégayai-je.

Les yeux de la jeune fille s'éclairèrent d'un coup.

— Oh ! Tu es donc le nouveau colocataire de Sam ! s'écria-t-elle. Il m'a beaucoup parlé de toi.

Beaucoup parlé de moi ? Qu'est-ce qu'il pouvait bien avoir raconté sur mon compte ? Pas parce qu'il dirait des mauvaises choses sur moi, chose que je sais qu'il ne ferait jamais. Ça me paraissait étrange.

— Oui, je suis arrivé hier, dis-je.

— Donc tu es tout nouveau ici. Je crois qu'il a déjà commencé à te faire faire le tour de la ville ?

Leyla me fit un clin d'oeil, qui me fit sourire. Décidément, elle arrivait très facilement à me mettre à l'aise. Néanmoins, elle se leva et prit ses affaires.

— Bon, moi va falloir que j'y aille. Je suis attendue. Contente d'avoir fait ta connaissance. On se voit demain en cours ! me salua-t-elle.

La jeune fille s'en alla tranquillement en fredonnant Fable, ce qui me fit encore plus sourire. Mais je me mis à réfléchir à ce qu'elle venait de dire. Oui, c'était dimanche aujourd'hui, j'allais vivre mon tout premier jour au lycée de Cloudhold demain matin. À voir comment j'allais m'en tirer.

Profitant d'être seul à nouveau, je ms à arpéger quelques accords, puis j'entonnai Watercolor, chanson du même album que la précédente. Contrairement à mon interprétation de Fable, je me mis à chanter doucement le refrain.

My dear don't forget

The colors of life

It's not just black and white

It's a pretty pallet


I wish I could paint life in colors

With watercolors

I wish I could paint life in colors

My dreams with watercolors

Surpris, j'arrêtai la musique sur une fausse note. De l'autre côté du ruisseau, je pouvais apercevoir l'extérieur du parc, où se trouvait un trottoir plein de passant. Parmi cette foule, je l'avais vu, lui, ce mystérieux sosie. Je voulais croire que j'hallucinais, mais étais-ce bien le cas ? Surtout que ce qui me frappa le plus, c'était que cet étrange être était maintenant vêtu de la même tenue que moi. La même salopette, le même sweat-shirt, les mêmes chaussures. Le comble de tout cela, c'est qu'il avait un étui de guitare dans le dos !

Quelque peu paniqué, je fermai les yeux et tentai de me calmer. Lorsque je regardai à nouveau, il n'était plus là. Il s'était encore une fois évaporé. Que m'arrivait-il ? Étais-je en train de devenir fou ? Pourquoi étais-je témoin d'un reflet sauvage qui semblait suivre partout où j'allais ? Mais je n'étais malheureusement pas au bout de mes surprises.

Baisant les yeux, je vis une étrange lumière que attirait mon attention. Oui, quelque chose brillait au fond du ruisseau. Qu'est-ce que c'était ? Aussi, il me semblait que ce n'était pas là il y avait à peine quelques minutes. Avec ma main, je touchai l'eau. Elle était ni trop chaude, ni trop froide. Je n'étais pas du tout habillé pour ça, mais ma curiosité était trop forte.

Prudemment, un pas après l'autre, je me mis à avancer dans la petite rivière, profitant qu'il n'y avait personne. Au moins, le courant n'était pas très fort, donc je ne risquais pas de tomber à la renverse. Par contre, l'eau était pas mal profonde pour un ruisseau. Arrivé à la hauteur de l'objet qui brillait, l'élément aquatique arrivait à ma taille. Vérifiant que j'étais bien stable, je me penchai et réussis à prendre le mystérieux bibelot du premier coup. Retournant à la rive afin d'essayer de me sécher, j'eus le souffle coupé lorsque je me mis à étudier ma prise de tous les côtés.

C'était un anneau d'or qui avait vraisemblablement appartenu à ma mère.

Je croyais l'avoir perdu il y avait plusieurs années.

Comment se faisait-il que je le retrouve ici, à Cloudhold ?

C'est à ce moment que Sam décida de revenir, ayant en mains deux sacs de papiers brun qui contenaient sans doute notre repas.

— Hé, Terry ! Voilà les hamburgers... tu aurais pu me dire que tu voulais te baigner ! lâcha-t-il en me voyant à moitié trempé.

Cependant, lorsqu'il vit mon visage troublé, il changea rapidement de ton.

— Qu'est-ce... qu'est-ce qui ne va pas ? me demanda-t-il.

Je pris une grande respiration pour me calmer, et décidai de casser le silence.

— On m'a raconté que cet anneau était dans mon couffin lorsque l'on m'a retrouvé. C'était un souvenir de ma mère. Pourtant, plus tard, une brute qui s'amusait à faire de moi son souffre-douleur me l'a enlevé et l'a jeté dans une rivière. Je ne l'ai plus jamais revu... jusqu'à aujourd'hui. Comment cela se fait-il que ce bijou brillait, au fond du ruisseau ?

Mon ami semblait aussi perplexe que moi. Il ne dit rien.

C'est alors que pour remuer le couteau dans la plaie, un coup de vent amena un journal aux pieds de Sam. Celui-ci le prit machinalement, et se mit à lire le titre à haute voix.

« Une nouvelle disparition secoue Cloudhold »

Étrangement en sueur, l'adolescent aux cheveux blonds prit un certain moment avant de poursuivre sa lecture.

Un homme arrivé dans la ville pour un séjour d'à peine quelques jours vient à son tour d'être frappé par l'étrange vague de disparition qui ternit la réputation de la ville. Venu dans l'espoir de « [...] se réconcilier avec son neveu », Patrick Dover, connu pour être le propriétaire de nombreux spécimens de chevaux très rares, a définitivement joué de malchance.

Au fur et à mesure de sa lecture, Sam devenait de plus en plus pâle. Quelques larmes coulèrent sur ses joues.

« C'est... c'est mon oncle... »

Voilà donc pour le deuxième chapitre de cette aventure ! Selon vous, qu'arrive-t-il à Terry ? Il est sûr qu'il devient fou et hallucine, mais vous, quelle est votre opinion ? 

Aussi, commencez-vous à avoir des théories sur ce qui se passe à Cloudhold ? Que pensez-vous ?

En tout cas, merci beaucoup de lire ! J'espère sincèrement que l'histoire vous plait ! Si c'est le cas, n'hésitez pas à mettre une étoile dorée. Ça me ferrait un grand plaisir ^^

À plus pour la suite !

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro