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Cavité sèche

            Dire que j'étais impressionnée est un grand mot, mais je ne saurais en trouver d'autres pour qualifier mon émotion. Voilà bien 20 minutes que Stan faisait voler les objets qui l'entouraient. Son élan soudain de rébellion semblait s'être calmé, et l'étudiant peureux était de nouveaux parmi nous. Il utilisait son pouvoir à ma demande, tandis que je l'observais attentivement. Ses expressions, ses réactions lors de sa télékinésie. Je faisais ce qu'Adam m'avait demandé de faire, veiller sur lui. Pierce n'aillait sans doute pas tarder à savoir ce résultat plus que brillant, et lui faire commencer l'entraînement. Je voulais être la première à connaître ses faiblesses, ses points forts, tout sur lui.

- Essaye de déplacer la lampe, exigeai-je.

        Stan se mit à fixer le dit objet. Les secondes s'écoulèrent, tandis que le jeune homme fronçait les sourcils. Le visage crispé par la concentration, je vis ses mains trembler. La lampe semblait vaciller légèrement, mais au bout d'une minute à peine, il soupira et s'arrêta. 

- Je ne t'ai pas demandé d'arrêter. 

- Je n'y arrive plus, lâcha-t-il la voix cassée par la fatigue. 

- Tu as réussi à m'envoyer une porte en acier blindé dans la figure, et tu n'arrives pas à faire bouger une lampe de trois kilogrammes à peine ? répliquai-je d'un ton cinglant.

- Je ne sais pas comment j'ai réussi à faire ça, c'était... comme un réflexe de défense.

- Tu es en train de me dire que tu dois te sentir en danger pour déplacer ce genre de chose ? Demandai-je en pointant du doigt la porte, gisant à présent sur le sol. 

        Je dévisageai le garçon devant moi, une idée germant dans mon esprit. Ce dernier posa ses yeux sur moi, et sembla comprendre. S'il fallait utiliser la manière forte, et bien soit. Je m'approchais vivement du jeune homme qui pâlit subitement. 

- Attendez...

         Mais il n'eût pas le temps de finir sa phrase que mon poing s'abattu sur sa joue. Un claquement sec retenti dans la pièce ainsi que dans le couloir, tandis que Stan essayait de se relever, une main sur le visage. Il tangua quelque peu sur ses jambes mais se rattrapa de justesse au mur avant de me lancer un regard noir. Aucun son ne sorti de sa bouche, mais son regard exprimait plus que des mots. Les yeux emplis de colère et douleur, le jeune homme ne dit rien. 

- Tu trouves cela cruel, mais attends de voir ce que Pierce te réserve, lâchai-je avant de me diriger vers la porte toujours gisante. 

           Je la tirai de mes mains, remerciant pour une fois le sérum de mon médecin. Je traversais la chambre, le morceau de métal en main, avant de la redresser dans son cadrant originel. Après m'être assurée de sa position, je donnai un grand coup avant ma jambe de métal. Un bruit sourd retenti, puis le silence revint dans les couloirs d'HYDRA. Je jetai un dernier coup d'oeil à Stan, avant de sortir de la chambre. L'entraînement ne fera qu'une bouchée de lui. 


*


             Comme convenu, je devais effectuer mon rapport au dirigeant de l'organisation. Ainsi que l'avait prédis Brükner, j'allais lui dire de fausses informations. Je devais faire passer mon docteur pour un pacifiste, dangereux pour HYDRA, ne respectant plus ses objectifs. Pas une seule once de regrets faisaient battre mon coeur. J'avais l'impression d'avoir une cavité sèche à la place d'un thorax. Moi-même je n'arrivais pas à comprendre pourquoi je ne ressentais rien. Peut-on réellement priver un humain de ses émotions ? Est-ce vraiment un moyen de rendre une personne plus malléable ? Apparemment oui. Je n'éprouvais aucun déplaisir face à mes actes passés, je ne pouvais avoir de jugement sur HYDRA, je n'étais  qu'un de leur soldat parmi tant d'autre. Les déclarations du médecin m'avaient pourtant chamboulées, mais maintenant, ce ne sont que de vagues impressions. 

           Je continuais mon chemin vers le bureau du Pierce, croisant au passage mon compagnon de mission, James Barnes. Il me gratifia d'un léger hochement de tête avant de poursuivre sa route. Mon regard s'attardait plus que nécessaire sur bras métallique. La froideur de son membre robotique, malgré les années, faisait toujours parcourir de léger frisson le long de mon dos. Ma peau et mes os se souvenaient de ses coups, ses frappes si douloureuses. Une seule gifle de son bras gauche me laissait une joue bleuie, la mâchoire sans doute brisée. 

          Quelques minutes à peine me suffirent pour arriver devant l'entre de mon chef. J'allais bientôt dénoncer un allier, pour quelque chose qu'il n'avait pas commît. Je frappai contre la porte, et l'ouvris à l'entente de sa voix.

         Je pénétrais dans la pièce, semblable à celle de Seattle. Des murs grisés, nus, une lumière faiblarde verdâtre, tout était sombre. L'homme en face me toisait de ses yeux clairs, avant d'esquisser un rictus proche de la grimace. 

- Toujours à l'heure soldat, commença-t-il. Je dois admettre que cette qualité relève vos autres défauts. 

           Je tiquai légèrement à ses mots, me demandant bien à quels défauts pouvait-il faire référence. Mais je repris vite contenance, et terrai ma question au fin fond de mon esprit. 

- Je vous en pris faîtes votre rapport miss, je vous écoute, m'encouragea-t-il. 

- Le docteur Brükner a essayé de m'infiltrer un sérum pouvant ramener ma mémoire, mentis-je, la culpabilité commençant à dévorer mon estomac. 

          À ces mots, Pierce leva les sourcils. 

- Je l'ai bien-sûr neutralisé avant de venir vous voir, j'ai jugé important de vous en informez au plus vite. 

- C'est très bien soldat, vous avez bien réagis. Il y a-t-il autre chose ? 

- Non monsieur. 

- Rien d'autres d'anormales ? voulu-t-il savoir. 

- Rien d'autre, répondis-je sans ciller. 

             Le dirigeant d'HYDRA fixa un point invisible sur son bureau quelques instants. Allait-il me croire ? Mon mensonge était-il assez vraisemblable ? Une infime partie de ma conscience espérait que non. Je ne voulais pas voir mon seul soutien s'effondrer avec une balle dans la tête, ou pire encore. Mais mon docteur m'avait bien fait comprendre qu'un mensonge pouvait entraîner sa mort, ainsi que la mienne. 

           Après d'interminables secondes, l'homme en face de moi se leva, et me considéra d'un oeil satisfait. 

- Je pense qu'il sera inutile de faire un rapport demain soldat, et merci de m'avoir prévenu. De toute évidence, le docteur n'a plus sa place à HYDRA, dit-il en s'avançant vers la sortie. 

- Que va-t-il lui arriver... monsieur ? M'empressai-je d'ajouter, sans le lâcher du regard. 

- Ce que l'on réserve aux traitres ou aux déserteur miss, je pense que comprenez. 

- Oui monsieur, fis-je en hochant la tête.

- Bien, alors suivez-moi. 

           Nous sortîmes du bureau, face à plusieurs agents. A croire que Pierce avait prévu cette trahison. Comme m'avait prévenu Adam, si son chef exigeait un rapport c'était bien parce qu'il le soupçonnait de traîtrise. Nous nous dirigions tous vers le bureau de mon ancien docteur, nous rapprochant de plus en plus de la mort. Je ne voulais plus avancer. J'avais pourtant des centaines d'assassinats sur la conscience, mais celui de mon médecin était celui de trop. J'espérais secrètement que le vieil homme se charge lui-même de cette tâche ingrate. 

           Nous arrivions trop rapidement à mon goût devant l'antre du docteur, lorsque les agents forcèrent la porte et saisirent le scientifique. Des bruits de lutte parvinrent à mes oreilles, lorsqu'un autre plus sec sortie de la pièce. J'en déduis que le docteur Brükner essayait tant bien que de mal de se défaire d'HYDRA. Mon cerveau ne semblait pas réaliser la mort imminente d'Adam, j'avais l'impression de vivre un rêve éveillée. Je finis par entrer dans la salle, si familière à mes yeux. Le docteur se tenait devant, le nez saignant abondamment, maintenu par deux agents. Pierce s'avança vers lui, un sourire satisfait sur le visage.

- J'avais des doutes sur vous docteur, et ils se sont avérés vrais, déclara-t-il.

- HYDRA n'en a plus pour longtemps Pierce, vous tomberez. Tous, cracha vainement Adam, le regard brûlant de colère. Ce que vous faites subir à ces gens... Vous le paierez ! Un jour quelqu'un détruira cette organisation, et quand ça arrivera, vous en serez le premier surpris. Croyez-moi, finit le jeune homme. 

           Pierce sembla réfléchir sur les mots du scientifique, avant d'acquiescer. Il reprit, un air nonchalant parant son visage. 

- Vous ne serez malheureusement pas là pour le voir, en admettant que vous ayez raison Brünker.

- C'est Brükner... maugréa son interlocuteur. 

- Peu importe. Je tiens à vous dire que votre travail ici nous a été très utile, merci. 

- Vous vous attendez à ce que je dise "de rien" ? 

- Non non, je trouvais cela de circonstance puisque  je n'aurais pas d'autres occasion de vous le dire, fit le dirigeant.

          Celui-ci fit signe à un homme, qui lui tendit une arme chargée. Une lueur d'inquiétude traversa les orbes bleues, tandis que Pierce me passa à son tour le révolver. 

- Soldat, c'est votre mission, lâcha-t-il sur un ton sans appel. 

           Je pris le petit calibre de ma main, et le pointa sur mon ancien docteur. Son regard se posa sur moi au même moment. Le coeur battant, j'attendais les ordres de mon supérieur. Je ne voulais pas tirer. Pas sur lui. Pas sur l'homme qui m'avait aidé ces trois dernières années. 

- Finissez-en.

            Un bruit sec retentit, tandis que le docteur s'effondra sur le côté. Les yeux grands ouverts, le visage crispé par la peur, une flaque rouge grandissait autour de sa tête. 

          J'avais le doigt pressé sur la gâchette, s'en même m'en rendre compte. Tout était allé si vite, qu'avais-je fait ?

           Pourtant, cette vision d'horreur ne faisait pas frémir la paroi sèche de mon coeur.



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           Bonne nouvelle, mon ordinateur est revenu à la vie !!!

Je n'ai pas pu poster avant puisque mon ordinateur adoré chérie d'amour a décidé de planter pendant plusieurs semaines. Et bien-sûr TOUTES mes histoires étaient dedans ! J'ai bien crus avoir tout perdu ^^

Mais me revoilà, il est en vie alors tout va bien. J'espère que pour ceux qui sont en vacance, tous se passe bien et que vous profitez :)

Voilà, je vous laisse sur cette mort (sniff je l'aimais bien ce docteur... ) et n'hésitez pas à me laisser un avis ou à votez ! 

Bisous

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