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Chapitre 7 : Tu m'aimes, moi non plus


Le lendemain, Olérien prend un petit déjeuner, s'habille et remarque une lette dépasser sous la porte. Il la prend, la lit, et constate que c'est une lettre de la banque. Cette lettre indique le code la carte et les modalités d'utilisations. En retournant l'enveloppe, Olérien fait tomber à terre une carte rouge avec son nom et un numéro gravé dessus. Il l'observe un moment, admiratif, et range la carte dans la poche, sur le devant de son sac. Olérien descend les escaliers et commence son service comme depuis les deux jours précédents. Le midi est comme d'habitude avec ses quelques habitués en salle, et le nettoyage à la fin. Soudain le téléphone du restaurant sonne. Silvio arrive le premier et décroche, mais ne reste pas longtemps au téléphone :
« Olérien c'est pour toi, c'est le Centre Pokémon. »

Surprit, Olérien pose son balai, s'arme de courage, et prend le combiné à Silvio.
« Allo.
- Olérien, c'est l'infirmière Joelle, répond une voix féminine.
- Vous êtes l'infirmière à qui j'ai donné le Salameche ?
- Oui, c'est moi. Il faut que je te vois au plus tôt. C'est à propos de Salameche justement.
- Mon service est bientôt fini, je viendrai le plus tôt possible, ça vous va ?
- Merci, Je t'attends alors. Au revoir »

Elle raccroche la première. Olerien fini rapidement de balayer le sol et s'en va au centre Pokémon, inquiet plus que curieux de savoir. Pendant le trajet, Olérien croise plusieurs gamins avec leurs Pokémons, sans y prêter plus attention que cela. Il y  en a de toute sorte : des verts, des rouges des bleus, des gris, des jaunes, ... Arrivé au niveau du centre, il frissonne. Il ne veut pas rentrer dans cette endroit, mais il doit le faire, pour ne pas éveiller les soupçons. C'est donc avec appréhension qu'Olérien pousse les portes du centre Pokémon. L'infirmière Joelle le reconnaît de suite quand il se présente au bureau d'accueil
« Olérien, J'irai droit au but : J'ai soigné Salameche, j'essaye de le nourrir, mais il a même peur de moi. Pourtant, il était plus à l'aise quand tu me l'a amené hier, alors je pense que ça serais mieux pour lui que tu t'en occupes, il a dû avoir confiance en toi depuis que tu l'as défendu.
- Je ne peux pas, je ne sais pas comment m'en occuper, et de plus je vous l'ai dit, je travaille au moins 10 heures par jours : je n'aurai pas le temps de m'en occuper correctement. Il a peur de tout le monde vraiment ? On ne pourrait pas le relâcher dans la nature ?
- Non, c'est impossible, il est trop fragile, et il ne peux plus être relâché maintenant qu'il est domestiqué. Tu es la seul personne en qui il a confiance.
- Putain de gamin, Pourquoi moi, peste Olérien, qui commence légèrement à s'énerver, de crainte.
- Tu es intervenu contre son maître, explique l'infirmière. C'est pour cela qu'il a confiance en toi.
- Bon, alors je pense que je n'ai pas trop le choix, se résigne Olérien. Il est où ?
- Je te l'apporte. Attends-moi, j'en aurai pour une dizaine de minute. »

Olérien s'assoit pendant ce temps sur un banc, alors que l'infirmière s'en va dans les chambres derrières une porte avec une grosse croix rouge. Il peut alors mieux observer le hall. Ce dernier est haut et grand, et de grosses boules diffusait de la lumière dans toute la pièce, d'une couleur blanc crème. Le bureau d'accueil est rond, avec des ordinateurs dessus, et des papier de toutes sorte. Sur le mur, derrière le bureau, est accrochée une gravure d'animaux (ou de Pokémons) imposant. Il y a trois gros oiseaux et un qui ressemble à un gros chien. De part et d'autre se trouve des escaliers qui mène à un étage. Quelques plantes décorent le bureau, et en face de lui, se trouvent de gros téléphones verts comme on pouvait en trouver dans des cabines téléphoniques de l'ancien monde. Olérien est perdu dans ses pensées, se demandant comment il pourrait s'en sortir quand soudain :
« Monsieur ? »
Olérien mets un moment pour réagir qu'une fillette veut lui demander quelque chose.
« Oui, que veux-tu ? Interrogea Olérien avec froideur.
- Tu peux garder mon Bulbizarre ? J'ai oublié d'acheter quelques choses, et je dois faire soigner mon Bulbizarre »

Elle lui présente un animal mi-vivant, mi plante. Olérien ne trouve aucune similitude avec quelque chose qu'il a vu auparavant. C'est un quadrupède vert, avec des taches plus foncées, de petites oreilles et une grosse bulbe sur le dos. Au final, c'est une tortue-plante.
« Oui pas de soucis, acquiesce Olérien adoucissant sa voix. Vas-y, j'attendrai ici.
- Merci monsieur, merci beaucoup »

Et elle s'en va en courant et sort du centre. Il le mets sur ses genoux, et doucement, il caresse son crâne, comme passe-temps, en attendant l'infirmière Joelle. Le Bulbizarre émet un son qu'Olérien perçoit comme un "Bulbi", ce qui voudrait dire que les Pokémons ont leurs noms par les sons qu'ils émettent. Il continu ainsi de le caresser, concluant que ses caresses lui font plaisir, et inversement, le caresser donne une sensation plaisant sur Olérien. Le crâne du Pokémon est doux, semblable à la texture d'une plante, d'une feuille d'arbre. Il continue à regarder dans le vide, jusqu'à ce qu'il sent une tension au niveau de son pantalon. Il baisse les yeux et voit une forme orange lui tirer le jean, une forme qu'il reconnaît maintenant aussitôt.
« Voila, j'espère que je n'étais pas trop longue, commence Joelle, mais d'ou vient ce Bulbizarre ?
- Oh, c'est rien, c'est une fillette qui m'a demandé de le garder, car elle avait des courses à faire. Ah, quand on parle du loup... »

La fillette rentre dans le centre en trombe, un sac de course à la main. Elle se dirige tout de suite vers Olérien
« Merci monsieur, merci beaucoup.
- Ce n'est rien, répondit Olérien, l'air gêné »
Il prend le Bulbizarre, et le donne à la fille qui le récupère dans ses petits bras, avant de partir, tout ce joli monde dans ses bras.
« Bon, je pense que vous n'avez pas besoin moi, demande Olérien.
- Non, ça sera tout, lui répondit l'infirmière.
- J'y vais alors, je dois acheter tout ce qu'il faut pour Salameche.
- Merci encore.
- C'est rien, Je n'ai pas le choix de toute façon, conclu Olérien, résigné »

Il prend le Salameche dans ses bras, puis part au magasin pour y prendre nourritures, jouets, biscuits, et autres. Il va au même magasin que la dernière fois, n'ayant que cela comme point de repère, et en eut pour une soixantaines de Pokés. Il en profite pour retirer de l'argent au distributeur, car il en a reçu un peu du Boss. Il rejoint le restaurant, Salameche sur ses talons. Il reste encore une heure avant le début de son service, il a le temps pour installer le Salameche dans sa chambre. Il remplit ses nouvelles gamelles de nourritures et d'eau, mais l'animal n'y touche pas, sans doute a-t'il déjà mangé avant. Salameche regarde un peu partout, suspicieux, curieux de son nouvel environnement. Olérien en profite pour en savoir plus sur son colocataire. Il reprend donc son livre sur les Pokémons au chapitre où Il l'a laissé :
" Le Salameche est un Pokémon facile à dresser. Ces attaques peuvent devenir très puissantes quand il est bien entraîné. Le Salameche aime se reposer au soleil et attrape facilement froid si la température extérieur chute en dessous de 18°. Quand Il s'apprête à évoluer, sa flamme sur son appendice caudale devient rouge."
Puis, à la listes de ses attaques, car Olérien ignorait que les Pokémons pouvaient attaquer, ce dernier devint de plus en plus blanc : "charge", "frénésie", "griffe", "lance-flamme", ... Pendant ce temps, Salameche le regarde avec des yeux d'anges. Olérien ne sait pas comment se comporter avec lui. Comment peut-il s'occuper de son colocataires ? Comment le dresser, lui apprendre ses attaques ? Peut-il garder encore son secret avec une "responsabilité", pour ne pas dire fardeaux, avec cette créature ? La voix de son patron l'oblige à repousser ses questionnements :
« Olérien ? Tu peux venir ? »

Olérien descend pour voir ce que lui veut le patron. Il est ainsi obligé d'amener son Pokémon avec lui, il le suit comme son ombre.
« Olérien, j'ai besoin de toi !
- Oui patron ?
- Il faudrait déplacer des caisses d'un livreur qui est arrivé trop tôt.
- Pas de problème. »

Il déplace plusieurs marchandises, de grosses caisses de nourritures, des fruits, des légumes, de la viande, et autres denrées. Salameche l'imite en essayant de transporter une caisse, mais il ne peut faire que quelques petits mètres avant qu'il ne tombe à la renverse. La caisse lui échappe, vole, et tombe par terre, répandant des fruits à terre. Olérien est obligé de poser sa caisse et de se précipiter sur son nouveaux protégé. Verdict médical : une patte légèrement écorchée, plus de peur que de mal. Mais Salameche, tel un enfant, commence à sangloter, de mal, de surprise, ou de honte. Olérien ne peut s'expliquer cela, et il a apprit que les animaux ne sont pas sensés ressentir d'émotions. Pourtant, Olérien remarque bien les larmes de Salameche perler sur son visage, une preuve manifeste d'émotion. Le Pokémon serait une fusion entre l'homme et l'animal, c'est une conclusion que ce fait Olérien en secourant le petit être. Il le porte dans ses bras pour l'emmener à l'intérieur, récupère la mallette de premier secours et alcoolise un chiffon propre qu'il appose sur sa plaie. Il essuie soigneusement ses larmes, et embrasse sur son genoux et sa tête, comme sa mère aurait fait à son fils, et pour lui faire comprendre qu'il n'y a plus de peur que de mal. Rien n'oblige vraiment Olérien de faire tout cela, mais il se sent quand même l'obligation de le faire, comme si une part de lui-même le pousse à s'occuper de Salameche. Le Patron revient vers lui :
« Finalement, tu le gardes ?
- Je ne sais pas, répond, septique, Olérien. C'est la première fois que je m'occupe d'un Pokémon, je ne m'y connais pas beaucoup en ces choses-là, et avec le boulot, ...
- Olérien, coupe le patron. Cela ne sert à rien de laisser place à tes craintes et tes doutes. Tu dois aller de l'avant. Tu as eu un sacré courage pour défendre comme tu l'as fait ce Pokémon, d'avoir fait front face à ce gamin. Maintenant, tu dois te laisser guider par ce même courage pour t'occuper de ce Pokémon. Je vais te dire une autre chose : Peu de personne considère un Pokémon comme son égal, comme tu l'as fait en le soignant. Beaucoup en font des animaux de compagnies, ou des instruments de travail, ou les font combattre, et les amènes au centre Pokémon au moindre problème. Aller, maintenant laisses gambader Salameche au soleil, sa plaie n'est que superficiel après tout.
- D'accord »

Il mets Salameche par terre et le laisse courir sous le soleil couchant. Olérien laisse la porte arrière ouverte et rejoint le Patron. À ce moment là, la porte d'entrée du restaurant s'ouvre, et Silvio et Gordon s'engouffrent dans la salle. Olérien ne peut s'empêcher d'échapper un discret "Merci" au boss, qui acquiesce d'un pouce levé, caché dans son dos.
Le service se déroule comme tous les autres services. Salameche le rejoint une heures plus tard pour s'engouffrer dans ses pieds. Les clients se régalent des produits frais réceptionnés quelques heures plus tôt, et que Gordon fait cuire à merveille. Silvio fait un super serveur, comme toujours. À la fin, le cuisinier et le serveur partent en saluant tout le monde, et Olérien fait de même avec le patron. Il ferme la porte de derrière et monte à l'étage, Salameche sur ses talons. À peine rentré dans l'appartement, Salameche se rue sur sa gamelle pour manger et pour boire. Olérien se fait quand à lui un petit diner et allume la télévision. Il mange au lit, tranquillement, mais il entend quelque chose qu'il lui fait lâcher sa fourchette à terre de stupeur.

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