Chapitre 6 : Premier contact
La fameuse banque s'appelle sans prétention "Banque de Jadielle". La vitrine ne porte aucune publicité, seul des rideaux cachent les bureaux. Il rentre à l'intérieur de l'agence, un intérieur moquetté de rouge et blanc, du sol au plafonds. Il y a des sièges en bois pour attendre son tour, des comptoirs bois et verre en guise d'accueil, et une lumière vive éclaire le tout. Il n'y a presque personne. Seule une hôtesse d'accueil tapote sur un clavier frénétiquement, prenant quelques secondes pour boire son café, avant de reprendre. En le voyant, elle lui demande :
« Bonjour, puis-je vous aider ?
- Oui, répondit Olérien. J'aimerai ouvrir un compte.
- Très bien, je vais vous donner une fiche de renseignement. Veillez à le remplir complètement. Vous avez des tables devant vous avec des stylos. »
Elle désigne derrière elle des petites tables blanc avec des chaises bleu ciels pour une personne. Olérien se dirige naturellement vers la table la plus proche. Il pose ses feuilles sur la table, s'assoit et essaye de compléter du mieux qu'il peut. Mais seul la case "NOM" lui pose un problème, car il n'en n'avez pas. Ou plus précisément, personne ne connaissait le nom de ses parents, ou personne ne lui avait communiqué. Il réfléchit alors un nom. Il en choisit alors un, un peu idiot, mais qui est le seul qui lui vienne en tête . Ayant fini sa fiche, il se dirige vers l'hôtesse. Il lui tend la feuille, qu'elle vérifie d'un coup d'oeil, et elle s'éclipse vers des bureaux derrière le comptoir. Elle réapparaît quelques minutes plus tard.
« Veillez me suivre s'il vous plait. Un conseiller va vous recevoir.»
Olérien la suit jusqu'à un bureau qu'elle ouvre. Un homme en costard cravate noir l'accueille derrière son bureau en pin massif.
« Bonjour Monsieur. Asseyez-vous je vous prie, commence l'homme en voyant Olérien s'assoir. Vous voudriez donc ouvrir un compte bancaire dans notre agence. Vous avez un travail actuellement ?
- Oui, je travaille actuellement au Petit Jadielle, de l'autre coté de la rue, c'est mon patron qui m'envoie.
- D'accord. Vous faite quelle métier ? Vous avez l'intention de rester longtemps ?
- Je suis commis de cuisine, ça me plait et j'ai l'intention de rester le plus longtemps possible, répondit Olérien.
- D'accord. Je vais donc créer un compte avec carte de retrait et de paiement. Le prix de l'utilisation de la carte est de 10 pokés par mois. Je vais vous donner les tarifs des différents services. Il me faudra le numéro de compte de votre patron.
- Je pense en avoir un, répond Olérien en récupère le papier de sa poche, que lui avait donné le patron, et en le donne au conseiller.
- Voyons ça, dit pensif le conseiller en examinant de plus prés le fameux papier. Très bien, je vais vous créer un compte. »
Il tape à la machine 3 bonnes minutes, puis une imprimante se mets en route, et il en sort une vingtaine de feuilles, dont la moitié lui était destinées.
« Signez ici, ici et ici, indique le banquier. Votre carte et votre code vous sera livré sans doute demain. Il faudra l'activer en retirant de l'argent à un distributeur. Il y en a un à l'extérieur de l'agence. »
Olérien le remercie après une signature aussi fantaisiste que son nouveau nom, sort rapidement de l'agence et se précipite vers le restaurant, les feuilles à la main. Il donne ainsi son numéro de compte tant attendu, que le patron note et Olérien peut recommencer à travailler, à savoir, nettoyer le restaurant pour les repas du midi. Mais au bout d'un moment, alors qu'Olerien continue à nettoyer, et le restaurant pas encore ouvert, quelque chose ouvre la porte, qui claque avec grand bruit. Olérien ne voit alors qu'une forme orangée filer tout droit dans ses jambes. Un gamin s'engouffre sur ses talons dans le restaurant, avec l'air d'un dément. Il porte un jean et une veste en cuir, et son visage veut crier au monde "je suis le pire des abrutis". Il demande à qui veut l'entendre
« Il est où ce connard ? Il n'a pas le droit de partir en plein entrainement. Où est mon Pokémon que je lui apprenne les bonnes manières.
- Oh là oh là, mon garçon, lance le patron, qui sort précipitèrent de la remise. C'est quoi ce vacarme ! Tu crois que tu peux rentrer dans mon restaurant comme un impoli, et avec des injures pleins la bouche ? De plus, je ne crois pas que ton Salameche ne veuille encore recevoir tes "bonnes manières", alors dégages de mon restaurant avant que j'appelle l'agent Jenny.
- Tu m'enlèveras jamais mon Pokémon, et j'ai le droit de le cogner quand s'il ne travaille pas assez, alors rends le moi ! »
Il se précipite pour cogner Olérien, et ainsi forcer le passage pour récupérer son Pokémon, mais c'est sans compter Olérien qui le prend à la gorge et le surélève d'une dizaine de centimètres.
« Lâches-moi connard, crache le voyou dans un souffle.
- Ecoutes moi petit morveux, menace Olérien d'une voix grave. Je ne te le redirai pas une seconde fois. Ton Salameche ne veut visiblement plus de toi. Tu pars d'ici tranquillement, sans faire de vague et ne t'avises plus jamais de porter de coups, à qui que ce soit, ou je te retrouverai, et je te frapperai comme j'imagine comment tu frappais Salameche, est-ce bien clair, "l'ami" ?
- Oui, OK OK, souffle le gamin, devenu rouge/violet à cause de la suffocation. »
Olérien le lâche, permettant au morveux de s'enfuir à toutes jambes, avec la peur au trousse.
« Bravo mon garçon, tu sais faire fuir les voyous ! congratule le boss. Bon, je vais donner Salameche au centre Pokémon, vous continuerez à préparer la salle. »
Mais cela est plus facile à dire qu'a faire. Car le Salameche, encore effrayé, ne se laisse pas attraper par le boss, et même à trois sur lui, continue à s'échapper. Il se réfugie finalement une seconde fois dans les jambes d'Olérien. Le boss se résigne alors à ouvrir le restaurant avec le Salameche pendant le service. Olérien peut alors l'observer plus attentivement l'animal. C'est un gros lézard orange avec une queue pourvue d'une flamme. Il a de gros yeux d'un bleu profond et une tête qui attendrirait n'importe qui. Olérien réussi donc son boulot du mieux qu'il a pu, et se rend au centre Pokémon après son service, indiqué par le patron.
Il trouve ainsi un grand bâtiment ovale, avec un dôme vert et une boule rouge sur la façade. Il rentre avec le Salameche dans le centre et se dirige vers l'accueil. Le hall fait le tiers du bâtiment, et plusieurs gamins s'amusent avec des animaux qu'Olérien devine être d'autres "Pokémons". Il se dirige vers l'infirmière qui s'aperçoit de sa présence :
« Bonjour, que puis-je faire pour toi ?
- Eh bien, commence Olérien, j'ai ce Salameche qui s'est fait maltraiter par un voyou, et je suis intervenu pour l'arrêter. Maintenant, je ne sais pas quoi en faire, vous pouvez vous en occuper ?
- Pas de problème, je vais m'en occuper mais tu ne voudras pas le garder plus tard ? demande-t'elle.
- Non je n'ai pas le temps pour ça, je travaille comme commis. En parlant de ça, je dois vite m'en aller, invente Olérien, j'ai mon service qui va bientôt commencer. S'il y a un problème, appelez au restaurant "Le petit Jadielle" et demandez Olérien. »
Il mets Salameche sur le comptoir de l'accueil en faisant gaffe à ne pas se brûler avec sa queue. Puis il court pour sortir au plus vite, il se sent mal à l'aise dans cette endroit remplit de bestioles et de personnes qu'il ne connaît pas. Il ne faut pas qu'il se fasse remarquer, et cette altercation avec le gamin ne l'a pas aidé. Il rejoint le restaurant et s'aperçoit qu'il n'a finalement pas menti à l'infirmière, car il ne reste plus qu'un quart d'heure avant le début de son service. Il rassure tout le monde et recommence à faire son boulot de commis : Nettoyer, balayer, astiquer, laver, ranger. Il peut se reposer dans sa chambre une fois le service terminé et le restaurant fermé et propre. Il allume la télévision sur une chaîne au hasard, s'allonge sur le lit et reprend le livre sur les Pokémons pour en savoir plus sur le "Salameche" qu'il a rencontré. Le livre indique ceci à son sujet :
" Nom : Salameche
Type : Feu
Description : Le Salameche préfère vivre dans des endroits chaud. Il est très sensible au niveau de sa queue enflammée. Plus cette dernière est grosse, plus le Salameche est en bonne santé. Si sa flamme s'éteint, le Salamèche meurt."
Olérien n'aurait jamais penser qu'un Salameche serait si fragile, que sa vie dépendrai juste d'une flamme à sa queue. Il repose le livre sur la commode et va se coucher, en se demandant ce que va devenir le Salameche, s'il va trouvait quelqu'un qui le puisse le prendre sous son aile. Il s'endort, en se disant que ça ne sera certainement pas lui, le nouveau entraîneur du Salameche, il a d'autre soucis et de chat à fouetter, et surtout, cela serait un bon moyen de se faire repérer.
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