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Chapitre 5 : Vous avez dit "Pokémon" ?


Olérien différentie le serveur du cuisinier. Silvio a un petit air "italien", mince, grand, une tête carré et des gros yeux marron, assez remarquable. Il arbore un uniforme des garçons de café, noir et un tablier blanc éclatant. Gordon est plus bourru, un peu comme le patron, les cheveux gras, de grosses mains, un uniforme qui tend plus du gris que du blanc. Sa tête est ovale, où on n'y a laissé des petits yeux rentrées bleu clair, un petit nez et des oreilles décollées. Les deux me saluent poliment, et dans la foulée, Olérien a le droit à son premier travail : décharger le camion, car oui, il existe des véhicules aussi, et en état de fonctionnement ! Plusieurs caisses à amener de la cour dérobée derrière le restaurant, à la réserve, via une porte qui relie les deux. Le temps de décharger, des clients se sont déjà installés en salle. Des plats l'attendent déjà pour être lavé, ce qu'il fait aussitôt, en y mettant toute sa volonté. Il lave la vaisselle et les plats de trois services. Rien de compliquer, mais à force de répétions des mouvements, Olérien fatigue. Le dernier client sort enfin du restaurant, et Olérien en profite pour se reposer un peu en s'appuyant sur le four.
« Fatigant hein ? demande Gordon. En tout cas, bravo, tu es rapide. Je pense qu'il te gardera.
- Pourquoi, lui répond Olérien, Il en a eut d'autres ?
- Oh, tu n'es pas le premier. On a eut des petites voyous qui volaient dans la caisse, des fainéants qui ne faisaient rien pendant les heures de boulots. Il y en a qui partait parce qu'il trouvait le travail dégradant, d'autres qui voulait juste se faire un peu de sous. Si tu aimes vraiment ce que tu fais, il n'y pas de raison pour qu'il ne te garde pas.
- Il n'y a pas de travaux dégradant, tout est utile.
- Bien dit ! J't'aime déjà. Tu as mangé ?
- Non pas encore.
- Il me reste encore quelques bricoles sur le feu, ça te dit te manger avec nous ?
- Oui, avec plaisir, répondit Olérien. »

Et c'est devant un énorme plat de spaghetti bolognaise que le boss et ses employées se restaurent en discutant. Surtout eux, car Olérien n'a pour le moment aucun sujet de conversation, et il ne veut pas se risquer à mettre les pieds dans le plat. Il mange en silence ses pâtes qui n'était pas si mauvais, mais qui était horrible comparé à celle que lui faisait le vaisseau. Il écoute aussi, religieusement, quand soudain :
« D'où tu viens, lui demande Silvio.
- J'habite depuis peu à Jadielle, je suis partis de la maison familiale pour vivre ma propre vie, et pour gagner ma croûte, répondit-il spontanément, restant dans le vague et cachant son mal à l'aise.
- Ah, tu ne voulais pas devenir dresseur de Pokémon alors ! »

Olérien essaye de garder son calme, mais en son fort intérieur, il est en train de se liquéfier. C'était quoi "Pokémon". Et cette notion de dresser. Olérien fait alors le rapprochement avec la conversation de la veille, de l'homme et de son fils. Il en conclu alors que les Pokémons sont sans doutes des sortes animaux, comme le Salameche et le Dracaufeu.
« Non, quand j'étais petit, mais plus maintenant, répond-t'il alors le plus simplement possible.
- C'est tout le temps pareil, les enfants veulent devenir un grand maître Pokémon, et ensuite, ça leurs passe. Pour ma part, je trouve ça niant niant, et cruel de faire combattre ces gentils créatures. Je préfère les voir gambader libre dans la nature. Il sont si joli ainsi. Quel type de Pokémon préfères-tu ? Lequel tu aimes vraiment ?
- Ça suffit Silvio, tu ne vois pas que tu l'étouffes avec tes questions, s'interpose au bon moment le boss. Tu auras tout le temps de lui poser ces questions un peu plus tard, il ne vas pas s'évaporer ! Tant que tu fais ton boulot correctement sans me faire de couillonnade, je ne me poserai pas plus de questions. Allez les jeunes, quartier libre, vous avez 2 heures de repos, on reprend le boulot à 17 h. »

La réflexion du patron paraît bizarre aux oreilles d'Olérien, comme s'il se doute de quelque chose. Les trois employés sortent du restaurant. Il salue Silvio et Gordon, qui partent de leurs côté, et Olérien marche pour se changer les idées, et pour penser à acheter quelque pour ce soir. ll croise un magasin, où il s'engouffre. La vendeuse, une personne plutôt âgée, salue poliment son nouveau client. Olérien traverse les allée, allant de surprise en surprise. Les fruit diffèrent de ceux qu'on aurait pu trouver autrefois sur Terre, le poisson, la viande, les fleurs aussi. Tout divergent de la Terre, mais tous ces changements sont balayés par autant de points communs avec cette dernière, et ils en deviennent minime. Les fleurs sont différentes, les pommes ont des formes arrondies imprimées sur la peau, et le thon est plus gros que le barracuda. Il croise une allée dédié exclusivement à ses fameux "Pokémon" : nourritures, jouets, médicaments,.... Il prend quelques pommes, des plats préparés, un assortiment de couverts-assiette-verre, un réveil, et des livres. Il en avait pris un qui se nomme "Vous saurez tout sur : Les Pokémon", et un "Mythes et légendes d'hier et d'aujourd'hui". Le tout ne dépasse pas la cinquantaine de Pokés. Il sort du magasin avec un "merci à une prochaine" de la vendeuse. Il se dépêche de rejoindre le restaurant. Il rentre par la porte de service, file au premier, et remarque un carton avec un mot sur un bristol, posé devant la porte. Il déverrouille cette dernière, l'ouvre, pousse le carton avec les pieds, et ferme la porte. Il range d'abord sa nourriture dans le frigo, installe et programme le réveil, et colle les livres à côté de la télévision. Il peut enfin s'occuper du carton. Il lit le mot :
« Voici des vieux vêtements de mon fils, garde-les, signé ton boss. »

Il range tout cela dans l'armoire, en étant touché par cette générosité soudaine. Il y a des chemises, des tee-shirts avec et sans motif, des pulls, des pantalons et des jeans. Il rejoint la cuisine, où Gordon et Silvio sont en train de préparer les tables pour les services du soir avec le patron. Ce dernier s'avance quand il voit Olérien :
« Ah te voilà ! J'ai besoin de toi. Tu vas me faire un inventaire de la réserve. Tu le feras pour tout les services du soir. D'accord ?
- C'est vous le patron, répondit Olérien.
- J'aime t'entendre dire ça. Files me faire cette inventaire, ordonne sur un ton joyeux le boss. »

Olérien s'exécute. Il compte minutieusement les boites de conserve, les bouteilles, les différents produits,... Quand il fini, il retranscrit tout cela sur papier, et se dirige vers la cuisine. Des clients sont déjà installés à table et ont commandé. Olérien nettoie un peu la cuisine et c'est alors le ballet des assiettes, couverts et verres à nettoyer, jusqu'au dernier client, jusqu'a tard ce soir. Encore le nettoyage de la cuisine et de la salle avec l'aide de tout le monde, et il peut enfin monter à son appartement, après avoir salué tout le monde. Il s'allonge sur le lit, ce qui lui fait un très grand bien. Il en profite pour feuilleter ses livres, savoir un peu plus sur ces "Pokémons". Mais tout cela le démoralise dès le début, à lire la liste des Pokémons, il y en a plus d'une cinq centaine. Il préfère se reposer en écoutant son lecteur, et en mettant une oreillette à son oreille droite, pour pouvoir entendre les bruits extérieurs et être encore alerte. Il plane sur des chansons des années 80, la meilleur année pour lui, même s'il n'avait jamais vécu à cette époque. Au bout d'un moment, il voit que le réveil affichait 0h16. Il a adoré travailler aujourd'hui, aussi épuisant cela était, il veut donc continuer son travail de commis, au moins le temps de se faire oublier. Il range son baladeur et va se coucher, en pensant qu'il a eut au final beaucoup de chance de quitter la Terre pour en retrouver une autre. Il vient en tête un vieux dicton du temps de la royauté et il se dit que "La Terre est morte, vive la Terre". Il s'endort presque aussitôt, dans son lit douillet, pour son second jour sur Terre-deux.
Le réveil est difficile, même pour se lever à 8 h du matin. Olérien doit reprendre le rythme du travailleur, après toute une vie à errer dans l'espace, ou a se lever pour chercher de la nourriture ou des médicaments. Il se lève, s'habille, et ouvre la fenêtre pour y sortir la tête. Il remplit ses poumons d'un air si pur que lui-même en est surpris, et se rempli de gaieté. Il a une belle vue sur Jadielle, avec le soleil reflétant sur la rivière et quelques oiseaux qu'il n'avait jamais vu et qui ressemblent à de gros pigeons bruns. Il referme la fenêtre, et descend à la cuisine pour voir s'il y a des choses à faire. Il rencontre ainsi le boss qui transporte des caisses à la réserves. Ce dernier s'arrête quand il voit Olérien :
« Ah, salut Olérien. Je voulais te voir. Tu peux me donner ton numéro de compte bancaire, il faut bien que je te paye ?
- Non, je n'en ai pas encore, répondu Olérien, qui n'a pas pensé que, qui dit argent, dit banque.
- Vas ouvrir un compte alors. Il y en a une au bout de la rue. Tu leurs donnera ça (il donne un papier à Olérien) et tu me donnera le numéro de compte quand tu reviendra. Tu auras ton salaire toutes les semaines.
- Très bien, répondit Olérien. J'y vais alors. »

Olérien mets le papier dans sa poche, sort et remonte rapidement la rue jusqu'à cette fameuse banque.

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