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Chapitre 4 : Un autre Monde


Un autre jour comme d'autre, dans le module. Olérien a dormi comme un loirs. Il se lève de bon pied, et commande un petit déjeuner copieux quand une alarme retenti dans le module.
« Que ce passe-t'il, demande Olérien, surpris par l'événement, dont le dernier était depuis l'accident.
- L'analyse Du Trajet Nous Amènes Sur Une Planète D'un Système Solaire. Crash Du Module Inévitable, répondit Pilote.
- Combien de temps nous reste-t'il ? C'est quoi comme planète, questionne Olérien, à la fois inquiet et rassuré d'avoir une porte de sortie vers la mort.
- Dans Une Heure Et Douze Minutes Approximativement. Cette Planète Est Pourvue D'une Atmosphère Constituée A 28% De Dioxygène Et De 60% D'azote. Elle Ressemble À La Planète Terre, Avec De La Terre, De La Végétation Et La Présence A 58% D'eau. Je Perçois Aussi Une Présence De Vie. Je Ne Peux Pas Plus Analyser. »
Olérien n'en croit pas ses oreilles. Quel est la probabilité qu'il survive à la destruction de la Terre, devenant le seul homme vivant, qu'il traverse un orage spatiale qui lui enlève la vieillesse, et qu'il tomberai sur une planète semblable à la sienne ? Pour lui, c'est trop compliqué pour lui, et il préfère manger son petit déjeuner plutôt que d'en réfléchir d'avantage. Il s'allonge ensuite sur le lit, où les mêmes harnais que la dernière fois le serrent. Il attend, attend, jusqu'à ce que Pilote s'exprime, pour lui annoncer qu'ils va rentrer dans l'atmosphère. La cabine bouge dans tout les sens, Olérien sent la décélération faite par le module, il se sent de plus en plus nauséeux et mal, comme si sa tête allait exploser. La douleur est telle qu'il s'évanouit, ne pouvant voir que le module s'approche, s'approche, pour s'écraser tout à fait.
Il lui faut un moment pour réagir. Il se réveille difficilement, sa tête lui tourne, il ne sait même plus où est le haut du bas. Le module n'a pas résisté, et est devenu comme une feuille de papier qu'on aurait mise en boule, avec lui à l'intérieur de ce fouillis. La lumière artificielle a disparu et une déchirure fait apparaitre une autre sorte de lumière, plus naturelle, plus vive, qui gêne Olérien. Il n'a plus l'habitude d'une lumière aussi naturelle que le soleil. Il prend son sac à dos, qu'il a crée dans le vaisseau, où il a mis tout ce qu'il avait fabriqué dedans, comme son lecteur de musique. Il essaye d'agrandir le trou, en vain. Il demande alors :
« Pilote, je suis coincé, tu peux ouvrir la porte ? »

Il ne reçoit qu'un silence comme guise de réponse. Il répète une fois, deux fois. Il comprend alors que son seul ami est mort dans le crash. Il éclate en sanglot, comme il n'a jamais pleurer, et pour la première fois, il sent des larmes couler sur ses joues. Il s'agenouille, en continuant de pleurer, il tape contre le vaisseau de désespoir. Il se fait mal aux mains, mais ce geste lui vaut l'ouverture d'un tiroir, qui contient une carte verte qui fume encore, et a partiellement brûlée. Il y a inscrit sur la carte, gravé en petit "Carte Mère Vaisseau 100790". Il la prend avec précaution, et la range à l'abris dans son sac. En essuyant ses larmes, il revient à la fissure pour y mettre des coups de pieds bien placés. La faille grossit, de tel sorte que Olérien peut passer sans problème, du moins, c'est ce qu'il croit. Mais en sortant du vaisseau, il écorche son épaule à un morceau de métal et une grosse goutte de sang perle et tombe dans l'habitacle. Olérien court, court en trébuchant, escalade le trou que le crash avait formé, il court le plus loin possible du vaisseau, pour oublier, pour oublier sa planète, pour oublier son ami, pour oublier son accident. Il est maintenant un intrus sur une planète habitée, inconnue, et sans doute hostile.
Il avait tellement couru qu'il se retrouve dans une épaisse forêt, sombre et lugubre. Il se repose contre un arbre pour souffler de sa course, quand un gros vers vert tombe de l'arbre. Il est aussi long et aussi gros que son avant bras. Olérien crie de surprise et recommence à courir tout droit, toujours tout droit. Il vient de rencontrer son premier être inconnu, qui ne sera sans doute pas le dernier. Il finit enfin par sortir de cette forêt et se qu'il voit le stupéfie, et le fait trembler de tout son corps. Il mets sa main sur sa bouche car il n'en croit pas ces yeux. Des maisons bien dessinées, des grattes-ciels, des ponts même ! Tout ça dans un paysage idyllique. Il n'a pas de mot pour décrire se qu'il voyait. Il doit survivre contre des animaux aussi intelligent ou plus, que l'être humain. Il rentre sur la pointe des pieds, dans une ville qui s'appelle "Jadielle", indiqué sur un panneau à son entrée, écrit avec des lettres latines. Olérien se retrouve sous un pont quand il entend des voix. Deux personnes discutent, car logiquement les animaux ne parlent pas :
« Dis-moi, papa, tu as déjà vu un Dracofeu, demande une voix jeune.
- Oui, j'en n'ai déjà vu. l'un de mes amis avait un Salameche, qui l'a entrainé pour qu'il évolue en Dracofeu. Je l'ai même vu se transformer sous mes yeux, lui répond une voix plus adulte.
- Génial, et c'est beau à voir ?
- Oui c'est très beau. Dépêche toi, Sacha, on doit rentrer à la maison. »

Les voix s'éloignent, et maintenant, Olérien n'en croit pas ses oreilles. Pour lui, s'échouer sur une planète, où vit des êtres humains, qui parlent une même langue que sa planète d'origine ! C'était tellement improbable, que pour Olérien, ce n'est plus une coïncidence. Depuis qu'il a été obligé de s'enfermer dans le seul module défaillant, et peut-être même avant, jusqu'au crash, il sentait qu'un être supérieur, un Dieu qu'il ne connaît pas, l'a manipulé et le manipule toujours. Pour lui, c'est clair comme de l'eau de roche. Olérien vient de remarquer que ses indigènes parlent de choses qu'il ne connait pas. Qu'est ce qu'un "Salameche" ?  Une "salamandre" avec une "mèche" ? Un animal sans doute, car il a été mentionné une notion d'entrainement. Mais comment peut-il évoluer en un autre animal, appelé "Dracaufeu", surtout avec de l'entrainement ?
Après ses quelques réflexion, qui va s'additionner avec tant d'autres, Olérien traverse la rivière discrètement, rase les mur, et le temps de rejoindre le centre-ville, le soleil décline déjà. Il choisit de se cacher derrière un restaurant, caché derrière une benne à ordure. Le sol empeste les ordures, et des sac poubelles dégagent un liquide jaunâtre, mais comparé aux odeurs des rues de Paris qu'il lui reste encore au nez, cette odeur est un parfum délicat. Il attend la nuit avant de bouger pour mieux se déplacer discrètement. Le restaurateur ouvre la porte de derrière pour y déposer des légumes plus très frais dans une cagette. Olérien ne se prive pas pour en prendre et les manger crus. Les bons repas que lui faisaient Pilote n'ont rien à voir avec son diner, le faite d'y penser le rend mélancolique. Il reste encore un peu, jusqu'à ce que le soleil soit complètement couché pour bouger. Il découvre alors une autre ville, car il n'a connu dans sa misérable vie que Paris, une ville apocalyptique : il est né, a vécu et aurait dû mourir à Paris. Il erre donc sans but, croissant un hôpital, un autre restaurant, un square pour les enfants, des magasins, des maisons, des immeubles,... . Tout cela est beau, propre à ces yeux. Quand il reprend un peu plus ses esprits, en se demandant où il pourrait aller dormir, il ne peut que constater qu'il n'a rien en poche. Juste un sac à dos avec quelques vêtements, un lecteur de musique et quelques babioles. Pas de tente, ni de sac de couchage, rien pour créer un endroit et un moyen de dormir. Il cherche alors un endroit tranquille pour y dormir, en plus qu'il fait assez chaud dehors. Il trouve un cul de sac sordide, entre deux immeubles, où il se cache dans une une benne vide qui dégage une forte odeur. Avec toutes les émotions, les inquiétudes, les questions, les mystères, il s'endort rapidement, sans même être gêné par les émanations de détritus.
Olérien se réveille le lendemain par le bruit des passants. Il sent qu'il a fait une nuit sans rêve. Il entrouvre la benne, attendant qu'il n'y ai personne, et sort pour rejoindre la foule sans se faire remarquer. Il devient incognito, alors qu'il est sensé être un alien pour eux, un extraterrestre, un être venu d'ailleurs. Il rejoint le restaurant qu'il lui a servi de garde-manger la veille, pour retrouver encore un peu de nourritures. En y arrivant, il peut y observer la devanture. Une vitrine montre l'intérieur du restaurant, de couleur rouge et blanc, avec des tableaux de paysages et des tables et des chaise en bois. On peut voir le menu et ses tarifs collés à la vitrine intérieur, avec des lettres et des chiffres, comme sur Terre. Le restaurant s'appelle "Le petit Jadielle". Une affiche écrit en français, comme la devanture, indique que le restaurant recherche actuellement un commis de cuisine, avec un salaire à négocier avec le patron.
« Salut gamin, t'es intéressé ? »

Olérien tourne sa tête vers l'origine de la voix. C'est un bonhomme imposant, vêtu d'un tablier blanc qui lui fait la taille. Le tablier est taché de nourritures de toutes les couleurs. Il porte un gros jean et un tee-shirt bleu avec écrit dessus "Vous avez une réclamation ?". Olerien se retourne, et pour sa première conversation avec un autre humain depuis des années, il lui répond  :
« Oui.
- Le boulot consiste à la plonge et à nettoyer après le service, rien de bien compliqué. Tu pourras faire autre chose en cas de problème. Tu travailles 10 h maximum pour 100 Pokés par jour. Je te donne un uniforme et une loge de fonction meublée en haut du restaurant. Tu peux aussi manger gratuitement le midi dans le restaurant. Ça te va ?
- OK, il répond après un courte réflexion, le temps d'enregistrer toutes les infos.
- D'accord, alors je vais te montrer les locaux. »

Olérien a le droit à une visite guidée de la salle, de la cuisine, de la chambre froide et de son nouveau logement. Un petit 20 m2 avec un lit, un meuble de rangement, une petite télévision sur une table de chevet, un bureau, un petit frigo, une kitchenette avec lavabo et plaque chauffante, une douche, un toilette, une fenêtre sur la cour de l'autre côté du restaurant, et un éclairage d'appoint : un paradis par rapport à son dernier logement.
« Bon la visite est terminé. Tiens, je donne 200 poké pour que tu puisse t'installer et je te laisse. Je veux te voir dans une heure pour le dressage, et aussi pour que tu rencontre tes collègues. »

Il lui donne deux billets de 100 "Poké", qui est sans doute la monnaie local, tourne les talons et sort de la pièce en refermant la porte. Olérien s'assoit sur le lit et observe dans le vide. Il y a à peine une journée, il atterrissait, après des années de solitude, et une vie à survivre, et maintenant, il va commencer à travailler. Il réfléchit, et observe les billets en question, car c'est la première fois aussi qu'il en vois un billet de banque. Il n'en faisait plus depuis la Banqueroute, et il n'a pu en voir que dans des livres. Ce qu'il avait sur Terre, c'était surtout des coupons de rations pour pouvoir recevoir la mixture énergétique et des médicaments. Ces billets sont usés et froissés, le papier est plutôt épais et rugueux. Imprimé, on peut voir une tête en silhouette, et quelques "animaux", sous fond d'une montagne, le tout coloré en grande partie de rouge/orangé. Olérien ne peut s'empêcher de sauter sur le lit, son nouveau trésor entre ses mains, s'amusant avec, et le tournant de tout les côtés, comme un enfant. Il est heureux et anxieux, des sentiments qu'il ne connaissait pas, surtout le premier. Le matelas est aussi moelleux que celui du vaisseau, et toujours 100 fois mieux que le lit de son appartement. Il reste ensuite allonger quelques instant, puis allume la télévision. Il lui faut un moment pour comprendre comment cela fonctionne, et commence à zapper sur plusieurs programmes. Mais il ne regarde pas vraiment, il a tant de questions, tant d'événements qui se sont produit, qu'il ne veut pas encore rajouter des questions dans son esprit. Il a laissé la télévision éclairée et range ces maigres affaires dans les tiroirs : les sous-vêtements en haut, les vêtements au milieu et le reste des affaires en bas. Seul son lecteur de musique et ses écouteurs ont le droit au tiroir de la table de chevet. Il essaye la plaque chauffante, chose encore inconnu, quand il entendit quelque chose qui le fait fait retomber de son nuage. La télévision annonce l'information inévitable qu'Olérien redoutait :
« Flash spécial : un vaisseau extraterrestre s'est écrasé tout prêt de Jadielle. Ce matin, des promeneurs ont découvert un appareil inconnu tombé dans la forêt de Jade, après que plusieurs témoins ai aperçu hier après-midi un objet tombé du ciel. Nous avons pu filmer ce vaisseau avant que la police ne le récupère pour analyse. L'inspecteur Jenny Caillou, nous a accordé ces quelques mots.
- Hier, au alentour de 16h30, un objet volant non identifié s'est écrasé à quelques kilomètres de Jadielle. Je confirme que ce type appareillage nous est totalement inconnu. Nous n'avons trouvé aucune trace d'être vivant, à part une goutte de sang, retrouvé dans l'habitacle. Nous l'analysons en ce moment, nous communiquerons les résultats dans une conférence de presse. Nous recommandons à la population de Jadielle et des alentour de rester calme, et de nous signaler toute personnes suspectes.
- Nous n'avons pas eut d'autres détails, reprend la journaliste, mais nous n'hésiterons pas de vous communiquer de plus amples détails dans d'autres bulletins. »

Olérien respire un bon coup, et réfléchit. C'est vrai que dans la précipitation, il n'avait pas nettoyé le sang pour cacher les preuves de son existence. Et maintenant que ce monde connaît son existence, il faut qu'il redouble de vigilance, et il se rends maintenant compte que ce boulot tombe à point nommé, car c'est une couverture idéale pour se fondre dans la masse. Il attend encore un peu, en réfléchissant à ses mots, a ses tournures de phrases, pour ne pas être démasqué, et il descend les escaliers qui le sépare du restaurant. Il se retrouve nez à nez avec le patron, un uniforme à la main.
« Eh bin, tu es pressé pour travailler toi ! Tiens ton uniforme de travail. Je le reprendrai toutes les fin de semaines pour le laver. Je te laisserai devant ta porte quand il sera sec. Viens en cuisine, je vais te présenter le cuisinier et le serveur. »

Il le suit sagement, zigzagant entre les cartons de la réserve, et il se retrouve dans la cuisine avec deux autres personnes.
« Voilà Silvio, le serveur, et Gordon, le cuisinier, désigne le gérant. »

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