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Chapitre 27 : La fin d'une destiné


Olérien se réveille en sursaut. La sueur l'a déjà envahit, au point de le tremper. Il regarde autour de lui, constatant qu'une fois de plus, la grange est encore là autour de lui, les mêmes odeurs, le même plancher, le même bruit dehors, rien n'a changé, à part des souvenirs en plus. Il ne peut plus penser que ce qui lui arrivé n'est qu'un rêve, ou un rêve dans un rêve. Il écoute encore les anarchistes venir faire le point, il reste couché, ne sachant quoi faire. Tout ce qu'il a tenté a échoué, il est loin de tout, il est là, sans pouvoir faire quoi que ce soit. Il est bloqué, bloqué à jamais dans une espèce de boucle temporelle. Il meurt ainsi une fois, deus fois, trois fois. À chaque fois c'est pareil : un flash illumine le ciel, comme si le jour arrive plus tôt pendant la nuit. Le sol gronde, tremble, tandis que la nuit estompe peu à peu cet anomalie lumineuse. Une lumière orangée alors s'impose, le sol se fissure, tout autour d'Olérien s'écroule, de la simple grange qui lui sert de ses multiples réveils, aux montagnes si vielles et si installées. Alors Olérien meurt dans d'atroces souffrances, de suffocation par le manque d'air se raréfiant, brulé par les laves des enfers, fracassé par une chute d'une centaine de mètres, il a le choix.
Il essaye ensuite de prévenir les anarchistes, plusieurs fois, de différentes manières. Mais il n'a comme réponses de des balles de métal. Il prévint tous les humains qu'il peut croiser, la réponse est la même, en toute circonstance. Soit immédiatement, soit devant une caméra, sa mort en devient inutile, mais plus brève, et moins douloureuse aussi. Mais au final, il se réveille encore et toujours dans cette grange, prêt à être déranger par les mêmes trois crétins avec leurs fusils. La même sueur glacée le transperce, la même odeur l'envahit. Rien ne change, à part sa façon de mourir. Il a même essayé de retourner chez lui, comme pour tenter d'arrêter cette malédiction.  Au bout de plusieurs tentatives, esquivant tous les obstacles qui le faisaient échouer lors de ces précédentes tentatives, il arrive chez lui. Mais encore une fois, il se réveille dans ce lieu maudit, après s'être mangé un plafond entier...
Il a atteint le stade où les larmes ne peuvent plus être séchés. Il a atteint le stade où le suicide n'est qu'une formalité qui se répète. Il est au stade de vouloir mille purgatoires pour échapper à sa peine. Il en est à regretter ce monde lointain, à regretter Salameche, à regretter son ancienne nouvelle vie. Il se réveille une nouvelle fois dans ce lieu froid et malodorant qu'il connaît par coeur. Il n'en peut plus d'entendre ces paroles débiles sorties des anarchistes, il doit attendre encore qu'ils partent pour sortir. Il se dirige vers les hangars, il sait le temps qui lui reste, il connait par coeur les lieux,  les événements, les gens. Pourtant, il n'a pas réessayé le vaisseau 100790, qu'il sait défectueux. Il sait qu'il en a pour des années de voyages, qu'il va sans doute provoquer un apocalypse, que c'est pour cela qu'il ne veut pas y retourner. Il a peur.
Comme la première fois, il abandonne tout pour monter dans cette navette. Il attend sans paniquer le départ, tandis que l'effervescence gagne une nouvel fois le tarmac pour le décollage. Les bruits de la morts se font entendre pour les anarchistes, même lieu, même cri. Le vaisseau s'envole, sous la voix d'un ami virtuel qu'il n'a pas entendu depuis des mois, voir des années. Il détourne la tête au moment fatidique qu'il échappe. Il se prépare à ses années de solitude qui n'est que le purgatoire qu'il espère. Il reprend les années qu'il a perdu, attend encore. Il perd connaissance lors de son passage dans l'irrégularité, comme prévu. Il perd connaissance une nouvelle fois lors de son atterrissage sur la Terre, comme prévu. Il récupère la carte mère, sort en s'écorchant de la même manière, et s'émerveille, une deuxième fois. Le soleil vient l'éblouir pour une seconde première journée sur cette Terre. Il reste ici à admirer le soleil. Il a alors le choix de se suicider au mont Sélénite, ou profiter d'une autre nouvelle vie, d'un mois magnifique, retrouver le restaurant, Salameche, l'île, les Pokémons...
Il part alors pour le mont Sélénite. Il ne veut plus aucune personne ou Pokémon souffrir pour rien. Il faut interrompre cette tragédie avant qu'il ne soit trop tard. Il croise des dresseurs, il rencontre des Pokémons. Il s'engouffre dans la montagne, suit le chemin, comme dans son souvenir.
« Rebonsoir Olérien, l'acceuille le Pokémon rose.
- Je sais que vous m'attendiez, répond sobrement Olérien. Mais nous ne sommes pas encore croisé.
- Si, dans un autre lieu, dans un autre temps. Je sais ce qui s'est passé, j'ai tout vu, je sais tout. Il ne reste qu'une chose à faire pour arrêter ce fardeau.
- J'en ai marre, qu'on en fisse une bonne fois pour toute, implora Olérien. Je veux mourrir, une bonne fois pour toute ! »

Le Pokémon lui sourit, et le conduit encore. Olérien est troublé par ce sourire impromptu à la situation. Il arrive enfin dans la salle, peuplé des autres Pokémons roses qui n'attendent que le suicide. Olérien s'allonge, et installe la carte dans l'encoche, pour entendre la voix de Pilote qui l'a quitté que depuis quelques heures :
« Bonjour Olérien, Heureux De Te Revoir.
- Finissons-en, je ne veux plus vivre, tu es mon dernier espoir.
- Tu Sais Ce Qui Te Reste À Faire... »

Olérien prend dans ces doigts la carte, qui fera tomber la pierre quand il l'enlèvera. Il espère mourir. Il espère mourir, pour que Salameche puisse vivre, que Rhinocorne puisse continuer à diriger son clan, pour que cette Terre puisse continuer à vivre, continuer à vivre sans son intrus, sans lui. Il retire d'un coup sec la carte, et regarde sa mort en face, une nouvelle fois, une autre fois. Sa terre va pouvoir revivre, cette terre si belle, avec son soleil éblouissant, ces vertes pâtures, ces gens si gentils, et surtout pour les Pokémons. Grâce à lui, ce monde continuera à vivre. Il voit la pierre tomber, il s'attend à tout, au pire comme au meilleur. Alors que la pierre l'atteint, cette dernière tombe, se fissure, et éclate en deux gros morceaux, qui viennent s'écraser par terre. Olérien reste immobile un certain moment, sans comprendre.
« Que... Qu'est ce qui c'est passé, ose demander Olérien quand il reprend l'usage de la parole.
- La légende s'est accompli, s'exclame le Pokémon rose. La malédiction est levé. »

Olérien ne comprend toujours pas. Il reste là, allongé, à attendre une mort qui ne va plus venir. Il pleure. Il ne sait pas pourquoi, mais des larmes viennent inexorablement lécher ces joues.
« Olérien... c'est fini. »

Le Pokémon vient à la rencontre d'Olérien. Ce dernier se relève enfin, et regarde autour de lui. Tous les Pokémons le dévisageaient, lui souriaient.
« Qu'est ce... je dois faire, demande Olérien en séchant ces larmes.
- Sors rejoindre tes amis.
- Mais... je n'ai plus d'ami...
- Sors, tu verras. »

Olérien se remet debout. Cette manœuvre est plus délicat que prévu, il est persuadé de mourrir une minute plus tôt. Il faillit trébucher sur ces propres pas, comme un enfant qui venait de découvrir cette discipline. Il regarde encore une fois autour de lui, voulant se persuader qu'il va vivre. Il suit la sortie, et en longeant les murs, il remarque que rien ne s'est produit. Aucun tremblement de terre, ni éboulement, la lumière artificielle des lampe est réapparu. Il croise même un dresseur traverser timidement la montagne. Après une heure de marche lente, avec des tonnes de choses dans sa têtes qui le torturent, il rencontre Taupiqueur, qui le mène vers Salameche et ses pokeballs. Il ne comprend toujours pas comment cela peut être possible, et pourtant, en sortant de cette montagne, il vient de constater que la nuit est tomber. Il tombe à genoux, et ne trouve qu'a faire que de caresser son ami dans son sommeil profond.
« As-tu compris ? »

Une voix sort des bois, lointaine, une voie qui n'est pas inconnu pour lui. L'équidé n'est pas loin, mais pourquoi est-il là ?
« Expliquez-moi, je n'ai rien compris, je veux comprendre, supplie Olérien. Je ne comprends pas....
- Sais-tu ce que tu as sauvé ?
- Je ne sais pas... »

Olérien allait dire "ce monde", mais se ravise.
« Tu as beaucoup sacrifié pour sauver ce monde, tu peux considérer que c'est "ton monde" maintenant.
- Je comprends...
- J'ai fais ce que j'ai pu dans ta quête, je t'ai donné la vie éternelle. Tu peux maintenant vivre ta vie, et mourir dans ton monde... »

Olérien se relève. Il essaye de chercher le cerf.
« Un jour, nous nous rencontrerons de nouveau. Mais en attendant, reprends ta vie en main là où tu l'avais laissé, élu. »

Olérien fait quelques pas vers cette voix, mais elle disparaît dans les méandres des bruissements de feuilles. Olérien reste bête face à toutes ces révélations. Il revient voir ces Pokémons, attendre aussi le réveil de Salameche. Il attend que le jour se lève, en faisant un feu de camp. Olérien a perdu le but de son existence. Enfin, le soleil se lève par delà la forêt. Olérien est éblouie encore par cette luminosité.
« Olérien... »

Salameche vient de se réveiller. Il ouvre de petits yeux, il a dû cauchemarder sans pouvoir se réveiller. Les deux se regardent longuement, avant que Salameche se lève. Il se dirige vers Olérien qui s'est mis à genoux fléchis pour se mettre à sa hauteur, et lui donne un coup dans le ventre. Il continu en pleurant :
« Pourquoi tu as fais cela ? Tu pensais que j'allais vivre sans toi ? »

Salameche continu dans le vide quand Olérien le prend. Il le prend dans ces bras, Olérien est autant soulagé de retrouver un ami que Salameche.
« Ne m'abandonnes jamais, ne m'abandonnes jamais, répètes Salamche dans les bras d'Olérien.
- C'est fini, c'est fini, rassure et se rassure Olérien. »

Ils restent ainsi un long moment, pour se persuader que tout est fini. Le soleil les baigne de ces rayons, la brise sèche leurs larmes. Certains dresseurs et passants viennent voir par curiosité ce couple, mais ne restent pas longtemps. Au bout d'un moment, Olérien lance :
« Nous allons retourner au restaurant ce soir. J'ai beaucoup de chose à raconter... »
Salameche le regarde et ne le contredit pas. Même s'il lui avait demandé de tuer un homme, il l'aurait fait sans broncher. Olérien le met sur ces épaules, tel un enfant, et ramasse ces pokeballs, celle de Rhinocorne, celle de Nidoran, et la ball bleu et rouge. Olérien se demande encore pourquoi Jenny lui a envoyé cette pokeball.
Pendant tout le trajet, Salameche et Olérien restent muet. Le choc des retrouvailles sont un peu plus dur à digérer. Salameche ne voulait faire que de suivre coûte que coûte son ami, rester avec lui quoi qu'il va arriver. Olérien ne lui en demande pas plus. Lui-même est perdu, ne pense plus vraiment, et suit son instinct, d'aller parler à la première personne qu'il a rencontré ici, une personne assez forte et enrobée, avec un tablier de chef. Les deux prennent alors la route, sans le sac, disparu avec toutes ces autres affaires de l'ancien monde. Il doit faire une croix sur son baladeur, ces vêtements fabriqués par Pilote, et tout un tas de chose encore. Il ne lui reste que ces vêtements donnés généreusement par le Patron, ces amis, ces balls technologiques, et des souvenirs d'un monde disparu comme un souvenir ou un mauvais rêve. Et comme ces affaires, le vaisseau disparu à son tour dans l'oublie, au grand étonnement des autorités compétentes qui l'a gardait depuis.
Olérien et Salameche marchent lentement, tout comme le soleil qui décrit son arc de cercle dans le ciel. Il monte, puis descend, pour commencer à disparaître quand les deux amis arrivent enfin à Jadielle. Olérien ne marche plus pour fuir, ou pour rattraper quelque chose. Il marche, c'est tout. Il ne sent aucun sentiments, tous ces besoins sont mis de côté sur ce parcours, où Olérien est plus occupé à observer son environnement. Les Pokémons qui le regardent passer, les arbres qui bougent, les nuages qui voyagent, l'eau qui court. Tout est si... merveilleux. Salameche aussi admire le paysage qui pense décédé. La ville est aussi beau que la campagne, propre, aseptisée, droit, mais beau. Le béton dégage la chaleur qu'il a emmagasiné, les vitres marquent la frontière invisible entre le dehors et le dedans. Le vent suit sagement les rues, et les lumières artificielles commencent à fleurir pour une nouvelle nuit dans une nouvelle vie.
Olérien arrive enfin devant le restaurant. Il n'a pas changé, même le panneau de recherche de commis est là. Olérien hésite d'abord à frapper, mais au final, le sourire rassurant de Salameche. Trois coups secs contre la vitre de la porte suffisent pour la faire ouvrir, et qu'un un homme bourru et surpris de la visite vont ouvrir. Quand il reconnait Olérien, il s'arrête. Chacun se dévisageait, ne sachant quoi faire, mais Olérien prend les devants :
« Je crois que j'ai une autre histoire de Pokémon extraterrestre à vous raconter... »

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