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Chapitre 26 : un autre destin


Olérien ouvre les yeux. Comment peut-il encore faire ce geste là ? Il réalise très vite qu'il n'est pas mort, mais en regardant aussi autour de lui, il constate aussi une chose : Il n'est plus dans la grotte. Un ciel d'un bleu très clair, sans nuage, rougeoyant par endroit, lui saute aux yeux, tandis qu'il sent un sol moelleux et herbeux. Une petite brise ramène quelconques odeurs au nez de ce vivant, plutôt mystérieuses et en brin de volupté. Il se redresse, adoptant une position assise. Il ne comprend pas pourquoi devant lui se dresse un océan d'arbres. Ces arbres ne sont pas comme il a vu, surtout de couleurs vertes, beaucoup de nuances de verts, beaucoup trop pour cela soit naturel. Olérien reste assis un bon moment, à essayer de comprendre. Est-il au paradis ? Il n'y a que cela, il est bien mort, il a vu cette pierre tomber sur lui...
Il se redresse. Il n'y a que de la nature autour de lui, aucune habitation, aucune présence vivante non plus. Il est seul, dans un monde inconnu, encore une fois. Ces arbres l'attirent par leurs présences et leurs habillements. Olérien commence alors à marcher jusqu'à cet forêt qui s'étale devant lui, en abandonnant la large plaine où il se trouve. Le silence est aussi omniprésent, seul le vent dans les branches d'arbres rend cela moins angoissant. Plus il avance, plus il se questionne. Chaque arbre est unique, dans sa forme, sa texture, ses couleurs. Pourtant, aucune plantes n'ont d'épines : ni ronce, ni piquant, comme si cette forêt n'attend pas à avoir de prédateurs. Cet forêt est vide...
Des heures plus tard, Olérien avance toujours dans cette forêt, ne sachant quoi penser. Le soleil ne baisse pas, aucun nuage ne vient troubler ce ciel bleu clair, et même, Olérien n'est ni fatigué de sa marche, ni assoiffé, ni affamé. Mais un mort n'a pas besoin de ces problèmes de vivants, par cette conclusion, Olérien en déduit qu'il est bel et bien mort, et qu'il est au paradis. Drôle de paradis que d'être seul dans une forêt, sans repère. Ce n'est pas un paradis, c'est le purgatoire. Olérien erre ainsi, comme des années avant dans l'espace. Olérien désespère déjà de cet éventualité. Il va sans doute subir le même sort, pour l'éternité, à moins qu'il ne rencontre un obstacle.
Il est perdu, dans tout le sens du terme. Rien ne lui indique un quelconque indice, ou direction à suivre. Rien autour de lui ou dans son corps lui indique un quelconque changements de temps. Il marche dans une forêt sans savoir où aller, pendant combien de temps, sans fatigue ni gêne aucune, sans faim ni soif. Il ne sait pas s'il a marché dix minutes, une heure, un jour ou une année, voir plus. Il marche, espérant un changement, mais rien. Il marche dans cette forêt comme s'il marche sur un tapis roulant. Au bout d'un moment, il s'arrête, non pas de fatigue physique, mais de fatigue psychologique, à force de réfléchir et de ne plus avoir de moral pour bouger ces muscles...
Son esprit qui tourne est la seule chose qui change, qui le fait réfléchir, et qui sape son moral à petit feu. Il le rend peu à peu dénué d'intelligence, à marcher droit devant comme une sourie dans sa roue. Il s'assoit contre un arbre, n'importe quel arbre dans cette océan de verdure. Il se met le visage dans ses mains, et sanglote. Quel est le but de sa vie maintenant qu'il doit rester dans cette prison sans barreau, sans surveillant, sans mur, sans chaîne ni boulet ? Peut-il vivre dans ce purgatoire pire que celui qu'il a vécu ? Il pense qu'il ne peut pas mourir, vu qu'il se considère comme déjà mort, et pourtant, il aimerai déjà en finir au vu de ce qui l'attend, au vue de ce qu'il a imaginé. Il appuit sa tête sur le tronc d'un duveteux inhabituel pour un être végétal tel que lui. Il ferme les yeux pour essayer de s'endormir.
Il réouvre les yeux, et s'aperçoit qu'il n'est plus au même endroit. Une grande plaine bordurée d'arbres. Il reste quelques instant comme cela à comprendre le comment du pourquoi, avant de se redresser. Olérien se retourne pour voir que l'arbre qui lui a servit d'appuis a changé. Cela est devenu un arbre majestueux, plus grand que tous les autres, multicolores, comme s'il subit toutes les saisons en un seul laps de temps, avec ces couleurs qui nuancent selon le point de vue d'Olérien. Il reste là à admirer cet arbre, à en absorber toutes les subtilités, et qui même le regarde. Le tronc se déforme naturellement, les branches disparaissent, rétrécissent, et une forme se dessine, un cerf au buste bleu comme le ciel et pattes noirs d'encre, fait place peu à peu. Ces sept bois s'illuminent de sept couleurs différentes. Du rouge au orange, du bleu au violet, le cervidé lui fait face d'un regard détaché, bougeant des grandes oreilles. Olérien recule de crainte.
« Alors c'est toi, lance le cervidé d'une voix lointaine. Tu es celui qu'Arceus à prédit la venu. »

Olérien reste figé, il reprend :
« Tu as donc échoué...
- Non... j'ai fais ce qu'il m'a été demandé, je me suis sacrifié pour sauver ce monde, lance Olérien. Que vouliez-vous de plus ?
- Ce monde... je vois, tu n'as toujours pas compris...
- Qu'ai-je oublié ? Quel faute ai-je faite ? Dites-moi ! J'ai tout fait pour essayer sauver cet planète, ma seule erreur à été de la savoir trop tard...
- Le mieux alors est de tout reprendre depuis le début.
- Comment cela ? »

Le Pokémon ne lui répond pas, il fait briller ces bois pour toute parole. Olérien se sent lourd, lourd, une odeur de pourris envahit son nez, son dos le fait souffrir, comme s'il dort par terre. Olérien se laisse guider dans sa chute amortie vers le sol, il se retrouve allonger, le ciel au dessus de lui commence à tourner, à se noircir, il se sent tomber, glisser de plus en plus vers le sol. Il n'arrive plus à respirer, tout autour de lui tourne, encore et encore, s'assombrit...
Olérien se réveille en sursaut. Il lui faut quelques instant pour comprendre qui il est, et un autre pour reconnaître ce plancher moisi infesté de crottes de souries et les cadavres de ces dernières en décomposition. Il est retourné sur terre, sur sa terre. Il reconnait tout autour de lui, cette grange qui lui a servi de refuge avant le départ des navettes. Un bruit dehors lui rappèle aussi ce qui se passe, ce qui va se passer aussi. Les trois anarchistes vont rentrer dans cette grange pour discuter de leurs plans, un étage en dessous d'Olérien.
« Eh, il y a personne ici ?
- La ferme, crétin ! »

La conversation est comme dans les souvenirs d'Olérien, même s'il doit se reconcentrer pour comprendre pourquoi il est revenu ici. Après leurs échanges, leurs mots de la fin ne changèrent pas :
« Vive la France ! »

Il attend que les trois gars déguerpissent pour réfléchir. Si ce qu'il a vu avant n'est pas du déjà-vu, Olérien aurait pu croire que tout ce qu'il a vécu, le monde, les Pokémons, l'apocalypse, n'est qu'un rêve. Mais cela est si réel... à moins que son réveil l'a désorienté au point de ne plus reconnaître le réel et les souvenirs. Il retrouve peu à peu son calme, pour se redresser, et quitter cette grange, avec son sac à dos. Comme dans ces souvenirs, ou guidé par de faux souvenirs, il se dirige vers les hangars. Il peut profiter encore de la fusillade entre les anarchistes et les soldats. Olérien évite cependant la capsule 100790, celle qui a un problème de pilotage, et seule capsule encore ici. Il attend sagement que les deux techniciens sortent comme prévu à l'improviste, et se faufile dans l'entraille du bâtiment qu'il n'a qu'effleuré auparavant.
C'est un grand hangar vide, qui doit abriter avant de gros avions de voyageurs ou de fret. Tout est rouillé et poussiéreux, malgré un effort fait pour que le bâtiment soit présentable. Le hangar grouille néanmoins de soldats, de vaisseaux et de Luniens venus en repérage et en inspection de leurs moyens de transports hors de prix. Puis, des bruits se font entendre : les anarchistes viennent dans cette directions, et les soldats tournèrent le dos à Olérien pour tendre un piège aux assaillants. Peine perdu, Olérien prend cette occasion pour bousculer un garde dans le dos, lui chipper, et tirer sur tous les uniformes sans distinctions. Les anarchistes se retrouvent devant des soldats à terre, et ne se font pas prier pour récupérer leurs armes, sans réfléchir. Le Chef prend en joue l'un des Lunien à l'allure coloré par ses vêtements et sa coiffure :
« Ouvrez votre vaisseau les Luniens, sinon je vous descends ! »

le Lunien en question hésite, et le chef va le tuer. Olérien n'a pas le choix pour la suite des événements. Olérien vise le chef, qui du coin de l'oeil comprend la traîtrise, mais trop tard. Ces camarades voyant leur chef criblé de balles à la tête émirent un doute.
« Dégagez, si vous ne voulez pas que je vous descende ! »

Le plus froussard d'entre eux, le plus débile aussi, a l'intelligence de suivre son conseil, entraînant derrière lui son comparse. Les Luniens qui restent ne savent pas quoi penser. Olérien réagit à l'instinct, dépose son arme, et demande :
« Il faut que vous m'emmeniez avec vous, je vous ai sauver, le gars allait vous tuer.
- Et vous, rétorque le Lunien avec un accent anglais, vous avez tué ces gardes, ils allaient nous protéger contre eux. Vous n'avez rien sauvé.
- Parce que vous pensiez que j'allais sortir vivant si j'allais me présenter spontanément ? Devant ces gens qui aiment donner la mort quand ils en ont l'occasion ? »

Le Lunien se tait, Olérien réplique :   
« Il ne faut pas perdre de temps, je veux m'en aller de cette planète.
- Je pense que nous aurons besoin d'un domestique sur la Lune, concède dans un sourire le Lunien. Montez dans ma capsule, et pas un bruit ! »

Il lui ouvre sa capsule, et Olérien s'engouffre dedans. L'intérieur est au goût du Lunien, coloré, psychédélique, sortit d'un autre temps. Dès son entrée, la capsule émet un signale d'alarme :
    « Présence Inconnu Dans Le Vaisseau.
    - Pilote, je confirme cette présence, stop cette alarme !
    - Présence Confirmé. »

Olérien comprend qu'il n'aurait jamais pu monter dans une capsule autrement que par cette méthode. Il n'est pas encore sorti d'affaire, il ne peut pas faire confiance à son bienfaiteur, il sent que le pistolet subtilisé dans le dos de tout le monde va lui être utile. Il n'est jamais prudent de faire confiance à un humain.
Olérien se cache donc, enfermé dans sa capsule. Il attend que le vaisseau s'illumine, il attend que la porte s'ouvre, et comme prévu, il se retrouve nez à nez avec un soldat, qui n'a jamais appris dans une école de survie des rues. Un second, puis un troisième suivent, avant que le Lunien ne vienne, gêné :
    « Désolé, c'est bon, vous partez avec moi !
    - J'espère bien le Lunien ! »

Ce dernier s'installe dans le vaisseau, penaud, et les deux attendent le décollage du vaisseau. Olérien commence alors à craindre le pire. Il a suivi son "souvenir depuis le début, et un événement immuable viendra. Si son souvenir est exact, la terre sera pulvérisée, et la Lune en subira les conséquences. Il n'a que cela pour survivre, à moins que son souvenir n'était pas un rêve, que tout ce qu'il a imaginai était vrai, et qu'il aurait dû reprendre le vaisseau défectueux. Il réfléchit un bon moment, pendant que son colocataire se repose dans son lit de soie rouge et vert. Il s'est tout de même rendu à la conclusion que tout cela n'est qu'un rêve, qu'il est vrai qu'un tel monde si identique, et pourtant si différent, si paisible, ne peut pas être vrai. Une telle coïncidence n'est que faux. Il réalise alors qu'il a réussi, et qu'il va vivre dans ce micro monde. Il fera tout pour pouvoir vivre, il s'attend encore à un coup dans le dos de son Lunien, malgré le fait que son dernier coup était un échec. Il contemple l'extérieur, et dans le coin gauche de la vitre se trouve une petite boule blanche qui part dans une direction aléatoire. Olérien voit surtout la grosse boule grise qui s'approche lentement. Il peut constater toutes les subtilités des installations, la logistique, les habitations, les environnements artificiels, les serres, et surtout, le spatioport. La capsule entreprend une rotation, et c'est la Terre qu'Olérien voit. Elle est si verte et brune, si polluée, si... morte. Elle meurt petit à petit, Olérien a de la peine pour elle. Elle diminue de taille, elle s'éloigne de plus en plus, et flashe.
Olérien eut son sang qui ne fait qu'un tour quand il voit ce flash en Amérique. Même de loin, il peut voir le sol se fissurer sur terre, de grandes crevasses qui par endroit se remplit d'eau. L'Europe est toucher par un autre flash, et la terre devient rougeoyante, orange, et d'un coup, éclate en mille morceaux. La lave se solidifia au contact du vide, et les morceaux de terre furent disperser. Olérien réalise qu'il va mourir, quelque soit son destin. Il voit un morceau d'Amérique s'approcher plus vite que le vaisseau, et le Lunien, se réveillant des secousses que produit l'habitacle, ne peut que constater sa mort prochaine. Son rêve est donc réalité, et il est déjà trop tard.
Olérien va mourir, et il sent que cela ne lui est pas inconnu...

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