À une centaine de kilomètre de la catastrophe, sur l'île Guimauve, Olérien commence difficilement à émerger. Il se redresse et se tient la tête tant que celle-ci lui fait mal. Il n'arrive même plus à réfléchir, et sa vue est encore trouble. Il baille tellement qu'il arrive à se coincer la mâchoire. Il a maintenant mal à la mâchoire. Il se lève et il recommence à comprendre : La discussion, la menace de l'agent, sa tentative de mourir, la piqure faite par Sam, le sommeil soudain. Tout doucement, il cherche Salameche, avant de le retrouver encore à ses pieds. Il fait peine à voir, tant qu'il a honte de l'avoir laissé dans cette situation. Pour briser la glace, il demande :
« Halu Halaheche, cohen ha hu ?
- Tu parle bizarrement, ça va ? répondit Salameche
- Ahen ! »
Il fait signe à son ami d'attendre, prend sa mâchoire à deux mains, et réussi à la débloquer en la bougeant latéralement. Il répète :
« Désolé, j'avais la mâchoire bloqué. Je te demandais si tu allais bien
- Je vais bien, j'étais plutôt inquiet, je suis désolé de t'avoir laissé tombé, je ne voulais pas...
- Chuuuuut, calme Olérien, en s'agenouillant pour se mettre à la hauteur de son ami. Je ne t'en veux pas, t'inquiètes pas ! Bon, sortons de cette maison, j'ai une de ses faims ! »
Il s'exécute, emmenant avec lui une gêne dans la mâchoire et surtout un mal de crâne horrible. il découvre un petit salon/salle à manger, et en ouvrant, il est soudainement  ébloui par une lumière vive et une chaleur étouffante. Il découvre de l'herbe vert clair, un ciel dégagé avec un soleil au zénith, de la mer. Bizarrement quelques maison, identique à celle d'où il vient de sortir, s'alignent avec sa maison. Il y a deux voitures tout terrains qui ressemblent à des Jeeps garées à côté de certaines de ces maisons. Il n'y a pas un gramme de goudrons et de bitumes, expliquant sans doute la présence de ces véhicules. Un chemin est pourtant dessiné, signe d'une activité là ou on l'a emmené. Il commence à marcher un peu, à la recherche d'une personne, suivi comme toujours par son ami. Il trouve une maison qui semble être le commissariat du secteur. La battisse est très sommaire, carré, d'un bleu délavé par le temps et le soleil, avec un escalier pour l'étage supérieur. Les lettres "PRP" se trouvaient au dessus de la porte d'entrée, et Olérien peut lire le nom entier en dessous, en étant assez proche. "PRP" était l'anagramme de " Protection et Régulation des Pokémons". Olérien se décide à ouvrir la porte du poste de garde. La première pièce ressemble plus à une salle d'attente qu'autre chose. Des bancs sur la droite, deux téléphones verts sur le mur à gauche, et une porte en face. Olérien respire un bon coup, et hurla :
« EH HO, IL Y A QUELQU'UN ICI ? »
Salameche est surpris. La porte s'ouvre, et l'agent Jenny fait irruption dans la salle pour voir celui qui crier.
« Ça ne va pas de crier comme... Olérien, tu es réveillé, C'est super.
- Vous, répondit Olérien, en pointant du doigt avec colère celle qu'il croit être la cause de tout. Qu'est ce que vous faite là ? C'est vous qui m'avez enlevez ?
- Une seconde, tu dois me confondre avec ma soeurette.
- Oui, c'est ça. Inventez vous une soeur, un cousin, toute votre famille, avec exactement la même tête. Mais je ne vous crois pas ! Vous voulez faire quoi de moi maintenant ? Où m'avez-vous emmenez ?
- Tu es actuellement sur l'île protégé appelé île Guimauve, île appartenant à l'archipel Orange.
- J'y crois pas, s'exaspère Olérien. Il existe une île qui porte un nom aussi ridicule ? Et où sont les Pokémons roses ? En sortant, je verrais peut-être un éléphant rose flotter dans les airs, c'est ça ?
- Bon, suis-moi ! »

Elle sort subitement du poste pour allait récupérer son véhicule, une Jeep verte poussiéreuse et décoré d'éclaboussure de boues séchées. Elle monte coté conducteur, suivi d'Olérien qui prend la place à côté d'elle, surprit du changement l'attitude de l'agent. Salameche en profite pour monter sur les genoux d'Olérien. Elle démarre, et remonte la route, où une vingtaine de maison ont été bâtis à gauche et à droite. Jenny reprend :
« Comme je viens de te dire, nous somme sur l'île Guimauve, classé Sanctuaire Pokémon International depuis une cinquantaine d'année. Cette île est classé pour protéger les Pokémons qui y habitent des effets du braconnage, du vol et du tourisme. Cette protection inclus aussi un arbre qui produit un fruit très particulier, qui est la cause de la couleur des Pokémons. Cette arbres s'appelle un guimauvrier et fait comme fruit un guimauve, d'ou le nom de l'île. Cette arbre ne pousse que sur cette île et ne peut pousser que sur cette île. Avant que tu ne me pause la question, le fruit s'appelle ainsi car il a la texture et le gout d'une guimauve.
- D'accord, et pourquoi tant d'habitation ?
- Il y a une dizaine de médecins et de scientifique qui vit 24h/24, 7j/7, tout l'année. Il y a une école pour leurs enfants, un petit restaurant, une supérette, une caserne de pompier et un commissariat pour les urgences. Toutes les semaines, un hélicoptère amène des vivres et des fournitures pour le magasin.
- Vous ne pouvez pas faire amener tout cela par la mer ?
- Impossible ! L'île se trouve à 20m du niveau de la mer et elle est protégée naturellement par des puissants tourbillons tout autour.
- Oh... »

Olérien s'aperçoit soudainement qu'ils avait quitté le petit village, et que la Jeep continue sa course dans une forêt. Le terrain accidenté fait trembler toute la carcasse du 4x4. Jenny arrête enfin la voiture en plein milieu d'une clairière. Elle fait signe aux deux passagers de la suivre. Elle montre ensuite un arbre. Cette arbre ressemble à un pommier, sauf que ses fruits était rose avec des taches plus foncées. Le fruit a la forme d'une grosse tomate. L'agent cueille un fruit à sa portée, et le donne à Olérien, pour le goûter. Ce dernier constate en effet que le fruit avait la texture et le goût de la guimauve. Il devine que l'arbre qu'elle lui avait montré était un guimauvrier. Jenny montre ensuite un petit groupe de Pokémon : Il ressemble à des lapins, mais roses ! Il se sent coupable d'avoir accusé l'agent de mensonge. Il préfère se taire, comme Salameche depuis le début du voyage. Ils reprennent la route, et font une boucle en passant par une montagne avec quelques grottes, un lac, une autres forêt et le bord de l'île. Devant le poste de contrôle, la Jeep stoppe net. Jenny invite encore ses invités à la suivre au poste de police. Dans la salle d'attente, Olérien regarde à terre est honteux s'excusa :
« Jenny, Je...
- C'est bon, coupe l'agent, pas besoin de s'excuser. Tu devrais appeler le professeur pour le rassurer. 
- mouai, répondit Olérien. Vous pensez qu'il s'inquiète vraiment de moi ?
- Plus que tu ne le crois ! Je vais un instant dans mon bureau. Téléphone ici, je crois que tu connais le numéro, non ? »

Olérien fait un rictus, et se résigne à parler à Sam. Il compose le téléphone, et constate que c'est un visiophone : Il n'aura pas que la voix. Il attend, et le visage de Sam s'affiche sur l'écran. Il remarque alors que l'arrière plan correspond à l'étage, là où il avait donné son sang. En voyant Olérien, Sam parle le premier :
« Bonjour Olérien, ça va ? Tu n'as pas mal ?
- Ça va, répond Olérien, encore mal à la tête grâce à vous, mais je vais bien.
- Salameche va bien aussi ? Désolé de t'avoir fais cela, mais je n'avais pas les choix.
- Ça va, je ne vous en veux pas, j'espère juste que ne vais pas rester ici éternellement.
- Justement, le mieux serait de rester ici. Tu es à l'abris des personnes malintentionnées, seul une dizaines de personnes en dehors de l'île sont au courant, des personnes de confiance qui savent l'importance du secret. J'ai rencontré d'autres confrères, nous avons été d'accord que c'était la meilleur solution de t'emmener ici. Tu auras des cours à l'écoles pour t'apprendre notre monde, échanger plus en détail ton monde, mais surtout t'habituer à vivre ici. L'après-midi, tu assistera Jenny pendant sa patrouille et elle te montrera tous les Pokémons qui vivent sur l'île. Tu recevras une bourse journalière de 100 pokés pour subvenir à tes besoins, et tu habiteras sur l'île le temps qu'il faudra. Il faudra juste que tu me tienne au courant une fois par semaine, ou si tu avais juste besoin de discuter. Alors, quand penses-tu ?
- Ai-je le choix, répond en faisant la moue Olérien.
- J'espère qu'il était bon le guimauve ?
- Comment le savez-vous ?
- Regarde ton bras ! »

Olérien s'exécute et remarque avec stupeur que ses bras sont rosé, ses jambes, tout chez lui a pris soudainement une teinte rosée.
« Ne t'inquiètes pas, reprend Sam, c'est à cause de de ce fruit que les Pokémons de cette île sont roses. Ils se nourrissent qu'avec ce fruit, qui est très nutritionnel et sucré. Le seul inconvénient, c'est que le fruit contient un pigment qui colore la peau, et manger pendant plusieurs années, les effets deviennent permanente. Pas de soucis pour toi, tu retrouveras ta couleur d'ici une heure ou deux. Au moins, cela prouve que tu est un Pokémon.
- Seuls les Pokémons ont ses effets secondaires ?
- Exactement. Bon je dois te laisser, appelles-moi quand tu veux, et content que tu ailles bien !
- Merci professeur, à plus. »

Tout deux raccrochent, et Jenny revient avec une photo dans un cadre en bois. Il n'en croit pas ses yeux quand il remarque la trentaine de policière, toute identique, posant devant l'objectif. Jenny montre à Olérien sa soeur de Jadielle au milieu d'autres toutes authentiques, Olérien s'en demande même comment elle arrive à se repérer entre toutes ses sœurs et  ses cousines. Elle reprend la photo et ajoute avant de partir dans son bureau :
« Profite de la journée. Tes affaires son dans ta chambre. La maison où on t'a laissé est maintenant la tienne. Profites-en pour faire quelques courses à la supérette et pour faire un bilan à Salameche. À partir de demain, et tous les matins, tu auras un professeur particulier. Il arrivera cette après-midi par hélicoptère. Je te laisse, j'ai des rapports à terminer ! »

Elle ferme la porte, laissant Olérien et Salameche seul avec une nouvelle vie, sur une île tropicale, au beau milieu de l'océan.