Chapitre 14 : une issue inévitable
Olérien entend des pas venant de l'escalier. Il est rassurer de voir la tignasse de Sam, mais il l'est beaucoup moins quand il remarque qu'il y avait une autre personne. En voyant l'agent Jenny, il se sent piégé.
« Mais comment, commence la policière, tout en mettant par réflexe sa mains devant sa bouche.
- C'est comme ça que alliez régler le problème avec la police, lance furieux Olérien, en reculant de quelques pas. Je savais que je n'aurait jamais dû vous faire confiance.
- Laisses-moi t'expliquer, coupe le professeur Chen. Nous t'avons poursuivi pour te cacher et rassurer les gens le temps que tout cela se tasse.
- Bin voyons, répondit Olérien.
- C'est vrai, confirme l'agent. Nous avons discuté avec le professeur Chen juste à l'instant, et il était d'accord avec moi qu'il fallait qu'on amène dans un endroit à l'écart.
- Et je pense avoir cette endroit, continue Sam. Il existe une île entourée de tourbillon où vit des Pokémons sauvages roses. Elle s'appelle l'île Guimauve, et est protégé en tant que SPI "Sanctuaire Pokémon International". On pourrait envisager de t'amener sur cette île pour te protéger. Tu serais logé, nourrit, et c'est le cas de le dire, blanchit. Quand pense-tu ? »
Un long silence s'en suivi où tout le monde se juge du regard. Et Olérien rompe ce silence dans un éclat de rire nerveux et désenchanté :
« Et vous allez me convaincre de me réfugier sur île au nom saugrenu de "Guimauve", où vivrait des Pokémon roses ? Tant qu'a choisir une histoire, choisissez-la plus réaliste. Salameche, il est tant de respecter ta promesse : Protèges-moi ! »
- D'accord Olérien, je vais te protéger, répondit ce dernier.
- Plus un geste »
Jenny sortit son pistolet et le pointe sur Olérien. Toute l'assistance est surprise par cette réaction. Olérien décide alors comme contre-attaque d'avancer, pas à pas, lentement.
« Plus un geste, répète la policière.
- Sinon quoi, répondit déterminé Olérien. Vous allez tirer, alors tirez ! Tous vos soucis seront résolus : Le peuple sera soulagé, les scientifiques pourront m'ouvrir pour y découvrir je ne sais quoi, Salameche pourra avoir une meilleur vie avec un meilleur dresseur, et moi je pourrais enfin être tranquillement, et rejoindre les miens. Alors pour le bien commun, s'il vous plait, tuez-moi ! »
Olérien se retrouve devant l'agent, qui fait trembler son pistolet de stress. Il colle son front sur le canon du pistolet noir et froid. Salameche crie :
« Non Olérien, arrêtes, tu ne dois pas mourir ! »
Un silence s'en suivirent. Sam en profite pour prendre une seringue rempli d'un liquide cristallin et la plante dans le cou d'Olérien. Surpris par la piqure, il se tourne vers le scientifique et par une fatigue soudaine, s'écroule. L'inspecteur Jenny relâche sa garde et pointe son pistolet vers le sol de soulagement. Salameche se précipite vers son ami, pendant que Sam tâte le pouls encore présent d'Olérien. Jenny rengaine et s'adresse à Sam :
« Bien joué, professeur, on a eut chaud !
- Oui, mais il ne va pas plus avoir confiance, peine Samuel.
- Dites-vous que c'est un mal pour un bien, et il va peut-être vous pardonner ! Dans tous les cas, pas de temps à perdre. Je vais réquisitionner un hélicoptère pour le transporter. Pendant ce temps, prévenez l'agent en faction sur l'île pour la mettre au courant de la situation. J'espère qu'Olérien ne va pas se réveiller pendant le vol.
- Aucun risque, rassure le professeur Chen par un sourire gêné, en se relevant. J'utilise ce tranquillisant pour endormir les Rhinoféroces, et ils peuvent dormir une demi journée facilement avec. »
L'agent Jenny fait de gros yeux de surprise, et quitte la pièce par l'escalier. Le professeur Chen récupère Olérien sur ses épaules, descend les escaliers, suivi de Salameche, et l'emmène dans le salon. Il l'allonge sur le canapé et retourne à l'étage. Il s'assoit sur une chaise à roulette, et allume l'ordinateur. Un écran bleu apparaît, avec un message en capital de couleur blanche qui indiquait " Allumage en cours, veuillez patientez ". Pendant le lancement du programme, Sam remarque le sac que Olérien avait posé contre la rambarde de l'escalier. Il ne peut s'empêcher de voir par curiosité ce qu'il y avait dedans : De la nourriture pour lui et Salameche, des couverts, un peu de pokés, quelques vêtements, un livre sur les Pokémons et un objet qu'il ne connait pas. Il est rectangulaire, épais comme un crayon, les dimensions d'une gomme, et il était plutôt léger. De couleur rouge et argent, il a de petits boutons sur le coté, un écran sur sa face et un fil détachable en sort. En appuyant sur un bouton, il voit que l'écran s'allume avec comme message " Bonjour ", et un son commence à émettre à l'extrémité du fil, qui se termine en une petite boule troué. Mais il n'a pas le temps de vérifier le son, car un autre lui indique que l'ordinateur est prêt à l'emploi. Il appuie sur le même bouton dans l'espoir de l'éteindre, ce qui est couronné de succès par un " Au revoir " sur l'écran. Le professeur se tourne vers son ordinateur, et sélectionne une icône de téléphone. Il tape ensuite un numéro, et comme cela, il passe un appel, à l'île Guimauve.
Pendant ce temps, à l'étage inférieur, Salameche monte la garde, et surveille Olérien allongé sur le canapé. Il attend son réveil, en se posant des tas de questions : Pourquoi Olérien a réagi comme ça ? Pourquoi le professeur l'a agressé ? Pourquoi il fait encore confiance au professeur Chen et à la policière après ce qu'ils ont fait à son ami ? Il entend quelqu'un descendre les escaliers. Sam revient au salon pour juger de l'état d'Olérien. Il vérifie ses yeux, son pouls, sa tension, sa température. Il remarque alors Salameche qui l'observe. Il prend un moment pour s'adresser à Salameche en face à face :
« Salameche, Olérien va bien. Mais je sens que tu es perdu. J'ai entendu son histoire, et je pense la réaction de l'agent Caillou était surréaliste, mais elle a peur aussi. Olérien aussi a peur, il est très fragile, et il a besoin de toi, même si il ne veut pas qu'on l'aide. C'est la seul solution contre les dresseurs trop ambitieux et les personnes mal intentionnées. Ce n'est qu'un orphelin qui doit affronté un monde différent qu'il a pu imaginé »
Salameche ne répond pas. De tout façon, il n'y a que Olérien qui le comprend. Il laisse s'en aller Sam, troublé par les paroles du professeur.
Ce dernier remonte à l'étage et range du mieux qu'il peut le contenu du sac dans ce dernier. Il le ferme, le pose par terre contre la rampe, s'assoit sur la chaise de bureau et se met à réfléchir sur tout ce qui c'est passé, et des conséquences que cela va avoir sur Olérien. Il est sorti de sa torpeur par une mélodie venant de son ordinateur. Une personne l'appelle par videophone. Sam décroche :
« Bonjour, qui est à l'appareil »
La liaison s'établit et Sam put voir l'agent Jenny de l'autres côté du combiné.
« Bonjour professeur. Je vous appelle de l'hôpital d'Argenta. J'ai réussi à réquisitionné un hélicoptère médicale. Je serais au Bourg Palette dans un quart d'heure maximum. Tenez-vous prêt !
- Très bien, à tout de suite alors. »
La liaison se coupe, Sam en profite pour mettre au courant la personne qui garde l'île.
Le temps passe relativement vite, et le professeur Chen attend au salon avec Olérien, Son sac et son Pokémon, sont surpris par un drôle de son. Il se précipite dehors et voit un hélicoptère blanc se poser à quelques mètres du portillon. Jenny, suivi de deux brancardiers avec un brancard, en sorte. Jenny montre aux médecins le chemin à suivre, ses derniers installèrent Olérien sur leur lit, et dans un silence pesant, tout le monde se précipite dehors pour prendre place dans l'appareil. Sam ferme à clef, et fut le dernier à monter, avant que Jenny ne ferme la porte latéral de l'hélicoptère hospitalier. Ce n'est qu'une fois l'appareil décollé que les langues commencèrent à se délier :
« Bonjour professeur Chen, commence l'un des infirmiers. Ravis de vous rencontrer.
- Je vous en remercie, déclare poliment Sam
- Mais, continue le deuxième médecin, je croyais que c'était un Pokémon que l'on devait récupérer, pas un homme !
- Désolé, corrige Jenny, mais c'est bien le cas ! Vous avez devant vous le Pokémon extraterrestre.
- Pardon, s'interroge en coeur les deux infirmiers, vous pouvez répéter ? »
Un long silence s'en suivirent, tandis que l'appareil survole les derniers lopins de terres de la régions avant de rejoindre la mer. Olérien ne le sait pas encore, mais il fait bien malgré lui son premier baptême de l'air. Mais il est encore endormit, endormit dans un sommeil sans rêve observé de toute part par les passagers du véhicule. À la moitié du chemin, Jenny discute :
« Professeur, j'aimerai vous demander quelque chose : J'ai convié les médias à une conférences de presse à Jadielle, et j'aimerai que vous y assistiez, pour rassurer un peu tout le monde.
- Oui, bien sûr, très bonne idée. Je vous accompagnerai volontiers quand Olérien sera mit en sécurité.
- D'accord, et merci. »
L'hélicoptère fendit les airs depuis une bonne demi-heure, quand une voix sorti d'un haut-parleur surprend tout le monde :
« Bonjour, ici le pilote. Nous rentrons dans l'archipel Orange. Nous atteindrons l'île Guimauve d'ici 15 à 20 minutes. Profitez du beau paysage que nous offre dame nature à 1000 m d'altitudes. »
Les deux infirmiers, non habitués à voir ce secteur, admirent du côté gauche. Jenny et Sam profitent du côté droit. Seul Salameche reste encore au chevet d'Olérien. L'archipel Orange se compose de petites îles, pas très grande, mais dont certaines contiennent une mégalopole entière. Toutes ces îles était entourées d'une eau turquoise et cristalline. Tout le monde est tellement absorbé à observer ce paysage paradisiaque, qu'ils sont à nouveau tous surpris par la voix du pilote :
« Mesdames et Monsieur, l'île Guimaune est en vu. Veillez vous préparer à l'atterrissage. »
À peine la phrase terminée, l'appareil perd doucement de l'altitude et de la vitesse, jusqu'à se poser sur de l'herbes jaunies. Elles se couchent sous l'effet de vent produit par l'hélice, formant un grand cercle concentrique. L'hélicoptère s'est posé à quelques mètre d'habitation.
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