chapitre 13 : Explication scientifique
Quand le professeur Chen ouvre sa porte, il se fige et dévisage pendant quelques secondes celui qui pense être le nouveau Pokémon venu de l'espace qu'il cherche. Pour commencer, Olérien réagit le premier :
« Je pense que nous avons beaucoup de chose à se dire, alors vous nous faites entrer ?
- Euh oui, répond le professeur Chen, rentres. »
Olérien découvre en suivant l'homme un couloir vide de mobilier, couleur chair, et il continu à le suivre jusqu'à une pièce à droite. C'est un salon spacieux, munis de deux fauteuils qui se faisait face, et d'une table de verre au milieu. Une large bibliothèque au fond faisant la largeur de la pièce contient toutes sortes de livres et de bibelots. Olérien s'installe dans le canapé à sa gauche, imité par Salameche. Le professeur s'assoit en face, sur l'autre canapé. Il scrute du regard son invité spécial, et Olérien commence la conversation pour rompre le silence :
« Avant de commencer, j'aimerai que la police ne soit pas au courant de notre entrevue. Ensuite, je voudrais avoir la confirmation de votre identité. Après cela, vous pourrez me poser toutes les questions que vous voudrez. À la fin de notre conversation, je partirai d'ici, et je ferais tout pour que vous ne me retrouviez pas. Maintenant, qui êtes-vous et quelle est votre profession ?
- Je m'appelle Samuel Chen, professeur agrégé en relation entre Pokémon et Humain.
- Est-ce vous qui êtes venu il y a quelque jour en présence de la police pour me capturer ?
- Oui c'est exact, répondit le professeur, mais ce n'était pas pour....
- Pas besoin d'explication, je comprends vos intentions et je ne suis pas là pour que quiconque rende des comptes, coupe Olérien. Maintenant, questionnez-moi, je vous répondrez honnêtement.
- J'aimerai avoir une confirmation de nos analyses : Es-tu un Pokémon ?
- Je l'ignore, je ne savait même pas ce que c'était avant d'arriver ici, et je l'ai appris comme tout le monde subitement, moi par la télévision. Si vos analyses le disent, c'est que cela doit être vrai.
- Racontes-moi ton histoire, comment es-tu arrivé jusqu'ici »
Et comme devant le chef, Olérien raconte son histoire, sa planète, son voyage, ses premiers jours. Le professeur Chen et Salameche écoute attentivement, et à la fin de son récit, le professeur continu ses questions :
« Vu ton histoire, il n'y que deux possibilité, et j'aimerais ton avis. Pensent-tu que tu ai devenu Pokémon pendant ton accident ou es-tu un Pokémon depuis que tu es né ?
- Là encore j'y ai longuement réfléchis, et la réponse est que j'en ai pas la moindre idée. Les deux possibilités se valent, et je ne me m'imagine pas encore comme un Pokémon
- Comprends- tu les Pokémons ? Discutes-tu avec Salameche sans difficulté ?
- Depuis hier oui, Je ne comprends pas non plus ce qui c'est passé. il y a quelques jours, je n'entendais que des " Sala" ou des " Meche", mais depuis hier, je le comprends clairement.
- Cela prouve que tu es belle et bien un Pokémon : Seul un Pokémon peut comprendre clairement un autre Pokémon. Comment va Salameche ? Je ne l'avais pas vu dans la chambre avant qu'il ne s'échappe lui aussi.
- Je vais bien très bien, répondit l'intéressé.
- Il va bien, traduit Olérien. Pourquoi cette question ?
- Juste pour savoir, se justifie le professeur. Je te sens mal à l'aise : As-tu peur ?
- Je viens d'une autre planète, vous débarquez avec la police dans ma chambre en pleine nuit, on me cherche, et vous me demandez si j'ai peur ?
- Que compte-tu faire maintenant ? Fuir à nouveau ne serait pas la bonne solution. Tu devrais rester au village le temps que ça se calme, je peux régler le problème avec la police.
- Tu vois, je te l'avais dit, réplique Salameche.
- Impossible, coupe Olérien. Ce n'est pas parce que je suis venu discuter avec vous je vous fais confiance ! Vous pourriez me capturer, m'autopsier, ou me dénoncer, je ne vous connais pas pour vous faire entièrement confiance. J'ai confiance en Salameche, qui m'a proposé de vous rencontrer. Mais je n'ai pas encore tout à fait confiance en vous. Tant que je resterai sur cette planète, se qui sera sans doute pour toujours, tout le monde aura peur de moi, et ceux qui n'auront pas peur et qui en voudrait savoir plus sur moi me pourchasseront encore et encore. Je suis désolé, mais pour moi, ça sera une fuite perpétuelle. »
Un long silence s'en suivit. Olérien se lève et rompe le silence :
« Bon, si vous n'avez pas d'autres question, je vais m'en aller.
- S'il te plait, Olérien, je peux de demander encore un service, demande précipitamment le professeur. Peux-tu me donner un échantillons de sang ?
- Pardon, vous plaisantez ! De toute façon, vous en avez déjà trouvé à côté du vaisseau non ?
- Oui mais pas assez. Je n'ai pas d'argument pour te convaincre, mais tout ce que je peux te dire, c'est que j'aimerai en savoir plus sur toi, sans, comme tu pourrais le croire, te découper en rondelle. Nous ne savions pas que l'on n'était pas seul dans l'univers, et je pense que toi aussi le pensais. »
Olérien réfléchit. Salameche le pousse à donner du sang à Sam, et une fois encore, il fait confiance à son seul amis. Il s'adresse à Samuel pour lui accorder ses conditions :
« D'accord, mais à plusieurs conditions : C'est vous qui ferez la prise de sang. Je veux voir toutes les étapes clairement et avec des gestes lents et précis.
- Merci, répondit soulagé Sam. Mon stock de seringue vide est à l'étage, suis-moi »
Olérien prend son sac en bandoulière, laisse le professeur passer devant, et tous les trois montèrent à l'étage par un escalier discret en pierre avec une rampe en bois. À l'étage, Olérien voit un véritable laboratoire scientifique : Des moniteurs, des éprouvettes, des ordinateurs. Olérien se sent très mal à l'aise, et voudrait s'enfuir à toutes jambes s'il n'avait pas promis une seringue de son sang à Sam. Olérien doit s'arrêter devant une armoire à pharmacie, avec une grosse croix rouge painte dessus. Le professeur tient parole et ouvre lentement la commode. Il prend délicatement une seringue vierge emballées, l'ouvre pour y extraire la seringue, la manipule et insère délicatement l'aiguille dans la peau. Olérien fait un rictus de douleur, et il voit son précieux liquide rouge remplir peu à peu la seringue. Cette dernière remplie de sang et retiré, il interpelle le professeur, pendant que ce dernier range la seringue dans un frigo :
« Maintenant que vous avez eut ce que vous vouliez, il est temps pour moi de partir.
- Avant que tu partes, sache que ma porte est toujours ouverte, et même si tu as peur de nous, sache que tu serais surpris de voir ce que ce monde peux t'offrir.
- Vous avez sans doute raison, mais pour le moment, c'est la crainte qui me fait réfléchir et marcher. Je ne suis pas encore prêt à faire confiance dans ce monde. En tout cas, merci d'avoir plié à mes exigences »
Olérien tourne les talons, et au moment où il agrippe la rambarde de l'escalier, un "Ding Dong" se fait entendre. Olérien se fige et le professeur Chen intervient :
« Olérien, reste à l'étage. Je vais aller voir qui a sonné »
Le professeur Chen descend quatre à quatre les escaliers et marche d'un pas rapide pour ouvrir la porte. Il essaye de paraitre le plus calme possible. Il ouvre la porte et se trouve nez à nez avec l'agent Jenny. D'un air le plus naturel, il engage la conversation :
« Bonjour Jenny, quelle bon vent vous amène ?
- Bonjour professeur, j'ai des nouvelles intéressantes à propos d'Olérien. Je peux rentrer ?
- Oui, bien sûr. rentrez ! »
Le professeur Chen invite l'agent à se rendre dans le salon. Ils s'assoient sur les canapés, face à face, et la conversation se poursuit :
« Professeur, continu Jenny, j'ai de grandes nouvelles : Olérien est passé à Bourg Palette
- À bon ? Qu'est qui vous fais dire ça ?
- Nous avons enquêté, et nous avons élargi le périmètre à partir de Jadielle. L'un de nos policiers a retrouvé sa trace à Grisbourg, nous avons enquêté à tous les village environnants, j'ai interrogé Madame Serty, et là, bingo
- Amélie Serty, la gérante du magasin ?
- Exactement. Elle nous a dit qu'effectivement une personne très gentille et polie, ressemblant point par point à notre portrait, lui a acheté de la nourriture. Il lui a demandé ensuite d'utilisé son téléphone et de feuilleter son annuaire. Nos techniciens retrace l'appel, et nous allons savoir très bientôt qui il a appelé. Maintenant, j'aimerai en savoir plus pour la suite : Que fera t'on quand on l'aura rattraper ?
- C'est à dire, interrogea Sam, si on le relâche dans la nature ou si on l'insère dans la civilisation ?
- Parce que... je ne vous cache pas que cette affaire est devenu trop importante pour la cacher. Nous avons été pris de cours, et des informations qui avait fuis ont été diffusé dans les médias. C'est la première fois que j'ai à gérer une affaire d'extraterrestre. Des personnes viennent me voir car elles sont inquiètes, d'autres plus folle prône pour la théorie de l'invasion. On ne peux pas le lâcher dans la nature sans qu'il n'y ai de conséquence, on ne peux pas non plus le relâcher dans la civilisation, tout le monde connait son visage. On ne peux pas non plus l'enfermer tout sa vie. Ce qu'il faudrait, se serait l'amener dans un endroit
- Alors il faut en discuter. Suivez-moi, j'ai une surprise pour vous. »
Le professeur Chen se lève, suivi de Jenny, curieuse de savoir la fameuse surprise, et tout deux montèrent les marches qui mène à l'étage.
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