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Chapitre 11 : La douche froide


Le village s'appelle Grisbourg. Olérien hésite à rentrer de peur d'être repéré, préférant le contourner, mais une vielle femme précipite son choix.
« Bonjour mon petit. Tu cherches quelque chose ?»

Olérien préfère lui répondre simplement, pour ne pas devenir repérable :
« Oui, je cherche un magasin, je n'ai plus rien à manger.
- Tu doit être un dresseur Pokémon. Si tu cherches aussi un centre Pokémon, le plus proche est celui de Jadielle. C'est à une heure de marche d'ici.
- Non, je ne suis pas dresseur, répond précipitamment Olérien. Je suis un simple randonneur et je viens juste de m'apercevoir que je n'ai pas pris mes vivres, pour une fois.
- Ah, je comprends... Il y a une épicerie juste là, mais tu n'auras pas beaucoup de choix, tu sais !
- Ce n'est pas grave, je ne cherche pas spécialement le choix. Désolé, mais je dois y aller, j'ai encore de la route à faire avant ce soir. Merci pour l'information.
- Ce n'est rien, nous n'avons pas beaucoup de voyageurs qui traverse notre bourgade, alors cela fait plaisir de les aider. Bon, je retourne voir mes poules, moi. »

Sur cette dernière phrase, elle tourne les talons et rentre dans une grange. Olérien se dirige et rentre dans l'épicerie en question. Il ne peut pas faire beaucoup de courses, du faite qu'il n'a rien sur son compte bancaire avant de partir. Il ne lui reste plus que 50 pokés en poches. Il divise ses économies en deux en achetant des conserves, des couverts et un ouvre-boite. Il sort du magasin quand il voit une voiture avec des gyrophares rouges sur le toit. Elle est blanche et noire, et Olérien la reconnaît de suite : il l'a vu à la télévision, c'est une voiture de police. Il rentre de nouveau dans l'épicerie et se réfugie dans les toilettes à sa droite. Il a l'impression que le gérant l'a vu sortir, mais pas rerentrer. Il attend de longue minutes dans une pièce qui sent la javel : il déteste cette odeur, le chlore en général. Il regarde par le trou de la serrure, attendant encore. Une personne rentre dans le magasin. Olérien ne voit que le buste, mais il distingue l'uniforme policier, d'un bleu assez foncé. De derrière la porte, il entend une conversation s'engager :
« Bonjour. Nous sommes à la recherche d'un individu, l'avez-vous vu dans les parages, commence une voix masculine en tendant un papier au commerçant.
- Non jamais vu, répond celui-ci, pourquoi ? Il fait quelques choses de mal ?
- Vous n'avez pas à le savoir, rétorque le policier.
- Ok ok ça va. Bon, je vous ai répondu, alors vous n'avez pas d'autres habitants à emmerder ?
- Non j'en ai fini, mais si le voyez, prévenez-nous !
- Mais oui on le ferra, pas besoin de venir nous questionner. Bonne chance pour votre chasse. »

Le policier sort d'un pas pressé, irrité sans doute par cette conversation. Olérien se demande pourquoi le gérant ne l'a pas dénoncé, mais Il est soudainement surpris par la voix du vendeur qui lui dit :
« Tu peux sortir maintenant, à moins que tu veuilles encore visiter mes sublimes toilettes ! »

Il se passe quelques secondes avant que Olérien ne se résigne à sortir des W.C. Il se dirige timidement vers le comptoir.
« Tu n'as rien à craindre, je ne vais pas te dénoncer, réconforte le vendeur, la cinquantaine, cheveux grisonnant, et l'air bourru.
- Pourquoi vous ne l'avez pas fait, pourquoi ne pas m'avoir dénoncé, demande par curiosité Olérien. Vous avez menti délibérément à la police pour protéger un inconnu, sans savoir ce que j'ai fais.
- Parce que ce village n'aime plus trop voir la police fouiner, on ne les aide plus. Pour tout expliquer, cela remonte il y a une vingtaine d'année. Un commissaire véreux faisait la loi ici, ou plutôt "sa" loi. Il pillait les maisons, faisait chanter les habitants, les menaçait. Il y a eut des morts, des disparitions. Il a fallut 3 ans à la police pour découvrir le pot aux roses, et se n'était pas faute de leurs avoir signalé. Il a fuit avant qu'on ne l'interpelle, et ont ne l'a plus revu depuis. C'est pour cela que le village n'a pas encore pardonné à ces connards de policiers. Maintenant, si tu veux fuir, tu peux aller vers un autre village, Bourg Palette doit être le plus prés d'ici. Tiens, prends ça. »
Le vendeur fouille derrière le comptoir et y sort une boussole, une boîte d'allumette et une carte de la région.
« Le village se trouve au sud d'ici. Suis la route, et tu y seras, continu le vendeur.
- Merci, remercie Olérien. J'essaierai d'y aller le plus rapidement possible.
- As-tu un Pokémon pour te protéger ?
- Non pourquoi, demande Olérien, tout en rangeant ces nouveaux objets dans son sac.
- Les bois abritent beaucoup de Pokémons sauvages, surtout des Piafabec. Ces bestioles te pourchassent juste parce que tu les auras regardés. Fait attention.
- D'accord, merci. »

Olérien remet son sac sur les épaules et avant de partir, le vendeur lui pose une ultime question :
« Au faite, qu'as-tu fait pour t'attirer les foudres de la police ?
- Presque rien, j'ai juste fait un énorme trou dans la forêt il y a quelques jours. »

Olérien s'éclipse après cette phrase et remarque de suite au dehors qu'il fait plus lourd. Il pointe son nez en l'air et note aussitôt que des nuages noirs menacer le ciel. Il sait qu'un orage arrive, il en a déjà vu d'extrêmement violent chez lui. Il va donc dans la direction proposée par le marchand, d'un pas plus pressé, vers une autre petite forêt. Il continue 10, 20 minutes ainsi, se fiant uniquement à la boussole. Au bout d'un moment, une goutte tombe sur cette boussole. puis, deux, puis dix. L'orage qu'Olérien avez prédit commence à se mettre en route. Il doit alors se réfugier dans le renforcement rocheux d'une petite falaise, un abris de fortune qui le sert bien, tant l'eau commence à tomber abondamment. La pluie triple d'intensité, et des éclairs zèbrent et se mêlent à la pluie. L'orage devenant de plus en plus violent, Olérien est alors soulagé d'avoir trouvé un endroit où s'abriter. Il est aussi protégé par cette eau qui fait une sorte de brouillard et qui ferait reculé plus d'un policier acharné. Il en profite pour voir sur son livre ce que c'est exactement qu'un Piafabec, par le peu de lumière que le soleil arrive à envoyer. C'est un type de corbeau marron, avec le dos noir, les ailes rosâtres et un bec crochu brun. Olérien lit ensuite la description :

"Le Piafabec est un Pokémon très commun des forêt et des clairières. Il cherche les hautes herbes pour chasser et les arbres pour s'abriter et pour épier. Il est dangereux et non adapté pour les dresseurs non expérimenté"

Olérien range son livre dan le sac et attend la fin de l'averse. Il en profite pour penser à l'avenir. Y avait-il une porte de sortie ? Se ferait-il attraper et subir des expériences ? En y repensant, il s'inquiète aussi de Salameche. Sera-t-il soigné convenablement ? Sera-t'il heureux ? Son regard se perd dans un coin de la forêt qui bizarrement devient rouge orangé. Il sort de sa réflexion et effectivement, devant lui, quelque chose de rouge et de lumineux bouge de façon irrégulière. Olérien commence à préparer ses affaires pour s'enfuir, quand il voit une petite silhouette orange qui vient à sa rencontre.
Salameche, mal en point, avait enfin retrouvé la trace d'Olérien. Ce dernier court sous la pluie pour récupérer le Pokémon. Salameche se laisse tomber alors dans ses bras, de fatigue, mais il est aussi très affecté par la pluie. Salameche est plus froid que d'habitude, trempé, sale, et sa flamme est plus petite, même prête à s'éteindre.
« Pourquoi m'as-tu retrouvé, idiot, demande inquiet Olérien. »

Il n'a qu'un grognement incompréhensible comme réponse. Il retourne à son abris pour allonger Salameche au sol. Il sort de son sac de quoi le sécher, et son pull pour le réchauffer. Il songe à faire un feu pour augmenter la température. Il s'en fout maintenant de se faire repérer et attraper, tout ce qu'il veux pour le moment, c'est sauver Salameche. Il ramasse de gros cailloux pour entourer le futur feu, des branches pour l'alimenter et il craque une allumette pour le commencer. Le feu vient difficilement, à cause du bois humide trouvé dans le renfoncement, et pendant ce temps, Olérien prend Salameche dans ses bras, et le frictionne avec le pull. Quand le feu atteint son apogée, il dépose Salameche sans le pull au plus prés du feu pour qu'il se réchauffe. La pluie continue à tomber, et l'orage gronde toujours. Olérien observe le feu et Salameche. Il ne sait pas quoi penser de tout cela. Pourquoi l'avait-il suivi, jusqu'à mettre sa propre vie en danger ? Pourquoi voulait-il le retrouver à tout prix ? Il surveille le feu pendant une bonne partie de la nuit, tout en l'alimentant plusieurs fois pour ne pas qu'il s'éteigne. Il tombe finalement de sommeil sans qu'il ne s'en aperçoive.
Il cauchemarde toute la nuit, et est réveillé difficilement par le soleil. Le feu s'est éteint, avec des braises encore rougeoyantes, et l'orage s'était dispersé. Il juge l'état de Salameche. Il dort, mais malgré une amélioration, Olérien juge qu'il est encore trop froid. Il rapporte des branches mortes pour faire revivre le feu. Il le laisse tranquillement dormir prés de celui-ci. Pendant ce temps, il réfléchit à une nouvelle stratégie. Il ne peut mettre Salameche en danger. Et il ne peut pas se cacher dans un village proche de Jadielle. Il ne pourra non plus le laisser à quelques part, sinon il le retrouverai une nouvelle fois, ou il tentera et mourra en essayant. Il prend la carte du sac et la déplie, constatant qu'il se trouve dans une région qui s'appelle "Kanto". Le mieux pour lui aurait été de changer de région. Alors, il remarque justement que Bourg palette se trouve sur le bord d'un océan. Mais le mieux, c'est qu'il y a des petites îles à quelques kilomètres des côtes. Il pourra prendre un bateau pour s'échapper du continent. Mais il faut faire vite, et Salameche est toujours souffrant. La santé de Salameche prime sur sa fuite. Heureusement, il va de mieux en mieux. Si Salameche était devenu aussi, ou de plus en plus, mal, il aurait dû l'emmener au centre Pokémon et, sans doute, se serait fait repérer. Midi passé, il juge encore la santé de son protégé, et remarque que sa flamme était, certes, encore petite, mais qu'elle avait doublé de volume depuis la dernière fois. Olérien a bonne espoir pour lui. Mais comme il dort toujours, il le laisse se reposer devant le feu et la chaleur du soleil. Il en profite pour se poser contre la parois de la cavité, et sans s'en rendre compte, il s'endort à nouveau, pour une petite sieste sans rêve. Il est réveillé quelques heures plus tard par quelques choses qui lui tire le pantalon et qui l'appelle.

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