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Chapitre 1 : Survivre


Olérien se réveille, en sueur. Les draps sont moites et commencent à devenir bruns foncés à force de les utiliser. Il se lève, l'air hagard. Il prend ses médicaments, préparés sur une assiette de porcelaine, posée sur une table de chevet moisie par l'humidité. Des médicaments, offert généreusement par l'Europe pour toutes les personne existantes encore, prévient contre toutes les maladies actuelles. Le monde ainsi continu son agonie. Il voit sur le réveil numérique 8h45. Comme tous les matin depuis une dizaines d'année, il fait le tour de l'appartement de 20m par 20m. Les réserves de nourriture, distribuée toutes les semaines par l'Europe, sont calculées pour qu'il n'y ait ni trop, ni pas assez, ce qui n'empêche pas d'en faire commerce, avec les médicaments. La nourriture est constituée exclusivement d'une mélasse vertes hyperproteinés en conserve de verre, le plastique ayant disparu, dérivé du pétrole et le métal réservé pour les vaisseaux. La sécurité sur la porte n'avait pas été déclenché. Car sinon, tous contrevenants aurait eu le droit à un explosif, qui envoie des clous rouillés a toute ouverture de porte. Il prend sa cuillère et mange pour la 3479ème fois cette mixture immonde, qu'il doit manger tous les jours, puis il prend son manteau qui tombe en lambeau pour sortir.
Dehors, il pose sur sa bouche son masque pour filtrer l'air extérieur, autre cadeau de survie. Le ciel montre un visage verdâtre et marron, tandis que les immeubles tombent en lambeau, et les rues débordent de détritus en tout genre. Comme les centaines de personnes qui restent encore dans cette ancienne capitale, il rejoint un grand écran posé sur l'arc de triomphe. Cette écran permet de regarder la seul chaine de télévision autorisée, diffusée de Berlin. Berlin, nouvelle capitale de l'Europe, depuis la 3eme guerre mondiale, quel ironie. Il arrive pour l'ouverture du journal télévisé de 10h, traduit de l'allemand. Une information de dernières minutes irise quelques peu les téléspectateurs présents : De nouvelles navettes allaient partir demain pour la Lune. Une bande de richards allaient encore augmenter la population lunaire. La station, qui abrite ces personnes, est visible à l'oeil nu, surtout en pleine lune et le ciel dégagé, ce qui est rarement le cas. Le reste de la population ont un dégout inqualifiable vis à vis des "Luniens", de les avoir lâchement abandonné pour leurs sécurités, de leurs conforts de vie, et de leurs avoir volé la seul invention qui pouvait changer le monde.
La présentatrice indique que la navette partira cette fois de l'ancien aéroport d'Orly, à Paris, à cause d'un problème technique à l'aéroport de Stuttgart. Une aubaine pour le peuple parisien : pouvoir conspuer des nantis est devenu si rare.
Olérien veut être aussi de la partie, et c'est pour ça qu'il retourne rapidement à son appartement, pour prendre quelques livres, et son lecteur de musique avec ses quelques 50000 chansons des années 80 à l'année 2020 (arrêt officiel de toutes culture). Il n'oublie pas aussi ces tickets de rations, qui lui permettent de récupérer de la nourritures en bocal et des médicaments et qu'il préfère emporter avec quand il part. Il prend aussi une ration de nourriture, ses pilules et 2 litres d'eau potable. Tout cela dans deux sacs à dos ternis et à moitié déchiré de couleur kakis et sombre. En sortant, il a un étrange sentiment, en revoyant son chez-lui, comme si c'était la dernière fois qu'il reviendrait à Paris. Il suit la route pour l'aéroport, à une cinquantaine de kilomètre de là.
Il n'est que midi, que déjà certains hommes forniquent sans complexe en guise de déjeuner, et que plusieurs bagarres de rue éclatent aux couteaux, aux pistolets, aux poings ou aux pieds. Il n'y a là que des enfants et des adolescents livrés à eux-même, de 13-14 ans, et des plus jeunes, de 10 ans, qui se font violer sans rien dire, car personne n'a son mots à dire quand on survit. Ceux qui ont la chance de vivre jusqu'à 30 ans doivent combattre la maladies, la pollution et la violence. L'espérance de vie est descendu à 45 ans. Les Doyen du monde ne sont autre que le président des Amériques, à 56 ans, suivi du président de l'Europe et du président de la Chine. Après cette vision quasi quotidienne, Olérien croise le Casino de Paris, ancienne salle de spectacle, dont sa fonction actuelle correspond maintenant mieux à son nom. Une entrée de métro est encore bouchée par la remontée des égouts. Le liquide brun où flotte des détritus émane une odeur indescriptible de puanteur, mais pourtant habituelle. Olérien traverse le Pont Neuf, le seul pont encore debout. De toute façon, il est possible de facilement traverser la Seine, qui était à hauteur de cheville. Mais il était néanmoins déconseillé de le faire, vu que l'eau boueuse était devenu acide au fil du temps et des déchets apportés. Milieu d'après-midi, Olérien atteint le Périphérique, qui ne sert plus à rien, vu qu'il n'y a plus de voitures pour la traverser depuis la fin de la guerre. La route, si empruntée à une époque, restera immobile, silencieux, jonchée des carcasses de voitures qui l'emprunté. Le soir tombe déjà quand il voit la sortie correspondante pour l'aéroport. Mais une mauvaise nouvelle, prévisible, attendait Olérien. Un barrage entoure l'aéroport, devenu zone sensible.
Le barrage s'étend sur plusieurs kilomètres carrés, fermant toute la zone de l'aéroport, avec plusieurs contrôles au fil de la route, surveillé par plusieurs soldats armées jusqu'aux dents. Depuis la guerre, l'armée, payé par les riches pour les protéger, ont le droit de tuer sans motif. Comme si l'anarchie, la faim, la maladie et la pollution ne suffisait pas, il faut aussi éviter de se faire buter par des soldats en manque de violence. Une foule de gens reste plantée là, bloquée par l'un des postes de garde du barrage. Le ton monte doucement, Olérien en profite pour se glisser derrière une grille mal fixée, et file derrière le poste et les soldats sans se faire remarquer. Il y a plusieurs postes de contrôle comme cela, avec leurs lots de chiens, de caméras, de miradors et de soldats. Il lui fallut au moins 4 heures pour tout passer sans se faire remarquer, à trouver l'endroit où se faufiler, des passages qui paradoxalement, sont très empruntés. L'aéroport se trouve encore à plusieurs kilomètres, visible de loin, et heureusement, Olérien en a fini avec les postes de contrôle. La nuit est tombé, et Olérien se glisse à l'abris, dans une ancienne grange de ferme délabrée, pour y dormir. Il prépare à la va-vite une couche de fortune, à l'étage de la grange, en nettoyant le parquet en bois rongé par les termites et jonché de fiantes en tout genre. Il s'endort presque aussitôt...
Durant la nuit, Olérien se réveille en sursaut. Des bruits de pas et des chuchotements le mets en alerte. Il prend ses affaires, et à pas de loup, se réfugie plus en arrières, entre deux caisses et des cadavres de souris dans un état de décomposition avancé. Un groupe de trois personnes rentrent dans la grange, en vérifiant chaque recoins. Ils appartiennent sans doute à une vague anarchiste, plus violente que les néo nazis d'autrefois. Ils se sont mis en mode "infiltration" avec des vêtements militaires kakis et un visage peint pour le camouflage. Ils portent entre leurs mains des armes militaires, prient sans doute sur des cadavres de soldats. Des grenades, des pistolets, et un Z3, une mitraillette qui envoient des balles imprégnées de cyanure de potassium, pour tuer à coup sûr son adversaire. L'un des gars commence à demander, trop fort :
« Eh, il y a personne ici ?
- La ferme, crétin, répond le deuxième, avec un allure de chef.
- Chef, pourquoi is' ont bouclé l'secteur, demande le troisième, d'un air abruti.
- Réfléchis connard, lui répond violemment le chef. Comment les gars de cette 'tain de ville ont réagi quand ils ont su qu'un convois d'or allait bientôt partir pour la Lune ? »

Un "convois d'or" est un nom de code, plutôt populaire, employé pour designer les départs de riches, de "Luniens".
« Il faut agir vite, continu le chef. Je sais de source sûr qu'ils partiront tout à l'heure à 8h30. Je sais aussi qu'il y aura 22 navettes... moins une.
- Pourquoi moins une, lui demande le premier.
- Parce qu'il y a un problème de pilotage sur cette navette, mais qu'es qu'on s'en branle, putain, personne l'utilisera ! Les autorités commenceront à surveiller les hangars dans 30 minutes, et s'arrêterons de le faire 1 heure avant le décollage pour contenir la foule. Vous comprenez c'que je dis ? C'est là qu'on interviendra. On récupère des grenades, on les balance, on laisse rentrer tout le monde et on zigouille tous ces Lunaires, ainsi que leurs Navettes.
- Pourquoi on pourrait pas les prendre pour nous ?
- Parce que tu crois que c'est aussi facile ? Les Modules sont des bijoux de technologie personnalisé, pour chacun d'eux, avec distributeur d'eau, de nourriture, d'alcool. Pour les plus spacieux, ils ont même du caviar et une cabine en or ! Les navettes ont une sécurité renforcée, personne d'autres que le propriétaire qui a aligné les billets peut le piloter. Voilà pourquoi on est encore bloqué ici ! Une seul chose est à faire alors : on va tout casser, on va tout buter. On va leur faire rappeler la mémoire ! Vive la France !
- Vive la France, reprennent les deux autres, comme un symbole de révolution. »

Ils restent un peu, à peaufiner leurs plans plus ou moins discrètement, et partent, comme en arrivant, en scrutant le moindre mouvement suspect dans la nuit. Olérien attend cinq bonnes minutes avant de pouvoir rebouger. Sans un bruit, il sort de la grange et reprend la route. Il se glisse sous un petit pont, avant de rejoindre l'aéroport qui se trouve à une centaine de mètre, devant lui. De grandes machines s'activent, et de gros véhicules tractent les vaisseaux sur les pistes. Les vaisseaux ressemblent à de grosse boules blanches, avec un numéro de série gravé dessus. Olérien se faufile jusqu'aux parking des vaisseaux sans encombre, le plus gros des surveillants se trouvant aux postes de contrôle. À l'accueil s'y trouve, sur un calepin, la liste des vaisseaux, les heureux propriétaires, et leurs états. Ça va du N° 100782 au N° 100804, soit bien 22 numéros, correspondant à 22 vaisseaux, comme avait dit le chef de la bande. Seul un numéro est cerclé de rouge, celui du 100790, qui a une "défaillance du pilotage automatique". Pendant qu'il consulte les fiches, il est soudain surpris par des coups de feu qui se font retentir dans un hangar. Trois silhouettes y sortent, suivi d'une vingtaine de soldats. Olérien reconnu de suite les indépendantistes de tout à l'heure. Le dernier d'entre eux ne court pas assez vite, et n'a pas de chance, abattu froidement par leurs assaillants. Les deux autres ne se retournent même pas. Cette diversion est parfaite. Olérien traverse en courant la piste de décodage pour se retrouver aux hangars. À part des transporteurs automatisés, aucun humain ne se trouve dans la zone. Le hangar principal, long d'une centaine de mètre, avait abrité la flotte de vaisseau qui va prendre le large dans quelques heures. Il n'en reste plus qu'un maintenant, qui n'est pas sorti, le fameux N°100790. Olérien ne peut s'empêcher de voir de plus prés ce condensé de technologie. II va pour retourner sur ces pas, mais des voix l'interrompe dans ces projets, l'obligeant à forcer l'ouverture, non-verouillé, du vaisseau, et à s'y cacher discrètement, en refermant derrière lui. Il en a oublié par la même occasion ses affaires qui était resté contre le mur du hangar. Les voix de deux techniciens, coupées par la cabine, viennent s'échouer aux oreilles d'Olérien :
«T'as vu ce monde.
- Ouais, ils doivent s'amuser les soldats.
- J'ai entendu dire qu'ils ont récupéré deux anarchistes, qu'ils vont exécuter pour donner l'exemple, déjà qu'ils en ont tué déjà un.
- Ouais j'ai entendu canarder. Et après ça sera à nous de balancer les corps dans la fosse à ordure.
- Et le vaisseau défaillant, le N°100790, on en fait quoi, demande le premier technicien, en posant violemment sa main sur le bâtis du vaisseau. Tu penses qu'on pourra l'utiliser ?
- Ouais, je pense pas qu'on puisse l'utiliser. Les concepteurs ont réussi à créer un bijou de technologie qui ne se répare pas et qui ne se démonte pas. Et un pilotage automatique défaillant pourrait envoyer le vaisseau au confins de l'univers. Eh, j'ai une idée !
- Quoi !
- Ouais, on pourrait l'envoyer avec les autres. Comme il décollera dans la mauvaise direction, les gens seront content, car il croiront qu'un Luniens se perdra dans l'espace. Je vais en parler à la tour de contrôle s'ils peuvent le piloter à distance pour le décollage.
- Bravo. On le met alors sur la piste avec les autres. Je programme un chariot tout de suite. T'es pas con !
- Ouais. »

Olérien attend alors que la voie soit libre, mais, il a beau essayer, la porte ne s'ouvre plus. Il doit alors s'arrêter, car il y a trop de mouvements à l'extérieur. Il doit attendre donc, dans le vaisseau, qu'on sort dehors pour le décollage. Olérien se sent doucement piégé, piégé dans le vaisseau N°100790.

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