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Toc Toc

Pris de panique, Frida et moi ne bougeons plus. Il nous était inconcevable que l'on frappe à notre porte. Nous sommes dans le genre d'hôtel minable ou le personnel ne s'approche pas des chambres. Peut-être dans le cas de nettoyer la chambre une fois par semaine, et encore. On retient notre respiration, espérant que ce visiteur incongru pense que la chambre est inoccupée. Après deux minutes, les coups se répètent. Ils ne sont pas spécialement, sourds, ce n'est pas le gros Koubiak qui frappe par convention sociale avant de la défoncer. Ils sont même plutôt discrets. Nous ne tentons toujours rien. Au bout de quelques minutes, ils retentissent une troisième fois.

On ne bouge toujours pas. Nous sommes pétrifiés par la peur. Et si c'était la police, voire pire ? Alors que je suis en train de m'imaginer moult scénarios, une voix se fait entendre.

« Chris, réponds-moi, je sais que tu es là. »

Je regardai Frida, qui n'a toujours pas bronché. Apparemment, seul moi pouvait l'entendre.

« S'il te plaît, Chris. Sors de cette pièce, je voudrais te parler. »

Frida doit me prendre pour un schizo de première alors que je réponds au type à voix haute. En tout cas son faciès interrogateur en dit long.

« Dites-moi qui vous êtes avant tout !

— C'est Enguerrand.

— Arrêtez votre baratin !

— D'accord, j'ai un autre nom, si tu préfères : Gusfand. Je dois m'entretenir avec toi. Mais je ne parlerai pas en présence d'elle. Si tu veux me causer, sors. Je t'attendrai dehors. Attends quelques minutes avant de sortir. Puis, tu diras à ta copine, que comme promis, tu iras chercher son déjeuner. Cela n'éveillera pas ses soupçons. Une fois dehors, on pourra discuter. Mais de grâce, cette fois, ne me réponds pas à haute voix. Utilise tes capacités »

Je m'applique aussitôt, me concentrant sur la pensée.

« D'accord. Mais juste une chose. Pourquoi maintenant ? »

Pas de réponse. Je réitère ma demande, toujours rien. Il est déjà parti.

Frida s'autorise un unique mouvement en fronçant les sourcils avec un regard plutôt inquisiteur.

« Pourquoi as-tu crié comme cela, me chuchotte-elle.

— Je suis désolé, j'ai cru entendre quelqu'un me parler. Mon esprit a dû me jouer un vilain tour. Le coup d'hier m'a peut-être laissé plus de séquelles que j'imaginais. »

On souffle quelques minutes s'asseyant sur le lit. La tension descend doucement de mon être, mais pas pour Frida qui s'attend toujours à ce que les coups sur la porte reprennent. Au bout d'un petit temps, elle finit par se calmer. J'attends encore quelques minutes pour lui annoncer que je sors de la chambre.

« Écoute, je vais encore attendre quelques minutes, pour être bien sûr que la personne qui a tapé à la porte soit partie. Si je vois quelque chose de suspect, je remonterai illico et on trouvera une autre solution pour manger quelque chose. »

« ça me va. »

J'attends un quart d'heure, simulant l'inquiétude sur mon visage. Après avoir fermé la porte, je marche précautionneusement jusqu'à ce que je disparaisse de la vue de la porte. Dès que je suis sûr que Frida ne peut me voir, Je me mets à trotter un peu plus vite. Enfin. Enguerrand/Gusfand est finalement à ma portée, et certainement avec lui des réponses à toutes ces questions qui m'assaillent.

Une fois dehors, je le vois m'attendre de l'autre côté de la rue. Heureusement que la fenêtre de la chambre ne donne pas de côté. Mais bon, je suppose qu'il s'est plutôt bien préparé, s'il ne veut pas que Frida le voie. En tout cas, Enguerrand n'avait pas changé d'un iota par rapport à notre première rencontre. Même look, même tenue débraillée. Je dois dire que je suis étonné que les gens ne se retournent pas en passant à côté de lui. Mais après tout, c'est un gars qui rend possible l'impossible. Je ne devrais pas m'étonner, surtout avec ce qui s'était passé lorsque j'ai voulu inceptionner Lammour.

Il me sourit alors que je traverse la rue. Je me surprends à trouver son sourire plutôt amical, alors que lors de notre première rencontre, il m'avait plutôt terrifié. Moralité : ne jamais se fier au premier regard. Dès que je suis à sa hauteur, il ne prend pas de pincettes pour me parler.

« Alors, comme cela tu me cherches ?

— Oui, cela fait un petit temps maintenant. Mais je dois quand même vous poser une question : pourquoi maintenant ? »

Il me sourit de plus belle et m'invite à marcher à ses côtés. Cette petite promenade est surréaliste. Il avance comme s'il était seul en rue. Les gens se bougent instinctivement, ne semblent même pas le remarquer. Alors que moi, je dois zigzaguer entre tous les passants pour ne pas les cogner. On se croirait dans Matrix, quand Neo rentre dedans avec Morpheus pour la première fois. Il est déjà trois mètres devant quand il me répond.

« Mais tout simplement parce que tu m'as appelé. Concernant tes capacités, je n'ai rien à t'apprendre. Mais au vu des événements, oui, je pense que tu as besoin d'aide.

— Vous allez m'aider à attraper ces connards ?

— Oui et non.

— Je ne comprends pas.

— Je ne peux pas agir sur la réalité. Je ne peux que t'aiguiller, comme j'ai aiguillé bien d'autres personnes. Je peux te donner des pistes à explorer, te conseiller, te guider. Mais je ne pourrai me battre à tes côtés.

— D'accord.

— Tu as déjà une partie des pièces du puzzle. En gros, il te reste à relier tous les points. Je t'aiderai. Et puis, je t'aiguillerai sur la partie entièrement occultée, celle qu'on ne trouve sur aucun papier. »

À nouveau, je ne peux qu'acquiescer. Je ne sais pas trop quoi répondre. Mais dans un sens, je suis soulagé.

Il s'arrête de marcher et me regarde droit dans les yeux. Sa voix et son regard prennent d'un coup un air plus sévère.

« Cependant, je ne t'aiderai pas de suite. Il y a une chose que tu dois accomplir avant tout. Sinon, tout ce que tu entreprendras sera voué à l'échec.

— Dites-moi.

— Tu dois te débarrasser d'elle. »

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