Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 8: le voyage {✔}

Cela faisait si longtemps que je n'avais pas dormi aussi bien ! J'ignore pourquoi la rencontre avec le prince, la veille, me rend d'une humeur aussi joyeuse. Je me lève d'un bond, me prépare tout en gardant ce large sourire sur mon visage. Je dois avoir l'air idiote ! Mérie a du remarquer mon humeur inhabituelle, elle me regarde en —je suppose— se posant mille et une questions.

- Tu me semble de bonne humeur, quelle est l'origine princesse ? me demande-t-elle.

J'hausse les épaules tout en lui racontant ce qu'il c'est passé la veille avec Noran. Elle me regarde tout en souriant, me faisant rougir de honte.

- Tu vois qu'il est charmant ! s'exclame la servante.

Trop beau pour être vrai, comme tu l'as très bien dit

Je ne prends pas garde à la voix qui c'est de nouveau imposé à moi. Peut être que si je l'ignore, je ne l'entendrais plus jamais.

- Malheureusement faudra que tu sois patiente, poursuit-elle. Ton prince est parti à la chasse avec ton père, tôt ce matin.

- Comment ça "ton" Prince ? m'exclamais je.

Elle ne put s'empêcher de rire, me faisant rougir de plus belle. Nous avons passé la matinée à nous balader dans la ville, surtout qu'aujourd'hui il y a le marché. Et encore une fois j'ai dépensé beaucoup pour des choses que nous n'avons pas besoin. Mais j'aime tellement leur faire plaisir! Ce midi là nous avons mangé avec Noran et ses hommes qui ne sont pas bavards... Puis l'après midi j'ai montré ma passion pour la peinture et le dessin. En contrepartie il m'a montré sa passion pour la musique. Mon père nous a autorisés à utiliser son piano dans son bureau. Noran m'a appris à jouer quelques notes, je le trouve super doué!

Le reste de la semaine est passé en un éclair, et se déroule quasiment de la même manière. J'entends encore un peu la voix et le jeune homme ne m'est apparu qu'une seule fois. Ce qui me soulage dans un sens, tout ceci va bien finir par se stopper un jour.

Je commence à apprécier le prince, même si par moment il me regarde du coin de l'œil, avec son regard indescriptible. Mais je ne passe pas tellement de temps avec lui, à croire qu'il préfère mon père à ma petite personne. J'ai tout de même montré chaque recoin du palais sauf ma tour, c'est ma pièce privée, seule Mérie et moi y allons. Je m'y trouve en ce moment même.

Demain, c'est le jour J, je vais enfin quitter le royaume... C'est la première fois que je pars aussi loin. Cela me rappelle lorsque j'allais avec Konō dans sa grotte. Je retiens mes larmes, je ne dois pas pleurer et oublier. Mais il me manque tellement, comment oublier tout ce que j'ai vécu avec lui? Je ferme les yeux et l'image de mon ami se construit dans mon esprit. Je revois son beau pelage noir aux reflets vert à la lumière de la lune. Ses grandes ailes et sa douce crinière verte. Je m'imagine sur son dos en plein vol. Il m'arrivais de toucher sa crinière lorsque je me sentais triste, ce que, en ce moment même, j'aimerai faire . Pourquoi n'ai je pas essayer de le retenir?

On frappe à ma porte me faisant sortir de mes rêvasseries. Ce qui m'étonne car Mérie ne frappe jamais à la porte pour entrer, enfin elle le faisait au début, mais plus maintenant. Sans attendre mon consentement la personne entre, je me retourne d'un seul coup et j'ai la surprise de voir Noran. Nos regards se croisent, à la vue de ses yeux bleus, je me détourne aussitôt pour cacher mon gène.

- C'est une pièce privée, lui dis-je. Tu n'as pas le droit de venir ici.

- Vraiment ? me demande-t-il simplement.

Je l'entends, malgré mon refus, fermer la porte et entrer dans la pièce. Ainsi que sa présence ce rapprocher de moi, me rendant de plus en plus anxieuse.

- Alors c'est ici que tu te caches ? continue t-il.

Je ne reconnu pas son ton habituel, je me tournai vers lui et ne remarqua que son regard. Je ne l'ai jamais vu de cette manière. Il semble... Fâché contre moi. Provoquant chez moi des sueurs froides.

- Que me veux-tu ? demandai-je la voix tremblante.

- Je veux juste savoir pourquoi tu me fuis ?

Il ne s'arrêta qu'à quelques mètres de moi, me bloquant toutes issues, je ne peux que l'affronter.

- Je ne te fuis pas, dis-je en levant les yeux vers lui. C'est une vieille habitude de me réfugier ici pour décompresser, j'aime être seule par moment. Et c'est ici que j'ai grandi.

- Je vois. Dans ce cas, pourquoi je n'ai pas le droit de venir ici ?

- Car j'interdis quiconque d'entrer ici. Sauf Mérie, une servante qui est devenue ma meilleure amie.

- Alors cela me rassure, pendant un moment j'ai cru que tu me détestais ! s'exclame-t-il.

Puis il s'éloigne de moi, me libérant et se dirige vers ma bibliothèque, il se met à s'intéresser à ma collection de livres.

- Es-tu prête pour demain ? me demande-t-il.

- Plus ou moins. J'ai un peu peur que Begin's Dan me manque...

- Tu sera vite rentrée, un mois cela passe vite ! me coupe t-il. Le trajet est plutôt long mais quand on s'occupe ça passe en un éclair !

- Je prendrai alors tout le nécessaire pour m'occuper.

Je m'assois sur le rebord de la fenêtre face à Noran, pour l'observer. Il a l'air d'apprécier ma bibliothèque, à moins que ce ne soit qu'un prétexte pour être avec moi.

Bingo Princesse

Je sursaute sur le coup, je ne m'attendais pas à ce que la voix retentisse à nouveau. J'essaye de dissimuler mon trouble pour ne pas que Noran le remarque. C'est à ce moment-là que Mérie entre dans la pièce. Elle reste un court instant figée à la vue du Prince, puis fait la révérence obligatoire. Celui-ci n'a même pas tourné l'œil vers elle.

- Princesse, j'ai besoin de vous pour choisir vos robes pour demain. dit t-elle.

- Je vais donc vous laisser, conclut Noran.

Mérie s'écarte de la porte pour pouvoir le laisser passer. Il me fait un clin d'œil avant de disparaître dans l'escalier. Je suis Mérie jusqu'à ma chambre, celle-ci ne peut s'empêcher de sourire et de me lancer des petits coups d'œil. Pendant que je choisis mes robes comme prévu, mon anxiété ne fais que de grandir, j'ai tellement peur de l'inconnu...

La nuit fut agitée d'étranges rêves. Je me suis réveillée à plusieurs reprises. Alors que je viens tout juste de me réveillée,  Mérie vient me chercher pour partir. Malgré moi je me prépare, il est si tôt... Mes valises sont déjà mises dans le coffre de carrosse. Je m'installe à l'intérieur, ce n'est pas très spacieux, juste assez pour une personne. Noran devait être à l'intérieur a l'allée, il est maintenant sur un cheval noir. Après avoir salué mon père et que Mérie se soit installée à l'avant à côté du cocher, puis nous commençons à partir. Je retiens mon souffle lorsque nous dépassons la porte de la muraille, pour une raison que j'ignore. Rien ne se passe alors je relâche la pression. Nous sommes passés non loin du lac et quelque chose se passe enfin. Mon médaillon se met à chauffer, me brûlant la peau, je le sortis aussitôt de sous mon col. Il est rouge avec des reflets dorés. Une fois refroidis, je le re cache aussitôt de peur que quelqu'un le voit, comme Noran par exemple. Celui-ci approche son cheval de ma fenêtre.

- Tout se passe bien ? me demande le prince

Comme aucun mot ne veut sortir de ma gorge, j'hoche la tête en guise de réponse.

- Le trajet est pour l'instant confortable, m'informe t-il. Mais dès que nous quitterons les terres de votre Royaume, ça va secouer un peu, alors accrochez vous.

Puis il rejoint ses hommes à l'avant du carrosse. Je viens de remarquer qu'il m'a vouvoyé, il n'a peut être pas fait attention, ou bien c'est parce que nous ne sommes plus seuls.

Comme il me l'a prévenu, le carrosse commence à se secouer dans tous les sens à cause des trous et des rochers. Sans compter les racines des arbres sortant de sous la terre. Au début ça ne me gênait pas tellement, mais au fur et à mesure je commençais à avoir la nausée. Ce calvaire dure 4h, car nous faisons une pause pour les chevaux. Nous nous sommes arrêtés dans une prairie, où on peut voir au loin des maisons de paysans. Le cocher viens m'ouvrir la porte et m'aide à descendre.

Je m'étire de tout mon long, les muscles complètement engourdis. Noran descend d'un bond de sa monture pour venir me rejoindre. Il me prend la main et commence à m'éloigner des autres.

- Marchons un peu pour nous dégourdir un peu les jambes. Me dit il.

J'accepte volontiers. Heureusement que Mérie a eu la bonne idée de mettre une robe courte, vu la taille des herbes ! Elles m'atteignent au niveau des genoux. Le prince fini par lâcher  ma main et me tend son bras, pour que je m'y accroche.

- Le trajet à l'air de t'avoir mise dans tous tes états ! S'exclame t-il. Cela a dû beaucoup te secouer!

- C'est le cas ! J'ai bien cru que j'allais vomir tellement que cela secouait !

Depuis tout à l'heure je ne me préoccupe que de ma robe et de Noran en oubliant de regarder ce qui m'entoure. La prairie est immense, avec ses nombreuses collines vertes fleuries où se trouvent quelques arbres solitaires, surtout des cerisiers. Le ciel est d'un bleu sans nuage, le soleil brille et il fait plutôt chaud. Le vent souffle en faisant voler ma robe et nos cheveux. Ce paysage me fait oublier que nous sommes dans l'au-delà.

- C'est magnifique, dis-je.

- Tu vas être complètement dépaysé. Ajoute Noran. Nous ne sommes pas loin de la mer.

- Je n'ai jamais vu la mer.

- Tu ne vas pas être déçue ! s'exclame-t-il.

- Comment fait tu pour savoir dans quelle direction il faut aller ? Tu connais le chemin par cœur ?

- Nous avons une boussole, le Royaume se trouve dans le Sud-Est. Retournons auprès des autres, nous n'allons pas tarder à repartir. Nous nous arrêterons pour la nuit.

Comme il l'a dit nous retournons aussitôt sur nos pas rejoindre le carrosse. Je remarque Mérie en train de discuter avec le cochet. Elle ne peut pas s'empêcher de flirter avec n'importe qui. Je crois même qu'elle a oublié son Vincent... Alors que Noran s'apprête à m'aider a remonter dans le carrosse, j'eu un mouvement de recul. Je veux pas retourner dans cet engin à torture!

- Je ne veux pas... Si je remonte je crois que je vais vomir !

- J'ai une idée! dis soudainement Noran. Prend un de nos chevaux, peut être que tu sera moins secouée !

- Je ne suis jamais montée sur un cheval...

- Vraiment? Alors dans ce cas... Viens avec moi, tu dois être légère comme une plume, le cheval va pouvoir te supporter.

Un de ses hommes amène son cheval près de nous, Noran me tend la main et m'aide à grimper sur le dos de l'animal. Je suis surprise par la hauteur et je m'agrippe fermement à sa crinière. Puis le Prince grimpa à son tour, derrière moi. Tenant d'une main les rênes et son autre bras vient s'enrouler autour de ma taille pour ne pas que je tombe. En ce moment même je dois être rouge écarlate, je ne suis pas habituée à tant de proximité. Surtout qu'il se penche vers moi pour me chuchoter à l'oreille:

- Bien installée ?

- Oh... oui, bafouilla- je.

Puis nous nous mettons en route. Je suis beaucoup moins secouée, je suis même —bizarrement— plus à l'aise. Et je m'endors peu à peu contre Noran.

Lorsque je me réveille, il fait déjà nuit, seul un feu de camp nous éclaire. Je voulais me lever mais quelque chose m'en empêche, ou plutôt quelqu'un... Je me retourne et tombe nez à nez avec le visage endormi du jeune prince. Il semble plus jeune tout à coup... Si paisible.

Je suis à moitié sur lui et son bras me tient fermement par la taille. J'ai du mal avec tous ces rapprochements, moi qui a toujours été seule dans mon coin. Je tente alors de me défaire de son étreinte mais à force de bouger je fini par le réveiller. Il se frotte les yeux avec sa main libre puis me fixe du regard, à peine réveillé. Me rendant mal à l'aise. Il finit par détourner le regard et à se relever tout en me lâchant pour s'étirer. J'en profite pour me relever. Mais nous sommes toujours aussi proches, je dois apprendre à m'y habituer, avant le mariage...

- Tu t'es endormis d'un seul coup, chuchote-t-il pour ne pas réveiller les autres. J'ai mis du temps à le remarquer. J'ai même pas réussi à te réveiller en nous arrêtant ici. Je t'ai gardé près de moi et tu dormais toujours. Suis-je si confortable ?

Je me sens rougir sous son regard de braise, le pire c'est que ma réaction à l'air de s'amuser. Surprise, il pose sa main sur ma joue, me faisant d'autant plus rougir.

- Nous ne pourrons pas toujours faire cela, mon cheval va vite s'épuiser, poursuivit-il. Demain tu vas devoir supporter le carrosse. Mais ne t'inquiète pas, nous approchons d'un autre royaume, leurs chemins sont plus praticables, tu sera moins secoué.

- Alors je suis soulagée, chuchotai-je malgré qu'il a toujours sa main sur ma joue. Même si je ne suis pas enchantée d'y retourner. Pourvu que nous arrivons vite !

- Pour te rassurer, je t'aurai bien dit que nous allons arriver vite mais nous ne sommes qu'au début du voyage...

- Alors je dois me montrer encore plus patiente !

- Je ne suis même pas sur si tu y retournera un autre jour, ce n'est pas mon royaume comme tu le sais, dit il en me lâchant enfin. C'est celui de ma sœur Elva, mon ainée. Tant que j'y pense elle n'est pas au courant pour notre arrangement... Mais je ne sais pas si je vais réussir à tenir la parole que j'ai donnée à ton père. Si on m'appelle pour combattre je devrais m'y rendre, c'est mon rôle en tant que Prince de Merville.

- Je comprendrai.

- Il se fait tard, nous avons de la route demain. Dormons.

Je lui sourit timidement en retour et je m'allonge. Il m'imite tout en restant face à moi, il replace une mèche qui me tombait devant les yeux. Il me chuchote un "bonne nuit Sakura" et ferme les yeux, tout en ayant un sourire au coin des lèvres.

Je ne pus m'endormir aussitôt, je continue de rêvasser tout en observant le visage endormi de mon futur époux. Je me montre aimante et respectueuse avec lui pourtant je ne ressens rien a se qu'on peut comparer à l'amour. Je n'agis que de cette manière que pour mon père, pour lui faire plaisir. En réalité, je déteste Noran, je le trouve trop possessif. J'ai enfin compris le regard qu'il a souvent avec moi, il me dévore du regard, si vous voyez où je veux en venir. Un regard malsain. Je n'aime pas sa façon de m'approcher et je n'apprécie pas que nous nous tutoyons depuis le début, j'aurai dû refuser.

Réalisant le long trajet qui nous attend demain, je me mets dos à Noran et je m'endormis.

Au réveil je me retrouve dans le carrosse, car je le sais même sans ouvrir les yeux, je suis secouée dans tous les sens. J'ouvre les yeux et je suis surprise de ne pas être seule, Noran est là. Je suis assise sur une de ses cuisses appuyer contre lui. Il regarde le paysage pensif jusqu'à ce qu'il remarque que je l'observe. Il se tourne vers moi en souriant, mais je trouve qu'il a mauvaise mine.

- Bonjour ! me dit il joyeusement

- Que fais- tu ici ? demandai-je.

Il me paraît tout à coup abattu, soit par ma réaction soit par autre chose de plus grave.

- Cette nuit nous nous sommes fait voler deux chevaux dont le mien. L'autre cheval appartenait à un de mes soldats, que nous avons retrouvé mort. Nous avons eu beaucoup de chance les voleurs auraient pu tous nous tuer.

- Seigneur ! m'exclamais je. Les voleurs ont-ils volé d'autres choses ?

- Quelques bijoux, j'espère que tu n'y tenais pas trop...

- Non, ce n'est plus important. Tant que nous sommes en vie. Combien de temps nous reste t il à peu près ?

- 5 à 6 jours. Ne sois pas pressée et profite.

Puis il se désintéresse de moi et retourne son regard vers le paysage qui défile. Peut-être que lui non plus ne m'aime pas. Et qu'il se force comme je le fais.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro