Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 3: inséparable {✔}

Nous sommes restés plusieurs heures dans cette grotte à parler de tout et de rien, le temps est passé si vite. Il est temps que je rentre chez moi, je me sens différente à ses côtés, il est difficile de me séparer de lui. Il me ramène justement à ma tour alors que le soleil se couche, ses ailes balayant les nuages en plus de se coucher de soleil rend le moment exceptionnel à mes yeux. Que je vais vivre chaque jour, désormais. Fini mes routines seules dans ma tour. Nous nous sommes donné rendez-vous demain, dans la tour bien sûr, tantôt car le matin il chasse.

Lorsque mon ami est parti, je suis descendu dans la cuisine pour manger un petit encas. Je mange rapidement et m'empresse de retourner à ma tour mais sur le chemin je croise Mérie, je me fige de peur au milieu du couloir, attendant la réaction de la jeune femme.

Oubliant ce qu'il s'est passé plus tôt , Mérie s'empresse de venir vers moi, me prenant les deux mains.

- Votre altesse ! Je vous cherchais partout, bon dieu où étiez vous ?! s'exclame -t-elle.

Cherchant une excuse, elle se recule et me regarde de la tête au pied. Ma robe est sale dû à la poussière de la grotte de Konō et je ne me suis pas brossée aujourd'hui, je dois être piteuse à voir.

- J'étais partie voir les restes des festifs de la veille dans le village, inventai-je.

- Vous savez très bien que vous ne pouvez pas sortir seule! Et vous savez très bien pourquoi !

- Je m' excuse, j'ai été irresponsable...

- Oublions. Votre père, le Roi, a pensé à vous. Il vous a offert d'autres livres ainsi que la robe que vous porterez lors de votre couronnement. Suivez-moi.

Regrettant de ne pas pouvoir m'enfermer dans ma tour, je suis malgré moi la servante. Elle m'emmène jusque dans ma chambre, je n'y vais jamais. C'est une grande pièce, avec de nombreux bijoux diamant, des ornements dorés sur les murs de la pièce. Sans oublier tous ces ignobles tableaux et statues de marbre de nos ancêtres. J'ai aussi une grande salle de bain où le bain est aussi grand qu'une piscine, avec exagération bien entendu. Je ne me suis jamais sentie à l'aise ici, trop sophistiqué à mon goût. Mais je n'ai pas le droit de changer la déco car cette pièce appartient à toutes les princesses avant moi et celle après moi, ils ne changeront que légèrement si c'est un prince.

Sur le lit baldaquin se trouve une grande robe blanche avec un très grand col et de longues manches, les épaules nues. À première vue, cette robe est beaucoup trop grande pour ma petite taille.

- Elle appartenait à votre mère, m'informe t-elle.

- Parlez-moi d'elle, je vous en prie. La suppliais je après être restée longuement silencieuse .

- Vous savez très bien que je n'ai pas le droit de vous en parler...

- Rien qu'un peu! Personne ne le saura, je garderai ce que vous me dites pour moi. S'il vous plaît !

- Elle se nommait Félicia, commence-t-elle, et elle vous ressemble comme deux gouttes d'eau , à croire que vous êtes la même personne. Elle avait un grand cœur, elle a toujours fait passer son peuple avant ses propres problèmes. Elle était, le rayon de soleil de Begin's Dan. Sa perte a été un terrible choc pour tout le monde. Je ne pense pas pouvoir vous en dire plus. Je dois vous laisser désormais.

Sur ces mots Mérie s'incline et sort de la pièce en fermant derrière elle. Je touche le tissu de la robe du bout des doigts, mais je ne reconnais pas la douceur de la soie. J'ignore en quoi cette robe est faite mais elle semble très légère, plus légère que n'importe quelle tissus que j'ai pu porter jusqu'à ce jour. Les larmes me montèrent aux yeux, le si peux d'informations qu'elle m'a donné m'est précieux. Je comprends alors toute la tristesse du peuple, il est rare de voir une personne noble telle qu'une Reine faire passer son peuple dans les priorité de sa vie.

Je remarque qu'un bain m'a été préparé. Je me déshabille et me plonge dans l'eau chaude parfumée. Je reste un moment immobile à contempler le vide en écoutant le silence. Ces deux derniers jours ont été très mouvementés pour moi.

★━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━★

Le lendemain, Konō me récupère comme prévu et m'emmène au pied de la cascade qui se jette dans un grand lac, celui dont j'ai vu la nuit où nous nous sommes rencontrés. Sans plus attendre je lui raconte ce que j'ai appris par Mérie.

- C'est un bon début, je suis sûr qu'elle peut t'en dire davantage.

- Je ne veux pas lui attirer des ennuis. dis je

- Qui ne tente rien n'a rien !

- Tu as raison.

Un silence s'installe entre nous, je ne sais pas trop quoi lui raconter et lui non plus apparemment. Je me lève alors et marche en équilibre sur les rochers. Quant à Konō préfère profiter du soleil, allongé sur l'herbe.

Après m'être un peu éloigné je décide de faire demi tour, mais mon ami n'est plus là. Je me met à paniquer en regardant tout autour de moi.

- Konō ? Où es- tu? Konō ?!

Sans que je le remarque de suite, le dragon sort d'un seul coup de l'eau, m'attrape dans son élan et me dépose sur son ventre. Il flotte tel un bateau et utilise ses grandes ailes pour nous diriger. Sur le coup je suis surprise puis je me mis à rire, tandis que le dragon sourit de sa petite blague.

Prenant de l'eau dans mes mains, je la jette sur la tête du dragon. Celui-ci a dû vouloir respirer à ce moment-là, aspirant l'eau dans ses narines, le faisant éternuer à plusieurs reprises, me faisant bondir sur son ventre. Reprenant ses esprits, il me fixe avec un air malicieux.

- Tu ne perds rien pour attendre! Prends garde à ma vengeance !

Ne le prenant pas au sérieux, je me met à rire de plus belle, Konō en profite pour me jeter de l'eau au visage. Je bois, sans le vouloir, l'eau qu'il m'a jeté et je m'étouffe avec. Je tousse un moment puis je me remets à rire.

- Bien joué ! M'exclamais je

Je ne peux pas m'empêcher de sourire en faisant ressortir mes pommettes, je n'ai jamais été aussi heureuse de toute ma maigre existence.

- Je préfère largement quand tu souris que quand tu pleures.

- Moi aussi étrangement! M'exclamais je.

Et je me remets à rire, tandis qu'il souriait simplement.

- J'y pense maintenant mais, dis-je en me calmant, comment va ta patte?

Il sort sa patte de l'eau, il n'a plus aucune marque.

- La lumière de la lune répare les blessures.

- C'est super pratique! Je t'envie !

Il allonge sa tête sur la surface de l'eau, l'air pensif.

- Si seulement tu pouvais savoir... chuchote-t-il.

Je n'ai pas fait attention à ce qu'il venait de marmonner. Je m'allonge à mon tour sur son ventre, nous regardons tous les deux les nuages avec attention. Un nouveau jeu démarre, nous essayons chacun notre tour de décrire les nuages comme nous le pouvons.

Les jours, les semaines et les mois passèrent, déjà deux mois que nous nous connaissons et nous sommes devenus plus proches de jour en jour. Il est mon confident et vice versa, nous nous racontons nos joies et nos peurs, tout.

La veille je ne l'ai pas vu car il m'a dit qu'il avait quelque chose d'important à faire. Alors j'en ai profité pour demander à ce qu'on m'agrandisse mes fenêtres, car je manque terriblement de lumière. Ce qui n'est pas tout à fait faux car c'est aussi pour que Konō puisse entrer.

Je viens de finir de manger et j'attends impatiemment l'arrivée de mon ami ailé. Me demandant ce qu'il a bien pu faire de si important. Le temps passe et je ne le vois toujours pas arriver et je commence à m'inquiéter.

Je ne veux plus attendre alors je ressors ma vieille corde, je descends de ma tour comme la première fois. Une fois en bas je me dirige vers le lac, je n'aurai qu'à suivre le courant à sens inverse pour arriver près de la cascade, trouver le petit chemin menant à sa grotte. Avec un peu de chance il y sera. Je me mets donc en marche suivant le plan que j'ai fait.

Alors que je remontais le fleuve, des petits bruits étranges résonnent autour de moi... J'avais oublié que nous ne sommes pas seuls. Je décide d'accélérer le pas, mon cœur s'affole et bats fort contre ma poitrine. Konō m'a pourtant interdit de sortir seule, et il est trop tard pour faire demi-tour. Je regrette aussitôt d'être descendu de ma tour seule.

D'un seul coup trois créatures sortent de l'ombre et me barrent le chemin. Je les reconnais aussitôt, ce sont des gobelins. Il sont trois, pas plus haut que la hauteur de mes genoux, vert et très laid, portant des vieux habits déchirés et abîmés. Ils ont chacun une barbe épaisse, sale, des petits yeux jaunes menaçant ainsi que des dents pointu, noircit. Ils me menacent avec leur armes qui ne sont que des vieilles fourches, en parlant d'un langage que je ne comprends pas. Ces êtres sont connus pour leur cruauté malgré qu'ils ne soient pas très intelligents. Mais ne vaut mieux pas les surestimer.

Je ne sais pas comment agir, figée par la peur, je recule peu à peu.

Alors que l'un d'entre eux s'apprête à se jeter sur moi, quelque chose d'énorme se poste entre nous. Je reste un moment pétrifié avant d'être soulagée de reconnaître mon ami, Konō. Le gobelin ne peut changer sa trajectoire et se jette contre la patte du dragon.

La réaction de celui-ci m'étonna, il se mit à grogner de manière effrayante et ses poils se redressent. Je n'ai jamais vu mon ami agir ainsi. Comprenant le message, les gobelins prirent leurs jambes à leurs cous et disparurent dans la forêt. Konō se retourne vers moi, il a du mal à dissimuler sa colère et son inquiétude.

- Tout va bien Sakura ?

Je hoche la tête car aucun son ne veut sortir de ma bouche tellement que je suis encore sur le choc.

- Que fais-tu seule ici? Tu as de la chance que je passe par là. Si je n'étais pas venu, je ne peux qu'imaginer le pire...

- Excuse moi, dis je tout bas, comme tu ne venait toujours pas je commençais à m'inquiéter...

- Tu sais très bien que je chassais...

Le grognement de son estomac l'interrompit, assez bruyant.

- La chasse n'a pas été bonne. Je n'ai rien mangé depuis hier matin.

- J'ai une idée! M'exclamais je. Allons à la tour !

- Mais je ne peux pas entrer.

- Tu vas voir c'est une surprise !

Sans lui laisser le temps de répondre, je grimpe sur son dos. Sur le coup il est surpris et se décide à s'envoler. Je m'agrippe comme à mon habitude à sa crinière mais je trouve son poil dur, c'est peut être dû à sa colère envers les gobelins.

- Promets moi de ne plus jamais sortir sans ma compagnie.

- Je te le promet, je crois que j'ai bien retenue la leçon. Merci.

Lorsque nous sommes arrivés près de ma tour, il a dû remarquer le changement et laisser échapper un grognement de surprise.

- Tu peux entrer, lui dis-je, la porte intérieure est fermée à clé. Personne ne nous dérangera.

Il hésite un moment avant de se faufiler à l'intérieur. Je descends de son dos tandis qu'il regarde ce qui l'entoure. J'ai aménagé exprès la pièce pour qu'il puisse bouger sans risquer de casser quoi que ce soit. Il finit par s'allonger, avec sa patte il me prend délicatement et m'attire jusqu'à lui. Ma tête appuyée contre lui, j'écarte grand les bras pour lui désigner la pièce.

- Désormais tu pourras venir quand tu le souhaites ! M'exclamais je.

- Merci beaucoup. Tu es sûre qu'il n'y a aucun risque qu'on me découvre ici ?

- Personne n'entre sans mon autorisation alors ils frapperont à la porte, c'est à ce moment là que tu pourras t'enfuir par la fenêtre.

Son estomac se met de nouveau à grogner, me faisant sourire.

- Reste ici, sauf si tu entends frapper. Je vais tout de même fermer à clé on ne sait jamais! Je reviens!

Je sors donc en vérifiant que la porte soit bien fermée et me précipite vers les cuisines. Heureusement qu'à cette heure ci la pièce est déserte. Je prends un sac où j'y mets un jambon entier, bien trop lourd pour moi, quelques saucisses et un morceau de fromage pour moi.

Puis je m'empresse de retrouver mon ami sans me faire voir. Car si on me croise on pourrait se poser des questions sur ce que je fabrique avec de la viande !

Je fus surprise de retrouver le dragon en pleine observation des livres dans ma bibliothèque. Je ferme la clé derrière moi et pose le sac à terre. Konō n'a pas l'air d'avoir remarqué ma présence, tellement qu'il est concentré. Plus je passe de temps avec lui, plus je me dis que ce n'est pas un dragon comme les autres.

- Tu t'intéresses aux livres? Demandez moi.

Il sursaute sur le coup, manquant de faire tomber l'étagère.

- Tu m'as fait une de ces peurs! Je regardais juste comment tu les avais rangés.

- Tu sais lire ?

- Non ! Bien sûr que non! Les dragons ne savent pas lire !

- Mais alors, comment as- tu su ce que j'avais écrit sur ma lanterne ?

Je vois la panique dans le regard de mon ami augmenté. Pour éviter de me répondre et de sortir de cette situation, il se met à humer l'air. Oubliant presque ce qu'il c'est passé, je sors la viande du sac et le tend au dragon. Il approche son museau de celle-ci pour la sentir, pendant que je sors mon fromage du sac. Le dragon s'assoit et prend la viande entre ses griffes.

- Je ne suis pas très fan du cochon mais je ne vais pas faire le difficile. Merci Sakura.

En une bouchée il mangea tout ce que je lui avais apporté, il n'a même pas pris la peine de le déguster. Alors que moi je ne mange que des petits bouts de mon fromage. Il se lèche les babines et vient s'allonger près de moi. La tête reposée sur mes genoux, je lui caresse la tête, ce qui a l'air de le bercer.

- Que veux- tu faire avant de t'endormir ?

- Ce que tu veux, nous sommes chez toi après tout.

Il lève les yeux vers moi, dans l'attente d'une réponse de ma part. Je reste muette devant son regard émeraude, il finit par détourner le regard après un moment.

- En fait, fini-je par dire, je veux juste savoir une chose. Comment fais- tu pour communiquer avec moi ? Suis-je la seule à te comprendre ?

- Je l'ignore. C'est quelque chose que je ne saurais pas t'expliquer. Et je ne sais pas si tu es la seule, je n'ai jamais communiqué avec d'autres personnes que toi.

Je dépose sa tête sur un coussin qui se trouve à côté de moi et me lève d'un seul coup.

- Que dirais- tu de peindre? J'adore peindre!

- Je ne sais pas... commence-t-il.

- Je t'apprendrai!

Je pars à la recherche d'une toile, des pinceaux et bien sûr de la peinture. Il me regarde avec curiosité. Je m'accroupis à côté de lui et lui montre comment tenir le pinceau et mettre de la peinture sur la toile. Puis je lui tends le pinceau mais il ne sait pas trop comment le prendre. Pas simple avec trois doigts, surtout que le pinceau semble petit dans sa patte, c'est pourtant mon plus grand.

Après réflexion, une idée me vient en tête. Je me lève à nouveau et récupère dans un tiroir de la ficelle et des ciseaux.

- J'ai une idée ! Dis-je en revenant vers lui. Donne-moi ta queue.

Il ramène sa queue devant moi sans trop savoir pourquoi. Je prends un pinceau et, à l'aide d'un bout de ficelle, l'attache fermement à sa queue. Lui permettant de l'utiliser comme un pinceau.

Le pire c'est qu'il se débrouille bien mieux que moi! Il trempe le pinceau dans la peinture et se met à peindre un dragon. Un grand dragon noir et vert, il se peint lui même. Je n'aurais jamais fait mieux! Pendant qu'il peint le dragon je fais le paysage autour. Nous peignons pendant quelques heures et le résultat est sublime. J'ai du mal a croire que c'est un dragon qui m'a aidé à le faire.

J'accroche la toile au mur, pendant que Konō s'est assoupi. Je l'observe un moment dormir et m'allonge contre lui, le visage enfoui dans son épais pelage.

Il est tellement doux.

Que deviendrai-je sans lui ?

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro