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Chapitre 1: Konō {✔}

Comme chaque année, on m'enferme dans ma tour. Une fois par an, le jour de mon anniversaire. 

Je fête en ce jour mes 10 ans, seule comme chaque année. Pourquoi ? Car aujourd'hui est un jour maudit pour mon peuple. Les 10 ans de la mort de ma mère, la reine, que je n'ai malheureusement pas pu connaître. Père ne me parle jamais d'elle, ni qui que ce soit, c'est un sujet tabou. Je n'ai jamais vu un seul portrait d'elle, tous les tableaux ont été décrochés et rangés dans les greniers du château, peut-être même brûlés. Je n'ai hérité d'aucun objet lui appartenant, j'ignore même son nom. On ne m'a jamais raconté sa mort, en fait on m'adresse rarement la parole.

Tout ceci à cause d'un étrange collier que je porte depuis le jour de ma naissance, depuis ce maudit jour. Personne n'a jamais réussi à me le retirer, même des sorciers au service des humains. Ce qu'il veut dire qu'il est maudit et que je mourrai peut être avec. J'aimerais tellement savoir pourquoi et par qui et dans quel but on m'a maudit. Mais je ne le saurai peut-être jamais.

C'est une longue chaîne d'or pur, avec des reflets vert au soleil. Accroché à celle-ci se trouve une magnifique pierre ovale avec des couleurs qui varient. Aujourd'hui elle est bleu turquoise, des reflets lumineux vert et violet clair. La nuit elle s'illumine, telle une étoile. J'aime tellement la regarder, elle m'apaise et me réconforte lorsque j'en ai besoin. Comme je trouve le temps long je m'amuse à la peindre sur des petites toiles, c'est devenu plus qu'un passe temps mais une passion !

Ma chambre se trouve dans un autre endroit du château, mais j'y suis rarement, je préfère largement ma tour. Perché au sommet, presque au-dessus des nuages, j'ai une vue panoramique de ce qui entoure mon Royaume, l'au-delà. Ma tour fait partie de ma vie et de mon quotidien, le seul endroit où je peux être moi-même, mon refuge. L'intérieur est très spacieux, très lumineux grâce à mes deux grandes fenêtres sans vitres. J'ai une banquette bordeaux qui me sert de lit, une table basse de verre et de bois sombre que j'utilise souvent pour manger. Un large tapis rouge avec des dorures recouvrant une bonne partie de la pièce. Ainsi qu'une grande bibliothèque remplie de tout un tas de livres que j'ai lu un bon nombre de fois. Les rares cadeaux qu'on m'offre sont des livres, des habits de soie —mon tissu que je préfère le plus et qui est plutôt cher— et des bijoux que je porte rarement. J'oubliais que j'ai également une large coiffeuse où je range mes bijoux, mon maquillage et tout un tas de choses, plus ou moins utiles.

Je vous parle de la vie solitaire que je mène et ce qui m'entoure, alors que je ne me suis point présentée.

Mon nom est Sakura Tsukiyo, future Reine de Begin's Dan. Un vaste royaume respecté de tous, nous faisons partie des plus puissants Royaumes du monde. Grâce à notre grande puissance militaire et à notre grand nombre, mais aussi de l'étendu de notre territoire et des nombreuses colonies que nous possédons. Un très ancien Royaume, se donnant de génération en génération depuis des millénaires. Qui ne fait que de s'étendre, malgré les grandes murailles qui nous protègent des dangers de l'au-delà.

Malheureusement pour moi, la plupart de mon peuple est contre mon couronnement, qui aura lieu dans 6 ans, selon mon père pour une raison que j'ignore encore. Leurs craintes sont liées à mon collier maudit. Mais père ne semble pas prêt à ce que quelqu'un d'autre ne prenne le trône, d'après ce que j'ai entendu mère semblait heureuse que ce soit moi. Pour son respect pour elle sûrement, il a accéléré mon couronnement, il n'est pourtant pas vieux.

Depuis ce jour maudit, le Royaume ne s'est plus fait attaquer par la moindre créature et n'en n'ont plus aperçu également dans l'au-delà. Comme si ma malédiction les avait tous fait fuir, ce qui est bien dans un sens.

Revenons à moi, j'ai une longue et épaisse chevelure rousse, lisse, non pas orange mais plus rouge tomate. Une couleur plutôt surprenante d'après ce qu'on m'a déjà dit. J'ai des yeux vert pomme, avec quelques reflets rose, plus visible lorsque je suis au soleil. Je suis encore très jeune mais on m'a affirmée que plus grande je serai d'une beauté, « comme votre mère » m'avait-on dit. Ma peau est très blanche car je sors peu du château et encore moins de ma tour, je ne suis donc quasiment jamais exposée aux rayons solaires.

Pour ce grand jour, je porte l'une de mes robes préférées. Elle est en soie verte avec de longues manches amples, qui m'arrive au niveau des chevilles. J'adore vraiment la sensation de ce tissu, si doux je me sens si légère à chaque mouvements, je pourrais presque m'envoler. Je ne suis pas très grande pour mon âge, je ne dois pas faire plus de 1 mètre 30 et je ne suis pas du tout grosse, je suis extrêmement maigre.

Je grimpe sur une petite marche et m'installe sur le rebord de ma fenêtre où j'ai une excellente vue de l'au-delà. C'est un paradis où il est interdit d'y aller. J'aimerai tellement y aller malgré l' interdiction à cause du danger qu'il s'y trouve. Pourtant tout a l'air si paisible, si calme, qu'il est inimaginable d'y trouver un quelconque danger. Mais les apparences peuvent être trompeuse m'a t-on appris. C'est tellement magnifique, avec toutes ces fleurs colorées, ses grands sapins et toutes ces plantes dont j'ignore leur nom. Car oui je ne sais rien de cet endroit, on m'interdit d'en parler, pourquoi encore ? Je suis trop jeune pour comprendre, m'a t-on dit.

De là où je me trouve, j'ai une belle vue sur deux grandes imposantes montagnes au loin, vertes de verdures et d'arbres, où coule entre elles une sublime cascade d'eau. Je ne peux pas voir où celle-ci coule dissimulé par la forêt. Je suis émerveillée à chaque fois que je regarde ce panorama, je découvre toujours de nouvelles choses à voir. Depuis toute petite je rêve d'y aller.

La porte s'ouvrit sans crier garde me faisant sursauter. Je me retourne d'un seul coup manquant de perdre l'équilibre et découvre l'une des servantes. Je la reconnais aussitôt, c'est l'une des rares personnes qui me parlent et qui s'occupent de moi. Elle se nomme Mérie, une blonde d'une vingtaine d'années, aux yeux étrangement gris. Elle m'adresse un sourire discret, dépose le plateau de mon repas sur la table et repart aussi vite qu'elle est venue.

Je déteste vraiment ce jour où tout le monde doit m'éviter le plus possible, même Mérie. C'est comme si ce jour je n'existais pas comme un fantôme pourtant si vivant. Comme si c'est de ma faute que mère soit morte. Une punition en quelque sorte.

Je descends alors de ma fenêtre pour manger ce qu'on m'apporte, je m'accroupie pour être à la hauteur de la table. Le même repas que chaque année, aucune originalité. Dans une assiette se trouvent quelques patates, deux trois carottes, un bout de viande de je ne sais quel animal. Accompagné d'un bout de fromage, du raisin, une part de gâteau, un pain et de l'eau dans une carafe . Sans oublier les couverts, le verre, un livre emballé avec une petite boîte, où à l'intérieur se trouvent des boucles d'oreilles en or et en diamant, que je range avec les autres.

Une fois rassasié ou presque, je m'installe sur ma seconde fenêtre, une vue cette fois-ci sur la place principale de Begin's Dan. Tout le peuple est mobilisé pour préparer la cérémonie de ce soir. Les femmes préparent le repas offert par le royaume, les hommes s'occupent d'installer les décorations. Tandis que les enfants s'amusent avec des bâtons de bois, tandis que d'autres aident les anciens à fabriquer les lanternes.

Toutes ces préparations ne sont pas pour mon anniversaire bien sûr, mais pour la mort de ma mère. Elle devait être une femme vraiment extraordinaire, aimé de tous, la mère du peuple. J'aurai tant aimé la connaître.

Sans pouvoir me retenir, les larmes coulent sur mes joues. Car moi on me détestera quoi que je fasse, pour toujours et à jamais. A force de voir tout ce cirque chaque année je l'envie tellement, j'en suis même devenue jalouse.

La nuit commence à tomber sur le royaume de Begin's Dan. J'ai passé toute ma journée enfermée dans ma tour, à lire mon nouveau livre que j'ai fini, je le range donc avec les autres. Cette année encore le village est illuminé et décoré, le rendant si irréel à côté de l'obscurité de l'au-delà mais le rend à la fois d'une beauté. Mon père a fait son discours le même depuis 10 ans, puis le peuple lâche leurs lanternes qui s'envolent haut dans le ciel . Rejoignant mère qui se trouve dans le ciel depuis 10 ans déjà.

Je les regarde une à une s'élever comme des étoiles brillantes de mille feux. Quand se fut enfin mon tout, de lâcher la mienne en dernière, comme chaque année. Avant de la lâcher, j'y glisse rapidement un message : J'aimerais être enfin aimée , puis je la lâche. Mais au lieu de rejoindre les autres le vent souffle d'un seul coup l'envoyant à l'opposé, en direction de l'au-delà. Je m'empresse d'aller à mon autre fenêtre, où j'eu le temps de la voir disparaître entre les arbres.

Sur le coup je reste figé, mon regard rivé sur le lieu où elle a atterrit. Cette nuit c'est décidé je vais descendre dans l'au-delà, peut être que je retrouverai ma lanterne. Au pire s'il m'arrive quoi que ce soit qui le remarquera ?

Cette après midi j'ai réussi à me procurer une corde assez longue pour mon escapade nocturne. Je l'accroche fermement à la barrière. Elle touche juste à peine le sol interdit, qu'on m'a tant interdit d'y pénétrer. Voyant le côté pratique je n'ai pas le vertige. Alors je descends doucement la corde en prenant tout de même garde où je mets les pieds. Je m'aide des pierres qui ressortent du mur pour garder l'équilibre. Comme je ne porte aucune chaussure, je sens le contact de l'herbe humide sur mes pieds. C'est de loin désagréable, j'adore même la sensation d'être enfin libre !

Je fini par lâcher la corde pour m'aventurer dans l'inconnu en prenant garde de ne pas m'égarer. A première vue je ne vois aucun danger, tout est si calme. Je ramasse une fleur, que je trouve magnifique avec ses pétales violette brillante grâce à la lumière de la lune, j'ignore le nom de cette fleur, comme tout ce qui m'entoure.

Je lève le regard et découvre un magnifique lac, je lâche la fleur sur le coup de la surprise. Le reflet de la lune dans l'eau le rend si sublime, entouré de tout un tas de fleurs. Des nénuphars flottent à la surface où sur certains se trouvent une magnifique fleur rose. Je reste un moment ébahi devant le spectacle qui s'offre à moi. Je m'accroupis près de l'eau pour la toucher du bout des doigts, elle est fraîche me donnant presque envie de m'y baigner. Mais il est un peu tard pour cela, je songe à revenir en journée.

Sortant de mes rêveries, je sens une présence filer derrière moi. Sur le coup je sursaute, je décide de ne pas traîner et de vite rentrer, j'en ai assez vue. Je reviendrai un autre jour.

En revenant sur mes pas je retrouve facilement ma tour où se trouve toujours ma corde. Alors que j'allais commencer à grimper, j'entends un énorme craquement suivi d'un cri d'une créature, un cri de souffrance. Me figeant complètement dans mon élan, le cri vient d'à peine quelques mètres de moi, de l'autre côté des épais buissons.

Comme on me l'a souvent appris, la curiosité est un vilain défaut. Ignorante comme je le suis, je m'avance vers les buissons, je les écarte et découvre quelque chose d'improbable! Au milieu d'un cercle sans aucun arbre, éclairé par la lumière de la lune, se trouve au centre un dragon. Un énorme et magnifique dragon. D'après ce que j'ai pu lire, c'est un dragon émeraude. Il doit faire entre les 3 à 4 mètres, ça doit être encore un jeune dragon. Son poil noir aux reflet vert lumineux grâce au reflet de la lune, qui a un effet magique sur son poil. De chaque côté de son crâne se trouvent des petites cornes blanches. Il a une sorte de crinière verte claire et légèrement turquoise qui commence du haut de sa tête au bout de sa queue, où se trouve au bout une sorte de point en forme de losange vert. Ses deux grandes ailes sont noires de l'extérieur et vertes de l'intérieur, elles le rendent majestueux. Comparé à certain dragon, je le trouve beaucoup plus fin mais sa race reste l'une des plus dangereuses. Son énorme patte arrière est prise dans un de nos pièges, une énorme pince dissimulée par les feuilles mortes. Il me fixe avec ses petits yeux bleus et turquoise avec une grande méfiance.

Sur le moment je ne songe qu'à m'enfuir et me presser de rentrer dans ma tour mais je ne peux pas le laisser dans un tel état et qu'il risquerait de se faire tuer par les chevaliers de mon père. Malgré la peur qui me ronge de l'intérieur, je m'avance d'un pas vers lui en montrant les paumes de mes mains, pour lui montrer que je n'ai rien.

- N'ai pas peur, lui dis-je à peine rassuré. Je vais t'aider à sortir de là.

Comme s'il m'avait comprise, son regard sur moi changea, il semblait soulagé que je l'aide. Il s'écarte du mieux qu'il peut pour que je puisse facilement accéder à sa patte prise au piège. Je m'approche et m'accroupie auprès de sa patte, je me sens si petite à côté de lui. J'examine le piège pour voir ce que je peux faire, les pointes du piège planté dans sa peau doivent le faire tellement souffrir !

Je suis tout de même effrayée, il est si grand et si imposant par rapport à moi, je me sens prise au piège par cette créature. Le pire c'est qu'il fixe le moindre de mes mouvements avec ses yeux bleus. Je réussi par tant d'effort à retirer le ressort qui permettait aux pinces de serrer la patte du dragon. Il retire doucement sa patte pour la déposer au sol comme si de rien n'était. Puis il se mit à me fixer avec un regard intense, l'angoisse refait surface, je ne pouvais plus bouger.

Sans m'y attendre il approche sa grosse tête de moi et comme je suis encore accroupie, sous la peur je tombe à la renverse. Son museau tout près de mon visage, il aspire un grand coup et me souffla longuement au visage, faisant voler mes cheveux. Son souffle chaud me paralyse à nouveau, incapable de faire quoi que se soit.

D'un seul coup il se redresse et me saisit avec ses pattes avant et s'envole. Il me tient fermement contre son buste pour ne pas me faire tomber. Je ne sais pas quel mot utiliser pour décrire ce que je ressens sur le moment. Je n'ai jamais eu aussi peur de toute ma petite existence. Mais je me rends vite compte de l'innocence du dragon, pour me remercier il me fait découvrir l'au-delà dans les airs. Je décide alors de me détendre et de profiter du paysage.

La vue est encore plus belle que sur terre, je me sens deux fois plus libre qu'auparavant. Je lève la tête vers le dragon, son pelage semble plus vert que noir vu qu'il est complètement exposé à la lumière lunaire. On dirait une chauve souris géante de loin, voilà pourquoi les villages n'arrivaient pas à se protéger, ils ne les voyaient jamais arriver pour eux ce n'était que des chauves souris.

Il semble remarquer que je l'observe, il baisse la tête dans ma direction et je crois le voir esquisser un sourire. Après un moment de vol, le dragon descend peu à peu vers le sol pour me déposer au pied de ma tour. Il avance à nouveau sa tête vers moi mais cette fois-ci je n'ai plus peur, alors j'avance mes mains vers lui et lui caresse la tête. Je fus frappé par la douceur de son poil, je ne m'attendais pas du tout à cette texture, c'est si agréable. Son poil est tellement froid et si doux, que ça pourrait surprendre n'importe qui.

Le dragon sous le plaisir laisse échapper une sorte de ronronnement, ce qui me fait sourire. Puis il s'éloigne un peu de moi, s'incline devant moi et se relève, comme pour me remercier à nouveau.

Merci à toi . Me dit une voix masculine.

Sur le coup je sursaute et je cherche du regard celui qui m'a parlé. Pourtant je suis seule avec ce dragon ! Celui-ci fait un petit grognement pour attirer mon attention.

- Est-ce toi qui a parler ? Demandai-je incrédule.

Cette question est vraiment idiote. Quoique...

Bien sûr qui veut que se soit d'autres, redit la voix.

Je bondis de surprise et retombe à la renverse, le dragon quant à lui baisse la tête dans ma direction surpris de ma réaction. Je le regarde avec les yeux écarquillés, je dois rêver c'est impossible, les dragons ça ne parle pas !

J'ai bien vu que tu es différente des autres humains, continue le dragon ignorant la panique qui monte en moi. Je venais souvent t'observer, tu es souvent dans ta tour. C'est rare de te voir avoir quelqu'un d'autre, es-tu seule ?

Quasiment chaque jour, répondis-je, c'est long a expliquer.

Mon cerveau a encore un peu de mal à saisir ce qu'il se passe, je parle tout de même avec un dragon !

Alors tu auras tout le temps de me le raconter dans les jours à venir. Si tu ne m'avais pas sauvé, ils m'auraient sûrement tué. Je t'en suis très reconnaissant et pour la peine, j'aimerai t'offrir quelque chose dont tu as toujours rêvé

Quoi donc ?

T'offrir mon amitié. C'est bien ce que tu voulais, ''j'aimerais être enfin aimée'', je me trompe?

Comment le sais- tu?! M'exclamais je

La lanterne que tu as envoyée a atterrit non loin de ma tanière, j'ai de suite su que c'était toi. Je veux être ton ami, et il est dans mon devoir de te prévenir que tu ne peux pas rester ici.

Non, jamais je ne quitterai ce royaume, c'est... C'est chez moi! Et puis je suis la prochaine reine, je ne peux pas les décevoir!

Tôt ou tard tu sera obligée de quitter ces lieux. A cause de ton médaillon qui ne me dit rien de bon.

Mon réflexe fut de vérifier si mon pendentif est toujours caché sous mes habits.

- Comment sais-tu que je possède ce collier ? Je le cache toujours !

Je n'ai pas besoin de le voir je ressens la magie qui s'en découle. Et puis je ne suis pas le seul à le savoir, tous les autres royaumes connaissent la tragédie qui c'est passé ici.

Qui es-tu au juste ? Depuis quand m'observe tu ?

Cela ne fait pas si longtemps que je me suis installé ici, une semaine ou deux. Et puis je ne suis qu'un simple dragon émeraude sans nom, comme la plupart des dragons sauvages.

Comment ça tu n'as pas de nom ?! Tes parents ne t'ont pas donné de nom à ta naissance ?

Nous quittons très jeune le nid, j'ai de vagues souvenirs de mes parents. Nous n'avons pas les mêmes principes que les humains, Sakura. Si tu le souhaites, donne moi en un.

Vraiment ? Eh bien dans ce cas. Que penses- tu de Konō?

Après un moment de silence il dit:

C'est plutôt original, mais ça me va. Il se fait tard et tu dois te reposer. Je reviendrai demain, nous aurons tout le temps de parler.

Sans plus attendre, il me prend avec ses pattes avant et me dépose en un coup d'ailes dans ma tour. Il avance sa tête dans l'encadrement, vu qu'il est trop gros pour passer, je lui caresse la tête puis il s'envole dans le ciel étoilé. Je m'empresse de ramasser ma corde.

Je ne pensais jamais le dire un jour mais j'ai tellement hâte d'être demain, pour le revoir à nouveau.

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