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47.


(Ludovic)

Nous avons émergé dans l'après-midi, affamés.  Il était trop tard pour espérer manger sur place, mais cela tombait bien. L’un comme l’autre ressentions ce besoin de ne pas se trouver au milieu des autres. Après deux trois courses dans une boutique, nous avons organisé un pique-nique dans la chambre. 

Martin resplendissait, et vu comment il me regardait, mon visage devait dégager ce même bonheur. Tout en mangeant, nous avons discuté de nos façons de voir ce mariage.

A part Fabien et Violette, nous n’avions plus aucune relation avec nos familles. Ma soeur n’avait plus donné aucune nouvelles et je n’en avais pas recherchées non plus. Le père de Martin était toujours en prison, ni lui ni Violette n'étaient retourné le visiter. Notre seul ami commun était Frédéric, toujours en Australie et qui n’envisageait pas de revenir dans un futur immédiat.. Nous retrouver entourés juste de ces quelques personnes ne posait aucun problème, ils étaient notre vie.

La longère serait largement suffisante pour nous accueillir, à moins que quelques invités supplémentaires nous obligent à opter pour l’Annexe. Nous pressentions tous les deux qu’Aymeric serait de la partie, et même Martin reconnaissait que, sans doute,  Simon ferait bientôt régulièrement parti du paysage. Pas question de remplir la salle de connaissances plus ou moins heureuses d’être là. Nous n’avions jamais parlé d'un pacs auparavant, le mariage entre hommes était légal et nous comptions bien faire valoir ce droit.

(Violette )

Je redoutais ce week-end, j’avoue. Martin ne s'était jamais absenté depuis que je vivais avec lui. Avant notre installation chez Ludovic, je crois que j’aurai vraiment eu des difficultés à le supporter. Ces trois hommes m’insulfaient, chacun à leur manière, la force d’avancer. Petit à petit, je prenais confiance en moi.
Avant de partir, Martin m’avait précisé que si je me sentais mal, il ne fallait pas que j'hésite. La nuit avait été compliquée mais j’étais fière d’avoir réussi à ne pas le faire. Le réveil avait été plus que pénible, et notre présence au local pesante. Fabien était dans son élément, contrairement à moi qui faisait tout pour éviter les discussions avec les clients.
En début d’après-midi, fatiguée, je m’étais posée cinq minutes sur le canapé et j’avais sombré.  A mon réveil, un coup d’oeil au local m’avait suffit pour être rassuré. Aymeric était arrivé et aidait Fabien. Je renonçais à aller le saluer, quatres voitures devant le local signifiaient trop de monde à l'intérieur. Pas question de mettre Fabien dans l’embarras face à mes bafouillements maladifs devant son copain. Je préparais mes lasagnes et m’enfermais dans ma chambre.
Je les ai entendu passer devant la porte, puis j'ai entendu la douche.
J'en ai profité pour aller mettre la table.

Le repas comme le reste de la soirée a été sympathique. Aymeric est très gentil. Fabien est différent à ses côtés, toujours bavard mais si présent. Ils ne ratent aucune occasion de se toucher. Je crois que j’aimerai que quelqu'un ressente cela à mes côtés. Nous avons passé la soirée dans la chambre de Fabien à jouer, Aymeric ne semble pas plus doué que moi.

( Martin)

Ludovic revient après avoir rendu les clefs. J’ai adoré ce week-end en amoureux. Même si nous n’avions pas, comme beaucoup de couples, besoin de consolider quoi que ce soit, nous avions moins de temps pour nous. Nos boulots étaient exigeants mais nous permettaient de vivre. Après avoir longtemps douté,  j'étais satisfait. L’Annexe fonctionnait bien. Les stages étaient régulièrement réservés sans réelle publicité autre que le bouche à oreille. J'étais conscient qu'il serait idiot de se contenter de cela, de façon à assurer nos arrières.
La production de Ludo,  tributaire du climat malgré les serres ramenait le plus gros de nos revenus.

Fabien n’allait pas tarder à quitter le nid, avec Aymeric ou pas. Il ne ferait pas de longues études, ou alors plus tard. Il avait réussit à mettre de côté sa colère envers ses parents, mais je savais qu'un jour elle ressortirai, et que cela lui serait nécessaire pour avancer.  J’avais, quant à moi,  réglé mes comptes avec mon père en une longue lettre. Elle lui expliquait ce que l’ado aurait voulu lui crier à la face lorsqu'il m’avait viré, et surtout de l’homme que j'étais devenu à cause ou grâce à cela.
Ma seule angoisse restait toujours Violette. Elle allait mieux, commençait à interagir avec d’autres personnes que nous trois, même si cela restait encore dans un cercle très proche. Ludovic me trouvait exigeant envers elle, tout en me reprochant de ne pas la laisser agir.

— Voilà. Prêt à rentrer ?

— Oui. Cette petite pause m’a fait beaucoup de bien. Se retrouver tous les deux sans avoir à gérer le quotidien m’a reposé.  Par contre, nos nuits ont été bien trop courtes, relevé-je moqueur.

— Il n’y avait aucun voisin que nous pouvions déranger, cela aide bien, plaide-t-il.

— Nous leur annonçons ce soir ?

—Tu crois réellement arriver à attendre ? Moi, je sais que non. Trop envie de voir leur tête.

Quand nous arrivons, le bruit laisse à penser qu'ils sont tous les trois dans la chambre de Fabien à jouer sûrement. Nous y allons donc. La présence d'Aymeric n'est pas un souci, même s'il n'était pas présent, Fabien lui annoncerait la nouvelle.

— Vous voilà, tous les deux ? demande-t-il justement. Il n'avait pas été question d'un appel pour nous prévenir ?

— L'entends-tu mon cœur ? Il ose nous réprimander. Tant pis, allons prendre une coupe de champagne juste nous deux.

Évidemment, Martin me suit dans ma blague pourrie, sous le regard intrigué des ados.

Le temps d'attraper, une bouteille de mousseux, ils sont tous les trois autour de nous.

Violette plus examinatrice attrape la main de son frère et le serre dans ses bras dans la minute qui suit. Fabien comprend très vite aussi et nous rigolons tous. Aymeric un peu gèné au début, se mêle très vite aux réjouissances. Un petit conciliabule avec Fabien le décide avec notre accord à appeler son frère. Il prendra le bus demain.



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