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40.


( Arthur)

Simon m’a rejoint dans la salle de classe. Je l’avais entendu revenir après le départ de Violette, et sa voix forte n’avait pas eu de mal à  fuser du bureau de François. Je ne peux pas dire que cela m’avait fait plaisir, mais d'un côté, je m’en réjouissais puisque je n’avais jamais réussi à le faire.  Pas que François me faisait peur, ce n’était pas du tout le cas. Pourtant, celui-ci pouvait tout autant décider de ne plus s'occuper de moi. Oh, il ne me laisserait pas sans rien, mais je serais seul. Il m’était arrivé certaines fois de me dire que cela ne changerait pas grand chose.

— Tu as raison, Fabien a l’air plutôt sympa, lâche-t-il abruptement. François est d’accord pour que j’y passe ce week-end. Cela te dit ?

— Tu es incroyable ! Comment fais-tu ?

— Quoi ? s’étonne-t-il.

— Pour arriver à affronter tes problèmes ? J’aimerais tellement…

— Ne crois pas que cela me soit si facile. Mais j’ai décidé de ne plus me laisser mener. Être un pion balancé de mon père à ma mère, j’ai donné. Mes conneries ont provoqué mon départ, j’en suis conscient. Mais je ne retournerai pas auprès de ma mère. Elle a flairé un mec largement plus malléable que mon père donc ma présence la gêne. Elle va sûrement se servir de mon existence pour jouer le rôle de la mère à qui on a dérobé son fils adoré,  son seul enfant. Le pauvre homme se laissera prendre et avec un peu de chance, elle arrivera à se faire épouser. Mes parents ne se parlent plus depuis un sacré moment.

— Est-ce que j’en suis la cause ?

— Honnêtement, j’en sais rien. Je n’ai eu que très peu de relations avec mon père et le fait qu'il ai choisi de devenir ton tuteur ou non n'y aurait sûrement rien changé. Mon intention est de tout faire pour le connaître mais il va lui falloir y mettre du sien, je te le dis.

— Tu n’avais pas l’air satisfait, et… ta voix porte quand tu es énervé, hésité-je.

— J’ai montré du doigt certains petits trucs qui me gênent.

— Comme ?

— Le fait qu'il te laisse te débrouiller pour les repas, car ton efficacité, même avec l’aide de Violette prouve une certaine habitude, je me trompe ?

— En effet, c’est régulier. Les premières fois, je me contentais d'un casse-croûte et puis je m’y suis mis. La cuisine est adaptée… ce n’est pas compliqué.

— Mais enfin, Arthur, ce n'est pas ton handicap qui est le souci. Il a décidé de s'occuper de toi, pas de faire du gardiennage. Je lui ai demandé de s’investir plus. Bon alors, tu viens avec moi ce week-end ?

(Martin )

Après avoir fini le rangement dans la cuisine, les enfants dans leur aile, j’ai pensé que c’était le bon moment. Ludo, concentré sur son PC vérifiait qu'il n'avait pas oublié une commande.
Je me positionnais juste derrière lui, et le changement de rythme dans son souffle ne laissait aucun doute : il n’était pas si concentré que cela.
J’attrapais les accoudoirs pour tourner son fauteuil à roulettes vers moi. Ses yeux brillaient de désir.  Je m’asseyais sur ses genoux encadrant ses hanches de mes longues jambes.

— Ce fauteuil est vieux, je ne pense pas qu'il résistera longtemps, bébé, chuchote-t-il.

— Je n’ai pas l’intention d'y rester très longtemps, mon coeur. J’ai un  interrogatoire à mener et j'espère obtenir des réponses satisfaisantes.

— Ah, tu y as mis le temps ! Je m'attendais à une action plus rapide. Ta curiosité s'émousse avec l’âge, plaisante-t-il.

— Si les enfants n’avaient pas été si bavards...Dois-je commencer par les méthodes d’intimidation ?

Son regard ancré dans le mien, son petit bout de langue qui me narguait, montrait clairement qu'il était prêt. Ma bouche devint gourmande, à la limite de l’avidité. Le fauteuil émit un craquement sinistre.

— Changeons de lieu avant qu’il ne cède, ricané-je en me relevant de ses genoux. 

Ludo se lève et me tire par le bras pour m’attirer à lui.

— Et l’interrogatoire ? réclame-t-il.

— Mon coeur, crois-moi, je vais le mener avec beaucoup de passion et d’ardeur mais je préférerais que ni ma soeur ni ton neveu n’en soient témoins. Allons dans la chambre.

La distance n’était pas énorme mais nous nous sommes arrêtés souvent,  puis sur le seuil de notre chambre Ludo entreprit de me dévêtir, couvrant la moindre parcelle de peau découverte de baisers humides et goulus.

— Ce n’était pas moi qui devait t’intimider pour que tu me livres des indices sur ce week-end, chuchoté-je me dérobant un bref instant de sa bouche.

— A l’origine, mais je n’ai nullement envie de céder donc j’ai décidé de t’épuiser, continue-t-il en me poussant contre le lit.

— Tu sais que tu perds toujours à ce jeu là mon coeur, j’ai besoin de très peu de sommeil. Pourtant je te laisse la possibilité de tenter ta chance, épuise-moi, laché-je dans un soupir.

Ludo est collé tout contre moi, je le regarde dormir. Il a été très adroit, fougueux comme au premier jour mais il n’a pas parlé. Qu’importe, je sais que ce sera bien, nous aurons tout le temps pour nous, comme avant. Ma soeur grandit, se libère petit à petit de ses angoisses. Fabien par son écoute et sa présence protectrice la rassure. Je ne sais pas si elle arrivera à franchir le cap d'une grande école ou même d'une université mais je sais que nous serons tous là pour l'épauler au mieux. Ludo a cru un moment qu'il n’arriverai pas à se faire accepter, il a eu tort. Elle connaît ses qualités d’écoute et sa faculté à ne pas foncer impulsivement, comme moi je le fais. Je ne suis pas idiot, Violette ouvre ses ailes, découvre des horizons différents. Je vais devoir être présent, la seconder sans m’imposer. Un rôle de père qui m’effraie, je n’ai aucun modèle fiable. Peut être rester Martin, cela m’a pour l’instant plutôt réussi, et l’homme à mes côtés m’aidera.

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