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#4


Amsterdam, Pays-Bas

8 : 27

L'étage était bondé à cette heure de la journée. Les sonneries des téléphones retentissaient, les voix recouvraient le son des voitures qui longeaient l'immeuble sans arrêt. Le bruit faisait partie de son quotidien, le silence était devenu une rareté pour lequel, parfois, il serait prêt à vendre son âme. Mais il se voilerait la face s'il affirmait pouvoir vivre sans cohabiter avec le chaos, sans le danger que lui apportait son métier. Il s'appuya contre le dossier de sa chaise de bureau, se massa les tempes, ferma les yeux. L'alcool de la veille avait laissé trace de son passage dans ses veines. Devant lui, le tas de paperasses ressemblait à un mal de crâne qui le suivrait jusque tard dans la nuit, quand il pourrait enfin déposer son arme et son étui dans le tiroir de sa table de chevet, quand ses yeux seront devenus rouges de fatigue et son esprit marqué par les images des cadavres ou des victimes de la journée.

— Hey, t'es toujours là ?

Il rouvrit les yeux, les posa sur sa collègue, en face de lui. Le sommeil n'était pas le plus grand problème, c'était le brouillard dans ses pensées, ce flou nébuleux dans les souvenirs après une nuit de cauchemar, d'alcool et de culpabilité.

— Je veux surtout pas t'offenser, mais t'as l'air d'un mort-vivant.

— Te gêne surtout pas, Barbara.

Son sourire dévoila des dents blanches, une étincelle au fond des pupilles. Ses sourcils foncés se froncèrent avec compassion.

— Je sais que le small-talk c'est pas ton truc, mais si c'est l'affaire de l'autre jour qui te tracasse, tu sais... c'est pas ta faute. Personne aurait pu empêcher ça.

Il revit les images passer dans sa tête. Sa langue était sèche, soudainement. L'impact de la balle dans son gilet, le cri de son collègue lorsque la seconde l'atteint au niveau de l'épaule. La troisième entre les deux yeux. Le marteau-piqueur dans son crâne. Le sang sur ses mains.

— On connait tous les risques quand on fait ce métier, Chanyeol.

Il secoua doucement la tête.

— Non, c'est ma responsabilité de veiller à ce qu'il y ait le moins de risque possible. J'aurais dû... J'aurais dû être plus prudent.

Barbara le regarda intensément, la mine sérieuse.

— Si chaque fois que y'a une bavure, tu te donnes la faute, tu vas pas survivre longtemps.

Ils se regardèrent un instant, hésitant.

— Peut-être, répondit finalement Chanyeol. Si un taré décide pas de m'abattre avant.

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