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Chapitre 12


Code d'honneur du chevalier :

10. Il est fier d'être chevalier et conscient du privilège ainsi que de la responsabilité que son titre comporte.

oOo

La reine a été empoisonnée.

Cette phrase résonnait sans cesse dans l'esprit de Link depuis qu'il était revenu au château. Par la suite, il n'avait pas réussi à trouver le sommeil. Impa avait d'ailleurs préféré taire l'histoire le temps que Ganon soit vaincu pour ne pas chambouler tout le château. Ainsi, elle laissait leurs ennemis dans le flou. Seulement elle enrageait encore face au suicide de Berthe qu'elle jugeait comme lâche. Jamais la reine ne pourrait obtenir justice... Et cela, la Sheikah n'arrivait pas à l'accepter. Elle devait retrouver l'auteur de cet assassinat. Il se terrait quelque part dans Hyrule et méditait tous ses plans sombres pour provoquer la chute des héros.

Le matin qui suivit ces événements, Zelda retrouva son chevalier servant exténué, les yeux cernés. Elle s'inquiéta de son état et lui demanda aussitôt s'il s'agissait des effets secondaires de la médecine sheikah. Link la rassura en affirmant qu'il avait juste passé une mauvaise nuit, rien de bien alarmant.

- En toute intimité, j'ai parlé à mon père de ce qu'il s'est passé hier, l'informa-t-elle ensuite. Nous avons pris des mesures : tu as l'autorisation de manger à ma table pour une durée indéterminée. Au moins, tu pourras dîner sereinement sans te demander s'il y a du poison dans ton assiette...

- Êtes-vous sûre ?

Zelda soupira en manquant de lever les yeux au ciel.

- Link, si je te le dis... Ne sois pas intimidé.

Elle lui adressa un sourire pour le mettre plus à l'aise, ce qui sembla plutôt bien fonctionner.

- À ce jour, tu portes tout de même quatre titres, lui rappela-t-elle, les mains jointes devant elle. La cour ne peut rien te reprocher.

En effet, Link était l'élu de la Lame Purificatrice, prodige hylien, chevalier servant et capitaine de la garde royale. Personne encore n'avait obtenu ces quatre rôles jusque-là. Le chevalier finit par être convaincu et se plia à cette nouvelle décision. Et puis, indirectement, il pourrait mieux manger. Un autre argument de poids. Tous deux reprirent leur marche dans le château.

- J'ai reporté notre voyage à demain, lui apprit-elle en inspectant le travail d'une domestique à quelques mètres de là. Tu pourras te reposer avant le départ. Je pense que tu en as bien besoin, surtout si tu n'as pas dormi cette nuit.

Elle se tourna pour observer sa réaction, Zelda ne vit qu'un visage impassible, comme d'habitude. Elle aurait aimé qu'il soit un peu plus expressif dorénavant... Mais bon, on ne changeait pas quelqu'un du jour au lendemain.

- « Lors des temps les plus anciens, alors qu'Hyrule n'était rien, une damoiselle au cœur pur accomplissait son destin », récitait une voix masculine qui arrivait en sens inverse.

Les deux élus levèrent les yeux vers Cassius qui chantait allègrement une de ses compositions, accompagné de son bel accordéon. Il aperçut la princesse et cessa aussitôt de chanter pendant que ses lèvres s'étiraient.

- Quelle joie ! J'ai l'honneur de recroiser la route de la plus belle des femmes, se réjouit-t-il en s'approchant d'elle.

Face à ce compliment, Zelda se sentit flattée et détourna quelques instants les yeux pour dissimuler son embarras.

- Passez-vous une bonne journée, Princesse ? lui demanda Cassius en fermant son instrument. Voyez-vous, je me plaisais à chanter un air écrit la semaine dernière.

- Je me porte bien, je te remercie, le gratifia la prêtresse royale d'un sourire sincère. Tu es toujours inspiré, Cassius.

Il rougit légèrement et hocha la tête pour confirmer ses dires.

- Tant que vous êtes ici, mes chansons seront toujours écrites en pensant à vous.

Le Sheikah reconnut Link caché dans le dos de la princesse. Il restait toujours un à deux mètres derrière elle, ce détail satisfaisant n'échappa pas au poète.

- Vous ne comptez pas étoffer votre escorte, Princesse ? s'étonna-t-il.

D'ailleurs, pourquoi Zelda ne paraissait plus aussi tendue en présence du prodige ? Elle échangea un regard avec Link puis refit face à l'artiste.

- Non, Link est bien plus efficace que dix chevaliers réunis, lui affirma-t-elle calmement. Je n'ai pas besoin d'une troupe à mes côtés en permanence...

L'Hylienne cessa de parler quand Cassius tourna autour de Link pour l'observer avec attention. Que s'était-il passé entre eux finalement ? La princesse acceptait dorénavant sa présence ? Se seraient-ils donc réconciliés ?

- Eh bien, prodige des Hyliens, commença le poète avec une pointe de méfiance. Si la princesse Zelda n'avait pas affirmé que tu te battais si bien, je n'aurais pas pensé une seconde que tu ferais le poids lors de confrontations.

Link ne répondit ni ne bougea. Il attendait juste de connaître la fin des pensées de son interlocuteur.

- Pour ma part, je me bats avec mes mots, poursuivit Cassius manifestement fier de savoir manier la langue. Je trouve cela bien plus prestigieux. Ne pensez-vous pas, Princesse Zelda ?

Les yeux de celle-ci s'agrandirent légèrement et elle réfléchit.

- Quand Ganon reviendra, l'attaquerez-vous à coups de vers et de morceaux musicaux ? le questionna soudainement Link.

Sa voix ne transcrivait aucune colère ni malice bien qu'elle paraisse froide. Cassius fit un pas en arrière, les sourcils froncés par l'indignation. Ce... Ce chevalier le prenait de haut !? La situation ne s'arrangea pas pour lui car la question du prodige fit involontairement rire Zelda. Elle trouvait cela si absurde en l'imaginant... Non pas qu'elle souhaitait voir une telle chose ! Mais c'était si stupide... Le poète se sentit d'autant plus humilié. Oh, il ne laisserait pas ses paroles impunies ! Un jour, il saurait bien mettre ce jeune impertinent dans l'embarras.

- Je savais les chevaliers étroits d'esprit, mais pas à ce point, répliqua sèchement Cassius avant de tourner les talons et de partir, les dents serrées.

Zelda aurait voulu le retenir pour lui assurer qu'il n'y avait rien de méchant dans la question de son compagnon, mais il était trop tard. Elle soupira puis regarda Link en souriant. Celui-ci se figea.

- Je ne me doutais pas que tu avais autant de répartie, lui dit-elle sereinement. Je dois avouer avoir été surprise. Cependant, je ne pensais pas que cela vexerait Cassius... Peut-être devrais-tu faire plus attention à ce que tu dis, la prochaine fois ?

Le blond opina, compréhensif. Son but n'avait pas été de blesser le poète mais de lui montrer que leurs rôles restaient significativement différents, qu'ils étaient incomparables. Se battre avec des mots... Et pourquoi pas manier l'épée comme des vers ? Cette pensée arracha un discret sourire à Link quand la princesse lui fit dos. Cette anecdote, il la raconterait avec joie à Conrad et Gautier. Pour sûr que cela les ferait rire ! Quand le prodige se remit en marche derrière la princesse, l'image de la reine émergea dans son esprit et effaça son sourire. Il n'était pas près d'oublier les événements nocturnes...

Le soir venu, Link décida de se coucher plus tôt après avoir silencieusement mangé à la même table que la princesse. Bien sûr, Impa partageait leur repas mais n'avait pas accepté que le chevalier soit trop près d'elles. Ses titres de Héros et de prodige ne lui donnaient pas non plus ce privilège. Link s'était juste contenté de les écouter sans les déranger. Il put en apprendre un peu plus sur le village Cocorico d'où était originaire la Sheikah ainsi que sa localisation. Zelda y serait allée deux fois dans sa jeunesse et elle rêvait d'y retourner pour passer quelques jours. Le jeune homme finit par les saluer puis il quitta la longue table pour rejoindre sa chambre où il ne lui fallut que quelques minutes pour trouver le sommeil. Heureusement qu'Impa assurait l'escorte de la princesse jusqu'à ses appartements nettoyés le jour même.

oOo

- Tu es prêt à partir ? se renseigna Zelda quand elle arriva au niveau de Link, sur son cheval. Tous tes bagages sont là ?

Ils se trouvaient dans l'une des cours du château, s'apprêtant à partir pour le plateau du Prélude. Le cavalier le lui confirma d'un geste de la tête, leur voyage pouvait débuter. Leur trajet durerait quelques heures environ. Ils descendirent le long chemin menant au pied de la forteresse, saluant par moments les nobles qui passaient par là. Il était sans doute dix heures, la citadelle commençait à être en effervescence. Au moins, la douce température qui régnait ne les gênait pas et les bercerait.

Pareil aux autres fois, ils passèrent les immenses et lourdes portes battantes permettant l'entrée au château puis ils traversèrent l'avenue qui se présentait à eux. Quand les hyliens reconnaissaient la princesse, ils s'inclinaient humblement pour la saluer. Zelda les remerciait d'un hochement de tête ou bien d'un sourire. Son chevalier servant remarqua avec aise que le peuple l'aimait particulièrement. Ce n'était pas comme certaines personnes de la cour qui se délectaient de rumeurs et de mensonges à son propos.

- Link !

Le jeune homme tourna la tête sur sa droite pour découvrir Gautier et Conrad qui veillaient à la sécurité de la citadelle ce jour-là. Ses deux amis accoururent vers lui et lui firent un signe de main pour le saluer.

- Où est-ce que tu pars ? s'étonna Gautier lorsqu'il vit tout l'équipement du prodige.

Link voulut lui répondre mais il fut coupé par la princesse qui l'avait contourné pour mieux voir et comprendre ce qu'il se passait.

- Link, qui est-ce ? demanda-t-elle doucement en dévisageant les deux chevaliers.

Conrad et son compagnon se figèrent quand ils la reconnurent, les yeux écarquillés. D'un coup, ils se mirent au garde-à-vous en effectuant le salut des chevaliers.

- C'est un honneur de vous rencontrer, Princesse, prononça Gautier d'une voix grave.

Le rythme cardiaque du brun, à côté, venait d'exploser et lui nouait la gorge si bien qu'aucun son ne pouvait en sortir. Zelda plissa les yeux, pensive, puis plaça une main devant sa bouche en guise de stupéfaction. Sa mémoire lui faisait rarement défaut, elle en était certaine.

- Je me souviens de vous ! s'exclama la princesse en se penchant légèrement en avant. Il y a quelques années, vous m'aviez épiée au pied de mon étude...

Les poils des chevaliers se hérissèrent sur leur peau à cause de la peur. Elle... s'en rappelait, après tout ce temps ?! D'un coup, ils s'inclinèrent devant elle, rouges de honte, et s'excusèrent platement pour leur comportement inapproprié et tout à fait inconvenable. Zelda croisa les bras, malgré tout amusée, et leur adressa un sourire pour les rassurer.

- Vous avez de la chance que ma nourrice ne vous ait pas pourchassés. Vous ne seriez plus de ce monde, sinon.

Gautier et son ami déglutirent, littéralement pétrifiés.

- C'était l'idée de Conrad, se défendit Link en détournant la tête, confus.

Son camarade crut que sa mâchoire allait se décrocher tant il était pris de court par l'accusation du jeune capitaine de la garde.

- Eh ! Tu étais d'accord pour me suivre, je te rappelle ! riposta Conrad en le pointant du doigt, terriblement embarrassé.

- Vous vous nommez donc Conrad ? lui demanda la princesse en descendant de son cheval pour lui parler.

Inutile d'affirmer sa supériorité de la sorte en restant plus grande que lui... En la voyant s'approcher, le brun pensa un instant que ses jambes cèderaient sous son poids pour le renverser. Il perdit ses moyens et balbutia difficilement un "oui" pour répondre à Zelda. Elle était gênée qu'il soit aussi intimidé par sa présence...

- Et vous ? demanda-t-elle à l'autre chevalier.

- Gautier, Votre Altesse. Pour vous servir.

- Êtes-vous les amis de mon chevalier servant ?

Link sauta à terre pour se poster à côté d'elle et observer ses compagnons. En toute discrétion, il leur lança un regard dur pour les dissuader de commettre une quelconque ineptie et de dire n'importe quoi.

- Nous... Nous sommes d'anciens camarades de l'école de chevalerie, Princesse, répondit Conrad qui essayait de reprendre un peu d'assurance.

- Donc vous étiez les élèves du dénommé Arthur ?

Tous furent surpris qu'elle prononce le nom de leur maître, Link en premier car il n'aurait jamais pensé que la princesse retiendrait ce détail lors de leur trajet pour Elimith, deux semaines plus tôt.

- En effet, poursuivit Gautier pour rompre le silence qui régnait.

- Je vois, sourit-elle calmement. Voulez-vous nous accompagner jusqu'aux portes de la citadelle ? Nous nous apprêtions justement à la quitter.

- Nous acceptons sans hésitation ! affirma Conrad dans une exclamation bien trop enthousiaste aux yeux du prodige.

La princesse tira son cheval par la bride puis le guida sur le chemin, imité par Link avec Ciaran. Quant aux deux chevaliers, ils marchaient fièrement à ses côtés sans omettre de bomber le torse pour se donner encore plus d'importance. Link leva les yeux au ciel en soupirant. Sur le moment, il se dit que ses amis n'avaient pas conscience de ce qu'il se passait. Car être chevalier représente une haute responsabilité, notamment quand on escorte une damoiselle de très haut rang.

- J'avais postulé pour être votre chevalier servant, Princesse, avoua Conrad en se grattant nerveusement la joue. Je me serais entièrement dévoué à vous mais hélas, le poste est déjà pris...

Zelda fut flattée d'apprendre que quelqu'un désirait la protéger depuis des mois déjà, même s'il s'agissait d'un simple chevalier.

- Vous savez, Conrad, je connais quelques damoiselles qui seraient ravies d'avoir un chevalier servant à leurs côtés.

À son prénom, le feu monta aux joues du brun. Maintenant, il pouvait très certainement mourir en paix.

- J'en serais honoré, Princesse ! affirma-t-il en souriant bêtement.

Elle acquiesça.

- Connaissez-vous la maison Bellemont ? Il me semble qu'une jeune fille cherche justement quelqu'un pour la représenter. Mais il vous faudra d'abord la rencontrer en bonne et due forme, l'avertit la princesse avec sérieux.

- Je n'y manquerai pas.

Savoir qu'il existait des chevaliers aussi dévoués au château mit du baume au cœur à la jeune fille. S'ils pouvaient être tous ainsi... Plusieurs minutes plus tard, ils arrivèrent à l'entrée sud de la citadelle d'Hyrule et le petit groupe dût se dissocier. Les deux élus remontèrent sur leurs chevaux pour se préparer à partir. Zelda regarda une dernière fois les deux chevaliers et leur adressa un sourire qu'ils accueillirent comme récompense.

- J'ai été contente de vous connaître. J'ose espérer que vos efforts pour le royaume soient récompensés un jour.

Gautier et son ami en furent touchés. Néanmoins, ils durent quitter les deux élus pour reprendre leur poste et continuer leur tâche matinale. Zelda emprunta donc la route du sud comme lorsqu'elle était partie pour la forêt de Firone, quelques jours plus tôt. Suite à de longues minutes de silence, elle décida de le rompre après un faible soupir.

- Tu as de bons amis. Ils m'ont l'air très sympathiques.

Link tourna la tête vers elle, bercé par le rythme des pas de son cheval. Il ne s'attendait pas vraiment à ce que la princesse revienne sur ce sujet... Elle les oublierait bien vite malheureusement. Il y avait tant de chevaliers au château, ce n'était pas deux d'entre eux qui allaient sortir du lot.

- Je n'ai pas autant de chance que toi, prononça Zelda dont le regard était rivé sur le crinière de sa monture. Je n'ai pas d'amis. Urbosa et Impa sont les seules personnes qui comptent énormément pour moi à ce jour, mais je les considère presque comme des membres de ma propre famille.

Apprendre cela étonna Link qui pensait aux autre prodiges. Qu'étaient-ils donc à ses yeux ? De simples compagnons pour combattre Ganon ? Sûrement, après tout. Et le jeune homme ne pouvait la blâmer pour ça. D'ailleurs, maintenant qu'il connaissait mieux les occupations de la princesse, il trouvait sa vie bien plus compliquée qu'on ne pouvait l'imaginer. Zelda était enfermée dans sa sphère sociale et peu de personnes pouvaient l'y rejoindre. Arpentant le chemin de la plaine d'Hyrule, les deux voyageurs profitaient du temps doux et des moindres bruits que leur offrait la nature. Par moments, la princesse sortait son carnet et y notait ses observations à propos de la faune et la flore croisées.

- Dis-moi, Link, commença Zelda en griffonnant quelques mots. Quelles sont tes fleurs préférées ?

Pour lui répondre, le jeune homme prit le temps de réfléchir. Il n'y avait jamais vraiment pensé, à vrai dire... Il y en avait tant de jolies que le chevalier ne sut quelle réponse donner dans un premier temps.

- Les fleurs de pommier, déclara-t-il à tout hasard.

Cela sembla satisfaire l'Hylienne qui rangeait son petit carnet, contente de pouvoir aborder ce thème.

- Et vous ? lui demanda Link en retour, par politesse.

Surprise, Zelda ouvrit la bouche une première fois pour manifester son étonnement puis elle esquissa un discret sourire en posant ses mains sur la selle.

- Cela te paraîtra certainement étrange, mais j'aime particulièrement les princesses de la sérénité, lui apprit-t-elle en le regardant brièvement. Si nous avons l'occasion d'en voir un jour, je me ferai un plaisir de te les montrer. Malheureusement, ces fleurs sont de plus en plus rares... Je doute que nous en trouvions sur le plateau du Prélude. En fait...

La princesse marqua une pause, elle attrapa plus fermement les rênes et témoigna d'un réel engouement.

- Elles n'aiment pas vraiment l'altitude, d'après mes constats. Il leur faut un environnement calme, de préférence à l'abri d'un soleil ardent et non loin d'autres végétaux. Une symbiose s'est installée entre elles et les différentes plantes. De ce que je sais, le reste de la flore apporterait l'eau dont ont besoin les princesses de la sérénité. Mais en retour, je ne sais pas ce qu'elles donnent...

Une brise passa sur la plaine et vint leur souffler dans leurs oreilles. Lorsque d'anciens souvenirs refirent surface dans son esprit, Zelda sourit un peu plus.

- Quand j'étais enfant, je pensais que ces fleurs offraient une énergie presque divine aux autres. Il suffit de les regarder la nuit, elles brillent d'une lueur si reposante et apaisante ! s'enthousiasma-t-elle en y repensant.

La jeune fille tourna la tête vers Link et reprit soudainement son expression sérieuse, manifestement embarrassée.

- Oh, excuse-moi... Quand un sujet me passionne, je m'arrête difficilement d'en parler.

Les yeux du prodige s'agrandirent légèrement, une de ses mains se leva involontairement mais il la baissa presque aussitôt.

- Je vous en prie, continuez de m'apprendre, la pria Link avec quiétude.

Presque insensiblement dans sa poitrine, son cœur semblait avoir accéléré. La princesse le dévisagea, ébahie que quelqu'un lui demande une telle chose pour la première fois. Si les claquements des sabots n'avaient pas été là pour la sortir de sa torpeur, elle serait restée pensive encore de longues secondes.

- Pourquoi ? fut la seule réponse qu'elle eut.

Zelda se trouva stupide sur le moment. L'air impassible de son compagnon n'arrangeait pas son malaise.

- Je n'ai pas eu la chance d'être instruit, avoua simplement le blond.

Sa famille n'en avait pas les moyens. De plus, ce n'était pas le savoir intellectuel qui l'aiderait à devenir chevalier. Mais cela ne faisait pas de Link quelqu'un d'inculte ou d'idiot.

- Je devrais certainement demander à mon père d'envoyer un maître à Elimith et à d'autres petits villages, pensa Zelda à voix haute. Cela pourrait aider les générations futures, surtout si elles désirent s'intégrer à la vie de la citadelle.

Elle entreprit ensuite d'expliquer à Link comment on accédait au plateau du Prélude puisqu'il se trouvait à une centaine de mètres en hauteur, entouré par un mur large et immense. Selon ses dires, il y avait un escalier permettant d'y accéder dans l'enceinte même de la muraille. Les chevaux resteraient en bas le temps qu'ils reviennent les chercher. Ce n'était pas un problème en soit puisque les équidés, dressés, pouvaient revenir si on les appelait. Zelda apprit aussi à Link qu'il y a des siècles, le plateau du Prélude figurait comme l'une des places fortes du royaume. Mais au fil des années, avec la paix, le lieu finit par être déserté, laissant seulement un vieux temple et un monastère pour s'en occuper. La princesse aurait aimé y aller plus tôt mais le temps lui manquait et son père ne daignait lui en donner l'autorisation. Pourtant, maintenant que le prodige était là, l'affaire s'était simplifiée.

- Après ma session de prière auprès de la statue d'Hylia, nous aurons l'occasion de visiter un peu les environs. Qu'en dis-tu ?

Zelda l'observa en attente de réponse. Le chevalier acquiesça pour manifester son accord et reporta son attention sur la route. L'exploration restait l'activité qui lui plaisait le plus depuis son enfance bien qu'il ne puisse plus le faire depuis qu'il est au château.

Presque deux heures plus tard, ils parvinrent enfin à leur destination, encore plus épatante vue de près. Certes, le plateau du Prélude était visible depuis le château. Mais quand on est à côté, c'est bien différent... Quelle hauteur ! Link sauta à terre et prit son équipement. Il savait que Ciaran devrait supporter le harnachement durant toute une nuit, mais le cavalier n'y pouvait rien... Transporter la selle nécessiterait un aller-retour car il n'avait pas quatre bras pour tout prendre. Zelda fut contrainte de faire de même. Tous deux, ils empruntèrent l'immense entrée creusée dans la roche puis gravirent les centaines de marches jusqu'au plateau. Nul besoin de préciser que la princesse fatigua bien plus vite que Link, formé pour être endurant et supporter de lourdes charges quelles que soient les situations. Il finit par prendre l'un des sacs de Zelda pour l'alléger et elle l'en remercia, soulagée.

Au bout d'une dizaine minutes de montée, le ciel apparut au-dessus de leur tête et les éblouit durant un court instant. Doucement, les deux compagnons s'extirpèrent des escaliers et débouchèrent aux bords de la muraille, accueillis par le vent frais des hauteurs. Au moins, cela les rafraîchissait après leurs efforts. Zelda ne manqua pas d'admirer la vue qui s'offrait à elle et dévoilait une vaste étendue de ses terres. Quant à son chevalier servant, il observait silencieusement le temple du Temps qui se dressait face à lui, bien plus petit que la cathédrale de la citadelle mais bien plus... mystique et intriguant.

- Et si nous mangions quelque chose avant de rejoindre le temple ? proposa Zelda en posant son sac au sol. Il nous reste une trentaine de minutes avant d'y arriver mais je crains avoir trop faim...

Ainsi, ils trouvèrent un gros rocher au milieu de la plaine et s'installèrent dessus pour déguster la viande séchée et les quelques crudités qu'ils avaient pris. Le repas, peu attrayant dans un premier temps, restait toutefois très convivial et leur permettait de profiter de cet endroit si atypique.

- Regarde, un sanglier ! s'exclama Zelda en se penchant sur le côté pour montrer l'animal.

Link tourna la tête et l'aperçut au loin, courant entre des arbres. La princesse n'avait eu que très rarement l'occasion d'en voir dans sa vie. La liberté dont elle jouissait à ce moment précis lui permettait de découvrir son monde pour mieux le protéger.

- En voilà un qui ne finira pas dans les marmites de nos cuisines, sourit-elle en reprenant sa place. Les animaux doivent vivre en paix sur ce plateau. Link, tu as un animal préféré ?

Il baissa la tête pour réfléchir, les yeux rivés sur sa tranche de viande séchée. Pour lui, il y en avait plusieurs...

- J'aime bien les pintades, répondit Link en hochant une fois la tête. Ma mère sait très bien les cuisiner.

Zelda resta un long moment immobile, les traits figés par l'incompréhension. Son absence de mouvement prit le jeune homme de court. Avait-il dit quelque chose de travers ? Pourtant, l'Hylienne finit par rire en cachant sa bouche derrière le revers de sa main. Pour une réponse inattendue... ! Elle pensait à tout sauf aux préférences gustatives de son chevalier servant.

- Voyons, Link, prononça-t-elle en reprenant son sérieux en dépit de son petit sourire en coin. Ce n'était pas dans ce sens-là que je posais la question...

- Vraiment ? bredouilla-t-il, embarrassé par ce qu'il jugeait maintenant comme une bêtise de sa part.

Le regard que lui portait Zelda à ce moment précis laissait transparaître une toute nouvelle affection. Peut-être qu'au fond, elle pourrait se lier d'amitié avec lui ? Cette question, elle se la posa avec sérieux.

- Personnellement, j'aime beaucoup les renards des neiges, lui apprit-elle en revoyant l'une de ces braves bêtes dans son esprit. Certes, ils sont tout à fait charmants mais je les trouve si joviaux entre eux... C'est attendrissant.

Link dut chercher une réponse plus appropriée cette fois-ci. Un seul animal lui vint à l'esprit.

- J'aime bien les poissons tels que les truites.

Encore une fois, la princesse ne s'attendait pas à ça. Pourquoi les poissons ?

- Quand j'étais petit, mon grand-père m'emmenait les pêcher, lui expliqua le chevalier face à son mutisme.

- Elles auraient donc une... certaine valeur sentimentale pour toi ?

Link opina pour le confirmer. En tout cas, il n'avouerait pas à la princesse qu'il était tombé de nombreuses fois à l'eau en voulant les pêcher. L'épisode à Elimith restait encore très humiliant à ses yeux... Zelda émit un soupir qui attira son attention.

- Tu es chanceux. Je n'ai jamais connu mes grands-parents, confia-t-elle avec une tristesse dissimulée derrière un visage neutre. Ma grand-mère est morte très jeune, ma mère devait avoir à peine dix ans. Comme si... toutes les femmes de la famille royale étaient vouées à mourir quelques années après avoir enfanté.

La gorge du jeune homme se noua. Il ne pouvait lui dire que sa mère avait été empoisonnée, et donc qu'elle n'était pas morte "naturellement". Link se devait de garder cette information tant que la situation du royaume ne s'arrangeait pas. Une fois leur simple repas terminé, ils se remirent en route pour terminer leur voyage. Zelda marchait plusieurs mètres devant son compagnon, comme d'habitude, mais elle prenait soin d'étudier la flore : peut-être qu'en cas de famine, un jour, on pourrait utiliser ces terres pour cultiver certaines plantes ? Quoi qu'il en soit, la princesse aimait cette ambiance calme qui régnait sur le plateau du Prélude.

Lorsqu'ils furent aux abords du temple, une poignée de moines hyliens vinrent les accueillir à bras ouverts, très contents de voir la fille de leur roi. Sans perdre de temps, Zelda fut menée devant la statue de la déesse pour y prier. Link fut cependant contraint de rester en dehors de ce lieu sacré que seuls les religieux et la prêtresse royale avaient le droit de fouler. Il s'y plia et en profita pour s'exercer à l'épée. Son tibia s'était remis de sa dernière chute dans la forêt de Firone, ce qui le gênait beaucoup moins dans ses mouvements. Son entraînement s'annonçait long.

oOo

La nuit tombait peu à peu sur Hyrule, le ciel orangé offrait une nouvelle couleur aux terres du royaume. Un des moines faisait le tour du temple pour s'assurer que le vent n'avait pas emporté les petites statuettes d'Hylia déposées le jour même. Quelle fut sa surprise quand il aperçut le prodige en personne, accroupi sur le rebord d'une des fenêtres du temple à plusieurs mètres de hauteur. Le religieux sentit la colère monter brusquement en lui. Il possédait une corpulence et des joues volumineuses qui se gonflèrent davantage.

- Pour l'amour de Nayru, êtes-vous fou ? s'offusqua-t-il, ce qui fit sursauter Link et manqua de provoquer sa chute. Descendez de là !

En silence, le jeune homme s'exécuta et fut devant le moine en quelques instants. Ce dernier croisa les bras en tapant du pied.

- Puis-je savoir ce que vous faisiez ? lui demanda-t-il d'un air méfiant.

- J'observais la grande statue, affirma Link le plus sincèrement du monde.

Les bras de l'homme lui en tombèrent.

- Et vous escaladez dix mètres de mur juste pour cela ? Vous avez un sérieux problème, mon garçon. Et puis c'est interdit ! Je suis persuadé que vous avez abîmé la paroi !

Le moine se dirigea à grands pas vers le bâtiment pour inspecter attentivement les blocs de pierre.

- Là, voyez ! Quel est ce trou ?

Il en fut d'autant plus choqué mais Link le regardait d'un air imperturbable.

- Je ne suis pas monté par-là, déclara-t-il pour sa défense.

- Mais vous y êtes descendu !

Link fronça les sourcils.

- J'ai sauté du mur avant ce point précisément.

Oh, ce jeune chevalier ne tarderait pas à l'agacer ! Se payait-il sa tête ? Le religieux s'approcha de lui et posa un doigt sur sa poitrine. Il était légèrement plus petit que le prodige, ce qui lui donnait un désagréable sentiment d'impuissance.

- Cela ne change en rien à votre faute, ajouta le moine avec colère. Vous êtes un irresponsable ! Qui me dit que vous n'épiez pas la princesse, petit voyou ? Elle est la prêtresse royale, personne n'a le droit de la voir en session de prière !

Link lui aurait bien répliqué que c'était déjà fait mais une silhouette gracieuse apparut à côté d'eux, visiblement embarrassée.

- Que se passe-t-il ? demanda Zelda qui venait justement de terminer.

Les éclats de voix l'avaient attirée. Le moine s'adoucit aussitôt et adopta une voix mielleuse.

- Rien du tout, Votre Altesse, minauda-t-il en reculant d'un pas. Je montrais juste à ce jeune homme qu'il avait un insecte sur sa tunique.

Zelda n'était pas dupe, elle avait très bien entendu la fin de la discussion. Au vu de l'expression de son chevalier servant, c'est-à-dire inexistante, elle en conclut que ce n'était pas bien grave au fond. Le calme de Link face à la précédente colère de l'Hylien en était presque amusant.

- Pouvons-nous visiter le monastère ? se renseigna Zelda après s'être tournée pour voir les petites structures derrière elle.

- Mais bien sûr ! répondit l'Hylien en la rejoignant, encore gêné d'avoir été surpris dans son sermon. Suivez-moi, je vous prie.

Le moine prit les devants et se dirigea vers le monastère. Zelda attendit que son chevalier servant arrive près d'elle pour lui demander dans un chuchotement :

- Qu'est-ce que tu as encore fait ?

Link n'interpréta pas sa question comme un reproche car il avait vu le sourire en coin de la princesse.

- Je contemplais la statue.

Elle en fut surprise.

- Ce n'est pas possible, tu n'étais pas dans le temple... D'où la regardais-tu ?

Le visage du blond se leva vers l'ouverture présente au niveau du mur, Zelda suivit son regard, ahurie.

- Tu... Tu as escaladé ?

- Oui.

Le religieux les interpella pour les inviter à la suivre, ce qu'ils firent sans plus tarder. La princesse poussa un soupir en levant les yeux au ciel, amusée malgré la situation. Eh bien, ce garçon regorgeait de surprises... Mais tout de même ! Qui escaladerait un mur ?! La demi-heure suivante fut dédiée à la visite puis ils purent aller dîner avec les autres occupants du monastère. Le silence était de mise lors du repas, cependant Link n'en fut guère dérangé. Sa seule source d'embarras était Klaus, le moine qui l'avait sermonné. Ce dernier ne cessait de le fixer tout en buvant sa soupe. Le prodige ne se laissa pas faire et riva son regard sur lui, montrant ses iris d'un bleu presque glacial à ce moment-là. Zelda remarqua la longue immobilité du jeune homme, assis à une table autre que la sienne. Elle put constater quelle en était la raison même si cela resta incompréhensible pour elle. Ah, les hommes... Ils ne se comprennent qu'entre eux. Quoi qu'il en soit, Zelda n'avait toujours pas ressenti une quelconque aura ou pouvoir en priant devant cette nouvelle statue divine...

oOo

- Demain, nous nous levons à l'aube pour visiter une partie du plateau du Prélude puis nous reviendrons au château vers midi environ, indiqua la princesse sur le seuil de la porte de sa chambre.

Link hocha la tête. Encore une fois, il dormirait dans une pièce non loin de la sienne, au cas où. Ici, l'air était plus frais le soir, notamment dans les couloirs de pierre. Zelda s'apprêtait à se coucher. Tous deux s'échangèrent un regard, sans doute dans l'attente que l'autre dise quelque chose, puis l'Hylienne finit par baisser la tête en lui souhaitant de passer une bonne nuit. Elle referma doucement sa porte et laissa Link tout seul dans le corridor, silencieux comme toujours. Des pas résonnèrent derrière lui et attirèrent sons attention. C'était Klaus qui venait se coucher. Le moine regarda le jeune homme d'un mauvais œil puis s'enferma à double tour dans sa chambre après avoir claqué la langue. Link observa quelques secondes sa porte puis partit se coucher. Etrangement, il se dit qu'être moine n'aurait jamais été sa tasse de thé.

Le lendemain matin, aux premières lueurs du jour, les deux élus saluèrent les quelques religieux présents puis entamèrent leur petite exploration. En sortant du monastère, ils partirent sur leur gauche pour gravir un petit chemin vers la falaise. Zelda avait remarqué que sa tablette émettait de faibles vibrations depuis leur arrivée, un phénomène absolument nouveau et intriguant. Une fois arrivée au bout de la route, les vibrations s'intensifièrent et alarmèrent la princesse. Elle formula l'hypothèse qu'une chose inconnue avait un quelconque lien avec la technologie sheikah.

- Il y a quelque chose ici qui est entré en relation avec ma tablette, annonça-t-elle à la fois inquiète et impatiente de résoudre ce mystère. Seulement, j'ai beau examiné notre environnement, je ne vois rien...

Link prit ces informations avec sérieux. La falaise attirait son attention. Surtout un mur de lierre bien trop mobile à cause du vent. Il s'en approcha, la main tendue, puis elle traversa les feuilles. Le chevalier se retira soudainement, muet de stupeur. Il ne pensait pas avoir raison.

- Oh, tu as trouvé quelque chose ! se réjouit la princesse qui se positionna à ses côtés. Allons voir.

Elle écarta les branches de lierre puis s'engouffra dans la cavité creusée à même la roche. La bouche du prodige s'entrouvrit bien qu'il soit trop tard, il lui emboita le pas et entra dans un couloir sombre et humide. Zelda en aurait presque la chair de poule si elle n'avait pas été accompagnée. Link dégaina la Lame Purificatrice puis activa son pouvoir afin d'éclairer les lieux. Des inscriptions figuraient sur les murs suintants, au loin se trouvait une autre entrée puis... une vague lueur bleutée.

- Approchons-nous, suggéra Zelda sans perdre de temps.

Avec une certaine méfiance, ils s'avancèrent dans cette étrange caverne. Zelda était déjà sûre d'une chose : les inscriptions étaient des symboles hyliens, mais bien trop abîmés pour être lisibles.

- Attention, devant vous, la prévint Link en remarquant un changement de niveau.

Il s'accroupit pour évaluer la hauteur, sauta devant lui, se réceptionna puis leva la tête vers la damoiselle.

- N'ayez crainte, le saut ne vous blessera pas.

Zelda le remercia et se laissa tomber à côté de lui pour assurer sa chute. A l'unisson, ils regardèrent en direction de la lueur bleue provenant du plafond. Quelle atmosphère singulière et reposante... L'égouttement de l'eau, quelque part autour, les confortait dans ce sentiment. Au-dessus de la deuxième porte leur apparurent de nouveaux caractères, cette fois-ci lisibles.

- Sanctuaire de la Renaissance, lut la princesse à travers ses yeux plissés. Quel étrange nom... Ce lieu me parait vraiment ancien.

Elle s'engouffra dans la nouvelle salle et put voir distinctement une cuve vide surplombée par un étrange toit façonné à l'image de la technologie sheikah. Pour Zelda, cela ne faisait plus aucun doute. Impa devait être tenue au courant de cette découverte. Quel est cet endroit et quelle est sa fonction ? Son attention dévia vers un socle émettant une faible lueur orangée. Ses sourcils se froncèrent, elle observa par la suite sa tablette. Elle y entrerait parfaitement. Cela voulait dire... que tout se trouvant dans cette salle datait d'il y a dix mille ans, au moins. Zelda en eut des vertiges.

- Re... Retournons au château, prononça-t-elle en posant une main sur son front.

Ce détail n'échappa pas au chevalier.

- Vous vous sentez mal ?

- Ma tête tourne, c'est très désagréable, confia-t-elle en plissant les yeux.

Ainsi, ils quittèrent le Sanctuaire de la Renaissance, ce lieu qui deviendrait plus tard si primordial pour la sauvegarde d'Hyrule et de ses terres.

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